suviant
Les révelations d'Ariella 21
précédant

Par Donatella

 

 

Les révélations d'Ariella – poèmes vécus

Je ne rajouterai rien. Ariella me plonge dans des délices où je ne sais plus ce qui est fantaisie et réalité. Elle nage avec une telle grâce dans les fantasmes d’Estelle qu’elle-même se changeait en  naïade nue, sirène un peu salope, que ces eaux troubles, bien loin de me laisser perplexe, m’attiraient inexorablement. Je me croyais femme pétrie de fantasmes absolument inavouables, mais là j’ai trouvé chez  cette dame ma maîtresse en la matière. Et dire que ce professeur de français a en permanence tant de jolies têtes blondes et de plus bien pensantes car à Neuilly les fards de la bourgeoisie cachent les imaginations vicieuses des filles bien mises… Mais loin de sa vie professionnelle, dans sa nuit fantasmatique, Estelle a su attirer la petite Ariella au-delà d’elle-même d’autant que depuis le premier jour elle avait cédé à cette dame. Elle accepta tout sans la moindre hésitation. Subrepticement Estelle l’avait dressée et elle aimait ça.  

Donatella.

 

Les salopes du village

Profitant d’une absence de Grand-mère appelée aux écuries où une vilaine dame prise de démence chronique voulait, à l’aide de sa soubrette, forcer une adolescente à séduire le cheval le plus prompt à manifester ses besoins sexuels au passage de la moindre jument et, faute de jument, au moindre petit cul qui lui était donné d’humer et de désirer, profitant par ailleurs du silence de Mathilde qui parfois, lorsque sa patronne quittait son bureau, se laissait absorber par le gonflement subit de ses seins et les picotements de sa vulve qu’après quelques doigtées habiles pouvait la mener au septième ciel, je profitais donc de ces absences pour quitter ma cellule dont les clés avaient négligemment été laissées à portée de ma main,. Montant les escaliers humides, j’accédais au bureau de grand-mère, remettais très vite ma robe et mes chaussures mettant mon soutien-gorge dans ma poche et sortis du pavillon de Jeanne. A cette heure-là les filles étaient toutes en classe, les petites avaient leur premières leçons d’anatomie avec travaux pratiques, les moyennes leurs cours d’échanges érotiques et les grandes leurs cours de manipulations génitales – on disait aussi de « manu-cul-re » ! Pas de mouvements donc, d’autant que la plupart des mamans étaient employées à diverses taches, enseignantes, aides ménagères, jardinières, et pour les dispensées de travaux domestiques, temps libre toujours occupé à travailler aux soins de leurs anus mutuels, soins qui se terminaient évidemment en jeux de langues et gémissements sans fin. Par conséquent je pouvais me faufiler dans les haies qui bordaient les murs de pierre de ce rempart de protection, arrivais vers le portail où une porte étroite était ménagée. J’avais pris dans le bureau de Jeanne la clé de cette porte, et en quelques secondes je me retrouvai dans le monde des autres. Je dois dire que le choc fut dur, sur le moment. Comme l’éclat violent de la lumière quand on sort d’un tunnel. Une fois ressaisie, je me mis à courir, traversant la forêt domaniale qui entourait le domaine, évitais le village devenu, sous l’influence des femmes passées par les tourments de la Communauté, avides de plaisirs anarchiques, un lieu de perdition sournoise, et à grandes enjambées j’atteignais la route où j’attendais le car qui me mènerait à la petite ville voisine, dans l’espoir d’y retrouver Estelle. Mais rien ne me disait qu’elle serait là. Je cherchais tous les laboratoires médicaux où elle aurait pu proposer ses services très spéciaux, mais rien de tel dans ce bourg très calme – en apparence du moins. Avec le peu d’argent que j’avais dérobé à Grand-mère, je trouvais un petit hôtel miteux près de la gare. A entendre le bruit continu toute la nuit, j’ai compris que les souris faisaient monter tous les quarts d’heure de gros rats ( !) et n’ayant aucun goût pour les chats, je préférais tenter de les ignorer. Il me fallait trouver un petit travail, bien que je n’aie aucune formation en rien. Je venais d’avoir dix-huit ans mais en paraissait deux de moins, du moins dans mon allure et ma frimousse, et dix de plus dans mon évolution sexuelle bien cachée.

Je vais ici raconter comment j’ai pu travailler dans un magasin de chaussures pour femmes avec la complicité d’une internaute très expérimentée qui m’apprit un certain nombre de choses que je ne pouvais soupçonner, avant de retrouver Estelle pour qui j’avais encore tant de bouffées de chaleur. Elle me reprendra en main un peu plus tard, et me libérera de ma condition de vendeuse à tout faire, et, après m’avoir conduite chez sa formatrice en matière de jeux interdits, Maîtresse Laurence, son éducatrice sans qui elle n’aurait jamais pu exprimer son goût pour l’empalement des jolis culs, soit sa propre façon à atteindre l’orgasme régénérant, elle m’invitera un été dans la maison de sa mère à Saint-Gilles en Vendée où chaque jour elle faisait monter en puissance ses délires spiralés qui me happaient littéralement et qui m’ont permis de passer les vacances de stupre les plus folles de ma jeune vie. Cela aussi est authentique. Ma première soumission en l’occurrence était de dépendre totalement des scènes démentielles que me faisait vivre à distance celle qui enchantait mes jours. Estelle, professeur dans la vie, infirmière dans nos rêves m’a inoculé le venin de la dépendance, seul moyen pour moi de connaître les affres du sexe. C’est après elle que j’ai commencé mes expériences réelles.

Mais revenons à cet épisode au service de la patronne du seul magasin de chaussures pour dames de ce bourg au creux de la France. J’y ai vécu l’humiliation sous toutes ses formes. Ma correspondante, dotée d’une belle imagination, m’a divertie du domaine de Villandry – je n’y retournerais jamais – mais ne m’a pas fait oublier Estelle que je rêvais de retrouver un jour car ce qu’elle m’avait fait vivre avait développé en moi un réel désir de soumission dans la complicité. Donc, c’était un lundi matin. L’annonce qui recherchait une jeune vendeuse « même inexpérimentée » disait de se présenter à la boutique le lundi dès huit heures. Jour de fermeture habituelle du magasin, la boutique sera exceptionnellement ouverte pour l’examen des candidates. Sonner car la porte sera verrouillée derrière chaque candidate. Je me levais très tôt, fis une toilette rapide car l’eau du lavabo de l’hôtel était froide et coulait en un simple filet. Je me trouvais terriblement gênée de ne pas avoir de culotte ; les magasins de lingerie étaient fermés. J’ai regretté ma sinistre initiative de ne pas avoir mis de culotte dans l’espoir qu’Estelle viendrait glisser sa main entre mes cuisses – chose qu’elle ne fit pas -, d’avoir reçu un coup de cravache de Grand-mère pour oser aller cul nu sous ma robe de ville (les autres femelles étaient toutes tenues d’aller cul nu mais sous les toges réglementaires.  Seule Grand-mère portait une culotte et une gaine.) Si j’avais mis une culotte elle n’aurait jamais eu autant de concupiscence et de vilains projets pour moi, j’aurais certainement échappé au cachot. Le fait était que je devais me rendre à la boutique sans culotte. Tout le long du chemin dans les rues relativement désertes qui séparaient l’hôtel du magasin je ne cessais de m’en vouloir et d’avoir si honte - le terme d’examen des candidates ne quittait pas mon esprit et s’était mis à m’obséder et à m’effrayer.

J’arrive, je sonne. Une femme d’une cinquantaine d’années, pas très grande, un peu ronde, m’ouvre. « C’est pour l’annonce ?  - Oui, Madame.  -  Entre ! » Le tutoiement m’étonne un peu. Elle ferme la porte derrière moi. Me voilà seule avec une dame dans un magasin où il y a de très belles chaussures de dames, elle vend aussi des bas et des dessous féminins plutôt coquins. J’étais un peu impressionnée, je dois dire. Bien que guère plus grande que moi, elle me toisa, me montrant que je n’étais qu’une jeune fille et que la patronne c’était elle. « Ton âge ?  -  18 ans, madame ?  - Ne mens pas, je répète, « ton âge ? »   -  j’ai vraiment 18 ans Madame   -   Fais voir ta carte d’identité ». Je n’en avais pas, j’avais fui du domaine sans rien. « Bon, ça va. Mais à première vue tu fais à peine seize ans, quinze tout juste… - As-tu déjà été vendeuse ?  - Non, Madame.  -  Tant mieux, je pourrai de former à ma guise.  Tourne-toi.  Jolie petite silhouette. » J’avais l’impression de passer un casting. Bizarre pour être vendeuse. « Je vais t’examiner, tester tes réactions et si tu me conviens je te prends dès demain. » Il y avait beaucoup d’équivoques dans ses propos… « On va passer dans l’arrière boutique. Mais avant je vais fermer le rideau de fer du magasin. Les autres candidates ne peuvent venir que demain. Si tu veux la place, tu devras me montrer tout ce que tu es prête à faire  - Vi, vi Madame. ». Elle revint vers moi. « Suis-moi maintenant que je vois de quoi tu es capable. » On entra dans une grande salle sans fenêtre, rempli de boites de chaussures avec une grande table, elle-même occupée de nombreux cartons. « Monte sur la table.   -   Pourquoi faire, madame ?   -  Ne pose pas de question, monte sur la table. Si tu ne veux pas, c’est la porte tout de suite. » Je rougis instantanément comme une pivoine. Je tenais ma jupe les mains sur mon pubis ; elle allait voir que je ne portais pas de culotte. Ce qui ne manqua pas. Elle a commencé par me caresser les mollets en me disant qu’ils étaient fermes et que pour une jeune fille qui devra se baisser sans arrêt toute la journée au pied des femmes c’était important. Elle les palpa, les testa. Ce n’était pas vraiment des caresses. Elle modela mes genoux, m’expliquant que pour elle une vendeuse ne doit pas avoir des genoux cagneux ni trop ronds. Elle apprécia les miens. Puis elle glissa ses deux mains sous ma robe et toucha mes cuisses. « Relève un peu ta robe, car quand tu t’accroupiras devant les clientes avec ta blouse elles verront tes cuisses. Il ne faut pas qu’elles soient trop grosses ni trop maigres. » Cramoisie, surplombant cette femme qui se comportait comme une commerçante exigeante sur la qualité de ses produits, je relevais timidement ma robe prenant soin de ne rien dévoiler de ma nudité impudique – moins pour le fait de me dévoiler à une dame que pour être renvoyée sur le champ et me retrouver à la rue. Une fois mes cuisses exposées, elle ne s’empêcha pas de les caresser, mais plus pour en examiner l’élasticité que pour prendre du plaisir à la douceur de ma peau. Tout ceci était très humiliant. Je n’aurais jamais imaginé que tant de qualités corporelles étaient exigées pour vendre des chaussures.

Poursuivant son exploration, (continuait mon interlocutrice qui visiblement prenait de l’autre côté un plaisir vicieux tout aussi grand que le mien qui me prêtait à ce scenario au point de ressentir cette humiliation grandir en moi), Madame commit ce que je redoutais depuis la première heure du matin quand je réalisais que j’étais une fille sans culotte qui allait passer pour une salope. En effet, perdant subitement son caractère purement professionnel qui en soit était déjà très humiliant en soi, elle força ma jupe pour, pensait-elle, voir mes dessous. « Salope ! Salope ! » s’écria-t-elle. J’aurais voulu ne jamais avoir quitté ma cellule de tortue, là-bas au moins c’était en famille, mais là….  « Comme ça, petite pute, tu oses venir à un examen chatte à l’air ? Allumeuse ! Tu es une véritable petite catin ! Tu ne crois pas quand même qu’une vendeuse qui s’accroupit sans cesse entre les pieds d’une femme montre sa cramouille de gamine !  Et puis d’abord fait la voir vraiment… les poils sont un peux roux, le trou est bien rose, c’est ton jeune âge….  Qu’est-ce que je vois ? Mademoiselle est crémeuse ? C’est quoi cette bave blanchâtre ? On dirait que ça te fait sérieusement mouiller de t’exhiber comme ça ? Serais-tu lesbienne ?  -  ….  –   Réponds, serais-tu lesbienne ? Tu mouilles comme si tu étais à poil devant un mec en position de te dominer…  -   oui un peu, Madame    -  Cela veut dire quoi  un peu ?  Gouine ou non ?   -  Ben oui, Madame  -  Et tu as déjà fait ça avec des dames de mon âge ?  -  …. Enfin… euh… disons que…. Je me suis enfuie parce que ma grand-mère voulait abuser de moi, mais déjà ma maman me faisait subir plein de choses très vilaines. Mais je peux être très sage, j’ai envie de devenir une fille comme les autres et bien travailler. » Madame se fit songeuse, ses yeux brillaient. Elle ouvrit de deux doigts ma vulve en effet toute mouillée, me demanda de me tourner elle écarta mes fesses de la plus humiliantes façon, en fixant mon petit trou elle eut ces mots qui m’ont brûlée à jamais  « Tu dois bien prendre » puis elle me fit une bise sur la fesse droite avant de me faire pivoter face à elle. «  Je vais te prendre comme vendeuse, tu me raconteras tout ça. D’abord comment tu t’appelles ?   -   Ariella, Madame.   -  C’est un joli nom. Je vais donc te faire signer un contrat, Ariella. Tu recevras un peu d’argent de poche mais en revanche tu logeras chez moi, tu seras nourrie et blanchie. Tu me serviras, et moi je me servirai de toi quand j’en aurai envie. Si tu te laisses bien faire, tu apprendras beaucoup de choses. Ta docilité se ressentira dans ta façon de t’adresser et à te montrer aux clientes. Elles te récompenseront à leur manière. Je ne te dis pas que ce sera toujours de grand repos, mais la plupart sont de mes amies. Je ne vends que des chaussures de luxe, ce qui me permet de trier ma clientèle. Femmes de notables, femmes de profession libérale, châtelaines des environs. Toutes sont des femmes qui ont une haute idée de la Femme et de ses plaisirs, et par plaisirs entends avant tout ses besoins. Elles sont prêtes à tout pour les satisfaire. Avec l’âge et l’expérience, certaines sont devenues sévères, ou disons que pour qu’elles soient en chaleur extrême et qu’elles jouissent à fond, elles ont besoin d’humilier de la pire façon les petites qu’elles louent pour un week-end  ou un séjour plus prolongé. Je suis un peu leur pourvoyeuse en jeunes filles dociles.et particulièrement… serviables depuis qu’un jour l’une d’elle, alors qu’elle payait son achat, me dit à mi-voix « combien pour la petite ? ». Interloquée et en fait pas complètement surprise, je ne su quoi répondre. Je leur proposais la vue mais pas la fille. Quelques jours plus tard, cette belle femme riche, la quarantaine bien passée, fit son apparition. Elle se dirigea directement vers moi et me murmura « Vous avez réfléchi ? Votre prix sera le mien. » C’est comme ça que j’ai louée la petite Solange – qui me revint toute chamboulée. Depuis ce jour elle s’est mise à soigner particulièrement les femmes qui venaient à la boutique accompagnées de leur chien….

Voila, Ariella, tu sais où tu as mis les pieds. Tu as encore le loisir de descendre de cette table, de filer t’acheter au plus tôt une culotte petit bateau. Tu risques de le regretter. En plus tu n’as pas eu l’occasion de me montrer ce que tu préfères en toi, tes grosses mamelles d’adolescente que je ne t’aurais pas fait le plaisir de les palper et de les estimer. En fait ça te manquera inconsciemment. J’ai lu dans tes regards que ces quelques minutes passées ici te feront fantasmer pendant longtemps. Je suis même sûre que tu auras envie de revenir me voir. Je ne sais pas si j’aurais envie de te revoir, moi. Car si tu pars maintenant j’en conclurai que tu n’es pas la salope, la vendeuse à tout faire que j’ai cru un instant trouver en toi, n’est-ce pas, p’tite pute ? D’ailleurs à propos de petite pute, ce sera peut-être ton seul recours une fois dehors de chez moi, mais ce seront des hommes qui te passeront dessus, jusqu’à mourir de dégoût. Trop sale pour attirer les femmes tu n’auras plus que tes doigts pour te donner du plaisir. Les femmes lesbiennes de la ville sont toutes mes amies. Nous nous réunissons chaque mercredi et parfois nous faisons des fêtes du vendredi soir au lundi dans un manoir où nous dégrossissons les petites pucelles et jouons avec les femmes mariées en mal de débauche. Mais toutes sont délicieuses.  A toi de choisir.

Au fait je ne t’ai pas dit mon nom, je m’appelle Angèle. Si tu restes et accepte les conditions de travail (nue sous la blouse et te montrant très obéissante avec les clientes que tu auras su séduire en leur montrant progressivement ta grosse poitrine à travers le décolleté de ta blouse, puis tes genoux et tes cuisses, allant jusqu’à les écarter suffisamment pour qu’elles aient une vue plongeante sur ta toison blonde rousse fendue par tes parois roses et juteuses), donc si tu es prête à suivre mes règles et à servir les intérêts de mon magasin en confirmant sa réputation auprès des riches oisives aux vices à peine cachés de la région, alors tu devras m’appeler en toute circonstance Maîtresse Adèle, en public comme en privé.

Madame savait me parler. J’étais très tentée d’accepter ses conditions, sinon c’était l’errance et errer à 18 ans quand on est jolie c’est terriblement dangereux. On ne donne guère le choix à une fille de rue, tandis que là, dans ce gynécée insoupçonné je pourrais toujours trouver asile entre les cuisses chaudes de Madame Angèle, lui prodiguant des jeux de langues agiles dans sa chatte de femme mûre. J’apprendrai en retour toutes les conjugaisons possibles du verbe humilier. –  (humiliée et humidité ça se ressemble et dans les deux il y a humer : les trois ensemble peuvent me rendre folle.)  Je progresserai dans l’art de la soumission en expérimentant virtuellement les déclinaisons de l’humiliation  et ainsi pourrai me présenter à nouveau à Estelle avec encore plus d’aptitude à abonder comme une folle dans ses fantasmes et ses rêves les plus dingues. J’ai aussi vraiment envie de raconter mon séjour à Saint-Gilles qui fut de ma vie probablement l’épisode le plus dément donc le plus excitant. Donc sans oublier Estelle et avec la ferme intention de me rendre chez sa mère où elle passait ses vacances non loin de chez amies d’autrefois, je vais goûter quelques temps aux plaisirs très particuliers qu’Angèle, dame internaute aux accents de grande Lesbienne Perverses, prendra à me soumettre à ses caprices mais surtout aux caprices de ses clientes perverses.

RETOUR A L'INDEX