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Les révelations d'Ariella 12
précédant

Par Donatella

 

 

Les révélations d'Ariella – poèmes vécus

Ma petite chérie a été fatiguée. Mais ce matin après une nuit mouvementée elle s’est réveillée en meilleure forme. La preuve : elle est venue se coucher dans mon lit. J’ai quand même du faire beaucoup d’effort pour ne pas l’entreprendre. Mais je ne sais que trop qu’elle  cherche bien moins actuellement une amante qu’une confidente à qui raconter comment elle est devenue au fil du temps la « lesbienne perverse et soumise », comme elle dit, qu’elle est aujourd’hui. La semaine prochaine elle aura 24 ans.

Donatella.

 

La fièvre et ses suaves délires

Je poursuivrai un peu plus tard ce que Jennifer m’a fait découvrir. Au risque d’être plus courte, l’histoire ou les histoires que j’ai envie de raconter aujourd’hui est d’une nature qui échappe à la chronologie de mes expériences vécues au fil de ma vie sexuelle (je sais que d’autres dirons « obsessionnelle ») depuis l’éclosion précoce de mes envies perverses jusqu’à ce que mes maîtresses successives m’ont fait subir pour leur plaisir.

Une nuit, j’ai eu un peu de fièvre. Nous avons toutes connues ces nuits où le sommeil se moque de nous, nous nargue, nous méprise et refuse de nous prendre et de nous pénétrer. Vous le savez, il veille et parfois nous viole, je veux dire qu’il nous prend par surprise, nous plonge dans l’obscurité où il projette les images les plus immondes.

Puis il nous plaque contre les vices les plus inconcevables, plus ou moins agressifs, appuyant notre tête parmi ces personnages obsédants qui vivent en nous et nous hantent. En apnée, nous suffoquons et brutalement nous nous réveillons en sursaut et en sueur, encore recouvertes des lambeaux de ces cauchemars.

Pour nous rendormir, nous en appelons à l’orgasme réparateur qui, lui, s’il nous ravit et nous enlève c’est pou nous apaiser et non nous déchirer. Les doigts dans notre culotte poisseuse non de nos plaisirs mais des sueurs de notre fièvre, nous trouvons sans le chercher notre clitoris, petit groom à  la porte de notre palace rutilant (c’est drôle, dans rutilant il y a rut !).

C’est un peu ce qui m’est arrivé une nuit de rubéole ou autre maladie qu’on prend généralement dans notre jeune âge. Mais il m’arrive encore de pénétrer ces zones sans contours où rôdent ces personnages scabreux qui sous l’apparences de vielles lesbiennes perverses nous entraînent dans leurs délires et nous laissent au matin pantelantes, ruisselantes, cheveux enchevêtrés, intimité en sueur, yeux gonflés.

Oh, certes, je ne me souviens jamais très exactement de tout, si ce n’est l’état de débauchée (je peux dire même de pute à laquelle je suis réduite, oui j’ai bien dit de pute payée pour satisfaire de grosses vicieuses aux ventres débordants, aux mamelles démesurées, aux crevasses poilues puantes d’odeurs mêlées à moins que si ventrues il faille aller entre leurs trop larges cuisses, chercher l’entaille lisse, l’ouvrir de nos doigts pour y dégoter une perle salée).

La fièvre, n’importe quel âge, en nous saisissant nous plonge dans le pire. Elle est la matrice de nos monstres que nous ne pouvons dompter qu’en nous y soumettant. Elle est comme un narcotique qui nous emporte en dehors de nous mêmes – précisons : en dehors de notre corps lui-même comme si nous nous retournions comme un gant ; les trous deviennent des monts, nos vagins deviennent des dards épais et huilés…

Ces expériences qui ne me sont pas propres ont certainement contribué à mes appétits de petite cochonne et m’étant engagée à faire le récit de tout ce qui m »a nourrie, je dois tenter de décrire ces paysages de frayeurs et de délices car je m’y suis perdue bien souvent. Cet état de perte fait partie de toute bonne soumise. L’ayant ressentie dans mes délires sous l’emprise de la fièvre, j’étais prédisposée pour la rechercher avec des maîtresses toujours plus perverses.

Quand je me réveille de ces nuits qui n’en finissent pas, je suis toute molle, transpirante ; ma chatte et mes seins sont tendres comme on le dit d’une viande dans laquelle nous mordons à pleines dents.  Me laisser dévorer la vulve parce qu’elle est tendre et assaisonnée des huiles odorantes de la nuit, telle est une des dernières images que ma fièvre rend possible. Encore palpitante bien qu’épuisée, dégonflée mais encore pleine, elle est toute entière tendue vers encore plus de tortures.

Je ne sais pourquoi mais c’est bien souvent leur cul que ces folles dames qui peuplent mes rêveries m’ordonnent, sous peines de punitions, d’adorer comme on adore une madone. Dans l’un de ces délires, je me suis retrouvée dans un gynécée consacré au culte du saint Anus. Cet univers uniquement saphique compte plus d’une centaine de femmes – il faudrait dire, par commodité, de femelles pour englober, très jeunes fillettes, fillettes, adolescentes, jeunes femmes, femmes mûres et vieilles douairières. Il est dirigé par une dame d’un âge avancé, c’est la prêtresse de cette communauté et la garante de la tradition. Elle est autoritaire, même si sous ses airs de dame sévère et crainte de toutes, elle peut utiliser une punie quel que soit son âge. Elle sait parfaitement s’en servir ; parfois elle se satisfait assez rapidement, parfois elle les met en cage pour des traitements de plus longue durée, enfin il lui arrive de la partager avec certaines de ses amies qui en échange lui offre les fesses et la bouche de leurs protégées personnelles qu’elles amènent à ces Thé-parties où tout est permis.

Et la fièvre continue son œuvre. Par où commencer ? Par la description de l’édifice étrange reculé dans une forêt du domaine consacré au culte de l’Anus, raison même de cette sorte de congrégation de laquelle tout mâle – à l’exception d’un jardinier bien membré, homme à tout faire en cas de punition exemplaire pour faute graves ? Par l’historique peu banal de ces pratiques très spéciales et l’origine de ce domaine, le domaine des Villandry – c’est encore le nom de Madame Jeanne, directrice ou Supérieure de la Communauté, mère de ma mère Gisèle et de ma tante Angèle, donc ma grand-mère, dans ce délire de fièvre ? Ou encore par les cérémonies rituelles pendant lesquelles les bébés femelles sont en quelques sortes baptisées – mais pour le caractère hautement fantasmagorique et nécessairement réprimé, cet épisode ne peut être présenté. Je l’ai effacé de ma mémoire, car bien qu’issu d’un rêve irresponsable il est interdit par la loi ? C’est probablement mieux ainsi…

Je commencerai par les origines de ce vaste domaine, ceint d’un haut mur de pierre, lui-même objet de toute sorte de fantasmes de la part des habitants du village voisin. Curieusement ce ne sont pas les hommes que préoccupe la présence ancestrale de ce qu’on appelle de ce côté-ci du mur « le Château ». Non, ce sont davantage les femmes. Par intuition ? Par curiosité ? Par supposition ou attirance ? Certaines, déguisées pour ne pas être reconnues, s’y sont introduites, pour voir. Elles y ont vécu en pleine lumière leurs obscurités de femme. Jamais confrontées à ce point à la nature millénaire de la femme, habitées de désirs sublimes autant qu’abominables, elles sont revenues muettes ; elles n’ont jamais pu dire ce qu’il y avait derrière le mur.

En revanche, désormais leurs corps regorgerait sans cesse de désirs dus à la chute de tous les tabous qui maintiennent l’ordre public et l’ordre familial. Revenues si femelles et pénétrées de souvenirs indélébiles (elles ont vécu dans leur corps les affres du plaisir qu’aucun mari ne procurera jamais à sa tendre épouse, le plaisir qui surmonte la douleur, plaisir consacré au saint Anus qui règne en maître de l’autre côté du mur) elles seront obsédées par leurs expérience et n’aspireront qu’à la revivre, mais de quelle façon ?. Certaines, plus traumatisées que d’autres, ont enfreint les codes moraux du village et ont invité à force de ruse d’autres femmes à découvrir ce qu’elles avait appris de leur nature profonde. Plus rares sont celles qui sont parvenues à déculotter leur voisine pour leur doigter l’anus et les convaincre de revenir pour que leur petit trou devienne le vase des fleurs les plus extravagantes de tout l’univers, les plus excitantes qui soient. Mais cela arriva, et parfois même à l’intérieur d’une même famille pour que le secret soit bien gardé.

Qu’est-ce donc que ce domaine au cœur d’une région reculée où il fait bon vivre loin des grandes villes ? Comment a-t-il été construit ? Quand ? Il date de la fin du XVIIème siècle. C’est un don de Louis XIV à l’une de ses maîtresses que l’histoire n’a pas retenue, mais que le Roi de France, lui, a retenue. La raison en est troublante et véridique. On fit venir à Versailles une petite paysanne qui, vivant de peu avec une famille très nombreuse, habitait un bourg reculé dans les collines de Bourgogne. Tous les hommes du village s’en servaient, seuls ou à plusieurs, pour satisfaire leurs besoins. Prise tôt dans sa jeunesse, elle souffrait d’être la catin gratuite d’hommes pour la plupart assez grossiers. Elle comprit subitement que pour être respectée, elle devait ne plus être qu’un trou – un ou plusieurs à la fois – mais prodiguer à ces amants forcés des jeux avec sa langue. Elle devint vite connue pour sa façon de combler d’aise les hommes qui pour la plupart ignorait que la rosette de leur cul pouvait leur réserver de très grands plaisirs. C’est pour cette raison qu’on vint la chercher pour la conduit au Roi.

On la déshabilla, on la revêtit de beaux dessous en dentelles de Calais, puis de jupons en draps des Manufactures royales les plus réputées, par-dessus quoi on lui mit une belle robe de soie de Lyon. On la coiffa, la parfuma et elle fut présentée au Roi. « Messire, voici ici présente la petite catin à la langue d’or qui se sacrifiera à votre bon plaisir » On se retira et on la laissa en présence du Monarque. Celui-ci était en chemise. « Que mon bon prince veuille bien me présenter son auguste fessier afin que ma petite personne lui fasse éprouver ce pour quoi on m’a conduite à vous, Majesté. ».

Sans attendre et sans demander à la petite de se mettre nue, Louis XIV en personne offrit à la langue de la petite experte le trou de ses royales fesses. Elle le pria, dans les règles de l’art, de bien vouloir se mettre à quatre pattes, sa tête couronnée posée sur le coussin de sa couche et de rehausser au mieux son splendide fessier. Elle lui fit écarter les genoux. Le Roi bandait, elle ressentit par mégarde la fermeté du dard quand elle écarta les pans de la culotte, dévoilant uniquement la raie du Maître du Royaume. Puis lui ouvrant les fesses, la petite catin s’appliqua comme elle ne le fit jamais, pas même avec les Intendants qui la visitait bien souvent. Léchant l’orifice et les rayons striés de l’anus royal, elle le caressa de sa langue fine, humide comme il fallait, mutine à en devenir fou, patiente à rendre impatient ce personnage de haut rang. Elle sentit l’auguste main du Roi prendre la sienne pour qu’elle s’en prenne en même temps que sa langue active à son membre tendu à travers le tissu de la culotte divine. Elle touchait la queue du Roi, elle, la petite paysanne pauvre de fortune mais riche de ses talents . Elle les exerça si bien sur et dans le cul de son Maître que celui-ci explose de plaisir en gémissements évocateurs, trempant sa culotte du foutre et trempant par conséquent la main flattée de la petite. Elle recueillait, elle la petite catin à la langue sublime, l’inestimable semence de l’être le plus puissant d’Europe. De ce jour, elle devint la lécheuse exclusive de l’Anus Royal, quitte à frustrer toutes les femmes de la cour, maîtresses attitrées ou viles catins. Le Roi Soleil s’éprit pas tout de suite de la petite, mais de sa langue très certainement : Sans le savoir, elle allait faire de l’Anus Royal, de ce trou obscur dont elle révéla au Seigneur de Versailles, d’inestimables plaisirs, le Centre parfait du Royaume, le Centre Rayonnant qui gît entre ses fesses. Comme le Soleil lui-même, le Cul de celui qui s’identifiait à l’astre solaire, s’étoilait dans l’ombre des ses divines fesses. C’est pourquoi. Louis XIV, le Grand Roi, allait vénérer la bouche de cette enfant exceptionnellement douée, et la conserva auprès de lui pour qu’elle puisse lui prouver à tout instant que le Soleil et son Cul ne font qu’Un.

Ce fut là une incroyable destinée. Par reconnaissance et dans le secret de son alcôve, le Roi fit don à sa catin préférée le domaine de Villandry qu’il fit ceindre de hauts murs Il ordonna à Marguerite (c’était le nom de la petite lécheuse – nom d’une fleur qui expressément est faite de pétales qui « rayonnent » à partir d’un centre, à la manière des stries du cul !) de consacrer ce domaine au culte du saint Anus. Il spécifia que seule une communauté exclusivement composée de femmes ne serait autorisée à y vivre et à y cultiver que les plaisirs prodigués par un art consommé de l’anulingus. On n’y exploitera que les ressources de l’anus et de la langue, donc aucun besoin d’hommes. Les vulves seront secondaires, voire accessoires, un gynécée où l’Anus sera roi.  Tel fut le fruit du génie de l’ancêtre de cette Communauté d’essence royale.

Depuis le XVIIème siècle, la Règle est la même. La Communauté se perpétue. Chaque année en septembre les femmes se font engrosser par le jardinier qui chaque jour doit prendre quatre  cinq femelles, certaines sont encore adolescentes, d’autres sont franchement mûres. Il les prend à la chaîne ; son plaisir n’est aucunement recherché ; il est utilisé pour sa semence  tout comme il sème les légumes du jardin.. Les bébés mâles sont envoyés dans une sorte de monastère. Considérés comme orphelins, ils seront élevés et éduqués comme on l’est dans tous les internats. Ne seront conservées que les filles qui deviendront  la nouvelle génération annuelle de petites femelles. Elles seront préparées par leur maman, leur anus distendu, elle perdront leur virginité anale et devront obéir et peu à peu se rendre disponibles pour les jeux des plus grandes. Madame Jeanne les inspectera régulièrement. Elle les examinera patiemment, vérifiant leurs aptitudes aux plaisirs. En cas d’insatisfaction, ce ne sont pas elles qui seront punies, mais leurs mamans. Jeanne aime fouetter ou faire fouetter les beaux gros culs des femmes élargies par une ou plusieurs grossesses. Ils prennent bien. Les marques restent. Les coups peuvent être forts. Certaines pourront difficilement s’assoir pendant plusieurs jours. En fait l’intensité de la punition dépend de deux facteurs : le défaut de la fillette (propreté, docilité, obéissance, habileté à bien servir) et l’appétit et la concupiscence de Maîtresse Jeanne.

J’allais oublier de dire que la tenue de rigueur imposée depuis trois siècles, édictée par Dame Marguerite, comtesse de Villandry, est une longue chemise de couleur blanche couvrant tout le corps avec des pinces vers les seins pour les faire ressortir ainsi que sur la taille pour faire rebondir les hanches et par conséquent les fesses. Une ouverture est ménagée en bas des reins et s’arrêtant à la raie des cuisses : la pièce de tissu tenue par des boutons en haut des fesses et sur les côtés, peut être rabattue pour dégager la raie et le petit trou. L’accès à l’Anus est ainsi faciliter à tout moment. Le port de la culotte est autorisé non seulement en période de menstruations mais aussi pour des jeux plus vicieux. Ceci peut paraître paradoxal. Mais nous savons bien que déculotter un joli derrière ou une chatte un peu fanée est un plaisir incomparable ; la teinte d’humiliation qu’il provoque chez la déculottée excite celle qui déculotte. Lors de ces séances, les plaisirs de domination et de soumission sont autorisés, ils sont même amplement recommandées car le fouet fait circuler le sang comme le dit Grand-mère Jeanne. Elle ne rate aucune séance de domination dont elle est très friande, qu’il s’agisse d’une dame mûre sur une gamine, d’une adolescente sur une autre, ou d’une maman sur sa fille. En hiver la chemise est plus chaude, la « fenêtre » des fesses est la même, même si les jeux se font au chaud d’une chambre ou en public dans la salle du réfectoire. Cette tenue est la même pour toutes les femelles en présence, des plus vieilles aux plus jeunes. Seule Grand-Mère Jeanne, ma grand-mère, est vêtue de brun et porte parfois, pas toujours, un voile sur la tête. Sa secrétaire, Mathilde, est de bleu pâle vêtue. Sans cela, toutes sont en blanc très légèrement écru.

Je ferai demain la description du temple consacré au saint Anus ; je viens de faire état des raisons de son implantation, je dirai demain ce qui s’y pratique, comment on y vient, comment on  rend grâce à l’anus royal et comment on en sort. Cette longue histoire a bercé mes rêves obsédants dus à la fièvre qui pendants plusieurs jours terrassaient mes nuits et tapissaient les parois interminables de mon âme de petite vicieuse, les parois toujours gluantes mon cul de petite vicieuse…

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