Les révelations d'Ariella 18 |
Par Donatella
Les révélations d'Ariella – poèmes vécus
Emouvante, oui elle est terriblement émouvante, ma petite chérie. De jour en jour elle me gagne par sa maturité et la sincérité de ces réflexions. Elle n’est pas une sauvageonne que le sexe aurait emportée au-delà de toute réalité. En même temps, elle a eu beaucoup de chance de commencer sa réelle vie de soumise par la rencontre de Mademoiselle Jennifer, dame d’une grande culture, culture de l’esprit et culture du corps. Si elle avait commencé par convoler avec Estelle sa deuxième maîtresse du net, elle serait tombée dans la débauche et plus vicieuse que soumise, elle ne serait pas là à prendre tant de plaisir à murmurer, en chantonnant parfois, les divers moments de va marche vers la véritable soumission. Ecoutons-la.
Donatella
Estelle, le laboratoire de la souffrance
Avant de franchir la porte sur les manipulations mentales, imaginatives mais aussi physiques de Madame Estelle, avant d’entrer en Enfer, je ne peux pas ne pas avoir une dernière pensée émue pour Jennifer que je ne remercierai jamais assez. Me revient à l’instant une de nos dernières nuits où après m’avoir une fois de plus dilaté l’anus comme elle aimait le faire et après avoir elle-même dévoré ma chatte imberbe, elle me prit dans ses bras, posa ma tête sur un de ses seins et doucement fit naître en moi de très curieuses images. Elle avait un projet sidérant, tellement aberrant même, qu’il fouetta mon imagination. Je vous jure que c’est elle qui osa m’exprimer ce désir enfoui en elle depuis très longtemps sans jamais avoir trouvé une petite soumise digne de l’accomplir. Ce n’est pas mois qui invente, même si des lunes après j’ai aimé en rêver très souvent. « Ma puce chérie, mon petit trésor, (il y avait dans sa voix un peu d’appréhension et beaucoup de gravité, elle avait approché sa bouche encore mouillée des sécrétions de mon ventre près de mon oreille), mon ange as-tu remarqué comment tous les matins Tom mon chien vient renifler ta petite craquette avant ta toilette ? Je ne lui dis rien, comme si je ne le voyais pas de taquiner car en réalité ses approches contractent mon ventre au point que parfois je dois me retenir de mouiller ma culotte en pensant à autre chose. Lorsque son museau vient dénicher ton sexe tout chaud, je suis prise d’un trouble irrépressible, le désir le plus fou vient me tarauder. J’ai eu, il y a longtemps déjà, la vision des plus vertigineuses et pourtant parfaitement réalisable : Tom montant une de mes petites protégées. Après Delphine, il est l’être que je chéris le plus au monde. Je lui ai promis qu’un jour viendrait où je lui livrerai une de mes petite chéries.. Mais pas n’importe laquelle. La plus jeune, la plus docile, la plus jolie, la plus fraîche, la plus aimante. Jusque là aucune n’a mérité cet honneur. Ma chérie, ma petite Ariella chérie, de toutes mes soumises, tu es certainement la plus douce. Tu sais te montrer la plus obéissante, même dans les situations les plus dures. Tu me l’a toujours prouvé au donjon et dans le lit. Je t’ai choisie. C’est toi ma puce qui sera l’élue de Tom. »
A ces mots, j’ai sursauté. Mais elle était si près de moi, elle était blottie contre mon dos et tenais dans sa main mon sein qu’elle palpait comme seule une femme sait faire. Sa bouche était à quelques petits centimètres de mon oreille et ses paroles s’infiltraient en moi et glissaient toutes seules jusque dans mon ventre. J’ai poussé un petit « oh ! » qui exprimait autant la peur que la reconnaissance. Jennifer continua « Ma chérie, depuis que tu es arrivée dans ma vie, je n’ai eu que des satisfactions. Tu prends bien la fessée, tu prends bien le fouet et les pinces et comble du comble ton cul prend jusqu’à ma main toute enitère. Venir ainsi en toi est pour une maitresse un des plus grands plaisirs. Tu es alors une marionnette que je dirige entièrement et conduis à la transe. Or, tu es si belle quand tes cheveux couvrent ton visage qui se démène dans tous les sens. Et au lieu de m’en vouloir, tu me remercie en venant lécher entre mes cuisses les explosions de jouissance que ce jeu m’a procurée. Bref, pour tout ça et le reste, tu mérites de recevoir Tom car Tom te mérite. Enfin, je pourrai vivre cet instant tant attendu. Nous irons dans le jardin. Tu seras en culotte, tes petits seins nus. Comme à son habitude il viendra humer tes parfums de petite fille. Je prendrai la couverture damassée qui sert lorsque je te sodomise à quatre pattes. Nous l’étalerons dans l’herbe. Je te demanderai de t’approcher de lui, de le caresser et si sa langue lape ton entrecuisse tu te laisseras faire. Je m’accroupirai pour tout voir. Je prendrai ta main et la ferai glisser entre les pattes arrière de Tom. Tu sentiras sous ses poils une tige se durcir. Je te guiderai pour que tu fasses des va et vient doux et appuyés et lorsque de son fourreau sortira son morceau de chair d’un très beau rouge, j’accélérerai les mouvements de ta petite main. Tu sentiras sur tes doigts les humidités de son membre. Je te demanderai de te mettre par terre entre les pattes de Tom ; je t’aiderai à te positionner, la tête près de son dard rougeoyant. « Ouvre ta petite bouche, adorable petite chienne, oui, encore, oui comme ça. Tire ta langue et touche du bout la chair de ton seigneur. Aime-le. Rends-lui grâce.» Je te caresserai le visage d’une main et de l’autre je tâterai les testicules bien pleines de mon loup à moi. (en réalité Tom est un berger allemand !). « Suce mon amour, suce bien ma puce comme lorsque je te fais lécher tes sécrétions sur mes doigts. Tu vois comme il aime ça, il grandit dans ta bouche. Il baisse la tête, le coquin et la plonge entre tes cuisses. Ouvre-les bien. C’est fou ce que tu mouilles, adorable poupée. Je suis sûre que tu as envie qu’il te prenne, n’est-ce pas ? » Tu répondras d’un grognement n’ayant pas envie de quitter la tige enflée qui investit ta bouche. Délicatement je retirerai ta tête en te prenant par la nuque pour te faire sortir des pattes de Tom. « Mets-toi à quatre pattes, petite chienne » (quand elle dit ça dans mon oreille, je me souviens subitement de Dolly quand Edwige fit de moi une petite chienne….). Tom passera instinctivement derrière toi et reniflera tes deux orifices tout mouillés. Je poserai la couverture sur ton dos et sans que je n’ai besoin de rien faire Tom, plus ou moins adroitement s’ajustera entre tes cuisses bien ouverte et d’un coup s’infiltrera dans ma merveilleuse petite Ariella. Agenouillée entre vous j’admirerai la tige écarlate au bout de laquelle s’est formée une petite boule en train de te pénétrer. C’est ton cul qu’il a choisi. Tant mieux. Ce n’est pas à lui de te dépuceler, amour. En revanche je t’ai si bien travaillé l’anus que tes eaux intérieures te lubrifient à merveille. Tom s’en donne a cœur joie. Toi, tu pleures, tu cries, tu gémis, tu halètes, tu en demandes encore, tu bouges tes fesses dans tous les sens, tu voudrais que ça dure éternellement. A côté de toi, je malaxe mes seins, mes yeux n’en peuvent plus, je t’aime à en mourir, petite femme animale, déesse hindoue ou indienne, égyptienne ou inca, tu es la sphinge de mon cœur. Femme au cul d’animal : tu es revenue au centre de la Terre quand nous étions femelles, femelles avant d’être femmes. Ma chérie, Tom, ton maître te défonce comme un dieu, son rythme est très accéléré. Plus il va vite, plus tu cries car sa longue tige butte au fond de tes entrailles, mais tu aimes ces coups de butoirs. Je t’adore, je t’adore. Ce spectacle que je n’aurais jamais cru possible, le choyant parmi mes fantasmes, me dévore. Je t’aime, ma puce. Att…. Attention. Tom , Tom jaillit dans toi, il est pris de sursauts saccadés, je sens qu’il t’inonde de jets ; tu es chienne, une vraie chienne, tu enfanteras des petites sphinges aux seins de petites filles et aux culs de lionnes… Je délire, Ariella. Je délire…. Mais… mais tu jouis ? Tu trembles entre mes bras, tu es trempée, tes yeux sont en larmes, ton ventre est brulant, j’y introduis un doigt pendant ton orgasme qui n’en finit pas de t’ébranler…. Mon petit amour…. Mon bébé… Mon bébé a cru que Tom la sodomisait vraiment ?? Oh comme tu es craquante. Alors… écoute-moi bien, chérie…. Nous le ferons, c’est promis… »
Peu à peu je suis revenue du pays de mes entrailles étoilées. Les cheveux mouillés par mes larmes qui ruisselaient sur mes tempes, je me suis mise sur le dos, et j’ai donné à Jennifer un baiser interminable. Epuisée je me suis endormis. Rêveuse, Jennifer, regarda le plafond, ne sachant plus si la scène qu’elle prit un très grand plaisir à décrire en compagnie de la petite chérie qui dort tout contre elle ne venait pas de se réaliser véritablement, revoyant sans cesse les lèvres en amande de sa poupée avalant goulument le membre puissant du seul mâle autorisé à vivre dans son domaine. La belle et la bête, pensa-t-elle en souriant, puis le sommeil la gagna.
Mais le sort en décida autrement. Le réalisme que Jennifer avait mis dans le moindre détail de ce fantasme exacerbé, devait suffire pour que rêve et réalité se marient totalement. Elle ne recevrait jamais sa petite soumise et pour qu’elle la livre ainsi à Tom (lui, existait réellement) il eut fallu que l’imaginaire se change véritablement en réalité. Personnellement, je le voulais atrocement. D’autant que si je présentais bien les choses à Edwige, elle aurait accepté que je me rende chez Jennifer. Mais une certaine Delphine était là et jamais Tom et moi ne ferions des enfants célestes, nés d’une jouissance mystique parce qu’entièrement contre nature. Contre nature ? Jamais Jennifer n’aurait accepté que j’emploie ce mot. C’était vers sa propre nature de maîtresse amoureuse et vers ma propre nature de soumise amoureuse qu’elle nous avait conduites. Mon accouplement avec Tom était aussi naturel, sinon plus que si c’était à un homme quel qu’il soit, qu’elle m’ait livrée. Jennifer mon amour.
*
Quand nos chemins se sont séparés, j’ai erré un certain temps dans les garrigues sèches ou mensongères, souvent vulgaires et grossières de ceux et celles qui peuplent le net à la recherche d’on ne sait quelle aventure. L’Art de Jennifer fut en fait à double tranchant : j’en fus complètement folle (j’avais découvert la profondeur inattendue d’un simple écran lumineux), je croyais possible de retrouver une femme aussi aimante et directive. Je ne pouvais m’empêcher de venir à la moindre occasion sur ce site de rencontres en quête d’une femme qui m’accepterait. J’ai mis beaucoup de temps, jusqu’au jour où une certaine Estelle m’apparut. Elle recherchait exclusivement une femme imaginative. Eventuellement une jeune fille. Je m’aventurais sans préciser mon âge. Elle se dit doctoresse pour jeune fille et m’invita à créer un scénario, le plus fou et le plus excitant possible. Je ne savais pas trop. Je cherchais chaque soir quoi inventer pour retenir l’attention de Madame Estelle. Je plongeais dans mes songes les plus irrationnels, dans mes fantasmes les plus impensables qui soient. D’ailleurs aujourd’hui, en me rappelant cet épisode longtemps après, je réalise avec surprise qu’entre ce que j’allais imaginer et la réalité de ma vie il y avait la même structure familiale ou presque : Edwige qui était pour moi une complice et une maman et Maman, sa sœur qui en fait était pour moi plus une tante lointaine qu’une vraie maman. En effet j’imaginais toute une histoire un peu scabreuse qui ravit Estelle et dont elle emboîta le pas. J’appelais maman Gisèle et ma tante Angèle, toutes deux filles de Jeanne. Je racontais alors que Gisèle avait toujours été une fille très perverse alors qu’Angèle sa cadette était d’une nature beaucoup plus réservée, timide même. Un jour, alors qu’elles étaient adolescentes, Jeanne en entrouvrant la porte de leur chambre surprit Gisèle, culotte aux pieds, entrain de se faire lécher l’entrecuisse par sa petite sœur. Jeanne, veuve et esseulée, au lieu de gronder Gisèle préféra relever discrètement sa robe, pincer ses babines par-dessus sa culotte et une fois qu’elle fût mouillée passer sa main entre ses lèvres fébriles. Pendant ce temps, entre deux insultes à l’adresse de sa sœur, Gisèle poussait des gémissements très évocateurs. Après son orgasme incestueux, elle punissait sa sœur et la faisait mettre, culotte baissée, à genoux, au piquet, avant d’aller dire à sa mère qu’Angèle est une dévergondée qui l’avait forcée à ouvrir ses cuisses pour qu’elle la suce. Jeanne se pâmait devant un tel spectacle monstrueux. Lorsque Giselle fut enceinte d’un inconnu et qu’elle m’attendait, elle continuait à se donner à droite ou à gauche, tantôt à des hommes, tantôt à des femmes. Elle fut une très méchante mère, abusant de moi avec des attouchements très vicieux et invitant la femme de ménage à profiter de moi à sa guise. Evidemment avec une telle éducation, très tôt je me suis occupée de mon sexe, me masturbant sans cesse et introduisant en moi des légumes de tout diamètre. Un jour Gisèle me découvrit dans ma chambre une grosse carotte dans le cul et une autre dans la chatte. Elle hurla et avec la mauvaise foi qui la caractérisait. Elle m’insulta, demandant au ciel pourquoi elle avait une fille si dépravée, elle si pure, si religieuse !! Dès le lendemain elle se mit en quête sur le net d’une femme qui saurait bannir sa petite fille pour la remettre dans le droit chemin – elle qui l’avait précisément fait dévier de tout chemin. C’était un samedi après-midi, je m’en souviens encore,. Gisèle interpela Estelle et lui exposa la situation. Estelle (qui dans la vie était professeur de français dans un lycée de Neuilly) se présenta comme une femme médecin spécialisée dans le traitement des petites salopes dans mon genre. Gisèle fut ravie et m’informa qu’elle avait pris un rendez-vous pour moi dès le lundi suivant. « Ça suffit avec tes cochonneries, faut te soigner, sale gamine. J’ai trouvé une femme qui saura te faire passer tes envies de grosse vicieuse. »
(Comme j’étais loin de Jennifer ! Mais je décelais dans mon imagination débridée les pires images possibles. En même temps, il me semblait que pour retenir Estelle il me fallait faire des prodiges de situations les plus terribles. J’allais vite comprendre que j’avais raison, j’avais affaire à une femme à l’imagination insondable, dotée d’un appétit démoniaque et qui pourtant parlait peu, mais à chaque message l’adrénaline montait d’un degré. A vous de juger, car dès la première séance avec elle, je souffrais la pire des tortures, sauf qu’après je ne pouvais plus m’en passer. Estelle non plus, c’est pour ça que notre relation dura encore plus longtemps qu’avec Jennifer. Elle avait dans la vie une fille, que je connus dans le scenario mais telle qu’elle était, jeune étudiante de 19 ans très sympathique qui connaissait les goûts de sa mère mais les respectait. J’ai connu également un été la mère de Madame, grand-mère de Louise, elle vivait près de Croix de vie et Estelle y passait l’été, en vrai. Mais grâce à nos ordinateurs nous ne nous sommes pas quittées, et elle inventa des jeux dépassant tout ce que j’avais déjà connu avec elle.)
Quand le lundi arriva, Gisèle m’accompagna dans le laboratoire de Madame Estelle. Une plaque « Pédiatrie éducative » ? Bizarre. Le cabinet de Madame Estelle était légèrement en sous-sol. Je me souviens qu’il fallait descendre quelques marches. Une lumière blanche éclatante. Une femme en blouse blanche, une grande table gynécologique qui occupait le centre d’un petit cabinet. Dans des vitrines éclairées des instruments chromés bien alignés. « C’est elle ? » demanda sur un ton froid, Madame Estelle (elle était brune, coupe garçonne avec une frange droite). « Oui, c’est d’elle qui faut s’occuper » répliqua Maman. « Déshabillez-la ». Un peu interloquée mais plus que consentante, Gisèle me déshabilla come lorsque j’étais petite. Quand je fus en culotte et en soutien-gorge, Estelle, toujours sur le même ton « on n’en aura pas besoin ». Maman fit glisser ma culotte en me faisant un baiser sur ma chatte glabre (Gisèle n’avait jamais supporté que je sois velue – pas le moindre poil). « Couchée !…. Elle va être sage » me dit-elle en employant la troisième personne comme si je ne méritais pas un tu comme tout le monde. Maman s’est assise d’un côté de la table. Madame me fit mettre les pieds sur les étriers particulièrement écartés, puis elle me sangla aux chevilles, aux cuisses, au ventre, sous ma poitrine, au cou et même au front. J’avais du lever les bras au-dessus de ma tête, une sangle serrait mes mains. Totalement immobilisée. J’imaginais les yeux pétillants de ma diabolique mère. Madame Estelle ôta sa blouse et apparut dans un pantalon de cuir noir extrafin qui épousait le renflement marqué de son pubis, ses lèvres épaisses, sa fente ainsi que la raie de ses fesses et même la margelle de son cul quand elle se penchait. Elle ne portait pas de haut. De belles grosses mamelles un peu disproportionnées. Elle me les présenta en se penchant sur mon visage fixé vers le plafond. Je suppose qu’à coup sûr Gisèle devait être à la fois hébétée et jalouse à mourir. Elle se débrouillerait pour les sucer.
« Bien, à partir de maintenant je ne veux plus entendre voler une mouche. La correction de cette grosse branleuse va commencer. La souffrance sera proportionnelle au délit : la salope ici écartelée s’enfile des légumes, ne se soumet pas à sa mère et pas toujours à la bonne, va apprendre à se soumettre, vous pouvez me croire. » Puis Estelle retourna à son économie de paroles. Elle chaussa des gants, les enduisit d’un produit huileux, me passa une pastille graisseuse sur le con et le cul, puis sans attendre s’enfila en moi ; mais Gisèle m’ayant travaillée depuis le plus jeune âge, la pénétration fut si tranquille qu’Estelle s’en étonna « Bon travail » dit-elle en s’adressant à maman. Elle mit un second gant, l’huila et tenta d’introduire ses deux mains dans mon vagin. « AAHHHHhhhhh ». Elle fronça les sourcils et d’un ton sec « On se tait. Si ça fait mal, c’est bon signe…. » Les deux mains serrées l’une contre l’autre, distendant les parois intérieures et étirant les membranes des muqueuses, commencèrent leur avancée, mais buttèrent aux deux pouces. « Il y a encore des progrès à faire… » Estelle consacra de longues minutes à la lubrification de mes entrailles, me provoquant à plusieurs reprises le jaillissement de ma source profonde. Puis elle m’essuya. J’étais déjà si dilatée qu’elle prit une sorte d’éponge et la passa sans forcer sur les parois internes de mon ventre. Elle ressortait, pressait les sécrétions sur ma bouche, puis retournait me nettoyer jusqu’à ce qu’elle soit satisfaite. Je ne coulais plus. Gisèle avait mis sa main dans sa culotte et jouissait d’un spectacle que de toute sa vie de grande perverse elle m’avait osé imaginer. Estelle calma le jeu un instant « Bien, on va pouvoir passer aux choses sérieuses ». Elle prit dans une vitrine un objet assez curieux, deux sortes de cônes métalliques, plutôt aplatis, légèrement bombés. Ils étaient reliés entre eux et à l’intérieur une centaine de petites pointes en métal. Estelle les montra extérieur et intérieur à Gisèle, avec un sourire très vicieux, mêlés d’une certaine cruauté. Gisèle prit son air le plus complice. Ensuite Estelle me le présenta, en le faisant tourner pour que je voie bien les pointes. Puis sans se presser elle me les plaça sur les seins, pointes contre la peau. Et d’un seul coup elle appuya de toutes ses forces sur le dessus de ce soutien-gorge de torture. Des deux côtés de cet abominable instrument pendaient deux bandes de cuir, une courte, l’autre longue avec des boucles métalliques. « Aidez-moi Gisèle à faire passer ces bretelles sous la table. Merci ». Estelle rejoignit les deux brides de cuir et les serra très fort, accentuant au maximum la pénétration des pointes dans la chair moelleuse de mes mamelles écrasées. Ce fut absolument horrible. J’hurlais comme une écorchée vive sous les rires des deux femmes.
« Ce n’est pas fini, petite branleuse. Le pire n’est pas arrivé. » Estelle se saisit d’un énorme godemiché et me l’introduisit de force dans le ventre. Elle approcha de mon cul un énorme plug, cône noir de très gros volume. Elle ne pouvait pas l’introduire, j’étais très fermée de ce côté-là. Mais elle le présenta à maman, sans rien dire ; Gisèle passa sa langue sur ses lèvres. (Je découvrirais plus tard qu’Estelle avait une prédilection pour l’intromission de plugs de toute sorte et de tout diamètre. Elle affectionnait les tabourets équipés en leur centre de manchon de bois de bonne taille. J’ai du subir souvent ce genre de plaisir et de douleur. J’aurai peut-être l’occasion de raconter comment, de visite chez Madame Laurence près de Nice, je fus ainsi empalée pour qu’Estelle démontre à celle qui autrefois lui avait tout appris comment elle avait suivi ses conseils et comment elle avait su me dilater l’anus, car c’est dans l’anus que je devais recevoir tous ces dards de bois. J’avoue que j’avais fini par y prendre goût, mais ce que je détestais c’était de le faire en public.)
Elle fit de longs va-et-vient dans mon ventre mais vu le diamètre inhabituels ils me faisaient terriblement souffrir. « Ah, c’est autre chose qu’une carotte, hein, ma chérie ! C’est plutôt une aubergine ! » J’étais humiliée, mes mamelles continuaient à me faire atrocement souffrir, je sentais des gouttes de sang couler sur le renflement de mes seins. Une pointe était tombée en plein milieu de mon mamelon gauche, ça me brûlait. Puis elle retira cette abominable chose, je me croyais enfin libérée, qu’elle me retirerait cette armure de torture qui martyrisait mes nichons de jeune fille. Mais je me trompais affreusement. La chatte meurtrie, tremblante sans pouvoir me contrôler, les yeux inondés de larmes, les cuisses écartées au maximum, des crampes un peu partout, j’aurais voulu disparaître si un étrange sentiment de paix, oui je dis bien de pais, me portait comme sur un tapis volant. Comme si j’étais au-delà de toute douleur, passive au maximum possible, forcée à m’abandonner à la volonté d’une dame, irresponsable totale, violée mais surtout perdue dans un désert qui se changerait peut-être en prairie fleurie si j’acceptais mon état de soumise… Soumise à qui ? A Gisèle, jamais. A Estelle ? Je ne la connaissais pas assez ? Aux plaisirs brûlants du sexe ? Sûrement. Or, je me croyais arrivée en enfer et que je ne pourrai jamais plus souffrir davantage. Erreur.
L’imagination diabolique d’Estelle qui envahissait ce dialogue d’internet ne s’arrêterait pas là. Au contraire, elle n’en était qu’au seuil de son territoire de ronces, de perversions, d’interdits et autres tribulations sexuelles répréhensibles non seulement par la bonne morale bourgeoise mais par certains amateurs d’histoires volontiers perverses. Il vaut mieux défouler sa perversion dans le grand vide du net que de la faire subir à quiconque. C’est évident. Toutefois Estelle, dont l’adresse mail, n’existe plus, n’hésitait pas devant les images dz torture.
C’est ainsi qu’après m’avoir « ramoné » le ventre ; l’avoir asséché pour que l’intromission suivante fût aussi brûlante que si elle se faisait à sec, elle se saisit d’un godemiché métallique d’un bon diamètre. Elle l’introduisit sans mal. C’était un peu froid, bien rigide. Il prit le couloir le plus direct pour atteindre le fond de mes entrailles. « Tout va bien ? » me demanda Estelle « Oh, oui Maîtresse…. Y a que mes seins qui me font encore un peu mal. » Elle ne fit aucun commentaire. Elle imposa une sorte de silence du genre de ce silence qui précède la tempête. Même Gisèle retenait son souffle. Estelle était immobile, tenant dans la main cette barre luisante introduite entre mes lèvres. Puis…. Puis… je sentis autour de cet intrus comme un fourmillement électrique qui en irradiait. Mes chairs étaient inquiètes, elles n’avaient jamais connu pareille sensation, comme une sorte de pluie drue de petits grêlons. Puis la sensation s’intensifia, s’intensifia. Repoussant mes chairs jusqu’à les perforer. La douleur surgit quand surgirent de cette barre métallique des centaines de rasoirs, cisaillant mes chairs à vif. AAbbbooommmiiinnaaabbllless abomination. Oui, Madame Estelle avait imaginé qu’un godemiché truffé de lames de rasoir viendrait me faire saigner de l’intérieur. Il faut une cruauté inimaginable pour oser introduire dans le corps d’une jeune fille pareil instrument meurtrier. Certes, elle disait savoir le manier avec art, réglant la saillie des lames à l’aide d’un bouton. Mais, si je me souviens bien, elle jouissait davantage en forçant la violence atroce qui me faisait pousser des cris d’oiseaux de proie Lorsqu’elle retira lentement cette arme du diable, il y avait quelques lambeaux ensanglantés qui collaient sur le métal luisant de mes eaux. Je me souviens encore qu’Estelle commenta les coulées de sang mêlés de cyprine qui venaient courir sur la base de mes lèvres flétries par tant de maltraitance pour s’écouler entre mes fesses et échouer dans le cratère de mon cul. Puis elle défit les courroies de ce soutien-gorge de l’enfer, mettant à nu les milles petits points de ma peau et les rigoles de sang de-ci de-là. Elle ôta une à une les sangles de la table. J’avoue que je ne voulais plus quitter la position allongée comme si je me relevais de ma tombe. Estelle le comprit, me fit son premier sourire – une sourire qui m’autorisait à prendre mon temps pour me relever après avoir été ainsi terrassée, un sourire de satisfaction pour mon comportement et ma résistance ; enfin un sourire qui m’invitait à la suivre dans ses fantasmes. Gisèle était toute nue, couchée recroquevillée par terre ; elle avait joui abondamment ; Elle faisait pitié.
Ce que je viens de raconter a été vécu sur le net, dans l’anonymat, dans les feux de l’interdit. Jamais je n’aurais moi-même imaginé le centième d’une telle cruauté. J’aurais du fuir et réprouver de telles pratiques. En fait je fus harponnée. Après une telle initiation vécue en une totale complicité je n’avais qu’une hâte : suivre Estelle dans ses pérégrinations infernales. Ce que je fis. Je la séduisais à mon tout en lui décrivant le domaine des Villandry auquel elle apporta sa pierre de perversions très sophistiquées. D’une certaine manière on peut dire qu’elle fut celle qui introduisit et généralisa la pratique des cônes à introduire dans le cul de l’ensemble des femelles du Château. Elle légiféra sur l’usage des tabourets équipés. Elle établit les règles à suivre et le protocole à observer lors des cérémonies où mères et filles, mamans et petite filles assistaient à l’intronisation d’une favorite de la Mère Supérieure ou au baptême des jeunes pucelles (il arrivait même qu’ayant obtenu le droit exceptionnel de garder jusqu'à un âge avancé leur virginité, des femmes d’âge mûr voire les têtes blanches soient dépucelées sur le tard. Il y avait quelque chose de particulièrement émouvant à voir une femme un peu flétrie ou bien en chair ou encore les deux, tenter de s’empaler sur le siège qui deviendrait le leur à vie.) Tout ceci était placé sous la responsabilité d’Estelle, ma nouvelle amie. Après Jennifer, si réelle, j’allais découvrir le romanesque avec dame Estelle et apprendre autrement l’art de la soumission.