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Les révelations d'Ariella 23
précédant

Par Donatella

 

 

Les révélations d'Ariella – poèmes vécus

J’apprends beaucoup avec ce petit ange ou ce petit démon. En même temps elle réveille en moi les souvenirs cuisants de mes humiliations passées, notamment par ma maitresse d’école devant toute la classe. Ariella le dit bien : l’humiliation est plus forte en présence d’un tiers. La petite en a subi les foudres orchestrées par la démence sans limite de sa patronne. Quand l’imaginaire rejoint le diabolique. Heureusement qu’Estelle réapparaitra.

Donatella

 

Sous le joug d’Angèle

J’aime bien me souvenir de ces rencontres que sans internet je n’aurais jamais faites. Je n’aurais jamais pu exprimer l’inexprimable, et j’ai eu la chance de rester en contact avec des femmes mûres qui avait trouvé sur le net la porte ouverte à tous leurs plus profonds délires. Marcher dans l’interdit, s’y enfouir, s’y noyer à deux – ou à plusieurs – traverser le fleuves des tabous et débarquer dans le monde de nos obsessions et ne leur donner aucune limite pour exploiter nos talents de femme, mi-tigresse, mi-chatte, mi-aigle, mi-serpent, plus vénéneuse que le pire des venins, plus douce et fragile que la feuille sur la branche. Plus rien n’a d’importance, seule compte la suite obsédante de nos histoires, ces histoires qui charrient nos corps et nos désirs indicibles. Alors descendre dans le ventre d’une dame qui vous réclame ou recevoir dans vos entrailles les pires humiliations  c’est monter au firmament, c’est toucher les étoiles. Descendre dans l’Enfer, c’est toucher le Paradis. Alors dire qu’internet est dangereux c’est méconnaître sa magie qui sans elle nous resterions à jamais frustrées. Une femme qui n’a jamais rencontré la femelle qui est en elle n’est pas une vraie femme, c’est une simple bonne femme sans intérêt. Mais quand certaines femmes veulent impérativement plonger en elles-mêmes en jouissant de leurs mamelles de femelle, de leur con et de leur cul, elles font surgir de leur ventre qui féconde leur pire imaginations qui leur permet de posséder à distance avec une chaine qui pour être invisible n’en est pas moins ténue une jeunette qui s’est aventurée sans bien savoir à quoi elle s’exposait sur un site où des femmes recherchent des femmes, ou encore une mère de famille en mal de punitions.

On peut vivre une totale soumission sur internet si on a comme moi la chance d’avoir retenu l’attention de dames particulièrement avides de sensations fortes et qui se réjouissent de disposer d’une vraie adolescente prête à toutes les exactions sexuelles et désireuse de découvrir, d’apprendre et de se perdre. Mais à un moment donné, sans préméditation, quand on est prête et que la tentation est trop grande, on se met à chercher sur internet non plus un site de dialogues, mais des adresses de réelles maîtresses. Alors, vous appelez à la fois intimidée et téméraire et une vraie dame, une véritable dame, vous répond et après quelques phrases tout peut commencer ou au contraire rien n’est possible. Dans ce cas on appelle une autre dame. Le destin est ainsi fait que l’on rencontrera exactement la maîtresse qu’on n’attendait pas, mais qui vous ouvrira milles trésors dont vous n’aviez pas idée.

C’est ainsi que j’ai procédé après en avoir parlé avec Tantine. Elle favorisait mon éclosion, comme toujours. Elle avait depuis fort longtemps la conviction que je ne m’épanouirais vraiment que dans la soumission et la dévotion. Mais lorsque je suis entrée au service de Madame Angèle je n’étais pas encore prête pour le grand saut. Il me fallait encore vivre tant d’humiliations auprès d’elle, et j’allais être servie ! Si  sous le joug de Maîtresse j’ai appris à satisfaire les clientes les plus perverses, elle a osé des choses que j’aurai de la peine à retranscrire tellement elles sont fulminantes. Je vais quand même essayer de tout dire.

Tout d’abord, après avoir été présentée aux principales lesbiennes de la petite ville, nous sommes rentrées et Madame m’a montrée ma chambre, tout à côté de la sienne, la porte des toilettes (elle m’a précisé qu’il me serait interdit de fermer la porte quelque besoin que j’ai à satisfaire. « Les soumises, me dit-elle, n’ont aucune intimité, donc elles se soulagent porte ouverte, que la Maîtresse soit seule ou qu’elle reçoive. »  Voilà par exemple une humiliation d’une grande violence. J’ai donc du le faire et pas seulement en imagination. Madame s’était tellement infiltrée en moi de messages en messages que j’ai ressenti les premiers jours une véritable honte incontrôlable  (chez moi, je ne fermais plus la porte et j’imaginais que Maîtresse venait faire ses commentaires sarcastiques. Il m’est arrivé de fondre en larmes et de me jeter sur mon lit en pensant que j’étais folle ; et pourtant j’aimais ça.).  Le premier soir, elle s’est montrée extraordinairement gentille. Elle s’est assise sur le canapé de son salon, m’a dit de venir m’allonger toute nue, la tête sur ses cuisses. Elle me caressa sans mot dire, elle courait sur mes seins, prenait les bouts, les faisait balloter, mais très gentiment. Parfois elle tendait son bras, attrapait ma toison, tirait un peu dessus en murmurant à mon oreille, « on va enlever ces poils, hein mon bébé. Puis elle ouvrit son chemisier bouton après bouton, a relevé lentement son soutien-gorge et a offert à ma bouche ses tétions à sucer. Ses seins étaient très doux,  la peau était fraîche et ses tétines allongées et fermes. Je connus mon premier abandon avec d’autant plus de plaisir que je ne m’attendais pas à ça. En fait, Madame était très fière de m’avoir exhibée sans qu’à aucun moment je n’ai osé me rebiffer. J’avais bien arrosé de mon pipi la vieille dame, mais Maîtresse avait aimé ma sensibilité, et la mine contrite que j’ai eue aussitôt après. Elle savourait d’avance ce qu’elle allait pouvoir tirer de moi. Allongée sur ses cuisses, tétant ses seins, je me sentais si bien que je commençais à m’endormir. Il faut dire que depuis ce matin dans ma chambre d’hôtel j’avais été mise à rude épreuve. J’avais vécu en une seule journée toute une semaine entière ! Hier encore je me réveillais dans la geôle de Jeanne, ce matin  dans cet hôtel miteux et maintenant j’allais dormir chez une dame qui avait en quelques heures prit un ascendant sur moi comme jamais je ne l’aurais imaginé et tout ça dans un village comme les autres et non plus dans les espaces réservés pour des têtes à tête  comme avec Jennifer ou Estelle, auxquelles on peut ajouter Mme Graslin et d’une autre façon, mais quand même bien différente, avec mon amour de tante Edwige. D’ailleurs c’est bien dans la cachette du grenier ou dans le dernier des cabinets que j’ai connu les secrets des jeux très cochons, Avec Madame Angèle c’était au grand jour.

« Allez, au lit. Reste toute nue, tu feras ta toilette demain matin à 5h30. Tu te prépareras, je te veux impeccable de partout. Tu te raseras et te parfumeras et le con et le cul. Tu nettoieras particulièrement ta bouche. Pas de maquillage, Une soumise ne se maquille pas, sauf quand sa maîtresse la maquille pour aller au club des Lesbiennes. A ce propos sache que toutes ces femmes sont des Lesbiennes, que c’est pour nous un titre de distinction. Les filles comme toi sont des gouines à tout faire  Ne l’oublie jamais. Quand tu seras prête, tu nettoieras la salle de bain et les toilettes. Tu feras la vaisselle et descendras la poubelle. S’il te reste du temps avant de venir me réveiller en caressant mon visage avec tes grosses mamelles, tu pourras t’allonger mais interdiction de te toucher, et interdictions d’avoir des pensées cochonnes, je veux ta vulve fraîche comme au premier jour. A la moindre goutte de cyprine c’est dix coups de cravache. Compris ?  Réveille-moi à 8 heures, le café prêt, j’irai faire mon petit pisssou du matin, tu te serviras de ta langue pour me nettoyer en profondeur. Pas besoin de toi pour la douche les jours d’ouverture, en revanche le dimanche et le lundi je te veux à mon entière – je dis bien entière – disposition. Nous sommes mardi, c’est ton premier jour de vendeuse. Tu as  de la chance, les femmes qui ont pris rendez-vous (oui, ici on prend rendez-vous pour acheter les chaussures et la cliente est reine. J’ai aménagé un salon où elles sont à l’aise, ce doit être pour elles un moment de vrais délices. Et puis ça évite les mémères et les mamans avec leur gamine. »

Neuf heures. La première cliente. Madame va à ses devants pour la recevoir. Déjà prête à cette heure matinale pour venir acheter une paire de chaussures m’étonne un peu. Mais j’allais assez vite comprendre la raison de cet empressement. « Ariella, dit Madame, je te veux nue sous ta blouse. Quand je te ferai signe tu déboutonneras le haut de ta blouse qui est déjà bien échancré, puis à mon signal tu relèveras le bas de ta blouse sur tes cuisses en te baissant. Quand je toussoterai, tu écarteras tes genoux, puis de toi-même tu regarderas Madame dans les yeux, légèrement implorante- n’en fais pas trop quand même. Si elle écarte elle-même ses cuisses, tout en lui caressant la cheville qu’elle te tend, plonge sans hésiter ton regard de vicieuse en direction de son entrejambe, et cherche à savoir si tu vois un triangle blanc ou une touffe de poils. D’où je suis je verrai les yeux de la cliente. Je la connais bien, je suis sûre qu’elle était impatiente de venir essayer des chaussures. Elle a de grosses cuisses mais insiste pour savoir, au besoin approche ton visage, ou feint de l’approcher. Si elle te trouve à son goût elle s’ouvrira. Alors j’interviendrai. Elle aime que je vienne et que je garde un air très professionnel, ça fait partie de son fantasme.  « Madame trouve-telle un modèle qui lui plaît ? Madame devrait essayer le modèle de la vitrine, car si vous le permettez elles seront parfaitement adaptées au galbe parfait de vos jambes. Ariella, allez les chercher dans l’arrière boutique ; dépêchez-vous. Prenez aussi une paire de bas pour que Madame apprécie l’élégance de ces chaussures qui mettront en valeur non seulement ses mollets mais aussi ses belles cuisses bien pleines ». … « Ariella ! s’exclama la dame. C’est un bien joli nom et cette petite le porte fort bien…. Elle me semble bien jeune ?  -  Elle a l’âge légal. » Quand je revins dans le magasin, Madame Angèle invitait la cliente à passer dans le salon. Elle sera plus à l’aise. Ma patronne nous laissa toutes les deux, ferma la porte et retourna dans la selle du magasin.

« Reprenons où nous en étions. Accroupissez-vous entre mes jambes, caressez mes chevilles, et plongez vos beaux yeux dans la pénombre de ma jupe ». Mes caresses la trouble, le secret du salon la libère. Elle s’ouvre et sa jupe remonte haut sur ses cuisses, Madame à une culotte mais quelques poils s’en échappent de part et d’autres. Mon regard fait partie de son fantasme « Tu devras avant tout satisfaire les clientes » avait dit Madame Angèle. La dame se mit à respirer avec force, elle serrait ses seins l’un contre l’autre. Les pointes devaient la brûler comme ça m’arrive des fois. De plus en plus nerveuse, elle me prit la tête à deux mains et me plaqua le visage sur sa culotte où s’était formée une tache humide qui grandissait sans discontinuer. J’avais déjà sucé, je suçais de nouveau. Sa chatte était autrement plus charnue que celle de la vieille couturière d’hier. Dans la boutique, Madame mouillait à l’idée qu’elle venait d’acquérir une lécheuse de chattes félicitée par sa vieille amie ; elle devait, pensa-t-elle, être en train de bouffer la grosse chatte de la cliente. Comme il n’y avait personne dans le magasin, Madame Angèle a fait descendre sa culotte sous sa jupe ; elle l’a retirée et l’a portée à ses narines. Sentir ses odeurs de femmes provoquait systématiquement dans on esprit tout un défilé de toutes les culottes mouillées qu’elle avait goûtées, et en général elle explosait sans attendre dans un violent orgasme. Quant à moi je finissais ma première cliente qui me pria de quitter ma blouse, de me peloter les mamelles en les secouant et en me les giflant moi-même. « Branle-toi, adorable petite pute ». Ces mots me mirent le feu et je me suis fait jouir devant cette inconnue. Quand j’ai eu terminé, elle prit dans son sac une petite carte de visite qu’elle glissa dans ma fente comme dans une boîte aux lettres ! « Appelle-moi quand tu peux. Si Madame ne veut pas, dis-le moi, je me montrerai généreuse ».  Allait-elle payer pour que je vienne chez elle développer ses vices de femme ?  Serais-je entrain de devenir une véritable prostituée pour femmes, une catin, une pute ? L’humiliation ne faisait que grandir…

Mais le pire est à venir. Je vais faire vite car me remémorer en détail ce moment  demanderait beaucoup de littérature de précaution…. Au bout d’un mois au service de Madame Angèle, après avoir servi aux lesbiennes de la ville et un week-end passé attachée à la poutre d’une grange et pénétrée par tous les trous au point de ne plus rien sentir de mes muscles, après avoir passé une nuit d’amour exceptionnelle avec madame Sapho dans son « Hôtel des Femmes », Madame s’est éprise de moi. Je n’avais rien à dire, elle était amoureuse de moi et me voulait complètement à elle. Sa perversion était elle qu’elle m’inventa un autre passé que le mien : je serais venue d’un tout petit hameau perdu dans la montagne. Je l’aurai quitté pour venir dans le bourg et, perdue et sans travail, j’aurais atterrie dans sa boutique. Cela était pour elle parfaitement plausible car en fait elle n’a jamais rien voulu savoir de mon passé. Une soumise ça n’a pas de passé, ça obéit ou c’est punie. Quand elle m’annonça  la tournure de notre histoire, je devais me taire. J’étais donc une pauvre paysanne dont les parents vivaient dans une sorte de préhistoire. Madame Angèle s’était mis dans l’idée de me racheter à mes parents. Sans pouvoir nous annoncer car il n’y avait pas de téléphone là-haut, nous sommes parties un matin dans la perspective qu’au soir Madame serait ma propriétaire et que je serai la propriété de Madame.  Très rustre, mon père parlementa, ma mère était horrifiée. Il est vrai qu’ils vivaient dans une très grande pauvreté et que leurs congénères étaient tous plus ou moins consanguins. Il paraît (imagina Madame Angèle) que mon père louait une fois par semaine le corps très enveloppée de ma mère. Il la menait à l’étable et là pendant des heures les hommes, mais aussi les femmes, la pénétraient, la trayaient, elle était tout autant sodomisée que tout le reste. Elle avait fini par abandonner toute résistance et accepter pour les trois sous que leur procurait cette pratique avilissante. Quand Madame Angèle proposa une somme suffisante pour sortir un temps mes parents de cet état de perdition, mon père céda aussitôt malgré les pleurs et les suppliques de maman. Le marché fut conclu et nous avons beaucoup bu pour fêter cet évènement. A part maman, personne ne se souciait de moi. Propriété définitive de ma patronne, je n’appartenais plus à mes parents. Je me souviens comme si c’était hier, tellement les images mentales de cette femme étaient puissantes, qu’il était trop tard pour rentrer et que nous avons dormi dans la ruine d’un vieux moulin où lorsque j’étais toute petite mon vieil oncle m’attirait pour me montrer son gros zizi. C’est pourtant là que Madame m’épousa.  Elle me fit l’amour comme une vraie nuit de noces, elle m’a dépucelée, c’était absolument merveilleux ! Elle m’aimait vraiment. Puis les mois ont passé, scandés de scènes toujours plus obscènes.

Quelque temps plus tard on vit apparaître mon père suivi de ma mère. C’était étrange de voir ces gens vêtus d’oripeaux  parmi les chaussures de princesse. Avec un accent terrible et une grosse voix, mon père dit à Madame qu’il voulait maintenant lui céder ma mère contre une bonne somme d’argent. Sans attendre la réponse de Madame, il l’a fit mettre nue. Maman n’était plus très jeune, ses mamelles tombaient lamentablement, ne restaient de potables que ses deux longs pis de vache qui faisaient le bonheur des fermières du hameau. Son ventre était gras et si rond qu’il cachait en partie son triangle de poils gris. Le large fessier était encore praticable parce que bien rond, même si la cellulite avait fait son ouvrage. Madame qui ne perdait pas le nord, passa son majeur entre les lèvres de maman qui pleurait. Elle se ravisa pour l’enfoncer plus loin afin d’estimer si ce vagin pouvait encore servir, ne serait-ce qu’aux chiens de la plupart de ses riches clientes. Certaines sont prêtes à payer des sommes exorbitantes pour les plaisirs de leur chien. Finalement, après avoir testé le cul de maman qui visiblement avait beaucoup pris, Angèle proposa un prix ; mon père qui ne connaissait pas grand-chose en matière d’argent, accepta sans comprendre. Enjoué il prit Angèle dans ses bras en posant ses grosses mains sur les fesses de ma lesbienne de maîtresse ; puis il partit ravi de son marché. Maman toute nue pleurait toujours. Elle ne me dit rien, pas  un mot. Je n’avais rien à lui dire non plus ; Nous nous retrouvions toutes les deux soumises à la même Maîtresse. Je fus prise soudainement d’une jalousie féroce. Je ne supportais pas que Maîtresse s’occupe de ma mère. Tout ce que je subissais depuis des mois par amour pour Angèle devenait vain. Je ne dormais plus, m’irritais pour un oui ou pour un nom, ce qui déplaisait fort à Madame qui en retour me punissait sans plaisir mais de rage. Je ne pouvais plus rester. Une nuit j’ai quitté la chambre, et je repris la route, pensant comme une dingue à Estelle. Rien que son nom et tout ce que j’avais vécu ici s’est effacé d’un seul coup. Mon esprit avait quitté ces folles dames.

Comment retrouver celle à qui je devais les affres de la plus grande douleur physique de toute ma vie de jeune fille ? J’avais toujours son adresse email. Je lui ai écrit, je me souviens qu’elle ne m’a pas fait un accueil  très démonstratif. Mais finalement nous avons repris contact et un beau jour elle redevint l’Estelle que j’avais aimée passionnément. Je me livrai à elle. Le temps avait passé, nous étions en été. J’avais peur de la perdre à nouveau mais elle l’eut l’excellente idée de m’inviter (virtuellement) chez sa mère. Je crois qu’aussi bien elle que moi nous avons passé vraiment ensemble nos vacances les plus vicieuses de notre vie. Nous nous écrivions tous les jours et les scènes les plus folles se mêlaient avec des moments de repos, nous prenions le soleil ensemble, allions faire les courses toutes les deux et dormions dans le même lit. Je faisais mieux connaissance avec sa fille. Madame se mère était charmante. Puisqu’on dit que les chiens ne font pas des chats, Madame n’avait en fait guère à envier à sa fille. Ma seule présence en tant que petite chérie de sa fille qui, par notre différence d’âge, pouvait être ma mère, avait quelque chose de troublant. J’aurais été l’amie intime de Louison n’aurait été un peu choquant que les premiers jours peut-être. Mais j’étais la jeune amante douce et docile d’Estelle. La complicité qui nous unissait était si forte qu’elle laissait supposer que notre relation cachait des raisons plus ou moins obscures. Nous sécrétions malgré nous un parfum d’interdit qui au lieu d’offusquer Madame sa mère la revivifiait. Et à notre grand étonnement c’est elle qui ouvrit le bal de nos ébats, spectacle dont Madame ne se lassait pas, invitant Louison à participer à ces jeux sans danger. Mais, sans pour autant nous juger, la fille d’Estelle se montrait assez peu intéressée par ces caresses lesbiennes que nous échangions sans complexe, bien au contraire. Toutefois, elle cédera un peu plus tard quant Estelle organisa le festival de châtiments que je décrirai dans la prochaine lettre. Puis viendront mes réelles expériences avec de réelles maîtresses.

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