Les révelations d'Ariella 15 |
Par Donatella
Les révélations d'Ariella – poèmes vécus
J’espère que personne ne s’est mépris. C’est sur le net que tout s’est passé entre la jeune Ariella et la belle Jennifer. Si Ariella semble avoir vécu dans son corps la domination de sa maîtresse rencontrée uniquement sur un site de dialogue, c’est tout simplement parce que le décor que lui avait décrit Jennifer, les conditions de sa venue chez elle était d’une telle précision que c’est dans la part le plus cachée d’elle-même qu’elle vécut tout ce que Jennifer imaginait pour elle. C’est ainsi qu’elle est restée longtemps tout près de cette maitresse, une maitresse qui démontrait que le virtuel n’est pas l’ennemi du réel, il en est les préliminaires et si la complicité de deux imaginations s’accomplit en profondeur, ce sont de bien réels orgasmes qui se déclenchent de part et d’autre de l’écran de lumière. Si Jennifer a toujours gardé son mystère pour préserver un amour parfaitement réel, elle n’en était pas moins une vraie femme avec qui Ariella a entretenu une relation autant de chauds dialogues que de perverses séances de domination. C’est pourquoi, il est souhaitable de lire les deux récits qui suivent l’un après l’autre. Ariella a pris beaucoup de temps pour tout raconter ; j’ai préféré en faire deux épisodes même si les deux sont avec la même dame.
Donatella.
Jennifer adorée
Pour Allie
Avant de poursuivre la description de ma relation (électronique mais pas moins envoûtante) avec Jennifer, ayant appris la mort de Nicole je veux en porter le deuil et pleuré la disparition d’Allie. J’ai tellement souvent reconnue en elle celle que je suis, j’ai su comme elle comment on glisse dans le Plaisir alors qu’on a de la difficulté à l’admettre. Moi, j’ai été aidée par Tantine, elle m’a protégée ; sans elle j’aurais probablement mal tourné, j’aurais été une proie parfaite pour une femme comme Nicole. Lui aurais-je inspirée autant d’amour et d’imagination que l’a fait mon amie Allie ? Je ne sais. Aurais-je su lécher aussi bien ? Peut-être, mais supporter le plug qui maintenait son anus toujours distendu, ce n’est pas sûr – sans parler de ce cadenas en signe de soumission totale qui troublait toutes celles qui l’avaient déculottée ou pour qui elle-même s’était déculotté. J’ai toujours suivi, les yeux embrumés de compassion, les sévices de plus en plus cuisants de celle qui, outre les trois chattes qu’elles devaient lécher quotidiennement, a subi toute sorte d’outrages. J’ai aimé ce moment où après s’être ouvertement masturbée dans la voiture pour aller au restaurant, elle a du supporter la honte d’être dénoncée à la serveuse – une grosse lesbienne qui jouissait de la chute d’Ariella dans la débauche féminine… Tout s’est gâté pour moi avec l’hystérique Madame Alex et les tourments si touchants de celle dont Allie tomba amoureuse après avoir su lui révéler qu’elle était lesbienne et qu’ elle aimerait éternellement la langue et les doigts de sa jeune maîtresse dans sa jeune vulve et son joli derrière. Quand la furie s’est emparée de ce pays habité de femmes les plus démentes les unes que les autres, et qu’Allie a perdu ses talents d’adorable petite salope, je l’ai cherchée dans ce grand foutoir auquel s’était mêlée sa maîtresse qui autrefois fut si bonne, mais qui sombra dans la folie le plus sombre. Oh j’ai bien compris que les gouffres de méchanceté, de violence et de démence des femmes vient de leur ventre volcanique, monde insondable d’où les démons peuvent surgir pour détruire plus que jamais l’homme le plus cruel ne pourra détruire. Possédée, perdue, Nicole y laissa la vie. Même si Allie a survécu et peut vivre un amour paisible avec celle dont la chatte, lui a-t-elle dit, fut la plus savoureuse qu’elle ne suça jamais, (et elle savait de quoi elle parlait), elle a eu probablement une très grande peine devant tout ce gâchis. Cette fin est dramatique. Je souffre de la mort de Nicole, mais je souffre encore plus de voir Allie rejeter en bloc tous les génies qu’elle a si bien su traduire avec sa langue et ses fesses. Certes, elle en fera profiter son épouse. Comme c’est bien triste… Un couple de lesbiennes comme les autres. Dimanche en famille. Pacsées peut-être et vieillissantes. Non je n’y crois pas. Allie, ma chérie, n’oublie rien, je t’en conjure. Peut-être que tu deviendras à ton tour une Nicole - alors tu retrouveras pour elle tout l’amour qu’elle t’a donné et que tu lui manifestais de jour en jour avec tant de gratitude pour t’avoir cadenassée, réduite à la docilité et à la belle servitude. Tu lui dois tant, jusqu’à ta gourmandise de jeune fille toujours prête à honorer mieux que personne les fruits des femmes de tout âge, depuis les étudiantes séduites aux infirmières perverses. Oh mon cœur, n’oublie rien. Moi, Ariella, je ne t’oublierai jamais. C’est juré. Remercie aussi Madame Annie qui t’a consacré tout un livre, elle qui t’a sculptée de ses mots les mieux choisis. Remercie également celui qui t’a patiemment mise en ligne pour notre bonheur à toutes. C’est à toi que je dédie la longue histoire de ma vie de soumise. Si toi, tu es passée par l’imaginaire luxuriant d’une femme écrivain, moi c’est ma propre vie que j’expose et que je mets à nu. Jusque-là je n’ai pas été aussi meurtrie que toi, mais la passion est tout aussi brûlante en moi. Je t’aime Allie.
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Jennifer adorée.
Il y a un moment où l’on se moque pas mal que la rencontre amoureuse soit virtuelle ou réelle.On n’en a rien à faire. Bien au contraire. Notre domaine n’est qu’à nous et tout peu s’y dérouler en toute liberté. A bout de souffle, enlacées dans les plus triviales positions, obscènes probablement, amies du vice assurément, nous admirions les lustres de nos sucs briller sur nos cuisses réciproques. Jennifer n’est pas lisse, ses poils roux comme sa coiffure de déesse brillent longtemps après que la pluie de son ventre et du mien les ait arrosés. Vigne-vierge rouge, aux senteurs si typiques, ils ornent sa Corne d’or des plus beaux effets de l’Orient en automne. Moi, elle m’a rasée dès le matin du deuxième jour. Elle ne cessait de m’en parler, me disant qu’elle exigeait que ses petites soumises (- elle employait peu ce mot de soumise, elle disait plus souvent « protégée ») soient aussi lisses qu’à leur naissance. Elle m’imaginait si mignonne nue plus que nue. Et même si ma petite toison blonde ne manquait pas de charme c’est sur la peau fine de mon ventre qu’elle voulait poser ses lèvres et passer ses mains. Je me suis réellement rasée pour elle. Elle m’a demandé de lui commenter en détail ce que je ressentais. Elle fut si ravie que pour lui plaire je me présente avant tout dialogue nue et lisse, c’est à partir de ce moment-là j’ai senti qu’elle se rapprochait vraiment de moi. Elle aimait notre intimité. Elle aimait aussi mon intimité de toute jeune fille, et à distance elle guidait mes doigts entre les plis de mes lèvres, m’invitant parfois à pénétrer mon vagin, plus souvent à titiller mon clitoris. Je le faisais si scrupuleusement qu’elle manifestait une grande confiance en moi. Je vous jure que c’est vrai. Se soumettre à un dialogue écrit et suivre servilement le moindre détail préconisé par sa maîtresse, c’est vraiment faire l’expérience de la soumission parce qu’on le fait vraiment dans une docilité absolue. Même lorsqu’elle m’ordonna de mettre mes pieds sur le bord de la table, de part et d’autre de l’ordinateur et de bien ouvrir mes fesses en les amenant sur le bord de ma chaise afin de faire glisser mes doigts tout près de mon petit trou de fille, je l’ai fait en fermant les yeux pour savourer cet état d’abandon. J’étais encore jeune mais déjà si excitante, disait-elle…
Elle sentait si bien que je pouvais être réellement très obéissante qu’elle estima que j’avais bel et bien toutes les aptitudes pour devenir une très bonne petite soumise ; je pourrais entrer dans le monde de ses propres fantasmes. Oh en fait ce n’était pas pour elle seulement des fantasmes, car elle pratiquait sur son amie, pendant des week-ends entiers, des jeux bien réels et très poussés qui se terminaient en faisant l’amour avec une passion décuplée. Je voulais bien la croire ; moi aussi j’avais envie de m’enfouir toute entière dans son monde car me caresser après lui avoir parlé me portait à des orgasmes d’une puissance inimaginable. Je finissais souvent en pleurant et en criant son nom dans un râle de jouissance. Croyez-moi, je faisais en bonne écolière mes premiers pas dans le parc de la soumission. Je dois dire que je ne me le formulais pas ainsi. J’étais tellement fascinée par cette dame que je ne me posais aucune question. D’ailleurs ce fut le cas avec chacune de mes maîtresses. Ce terme de soumission ne sert à rien, c’est générique alors que le véritable abandon auquel nous conduit une dame dominante est toujours exceptionnel, toujours différent. On peut dire que le mot de soumission est générique mais que les actes d’une soumise sont toujours singuliers.
Lorsque je fus bien préparée et que nos dialogues se sont intensifiés autant en fréquence qu’en situations poussées, Jennifer, comme je l’ai décrit plus haut, a imaginé qu’elle m’invitait chez elle, en Provence. Je prendrais le train de Paris à Arles, un taxi de la gare à chez elle où elle m’attendrait. J’ai déjà dit comment elle me reçut. Après une nuit de sommeil, elle vint me réveillée. J’avais dormi toute nue sur les draps qui sentaient bon l’air du jardin fleuri où ils avaient séchés. Elle s’assit sur mon lit. Elle était en nuisette légère mais portait une culotte, noire je me souviens, pas de soutien-gorge – ces seins se tenaient tellement bien. Elle posa sa main sur mon ventre, la remonta sur mes seins. Instinctivement je fermais les yeux, toute à la tension qui poussait mes tétons à venir de toute leur force à la rencontre de ses doigts. Elle me pinçait assez fort pour me montrer que j’étais là pour son plaisir et que son plaisir était de disposer d’une enfant qu’elle voulait aussi docile que jolie et inversement. Il n’y avait aucune ombre de cruauté ni de vulgarité dans ses caresses, même si elles me faisaient terriblement mal. Lorsque ses ongles seuls étirèrent mes petites mamelles, je n’ai pas pu retenir une larme. Elle la but d’un tendre coup de langue. Puis elle se ravisa. Après avoir fait balloter mes jeunes mamelles, elle posa son regard sur ma toison un peu ébouriffée après la nuit ; une odeur très caramélisée s’en exhalait, presqu’un goût de miel un peu fort. J’ai osé entrouvrir mes cuisses, repliant une jambe sur le côté et laissant l’autre droite sur le drap. C’était clair : sous mes poils blonds, la fente de mon sexe et les lèvres qui la bordaient sentait vraiment des parfums de romarin, de camomille mêlés de menthe et de serpolet, le tout très légèrement pimenté. Non seulement je n’avais pas honte mais je voulais charmer mon hôtesse. Elle ne dit rien, ni ne me sourit. Elle déclara seulement. « Première opération, tondre ces poils. » J’ai détesté ce mot de « tondre ». Puis avec un vrai sourire « Ma chérie, il faut épiler ces petits fous. Ta peau est si délicate qu’il faut la montrer de partout. » Il y eut un petit silence. Puis « il n’y a rien de plus beau que de voir rosir puis rougir un pubis tout nu sous les coups d’une badine bien appliquée. J’adore ça ».
Oh ! oh non, non, s’il vous plaît. J’obéirai, j’obéirai, c’est promis. « Et bien si tu veux obéir, c’est en me laissant rougir ton corps que tu me montreras le mieux ton obéissance. Et à mon avis, après tu seras d’une docilité exemplaire. Lorsque tu seras parfaitement douce et docile, je t’adopterai complètement, ma puce. » J’appris plus tard qu’une fessée à la main ou au fouet ne rend pas seulement les fesses rouges, mais elle les rend incroyablement douces. Chaudes bien sûr, mais terriblement douces, même quand la chaleur est partie. Les caresser c’est comme caresser les petites fesses d’un bébé. Donc quand Jennifer disait douce, elle voulait sûrement parler de mes fesses douces, alors que moi je croyais qu’elle me voulait tendre et câline. Elle n’a jamais refusé que je le sois, surtout que, ça aussi je l’ai compris plus tard, c’est après un supplice très fort qu’on se jette aux pieds de notre maitresse et qu’on embrasse avec une dévotion absolue ses orteils de dominatrice. J’ai pleuré mes plus chaudes larmes d’amour devant la puissance de l’attirance qu’ont exercée sur moi les maîtresses qui venaient de me dominer physiquement et mentalement. Celle qui n’a pas connu cet état de don total n’a pas le droit de dire qu’elle a connu l’amour. C’est le propre d’une soumise que d’arriver, sous l’emprise de sa maitresse, à un tel état de tension amoureuse, tellement forte qu’elle fait mal ; tous les muscles et en premier le cœur sont à leur maximum. Les plaies occasionnées par une badine ou le fouet, les seins rougis et zébrés, le pubis écarlate, tout ça n’est plus que pur bonheur. La passion se lève comme un soleil éclatant après l’orage. Restent les prairies mouillées, trempées, de nos cuisses, comme après l’orage, et comme après l’orage les senteurs de la nature inondent et charment notre odorat. Ben, c’est pareil. Avec Jennifer je l’ai imaginé, avec mes réelles maitresses je l’ai vécu.
Il n’empêche que la régularité quotidienne de nos amours a fait croitre en moi une forme de passion comme je ne savais pas que c’était possible. Je vous jure que c’est vrai : mes seins se durcissaient en vrai, mes pointes se dressaient, j’en avais presque mal, mais j’adorais ce mal. Mon ventre aussi connaissait de vraies contractions, évidemment je finissais toujours par mouiller le fonde ma culotte, ou la serviette que je déposais sur mon siège quand Jennifer me demandait de quitter ma culotte et de lui montrer ma vulve imberbe. Il m’est arrivé de me tendre, arquée, vers l’écran de l’ordinateur comme pour me montrer. Oh, je sais bien qu’on peut me trouver folle, mais folle en effet je l’étais. J’ai souvent voulu sauter dans un train et me donner, me donner, me donner absolument à Jennifer. Elle l’a toujours refusé parce qu’elle savait que j’en étais capable – d’autant qu’Edwige m’aurait permis après avoir communiqué avec Jennifer et s’être assurée qu’elle était sérieuse – et qu’elle ne voulait pas que j’interfère dans sa vie amoureuse avec sa petite chérie qu’elle ne voulait pas partager. Moi, je gardais mon statut de soumise parisienne, traitée à distance et ça lui allait très bien.
Je reprends cette première journée. Je me suis levée, ça sentait le café. La table était sur la terrasse avec une orange pressée, des tartines, de la confiture et un petit bouquer de fleurs. Plus loin dans la pelouse, près d’un beau saule pleureur, la niche du chien de Madame. Il est venu vers moi pour me faire la fête, la queue hyper excitée. Jennifer l’a calmé et il s’est allongé sur la dalle de pierre encore fraîche. « Ne mange pas trop, ma chérie. Ce n’est pas bon pour ce que je t’ai prévu ce matin. » Quelle drôle de recommandation ! Et que m’avait-elle préparé. J’avais revêtu une légère robe de chambre sous laquelle j’étais nue. Après ce petit déjeuner pas trop copieux, Jennifer me conduisit dans une pièce un peu étrange. Une sorte de petit hangar avec une grande croix en bois contre le mur, un cheval d’arçon comme il y en avait un dans la salle de gym du lycée, des poulies fixées dans les poutres en bois, des cordes, le sol était simplement de la terre battue, sans trop de poussière. Puis un grand placard, une armoire fermée, plusieurs fauteuils et quelques guéridons ; sur l’un d’eux tout un bar de bouteilles d’alcool. Comme c’était étrange. Il y avait aussi un fauteuil très haut, surhaussé sur des pieds fixés dans le sol. Il était couvert de cuir épais ; il en pendait des sortes de courroies en cuir. C’est en tout cas ce que me décrivait Jennifer avec force détails. Je buvais ses paroles, mais bien que loin, j’imaginais cet endroit mieux que si j’y étais, et réellement j’avais peur et en même temps je trouvais ça terriblement excitant. J’étais fasciné et plus rien de rien ne me distrayais de cette description. Prise dans ses propres délices, Jennifer me demanda de quitter ma robe de chambre et de m’approcher d’elle. Elle me tendit la main pour prendre la mienne et m’attirer à elle qui se trouvait près de ce grand fauteuil. Elle, elle était toujours en nuisette, je voyais sa culotte par transparence et les mamelons de sa sublime poitrine. Elle avait fait un serre-tête avec un foulard de grande qualité pour retenir sa chevelure, ce qui dégageait non seulement les jolis traits de son visage, mais la profondeur émeraude de son regard. Jennifer avait les yeux bleus-verts. Je m’approchais, dans le silence de cet espace clos, sans fenêtre. « Sois la bienvenue dans mon Donjon, petite Ariella » dit avec une certaine forme de solennité ma Maîtresse. Je ne savais pas ce qu’était un donjon, pour moi c’était comme un château fort ou un truc comme ça. Je fus surprise. « … Mon ange, ma toute petite fille encore si innocente mais si émouvante, tu ne sais pas ce qu’est un donjon ? C’est un endroit plus ou moins secret où des petites pénitentes sont châtiées le plus souvent en public. Elles y subissent la domination de leur maîtresse qui dispose de très nombreux instruments destinés à leur dressage. Lorsque cela se passe en public, un public trié sur le volet, cela va sans dire, le but est d’augmenter l’humiliation des jeunes (ou moins jeunes) soumises. Evidemment les invités ont droit de profiter de ces corps offerts par leurs propriétaires. J’ai exclusivement des amies femmes ; je ne reçois aucun homme, rassure-toi, mais si nous en arrivons là toutes les deux tu verras que les femmes sont cent fois plus vicieuses que les hommes, parce qu’elles excellent dans l’art de la perversion. Elles mettent beaucoup plus longtemps à assouvir leur soif de voir souffrir les petites punies à châtier ; elles savent contenir la montée de leur vile excitation, et généralement, c’est à petit feu qu’elles viennent à bout de celles sur qui elles peuvent tout. Ces séances sont presque toujours des sommets de vice féminin, et les suppliciées de tout âge en ressortent exsangues, totalement perdues, mortes de honte ; leurs mamelles ont subi les pires sévices car plus les mamelles des punies sont belles et plus les dominatrices d’âge mur les jalousent et les agressent, quand d’autres follement attirées par ses attributs souples et fragiles les griffent avec bonheur. Si tu savais jusqu’où peuvent aller ces femmes invitées à ces fêtes saphiques et sadiques ! Car évidemment elles ne s’en prennent pas qu’aux mamelles, les ventres eux aussi sont martyrisés. Les ongles acérés enfoncés dans un anus plus ou moins neuf peuvent irriter la punie pendant de nombreux jours après avoir été pénétrés d’un ou de plusieurs doigts. Certaines sont expertes pour fister les plus jolis culs proposés, et je ne te parle pas des traitements des lèvres et des entrailles de ces jeunes filles et de ces femmes offertes.
Evidemment, ma puce chérie, je te vois trembler, être prise de chair de poule, les yeux exorbités et la bouche ouverte, protégeant instinctivement tes petits seins et le bas de ton ventre, mais sache que tout ceci se fait lorsque les impétrantes ont été longuement préparées, pendant des mois, voire des années, d’étape en étape ; elles réclament souvent elles-mêmes de les franchir pour le plaisir pervers que provoque la peur et la curiosité. Certaines, parmi les plus jeunes, sont comme toi, petite Ariella, d’adorables coquines qui rêvent de servir une dame comme moi parce qu’elles sentent qu’elles n’auront l’abandon attendu qu’en étant au service total d’une dominatrice. Elles se promènent d’abord le soir puis ensuite dès qu’elles ont quelques minutes de libre, dans les forêts du méchant loup qui va croquer la chèvre blanche de Monsieur Seguin. Elles s’imaginent assez séduisantes pour être plus fortes que le loup, mais voilà…. Voilà qu’au lieu d’un loup, c’est une femme qui aime croquer les petits culs, les petites mamelles des jeunes filles, qui les attend dans l’antre de la forêt. Encore, un loup, ça fait peur ; mais une dame ?! Une dame ça ne fait pas peur, au contraire. Et pourtant ! Une dame ça sait mieux qu’un homme, bien mieux qu’un loup, séduire une petite curieuse. Une femme est bien plus insidieuse et aussi bien plus déterminée, inflexible même. A un moment ou à un autre, elle fera fléchir la petite innocente, elle saura la toucher là où elle troublera les sens naissants de la petite chérie. Patiemment elle l’envoûtera jusqu’à en faire sa petite servante, puis sa petite esclave, son jouet. Elle s’en servira et se servira de ses féminités. Il est bien rare, ma chérie, qu’après ces traitements bien maîtrisés la petite n’aspire qu’à servir et à connaître pour les vices de sa maîtresses de nouvelles expériences. Elle n’aspire qu’à « progresser » comme disent les maîtresses. Elle prendra bien et recevra bien. C’est fascinant pour elle. Elle sera exhibée, prêtée, louée peut-être. Voila mon petit amour chéri ce qu’est un donjon, un lieu de perdition, un lieu aussi où les soumises perdent tout ce qu’elles avaient, un lieu de perte.
Et encore, je ne t’ai parlé que des jeunes filles de ton âge qui se sont hasardées un jour sur le net ou dans un parc public, à la plage ou dans les cabines d’essayage, hasardées à séduire, pour voir ce que ça fait, une dame d’âge mûr. Elles le font souvent pour mesurer leur degré de séduction, mais elles y risquent des dangers (ou des plaisirs) qu’elles ne soupçonnent pas. Je ne t’ai rien dit des femmes d’âge mur, plus plantureuses certes, plus rondes, aux fesses larges et plus ou moins tombantes, aux ventres à bourrelets, aux mamelles tantôt flasques tantôt énormes, à la pilosité plus éparse et grisonnante qui, parfois veuves (ça arrive plus souvent qu’on croit), viennent d’elles-mêmes ou conduites par leur jeune maîtresse, plus rarement leur maris (les maris vicieux préfèrent livrer leur femelle à d’autres hommes inconnus ou non). Elles sont plus endurantes que tes congénères, ma puce chérie, mais elles ressortent toute gluantes de ces séances de perversion et reprennent leur pauvre petite vie quotidienne.
Mais je parle, je parle. C’est de ta faute, car tu es si mignonne et si inquiète que j’avais envie de te raconter tout ça. Avant tout, faire disparaître cette touffe de poils pour faire de toi celle que tu fus, et celle que je veux : toi, toi et toi seule, comme tu es née, car mon poussin tu vas renaître entre mes mains. C’est ta véritable naissance que je veux, celle qui n’appartiendra qu’à toi. Es-tu prête à cette merveilleuse rencontre entre toi et toi, entre celle que tu es devenue, petite lycéenne, nièce de tante, parisienne etc. et celle que tu es au plus profond de toi, entre toi et ta vraie nature ? Oh oui oui, Maîtresse Jennifer ! Tu n’ignores pas que pour ça tu dois te laisser faire. (Mon dieu, c’est ce que m’avait dit Yvette quand j’étais petite « laisse-toi faire » et j’ai tellement aimé me laisser faire….). Oui je suis prête, Madame. Je vous aime.
C’est bien, monte sur ce fauteuil, mets les pieds sur ces étriers. (Elle avait en effet tiré de dessous ce siège deux étriers qu’elle avait bloqués avec un petit loquet.). Tu es bien installée ? Oui oui. Bon je vais te raser ; je t’épilerai à la cire la prochaine fois, ça ira plus vite. Elle prit des ciseaux, coupa le plus gros de mes poils, puis ensuite quand ils ont été assez courts, elle m’a enduite de mousse – la coquine passait insidieusement son majeur entre mes lèvres – puis avec un rasoir elle ratissa la mousse entraînant dans son geste quelques poils, ma peau commençait à se voir toute nue Elle faisait ça avec une grande dextérité, beaucoup d’application et une certaine émotion. Quand le grand triangle fut dégagé, elle s’attaque à la proximité de mes petites babines. J’avais peur, mais elle était si délicate que pour bien laisser passer le rasoir elle ouvrit ma petite vulve rose avec deux doigts. C’était un moment très doux et excitant aussi. « Tu as la plus adorable petite chatte que je n’ai jamais vue, si rose, si clair, si tendre, même fragile…. » Quand elle eut finit, elle me demanda de bien relever mes cuisses en écartant au maximum mes genoux. «Mets tes mains sur tes fesses et écarte les bien en grand que je vois s’il reste un peu de duvet autour de ton petit cul. Oh, si peu… D’un bref coup de rasoir, sans mousse même, elle passa sur le creux de mes fesses. « Tu as une jolie chatte, ma petite chérie, mais ton petit trou n’est pas mal non plus. Tu le touches de temps en temps ? - Non, Maitresse. - Alors je m’en occuperai ». Elle passa un gant d’eau tiède un peu partout, me sécha énergiquement dans une douce serviette. « Debout mon bébé. On va pouvoir passer aux choses sérieuses ».