suviant
Les révelations d'Ariella 20
précédant

Par Donatella

 

 

Les révélations d'Ariella – poèmes vécus

Cette Estelle m’inquiète un peu. Je crains qu’elle ait une influence pas très souhaitable sur la petite Ariella. Lorsqu’elle fait sa connaissance sur le net, elle est encore jeune et lui ouvrir ainsi les portes du vice me semble prématuré. Ce que la petite appelle complicité est peut-être une forme d’envoûtement. La question, c’est que cette femme a enflammé l’imagination d’Ariella et allumé des désirs plutôt dangereux. Or, la petite abonde dans son sens sans lui résister. Mais cela est du passé et on ne peut pas revenir dessus. Dire que Jennifer était si bonne pour la petite !  Ecoutons-la pour savoir où cela l’a conduite.

Donatella.

 

Estelle  - La crise

Les cônes d’Estelle ont eu un très grand succès parmi les femelles de tous âges de la Communauté de Villandry. Oh bien sûr on se servait avant sa venue de ces jouets de dilatation anale. De même que nous connaissions l’usage des tabourets équipés depuis des lustres puisque la légende veut que, sur les conseils pressants de Marguerite, le Roi en avait commandé un à son menuisier de la Cour. Le roi n’usait pas de tabouret, c’est sur ses fauteuils personnels qu’il ordonna qu’on fixe des tiges de bois d’un bon diamètre afin de jouir des plaisirs auxquels l’avait ouvert notre aïeule. Par conséquent il était un instrument de notre patrimoine. Dans l’arène du Temple du Saint Anus tous les gradins sont plantés de manches de bois destinés aux culs des dames et des jeunes filles. Il faut dire que lorsqu’on entre, voir tous ces bâtons érigés et bien alignés a quelque chose de terriblement excitant car on ne peut pas douter une seconde de leur usage et on ne peut pas échapper à l’image de tous ces culs perforés, de toutes ces femelles habitées par de tels mandrins. On voit tous ces culs plus ou moins larges, plus ou moins rebondis, plus ou moins mous ou durs et à ces raies plus ou moins soudées, plus ou moins nacrées, plus ou moins droites aussi,  on devine aussi les poils de certaines, les brunes, les blondes, les rousses et les rasés ou celles qui ont encore un duvet attendrissant. On pense à toutes ses coulées permanentes et incontrôlables, parce qu’elles restaient des heures empalées ainsi, et il leu suffisait de contracter l’anneau de leur cul ou de faire des va et vient insensibles pour connaitre des jouissances extrêmes. En fait, ces manches devaient leur provoquer des orgasmes démentiels car avec leurs bouts arrondis ils devaient atteindre la source d’eau claire logée au plus profond des femmes. D’ailleurs à les regarder de plus près, certains semblent porter les traces de liquide qui s’est imbibé dans le bois lui-même. C’est bien la preuve que se laisser ainsi pénétrer de telles tiges est un art du plaisir incroyable. Mais ce qu’Estelle a apporté c’est un esprit moderne dans cette idée et cette mise en place de compétitions entre la pénétrabilité des trous des femmes de Villandry. D’autre part elle a intégré à ce genre de jeu les plus jeunes en leur confectionnant des cônes que leurs jolis petits trous pouvaient absorber. Il était inévitable que cela apparaisse comme un manque de respect des règles ancestrales qui maintiennent le domaine hors du monde, totalement hors du monde. Seule Gisèle en enfreint la loi. C’était une rebelle. Elle a pris le risque de quitter le domaine, ce qui était interdit. Elle s’est établie à Paris elle a fait une fille sur laquelle elle voulait avoir l’autorité que sa mère Jeanne exerçait sur l’éducation des femelles de Villandry. Mais da démence l’a conduite à des excès. Sa fille, malheureusement, c’est moi. Je suis née hors des murs d’ici et j’y suis revenue car bien qu’Estelle m’ait fait abominablement souffrir j’ai eu envie de lui faire connaître le domaine.

Lorsque les défenseuses de la tradition pure et dure ont vu dans Estelle un danger pour la vie secrète de la Communauté saphique de Villandry et qu’elles ont décidé de la chasser, j’ai pris sa défense. Je fus traitée de traître, de démon : On déclara que j’avais la même maladie que ma mère, une rebelle, LA rebelle. Pour s’assurer de régler une fois pour toute ce problème, elles sont allées palabrer avec Jeanne. Grand-mère était une femme sensée, elle avait sincèrement apprécié les qualités d’Estelle associant au culte des plaisirs du Cul l’art de la mise en scène et la stimulation des jeunes filles et des femmes (et même des gamines) à rivaliser dans l’usage de leur trou du cul. De plus elle était heureuse que je revienne au domaine. Gisèle m’a déposée une seule fois un après-midi chez Jeanne, j’avais envie de rester mais elle m’a reprise le soir D’où la clémence naturelle de Grand-mère pour l’intégration d’Estelle et mon retour. D’un autre côté, elle se refusait de laisser se démanteler la communauté. Elle a tenté de convaincre les revendicatrices, mais ce fut un échec – Jeanne haïssait les échecs. De mémoire de femelle de Villandry, il n’y a jamais eu l’ombre d’un conflit. Oui, il y a bien eu en 1898 un problème lorsqu’une exploratrice anglaise faisait une enquête sur l’influence de l’éducation anglaise sur le continent. Elle était en plus représentante pour les instruments de correction comme les cannes, le paddle, et diverses sortes de fouets, ainsi qu’un manuel sur les sortes d’humiliations à pratiquer sur les jeunes filles punies – culotte baissée, mains sur la nuque, fessée publique et bien d’autres choses. On la laissa entrer et il y eut une véritable guerre au sein du domaine pour les partisantes de ces méthodes anglaises et les traditionnalistes qui bannissaient toute autre douleur éducative que celle que l’on peut obtenir avec l’anus exclusivement. Il a fallu la renvoyer et faire comme si elle n’était jamais venue. Mère Jeanne reprit cette méthode même si ça lui coûtait très cher, et décida à contrecœur, pour la paix du domaine de prier Estelle de ne pas rester. Elle la convoqua dans ses appartements. En tête à tête, elle aurait bien voulu elle aussi faire l’expérience d’une bonne vieille dilatation même si à son âge les eaux se font plus rares. Mais elle garda son sang-froid. Avoua sa peine à prendre une telle décision. Estelle se montra plus que compréhensive, d’ailleurs elle n’avait pas encore eu l’intention de rester ? Elle y avait réfléchi, peut-être aurait-elle proposé de s’occuper des fillettes… « Du moment que j’ai Ariella… » Mais Grand-mère lui dit sans délicatesse que j’allais restée, et non seulement je devais rester mais que c’était sa décision. De plus je devrais la servir et… lui servir – précisa-t-elle avec un vicieux sourire. Cette nouveauté gela les sangs d’Estelle. Elle blêmit, trembla, ne put retenir une larme. Muette, sans pouvoir dire un seul mot, elle se redressa et prit la porte « Merci, chère madame » dit-elle très vite en fermant la porte. Lorsque Grand-mère me raconta la réaction d’Estelle, elle eut l’imprudence de me dire qu’Estelle m’aimait très profondément. « Elle aurait du être ta mère ». J’ai hurlé, j’ai insulté grand-mère et j’ai cassé un petit vase. J’étais folle. « Descends. Dans mon bureau et vite » Elle s’était saisie d’une cravache qui traînait sur une table. Si je ne descendais pas j’allais être fouettée.  Une fois dans son bureau ; « je reconnais bien là le tempérament exécrable de ta mère. »

J’étais totalement perdue. Je devais affronter l’autorité et les menaces de grand-mère pour qui j’ai toujours eu une admiration sans limite et en plus je perdais Estelle que j’étais prête à servir en tout. Elle m’a si profondément maltraitée que j’aurais tout fait pour elle. Je retrouvais là ce que j’avais déjà ressentie quand j’ai été humiliée par Mylène, je me suis jetée à ses pieds en lui disant que je l’aimais, et c’est là qu’elle m’a dit que j’étais une soumise. Devant la dureté de Jennifer j’étais prise d’un amour infini, sans borne. Je pleurai de ne pas vouloir pleurer parce qu’elle ne voulait pas me voir pleurer. Je pleurai d’amour. « Faites de moi tout ce que vous voudrez », voilà la phrase la plus sincère d’une soumise éperdue d’amour pour sa maîtresse. Ce que je comprenais là je le vivrai vraiment dans la réalité. Le pire mépris d’une maitresse qui a su être foncièrement exigeante n’est rien en regard de la passion dévorante qu’on peut ressentir. C’est ça le mobile de la soumission, le reste, sans cela, serait un pur folklore. J’ai connu la passion totale et le besoin-désir de l’abandon total, mais j’ai connu à deux reprises des maîtresses d’opérettes, prostituées sans mac.  Maintenant qu’Estelle était partie je réalisais que brûlais en moi ces feux de la soumission. Je me sentais capable de dépasser les limites du concevable avec elle – et je l’ai fait car je l’ai retrouvée. Oh maîtresse Estelle, maîtresse, maitresse, je n’ai même pas eu le temps de vous dire tout ça.

Inutile d’essayer d’apitoyer grand-mère. D’ailleurs plus j’étais d’humeur noire, plus son regard était sévère. Froide, elle prenait son air d’oiseau de proie. « Pour m’avoir insultée, moi la Reine de ces lieux je vais te châtier plus encore que je ne châtierais une fille à laquelle je ne tiens pas. Donc tu vas comprendre. Tu es ma prisonnière. Suis-moi. » Je la suivis dans un dédale de couloirs, puis nous sommes descendus des escaliers escarpés et étroits, très mal éclairés. En bas il y avait un espace  derrière des grilles, au centre de cette pièce une table de gynécologie, un petit meuble roulant blanc et un appareil d’où sortait deux câbles électriques avec au bout des pinces comme celle de la batterie de la voiture de maman. C’est là que tu vas dormir dès ce soir et ceci pendant le temps que je désirerai.  « … mais.. m… mais grand mère.. j’te d’mande pardon, snif  - . Pleure ma chérie, pleure si tu veux, ma décision est prise ; je vais faire de toi ma petite esclave le temps de me refaire une santé ».

Puis soudain, sans plus attendre : « P’tite salope. Déshabille-toi, toute nue. ». Pendant que je quittais ma robe, mon soutien-gorge et mes chaussures (je ne portais pas de culotte car j’espérais tant qu’Estelle passe sa main sous ma jupe et découvres mes chairs humides)  Grand-mère téléphonait pour dire à Mathilde sa secrétaire de la remplacer. « Lorsque vous irez dîner, n’oubliez pas d’éteindre, et fermer la porte à clé. Mettez aussi un écriteau. ’’Madame Jeanne est absente. Revenir demain matin à partir de 7h00’’. Merci Mathilde ». Elle revint vers moi. « Donne-moi ta culotte - …. Euhhh…- c’est quoi ce euh ?  -  j’en ai pas mis… - alors comme ça tu vas cul nu ?  Tiens prends cet avant-goût de la cravache ». Elle tira mes tétons en les tournant pour leur faire mal, m’insultant. « Tu sais ma chérie que les seuls plaisirs autorisés ici tournent tous autour du cul et qu’il est interdit de se donner ou prendre du plaisir avec une chatte. Je sais que ta mère est assez vicieuse pour t’avoir tenue en laisse par la chatte, te doigtant, te dilatant et comme je la connais je parie qu’elle la prêtait à n’importe qui. A votre femme de ménage, j’parie ! C’est vrai ou c’est faux réponds    -   vraaiii  -  Quelle garce cette Gisèle ! Ici à Villandry, ma fille, je suis la seule et unique femme à pouvoir jouer avec les chattes plus ou moins grasses des adolescentes ou des femmes mûres qui me font envie subitement. J’aime les culs bien gros et bien ronds. Toi tu es dodue, mon coucou ; ce n’est pas parce que j’aimerai profiter de ta craquette que je vais mépriser ton petit trou. Tu as donné ta virginité à Estelle ou à Gisèle ou plutôt à un concombre ? »  Une vraie gifle. « à…. A Estelle, mamie  - des deux côtés ?  -  non, devant seulement » Elle pose ses lèvres sur ma bouche et applique sa main sur ma joue. «  .. tu m’as gardé ta pastille, Merci ma puce, je te défoncerai »

Ce soir c’est la fessée. Tu vas t’allonger sur cette table. Non, pas la table de gynécologie, pas tout de suite. Voilà, comme sur l’image que j’ai fait encadrer, c’est moi la fesseuse, il y a longtemps par contre. C’est comme le vélo quand on a su faire on n’oublie jamais.  Joli cul, tu promets, p’tite pute. Vlan… Aïeee ! – Oui ça fait mal, mais je peux faire encore beaucoup plus mal. Pour ton insulte : cinquante coups. Pour le vase je te défoncerai le cul à ma manière. Elle broya toute ma résistance, j’allais mourir. Devant les rougeurs écarlates de mes fesses, elle redoubla de folie sexuelle : Elle me fit me mettre debout, m’attacha bras et jambes très écartés à quatre anneaux dans le mur, j’offrais mes seins très ronds et un peu souples, mon ventre un peu grassouillet et mon sexe non épilé. Elle prit un fouet et inutile de dire comment elle s’en est servi. La seule chose que je sais, c’est que je me suis réveillée le matin, sanglée sur la table gynécologique. Il était 6h00 du matin et Jeanne était là, à la  grille de ma …chambre. Toujours nue sous une couverture jetée sur mon corps. « J’ai envie de goûter à ta chatte avant de travailler. Ce n’est pas tous les jours qu’on peut venir croquer une petite chatte et en boire le nectar dès la première heure. Il paraît qu’à jeun c’est très bon pour la santé. Il est conseillé de la presser comme les pamplemousses ou les oranges.. ------ AAîîîîeeee AAïïïee Ouiiilleee  -  je ne veux pas t’entendre » Elle me lapa, suça, lécha, m’étira, me doigta enfin tout quoi… Elle s’est relevée toute barbouillée de mes sécrétions, elle a relevé sa robe de chambre sur ses jambes qui furent belles ; elle ne portait pas de culotte sur sa chatte qui fut non moins belle, et de ses mains effilées elle s’est masturbée à quelques centimètres de mes yeux, elle s’est même approchée de mon nez mais s’est toujours tenue à distance de ma bouche, sachant pertinemment que je voulais la lécher. Le supplice. Elle prenait un plus grand plaisir à me posséder de façon cérébrale que de se faire lécher la chatte par ma langue. Elle accéléra ses gestes et partit dans un petit couinement de petite fille….
Je suis restée une semaine  dans cette cellule sous la coupe de grand-mère.

Je fus aidée par Estelle pour imaginer ce moment passé entre les griffes de grand-mère. Mais je dois dire que j’ai eu deux orgasmes ce soir-là. Le plus fort a été lorsque j’ai réalisé que je n’avais en fait qu’un seul désir me donner toute entière à Estelle, de lui abandonner toute ma volonté. J’aurais voulu lui dire qu’elle pouvait m’emmener n’importe où dans ce scénario et que je me soumettrais à toutes les situations. Je vous jure que c’est vrai. J’ai joui sans me toucher. La deuxième fois, c’est quand  grand-mère m’a bien fait comprendre que j’étais à sa merci. Je ne suis pas tombée sous le sceau cérébral et sentimental de grand-mère. Je n’ai jamais nourri une quelconque reconnaissance à Grand-mère pour m’avoir dominée. Elle était sadique et je ne suis pas masochiste. Pour moi la soumission est ma façon d’aimer en me consacrant toute entière à ma maitresse et je répète que la douleur subie augmente l’amour à tout donner. Je n’avais qu’une seule envie, m’échapper loin de cette utopie tortionnaire et retrouver au plus tôt Estelle  -  par-delà le bien et le mal.

RETOUR A L'INDEX