Les révelations d'Ariella 22 |
Par Donatella
Les révélations d'Ariella – poèmes vécus
Elle devint donc pour un temps vendeuse de chaussures pour femmes sur la volonté de cette nouvelle connaissance qui l’entrainerait dans des turpitudes très spéciales. Ariella réalisait que la soumission, qui l’attirait tant, pouvait avoir cent visages, En effet cela dépend considérablement des fantasmes de la maîtresse et des conditions de la rencontre. Sous je joug de Mme Graslin elle était sa progéniture Tout est affaire de code et chaque enclos en a un différent, code d’amour avec Jennifer, code de terreur et de fascination avec Estelle, codes familiaux dans le domaine de Jeanne. Mais hors de tout enclos, dans la confrontation avec la vie d’une petite ville, Ariella était exposée aux volontés et aux perversions de femmes imprévisibles. Elle allait connaître les affres de l’humiliation, arme permanente et quasi exclusive de dames perverses et dominatrices, comme avec Mme Angèle et ses amies. Elle est désarmante parce qu’elle ne perd rien de son ingénuité si émouvante. Je dois rajouter qu’après avoir été chassée par Jeanne, Estelle a cessé pendant plusieurs semaines tout dialogue avec Ariella, faisant sans le savoir de la petite une proie de choix.
Donatella.
Humiliations savantes
Je ne sais pas ce que j’ai, mais j’attire les vexations sexuelles de la part des femmes. Dès que j’apparais elles se déchaînent au sens où elles sortent de leurs chaines. Leurs fantasmes prennent formes, les submergent et elles m’en enduisent au-delà du possible. Je suis malléable. De naturelle hypersensible je suis devenue une poupée de son à tout faire. Je ne sais pas ce qui en moi soulève les passions, même celles que les femmes n’ont jamais osé s’avouer. Je me fais peur, presqu’autant que me font peur ces femmes qui font des projets qui rivalisent d’ingéniosité. Je parle très sincèrement. La preuve : alors qu’elle ne voulait pas de moi, Jennifer a fini par céder, certes pour notre plus grand plaisir à toutes les deux, Estelle qui aurait pu en rester là après cette séance de torture disciplinaire (elle savait qu’après ce traitement je n’étais pas prête à me triturer la chatte et à m’y enfoncer n’importe quoi), elle m’a suivie au domaine de Villandry. Dès que j’ai eu franchi le seuil du magasin de Madame Angèle ses instincts de dominatrice se sont réveillés ; elle n’avait plus qu’une seule idée en tête : m’humilier. Elle a vu en moi une fille qu’il serait absolument délicieux d’humilier en permanence - lui faire honte de ses mamelles qu’on trairait à volonté, de ses babines épaisses qu’on se plairait à malaxer, de son cul qui s’il n’est pas vierge allait prendra toute sorte de dards plus longs et épais les uns que les autres. Mais je serai soumise parce qu’humiliée à la première occasion et quotidiennement en servant Madame pour qu’elle se serve de moi.
La soumission n’est pas nécessairement dans la douleur physique. La torture du corps dont Estelle possède tous les secrets, n’est pas en soi tout ce qu’on nomme l’expérience de la soumission. Il faut y ajouter l’humiliation, qui elle-même ne se résume pas à des injures qui en fait desservent souvent la crédibilité du maître ou de la maitresse. (une de mes maitresses en réel n’a pas cessé de m’insulter, mais elle proférait des mots qui ne me touchaient pas tellement ils étaient stéréotypés). Non l’humiliation ; c’est ce qui fait honte, ce qui fait qu’on a envie de mourir plutôt que d’être exposée en pleine crudité, objets de quolibets, de moqueries et d’attouchements très pervers. Je l’ai appris lors dans la boutique de Madame Angèle
Alors que j’étais encore en examen debout sur la table, pelotée par Maitresse Angèle, je me voyais moi-même immobile en train de subir des attouchements pleins de vice. Mon esprit voulait partir en courant, mais mon corps ne voulait pas. Madame, comme une araignée, tissait tout autour de moi une toile invisible qui me paralysait. Ces paroles tantôt sirupeuses, tantôt cinglantes me faisaient tourner la tête et suscitaient en moi une moiteur vicieuse et visqueuse. Je me sentais fondre de l’intérieur, elle me vidait de toute dignité, de toute intégrité. Plus aucune trace de rébellion possible, que des désirs malsains d’un abandon sans condition et sans contrepartie. Quelle était cette méchante fée qui me révélait qu’une jeune fille peut se laisser hypnotiser et devenir le jouet à part entière de sa diabolique maîtresse ? Mais ce n’était pas pour elle une fin, c’était un moyen. En me liquéfiant, elle vérifiait que je ne pourrais plus m’opposer à l’humiliation qui faisait de moi une portion négligeable pour le régal de Madame et de ses amies. Ce qu’il faut savoir – ce que savait pertinemment ma curieuse patronne – c’est que pour être humiliée profondément il faut rester consciente, il faut conserver les cadres de la morale, il faut sentir très nettement tous les tabous et les interdits qu’on nous oblige à accomplir malgré nous. La dame s’en charge. L’abandon est une fuite en avant, la lucidité au contraire augmente les effets de l’humiliation. C’est peut-être pou ça que, dans les cocons successifs je n’avais jamais vraiment connu en profondeur l’humiliation, dans cet effet de réalité que Madame maintenait en permanence dans chacun de ses messages, j’étais exposée plus que jamais. Il faut que la paranoïa agisse. Paranoïaque j’étais. La Terre entière, toute l’humanité des morts comme des vivants me condamnait et riait de ma condition de salope. Même Edwige ne m’épargnerait pas, ni ma propre maman. Quel sentiment de perte, de panique ! Oh mon dieu ! Je n’avais qu’un recours comme à chaque fois : aimer d’amour ce par quoi je souffrais. Mais cette fois, ce n’était pas gagné.
Madame Angèle avait certainement connu le Diable en personne ou rencontré ses multiples démons, ceux qui détiennent les cordes de l’humiliation, cette humiliation qui fait chuter très lentement la suppliciée dans les gouffres de la punition méritée – la punie elle-même s’est convaincue qu’elle méritait d’être sévèrement sans réelle justification. C’est des forces obscures qu’Angèle avait forgé son art de l’humiliation. Elle n’adorait rien de plus que de voir une jeune victime se condamner elle-même en s’attribuant tous les vices du monde. Hallucinée, elle les voyait grouiller sur elle, se tortillant les uns sur les autres, suçant la peau claire de sa pauvre personne déchue et s’infiltrant dans tous ses orifices, narines et oreilles comprises de son corps dont elle était exclue..
Vous devez trouver que j’exagère. Qui n’a pas connu les chaleurs étouffantes de l’humiliation qui vous charge de son lourd manteau marqué du sceau de la dégradation de celle qui en est vêtue, peut douter de mes paroles. Et pourtant. Si je ne l’avais pas vécu de l’intérieur, je ne me permettrais pas d’en parler. Aujourd’hui je suis fière de l’avoir vécu car c’est un privilège de descendre au-dessous de soi-même en échappant à la folie.
Des actes ;
« Toute nue, et vite. Fais tomber ta robe. Défais ton soutien-gorge. Quel beau cul, il est moelleux à souhait. Belles mamelles pour ton âge. Ma grosse génisse. C’est parfait, tu seras du plus bel effet dans notre prochaine fête dans une ancienne ferme. Dans l’étable, tous et toutes pourront profiter de tous tes attributs mammaires. Quel beau derrière ! Avec des fesses pareilles tu vas avoir beaucoup de succès. Mets-toi à quatre pattes.sur la table que je t’examine de près. Tourne-toi de façon à me présenter tes deux trous. Humm, j’ai fait le bon choix. Tout ça c’est bien mou, bien chaud et tout mouillé. Tu me plais ma petite cochonne. Demain, examen gynécologique chez mon amie la Doctoresse.
Chez la doctoresse. Bonjour Chantal, bonjour Angèle. Alors c’est elle ta dernière dulcinée ? Elle a l’air de bien savoir sucer avec des lèvres si pulpeuses, elles sont faites pour te pomper les tétines et pour aspirer tes babines, mon amour. Tu l’as déjà essayée ? Bon, je vois… Tu veux que je l’examine avant. Allez, monte là-dessus, toi, et place-toi bien écartée. Elle n’est pas seulement grosse, mais elle est grasse, ta recrue. Si tu veux je peux la faire gonfler encore un peu pour faire pendre ces lourdes mamelles… Où tu l’as trouvée ? A la campagne dans une étable ou chez le boucher du village !! (la doctoresse ricane, tout en me palpant sans même me regarder). Lève ton cul que je passe la main entre tes fesses de jument. Humm une belle rondelle toute chaude, elle doit bien prendre. Tu as déjà pris dans le cul ? Et ben, réponds ». Je fis un petit signe de la tête pour dire oui. « Bon, je vois qu’elle ne parle pas, on va voir si elle crie. Aide-moi à la sangler. Je vais lui passer du courant électrique sur la pointe de ses mamelles, juste au bout de ces pis, et sur les babines de sa grosse chatte. Voilà ; tout est en place. Regarde bien Angèle, ta petite protégée, elle va sauter comme une grenouille. HUIIIiiiiii OOOhhh… RHANNNnnn. Et ben tu danses ma belle ! A toi Angèle fait la sauter. Il faut qu’elle transpire si tu veux la faire maigrir ; NNNOOONNNN NON NONNN. Arrête ma chérie, il ne faut pas la casser, à mon avis elle peut servir. Je suis simplement surprise par la dilatation peu banale de son trou du cul. A mon avis tu vas pouvoir en profiter, c’est le labrador de la Baronne qui va y trouver son compte…. Allez mon Ange, je dois te quitter, j’attends une autre patiente, mais sois tranquille, tu as trouvé la plus docile de toutes tes petites putes, rien avoir avec la Germaine avec ses cinquante cinq ans, ses six grossesses et ses 100 kg. Tu as beaucoup de chance, je compte sur toi pour me la prêter quand je serai en manque J’ai envie d’essayer ses lèvres sur ma chatte et su mon cul. Bises
La couturière
La couturière est une vieille dame qui depuis toujours habille sur mesure les femmes du village. Elle en a séduite beaucoup, les faisant se mettre entièrement nues dans sa boutique un peu vieillotte maintenant. Sous prétexte de prendre au plus près les mensurations de ces dames, elle en a fait couler plus d’une. Plusieurs sont devenues très assidues et quand elles ne se faisaient pas faire une robe ou un jupon, elles venaient se faire faire carrément une petite culotte. Elles ne venaient que pour une culotte à la fois, ce qui leur permettait de passer souvent dans les mains aux doigts très experts de la vieille couturière profondément lesbienne. Les mensurations exactes de leur pubis et de leur fessier prenaient beaucoup de temps ; parfois elles imposaient plusieurs séances. Naturellement, au bout d’un moment (cela variait de l’une à l’autre) il était exceptionnel que la cliente retienne quelques larmes vaginales, trahissant ainsi les effets des caresses de la couturière. Il s’est passé beaucoup de choses dans cette boutique… D’ailleurs il n’était pas rare qu’elle soit fermée avec un panneau ‘j’’ je reviens dans un moment’’ ou ‘’ fermé jusqu’à demain’’. Evidemment toutes ces femmes n’étaient pas des beautés de magazines. Les moins jeunes et a priori les plus ordinaires s’avéraient être les plus adeptes de la couturière. D’ailleurs elles n’étaient pas toutes véritablement lesbiennes. En revanche elles perdaient toute pudeur pour le ravissement de la couturière qui, elle, est une véritable lesbienne particulièrement expérimentée. (Tout ça c’est ce que me racontait en détail Madame Angèle ; elle aimait me troubler par la description des mœurs de ce bourg paisible au premier abord Il me semblait que sous son allure irréprochable, une telle petite ville étai propice à la diffusion du vice féminin. Il suffit d’une femme pour pervertir les autres qui à leur tour en pervertiront d’autres. Si bien que la plupart des habitantes de cette ville, sûrement comme d’autres en France, avait eu des relations troubles. Chez le coiffeur, elles passaient dans un salon soit disant de massage pour des séances parfois de plusieurs heures. Les institutrices elles-mêmes, sous leur tenue exemplaire, cachaient des instincts semblables. L’ordinaire et la politesse, les conventions d’époque masquent ce qui se passe sous les jupes, donc chez la doctoresse ou la couturière. A cette pensée que suscitait mon interlocutrice, j’avais l’impression que j’allais être l’objet de désir, ou tout au moins de plaisirs pervers de toutes les femmes de ce gros village. Il y avait quelque chose d’aussi affolant que les invasions d’extraterrestres des films américains ( !). De quoi me sentir sans défense. Je sais maintenant que plus on se sent fragile et plus on donne à la dominatrices l’occasion de nous meurtrir moralement, en d’autres termes de nous humilier devant d’autres femmes.
.« Allez, on se déshabille Mademoiselle ».S’adressant à Madame comme si je n’existais pas, comme si j’étais privée de la parole et je n’avais pas voix au chapitre - je n’étais rien si ce n’est une bonne grosse fille à utiliser - elle demanda « Elle s’appelle comment, cette gamine ? - Ariella, c’est joli, tu trouves pas chérie ? – Si si., mais c’est surtout un bon morceau de fille. Belles loloches, bourrelets là où il faut, ils soulignent son ventre, et la chatte me semble bien grasse. Le cul est comment ? - très utilisable ; le trou es souple, il a déjà beaucoup servi à mon avis. - passe-moi la botte d’épingles qui est derrière toi….. Merci. On va voir comment réagit cette petite grassouillette. Mais dis donc, tu les prends de plus en plus jeunes, fais attention ! Elle n’a pas dix huit ans, celle-ci - Si si, elle a dix-huit ans - on lui en donne quinze. - C’est ce que j’aime en elle, on dirait une pucelle, d’ailleurs il faut que je vérifie si elle est encore vierge de la chatte ; du cul, à mon avis il y a longtemps qu’elle ne l’est plus ! Rires. »
Tout en parlant la vieille dame s’est saisie d’une épingle tenant dans l’autre main la botte toute entière. Elle me passe l’épingle sur le sein, me provocant une douleur bizarrement très agréable, elle fait des cercles qui se transforment en spirale pour atteindre l’extrémité de mon téton droit et après un centième de secondes elle la plante dans la chair la plus sensible de ma mamelle. Elle appuie dessus sans ménagement et l’épingle reste droite au centre de ma grosse mamelle qui a augmenté de volume en durcissant comme jamais. Elle répéta ces morsures insoutenables avec la mamelle gauche, puis avec chacune de mes lèvres vaginales. Ce fut atrocement douloureux, mais le plus douloureux c’est l’indifférence avec laquelle cette vieille femme elle me faisait ça. Une sorte de routine, alors que j’étais toute nue comme un bébé. N’attirez aucune attention alors qu’on se sert de votre corps tout nu est une des formes les plus dégradante d’humiliation. C’est bien pire que la soumission telle qu’on l’entend. Elle me fit écarter au maximum les cuisses, les repoussant avec ses coudes, se penchant juste dans l’axe de mon corps. Avec des petites lunettes sur le bout du nez, ses cheveux uniformément blancs tirés en arrière et les rides de son grand âge, elle fixait mon clitoris. Elle leva sa main qui tenait entre le pouce et l’index ce dard de guêpe, elle voulait le ficher violemment dans mon clitoris ; elle rata ma protubérance et le pointe de l’aiguille pénétra le méat de mon urètre. Un jet énorme de pipi gicla sur la vieille dame. Je fus prise d’une honte horrible suivie d’une peur panique des représailles. « Pisseuse, la pisseuse…. Excuse-toi, sale petite pisseuse. En près de cinquante ans de carrière, ça n’est jamais arrivé et pourtant j’en ai piqué des gamines et des femelles. T’es qui p’tite conne pour te permettre de m’asperger comme ça. ? Tu vas me lécher, lèche ton pipi, sale chienne, lèche bien partout. Descends de cette table et viens à genoux sucer ma vieille culotte, aspire à travers le tissu mes gouttes de vieille mouille, applique-toi, p’tite garce. Et maintenant tire ma culotte sur le côté et lèche ma vieille moule ridée… Oh mais tu sais bien y faire, p’tite pute. C’est pas si mal. Angèle ta pisseuse et une excellente suceuse. On devrait bien en profiter mercredi prochain. Merci de me l’avoir apportée, je prendrai ses mesures samedi prochain et je te promets que la robe de salope que je lui préparerai en fera le clou de la soirée. Allez rhabille-toi, la pisseuse.
Puis la visite des femmes perverses de ce bourg apparemment très tranquille et très pieux devait continuer avec ma présentation à la directrice du seul hôtel digne de ce nom de toute la contrée. En fait il se passait de drôles de choses dans cet établissement, me raconta ma « propriétaire ». La directrice, célibataire endurcie et pilier du club de lesbiennes locales, n’avait recruté que des femmes qu’elle menait à la baguette. Mères de famille ou jeunettes, toutes devaient se plier à une discipline qui faisait très largement la réputation de cet hôtel pas tout à fait comme les autres. Mais ce n’était pas seulement ce qui attirait les voyageuses qui généralement après un premier passage revenaient régulièrement. Pourquoi ? Parce que les réveils étaient particulièrement soignés, la couette était délicatement repliée par deux femmes de ménage alors que la cliente, ayant intentionnellement baissé sa culotte enroulée sous ses fesses, exposait largement son joli cul. Si nonchalamment elle restait sur le ventre, les deux petites servantes savaient comment traiter le petit trou de madame. Pendant que l’une écartait bien les chairs des fesses pour en dégager l’intimité, l’autre enduisait le petit conduit d’un peu de salive du baiser obligatoire et d’une huile douce, et procédait ensuite à l’introduction d’un jouet sexuel qui pénétrait parfaitement ce petit trou. Ce qu’aimaient ces clientes, c’est qu’au moment où elles étaient ainsi bien remplies elles puissent entendre la voix de la directrice qui arrivait pour constater l’état d’extase de ces chères clientes. Son apparition décuplait toujours les tensions sexuelles de ces dames. Satisfaite du travail de ses deux domestiques, elle flattait les qualités du cul de la dame, s’en approchait, le caressait et parfois, selon le goût de la cliente, le fessait ou le doigtait, au choix. Quand la fausse dormeuse au lieu de se mettre sur le ventre exhibait ses mamelles et sa chatte, on procédait à l’apposition de pinces, pas trop méchantes, sur chaque téton plus ou moins gros et sur les lèvres déjà baveuses. Madame la directrice palpait les seins, jouait avec les pinces et mettait un doigt dans le vagin de la dame et excitait le clitoris. Son autorité, ses silences et la précision de ses gestes plongeaient ces clientes dans une extase qu’elle viendrait revivre à la première occasion. C’est ça l’élégance française !
Quand Madame Angèle me présenta à cette directrice qui n’hésitait pas à fouetter les culs nus de ces employées et de préférence les larges fessiers des femmes populaires qui travaillaient aux cuisines, je fus très impressionnée. Mais je le fus davantage quand je vis descendre des escaliers une première femme de belle allure avec un accent italien et dix minutes après une autre, toute blonde à l’accent hollandais. L’une comme l’autre avait un air rayonnant ; On devinait que l’une comme l’autre avait eu droit au traitement très spécial de l’hôtel dit « l’Hôtel des Femmes » tout simplement ! La directrice nous dit que ces deux clientes ne se connaissent pas. L’une est venue il y a trois ans et depuis elles revient environ deux à trois fois par ans et commandent toujours les prestations particulières de cet hôtel. L’autre est déjà venue avec une amie, et toute deux avaient goûté aux plaisirs saphiques ; elles avaient même commandé une petite servante. J’ai oublié de dire le prénom de Madame la Directrice, c’est madame Sapho – c’est comme ça qu’elle se fait appeler. La couturière s’appelle Aimée. Quelle aventure ? Je n’invente absolument rien qui n’ait été dicté par cette dame rencontrée par chance sur le net au sortir de ma famille de Villandry. Je coulais à chaque rencontre.