Les révelations d'Ariella 16 |
Par Donatella
Les révélations d'Ariella – poèmes vécus
Comme je l’ai dit dans mon introduction d’hier, Ariella fut si prolixe qu’elle ne s’arrêtait pas. Je n’ai pas voulu l’interrompre. Visiblement Jennifer a tenu une place capitale dans sa découverte de la soumission. La priver de quelque détail m’était impossible, c’eut été faire violence à sa passion. C’était au-dessus de mes forces. J’ai donc choisi, aussi pour le confort de la lecture, de séparer en deux ce très long récit. Celui qui suit est la poursuite du précédent, mais il est vécu dans la chair de la petite. Qu’on ne se trompe pas, tout ceci a eu lieu via le net, mais le pouvoir de suggestion de l’écriture issue d’une femme d’expérience est tel qu’Ariella y a réellement découvert ses premiers affres de son état de soumise.
Donatella
Jennifer ensorceleuse
Jennifer quitta son ton maternel, sa tendre domination, le gentil contrôle de mes gestes. Elle se retira un instant et revint vêtue d’une combinaison de cuir noir luisant, les seins nus, un chignon terminé d’une queue de cheval, ses yeux maquillés de noir, ses lèvres rouges, et chaussée de hauts escarpins, Je souris devant cette allure. Mal m’en prit car d’un regard noir, elle me claqua de sa cravache qui me traversa de l’épaule droite à la hanche gauche. Ma Jennifer était devenue cette diablesse, et j’allais découvrir des sensations que je n’aurais jamais imaginées. Toute nue devant elle, je me sentais hyper-fragile et elle était plus grande sur ses escarpins, plus buste par la gaine noir élastique qui tranchait sur la douceur plus claire de sa peau. Elle portait des gants qui lui montaient jusqu’au-dessus du coude et des cuissardes. Mon dieu, je ne savais pas si elle me plaisait ou si elle m’effrayait. Les deux à la fois, je crois. De toute façon à partir de là, elle m’interdit de prononcer aucun son, de n’avoir aucune pensée. « Elle va se laisser faire, Ariella, elle va se taire, elle ne criera que lorsque je lui en donnerai l’autorisation. Elle va être sage, n’est-ce pas petite chose ? Tais-toi, ne réponds pas. Ce n’est pas une question. Si tu veux devenir une véritable petite femelle soumise, il va falloir savoir obéir à Maîtresse Jennifer. C’est bien compris. » Complètement absente de mon esprit. Ces mots m’avaient tellement surprise qu’ils avaient tout chassé de mon esprit, toute indignation, toute surprise même, toute appréhension. Je n’existais plus vraiment. J’étais si loin de ce que j’imaginais être la soumission que j’avais le sentiment d’avoir quitté toute référence. J’étais dans le désert de moi-même, face à une dame bien décidée à me faire connaître les portes de l’enfer, de l’enfer sexuel où la douleur, cuisses écartées, s’empale sur le dard durci du plaisir, l’enfer ou douleur et plaisir se chevauchent l’un l’autre, la douleur ayant toujours le dessus. Un plaisir qui du genre masculin devient féminin, on dit ici une plaisir, la plaisir et quand la douleur la prend dans la chatte ou dans le cul « la » plaisir jouit comme une femelle possédée. On est lesbienne ou on ne l’est pas ! Oh, bien sûr, c’est aujourd’hui que je parle comme ça. Je n’aurais pas dit ça à l’époque, j’étais trop médusée pour dire quoi que ce soit, et même pour penser quoi que ce soit. Mais je me souviens bien que moins je comprenais ce qui m’arrivait et redoutais ce qui allait m’arriver, et plus j’avais une confiance totalement improbable pour mon bourreau. Je jure que c’est vrai. Est-ce que cette danse qui allait commencer était une autre forme d’une danse d’amour ? Je ne pouvais pas penser que Jennifer me voulait du mal. Elle pouvait ne me vouloir que du bien, et si elle me parlait ainsi, si elle allait me fouetter, ce serait de ma faute : j’appartenais trop encore à la petite lycéenne, à la bourgeoise des beaux quartiers, à cette petite curieuse…. Même mon vice me paraissait encombrant. Je devais le chasser, il était encore une partie de celle que je devais abandonner. Je devais tout perdre. Je n’y arriverais que lorsque la douleur et le plaisir auront copulé en moi. … Je pleurais en moi-même. J’avais tellement envie de tout oublier, mais ça ne suffit pas d’avoir envie. Et Jennifer, elle, elle savait comment me faire tout oublier, en m’imposant de ne penser qu’à protéger mon corps avant pour finir de le livrer tout entier aux lanières de cuir, aux ceintures et autres objets que je ne connaissais pas.
Mets-toi là. Monte sur ce petit tabouret. Donne-moi tes poignets, n’aies pas peur. Ils te vont bien ces bracelets de cuir. Tu vois on peut les attacher ensemble avec cette boucle. . Jennifer, passa derrière moi. Elle fit descendre la chaîne qui pendait de la poulie, me fit lever les bras au-dessus de ma tête et crocheta les bracelets à cette longue chaine. Toujours derrière moi elle attacha à chacune de mes chevilles les mêmes bracelets de cuivres, elle tapa sur mes fesses. Descends de ce tabouret. Ecarte ;… j’ai dit écarte… plus que ça. Elle fixa une barre entre mes jambes. Cela faisait drôle de me trouver comme ça, écartelée, sans défense. Je ne m’appartenais plus mais vraiment j’ai trouvé ça drôle au début. Jennifer posa deux petits tabourets sous chacun de mes pieds. Puis elle actionna la chaine qui monta doucement, tirant sur mes bras, je faisais comme un triangle. Elle prit un fouet à lanière – je vous jure que c’est vrai, c’este elle qui m’écrivait ça et en le lisant je me sentais véritablement dans cette position. Pourquoi ? Parce que j’étais la protagoniste de la scène qu’imaginait dans tous les détails une femme qui devenait folle de moi et moi folle d’elle. Elle se rendait compte que jamais, même dans mes fantasmes, je n’avais imaginé une chose pareille, et ça lui plaisait de me pousser dans mes retranchements. Moi je lui donnais la réplique en lui disant ce que je ressentais. Notre complicité était de plus en plus forte
Donc elle est passée derrière moi et a commencé à me flageller. Au début c’était doux, agréable même, comme des cheveux très longs qui courraient sur mon corps, depuis ma nuque jusqu’à mes fesses ; Comme être sous une petite cascade. Puis peu à peu je sentis que les mouvements du bras de Jennifer s’accélérait et appuyait davantage sur ma peau. Et cette progression se fit si grande que je commençais à sentir ma peau se rétracter, devenant chaude, les coups me faisaient mal ; mais ils continuaient à augmenter d’intensité. Puis ils tombèrent en trombes, je pouvais pendant quelques secondes penser aux plaisirs très vifs que devait prendre Jennifer de voir tout mon dos et mes fesses se couvrir de traces et de zones rouges. Je me croyais dans des flammes, comme sur un bûcher. Un coup fut plus fort que les autres, et j’ai crié. « Qui t’a autorisé à crier ? » et elle m’asséna pour ma désobéissance un coup d’une violence extrême avant de reprendre ses orages réguliers qui me rendait toute cramoisie. Pendant un moment mon esprit s’était rempli de haine, haine contre elle, haine contre moi. Je voulais mourir, pas de souffrance physique même si elle était très grande, mais de désespoir. Puis mon esprit s’est libéré tout seule de cette boule de haine, il était vide, vidé de tout. Je n’étais plus que presque rien. Jennifer a du percevoir cet état. Elle en était certainement satisfaite. Mais ne criait victoire. Il faut que cet état soit durable. Alors elle ralentit la force des coups de fouet à lanières, puis vu ma position écartelée, les fesses ouvertes, la raie luisante de transpiration, le cul ouvert et palpitant, les babines de ma chatte bien ouvertes, Jennifer avait totalement les contrôle de mes chairs intimes. D’un geste ample, elle leva le fouet derrière sa tête et l’abattit avec une violence stupéfiante dans mon entrecuisses, les lanières qui frappèrent d’abord la base de me reins et ma raie se sont retournées pour venir de leur extrémité, cingler les lèvres turgescentes de ma vulve toute neuve. Non contente d’un tel exploit, Maîtresse prit autrement son élan et frappa par en-dessous mon intimité perdue/ Le coup atteignit de plein fouet les chairs de ma vulve dont les lèvres gonflèrent en quelques secondes, cinglant aussi mon clitoris puis suivit l’ouverture de mes fesses pour fendre mon anus. La douleur fut abominable ; je n’étais plus qu’un animal. Maîtresse semblait perdre un peu le contrôle ; elle donna un coup de pied dans les deux tabourets, ce qui fit que je ne touchais plus terre ; j’étais suspendue. Tout le poids de mon corps tirait sur mes poignets et mes bras ; je commençais à tourner sur moi-même. Jennifer accentue se mouvement de rotation, et je me retrouvai face à elle. En fait j’avais trop de larmes, j’étais tellement défaite, mes cheveux couvraient mon visage, je ne la voyais pratiquement pas. Elle releva mes cheveux pour voir mon visage ; Elle m’agrippa par les seins. Puis elle me fit tourner une nouvelle fois, et lorsque je me retrouvais devant elle, elle se saisit nouveau de mes tétines qui trahissaient mon plaisir. Elle explora ma chatte et en recueillit plus qu’elle n’imaginait, les eaux coulaient à flots, un peu épaisses, sous forme d’écume ou de crème, elle s’en est enduite la paume et tous les doigts et les porta à ma bouche. Je léchais comme un petit automate. « Tu es belle, mon amour. Tu es merveilleuse ». Jennifer a pris mon visage entre ses deux mains et déposa un baiser sur ma bouche. J’ouvris mes lèvres et reçus sa langue, oh mon bonheur, oh ma vie, oh son bonheur, oh sa vie…. J’ai joint à mes larmes de souffrance mes larmes d’amour. Jennifer a fait redescendre la chaine puis elle s’est baissée pour me libérer de mes entraves. Je pus reposer les pieds par terre – c’étais bizarre. Puis j’ai pu, avec son aide, lui représenter mes poignets – j’ai ressenti une vive douleur dans les épaules. Incroyable, l’incroyable s’est réalisé : libérée de mes bracelets, en retrouvant l’usage de mes membres, je devenais comme une biche qui saute un peu partout, comme une gazelle qui bondit d’un buisson à un autre, à une antilope légère, fine et libre de courir. C’est absolument vrai.
Jennifer qui avait retrouvé tout son pouvoir maternel s’inquiéta de ma chatte, de mon clitoris de l’état de mes lèvres celui de mon anus. Tendrement elle m’allongea sur un sofa dans un autre coin de ce… donjon. Une lumière douce. Elle examina mes lèvres en les écartant très très délicatement. Il y avait une très petite coulée de sang mais vraiment rien de grave, un capillaire avait éclaté sous le fouet. En revanche, son clitoris était encore un peu blanc, le sang ne l’ayant pas encore irrigué. Il allait souffrir car c’est le sang qui fait le plus mal quand il revient dans les parties qui en ont été privé un instant. Jennifer le mit dans sa bouche pour le cajoler et diminuer la douleur. Quand à mon petit trou du cul, elle le caressa de la pulpe de son majeur et il s’apaisa.
Jennifer se retira, elle m’appela dans le salon vert, elle avait une longue tunique jaune et blanche, elle avait sorti des fruits, des jus de fruits ainsi que de la très belle charcuterie afin de reprendre des forces. J’avais de la peine à m’assoir, elle m’aida après m’avoir vêtue d’un très long châle. Nous n’avons rien dit, puis après un long silence nous avons toutes les deux ouvert la bouche en même temps « je vous aime – je t’aime » !! Nous avons ri. Elle était ma maîtresse et se servirait librement de mon corps, j’étais sa soumise, je lui offrirai outre mon corps toute ma confiance et mon amour passionné.
Je sais que tout ceci, notamment à cause des détails peut paraître totalement inventé. Il n’en est rien. Tout, absolument tout s’est déroulé, comme je l’ai dit, au cours de longues semaines de dialogues et ces dialogues sont restés gravés dans mon corps parce que je les ai vécus avec une intensité folle. Il y a eu d’autres scènes tout aussi terribles et parfois pires. Je peux jurer que parfois, entre midi et une heure trente, on se retrouvait et on se faisait jouir vraiment, nous atteignons l’orgasme l’une après l’autre sous la langue de l’une et sous la langue de l’autre. Je m’en souviens comme si c’était hier. Nous sommes restées très longtemps ensemble. Il serait faux de penser que ma relation à Jennifer était une relation sadomasochiste. Elle n’était pas sadique – elle me dressait pour que je devienne moi-même, certes elle y prenait un immense plaisir évidemment sexuel, mais pas seulement. Je ne suis pas masochiste – je me soumettais à elle par dévotion, certes j’y prenais un immense plaisir évidemment sexuel, mais pas seulement.
Nous avons vécu beaucoup d’autres merveilleux moments. Certains étaient violents comme la flagellation que j’ai reçue sur le cheval d’arçon, couchée une fois sur le ventre lui exposant mon dos, mes fesses, bras et jambes écartées et pendantes, ensuite sur le dos exposant mes jeunes mamelles qui pointaient et évidemment ma chatte très ouverte puisque mes cuisses et ma jambes étaient écartées et pendaient dans le vide de chaque côté.. Inutile de dire dans quel état j’en suis redescendue. Les paroles de Jennifer ne m’ont jamais autant transportée ; mon esprit était réellement en feu. Je suis partie de chez nous, j’ai pris le RER, je n’avais qu’une envie : voir des films pornographiques lesbiens…. J’avais tellement vécu dans l’imaginaire, mais aussi à travers tous mes viscères, le châtiment de Jennifer que le feu qu’elle avait mis dans mon ventre ne pouvait pas s’éteindre. Ma maitresse était invisible depuis si longtemps que je voulais voir, voir, voir une femme en torturer une autre comme je venais de l’avoir été par la fée de ma vie. Mais j’étais trop jeune, j’étais une fille. Quand je me suis retrouvée dans le quartier de la Madeleine au milieu des Sex-shops, je me suis retrouvée seule, affreusement seule. Impossible évidemment de pénétrer de tels lieux où n’entraient et ne sortaient – d’ailleurs toujours avec un air coupable – que des hommes la tête dans les épaules. Ce fut un retour brutal à la réalité. J’étais trop petite, j’étais une fille et les filles ni les femmes n’entrent pas seules dans les sex-shops. J’ai un peu marché dans Paris puis j’ai repris le RER. Je ne pensais à rien, à rien du tout. Quand je suis arrivée chez nous, Edwige s’inquiétait. Elle fut d’abord inquiète de ne pas me trouver à la maison à son retour, elle fut inquiète ensuite devant ma mine de déterrée.
- Que se passe-t-il, ma chérie ? Tu en fais une tête ! Tu t’es disputée avec quelqu’un ?
- Non, ça va, ça va aller
- Est-ce à cause de Jennifer ?
- Oui tantine ; En fait on a joué et ce fut si fort, fort comme jamais, que ça m’a mis le feu. J’ai cru que j’allais exploser. C’est pas la peine que je te dise la scène qu’elle avait inventée, d’autant que c’est moi au début qui ai insisté pour que la séance soit très forte. C’était tellement puissant que j’ai voulu mettre un vrai visage sur ma dominatrice. J’avais envie de voir une femme dominer une fille, et sans réfléchir, comme une folle, j’ai foncé dans un quartier de sex-shops. Mais bien sûr j’ai rebroussé chemin.
- Il ne faut pas te rendre malade ma chérie….. Je vais regretter de t’avoir proposé moi-même de fréquenter internet.
- non, non, surtout ne dis pas ça. Au contraire, au contraire. Je suis plus qu’heureuse avec Jennifer, elle est exactement la femme qu’il me fallait rencontrer. Je l’aime vraiment et je crois qu’elle aussi elle m’aime un peu. Elle ne m’aimera jamais complètement parce qu’elle espère vivre en couple avec son amie Delphine qui a l’air en plus de lui être soumise. Mais de semaines en semaines, j’arrive à mieux me faire accepter et à ressentir son affection et peut-être un peu plus, tellement je lui donne tout. Parfois elle laisse entendre qu’elle pourrait faire de moi sa seconde soumise, puis elle se rétracte. Je ne lui en veux pas, je la comprends. N’empêche qu’elles sont parties ensemble faire du ski, Elle laissait son amie skier et prétendant qu’elle voulait prendre le soleil sur la terrasse de leur chambre, elle restait seule et venait me rejoindre avec son petit ordinateur portable. Nous n’avons pas eu de jeux fous mais nous étions heureuses et nous nous excitions tendrement. – ça finissait pour l’une comme pour l’autre par un orgasme très complice.
- Un jour, mon amour, vous serez peut-être séparées pour des raisons indépendantes de votre volonté et tu parviendras à t’émanciper de l’emprise que tu lui as permis d’avoir sur toi. Forte de cette merveilleuse expériences tu rencontreras une autre femme sur le net qui, ne pouvant vivre dans le réel ses instincts de dominatrice, sera à la recherche d’une jeune fille comme toi.
- humm, snif, voui…..
- (….)
- Jennifer aimerait bien m’offrir à son chien. Cette idée au lieu de me rebuter, m’a affreusement excité. Et ça m’excite encore. J’y pense tous les soirs. Nous sommes devenues tellement expertes du net que je suis sûre que ça pourrait être extraordinaire. Mais si ça se trouve ça ne pourra pas se faire…
- En réalité, j’ai eu un problème de connexion avec le serveur où on s’est connues, une fois ça a marché, je l’ai invitée à venir su un autre serveur, elle n’est venue qu’une fois puis elle a disparu. Me restait ma mémoire, je n’ai aucun mérite, c’est la mémoire de mon corps. J’allais pouvoir profiter avec d’autres maitresses de ce que j’ai appris avec Jennifer. Mais, c’est peut-être parce qu’elle fut la première, c’est elle que j‘ai le plus aimée, après ma réelle véritable maîtresse, Maîtresse Isabelle dont évidemment je parlerai abondamment à la fin de mes récits.
PS Souvent je crains qu’on ne me croie pas, ou qu’on croie que je fabule. Tout ce qui est décrit depuis Yvette dans le grenier et nos jeux de découvertes des petites fentes, est véridique.