suviant
Les révelations d'Ariella 11
précédant

Par Donatella

 

 

Les révélations d'Ariella – poèmes vécus

Décidément, la petite est bouleversante. Qui supposerait que derrière ce petit minois d’enfant sage, toujours bien mise, se cachent tant de folies, tant d’appétits ? Personne n’a idée des vices qui gisent dans ce corps parfait et encore très jeune. 24 ans, c’est jeune pour tant d’expériences.  Elle est si saisissante que je dois avouer, pour être franche, qu’après l’avoir écoutée, je suis en nage et dois me retirer dans la salle de bain pour aller jusqu’à orgasme. Il en est de même lorsque je finis de retranscrire ses propos. Non contente de me faire part des expériences de son corps, voilà qu’elle m’entraîne dans ses rêves foutrement corsés mais si joliment dits que je n’ai pas une virgule à rajouter. Parfois je lui fais relire le fil de ses récits, elle rougit à peine, ses yeux se chargent de mille sensations, ses seins durcissent, et si je scrute ses poils blonds j’y vois perler les sucs de cette adorable petite perverse. Comment lui résister ? Je l’ignore, mais je suppose que si j’en faisais ma chose je la briserais, je briserais les textes de cristal et perdrais le suspens de sa vraie vie. Or, c’est ce qui m’excite le plus.

Hier soir, tout se télescopait dans sa petite tête blonde, Dolly qui dut faire son pipi dans la salle de bain sous la conduite d’Edwige, les doigts de Solange enfoncés dans sa chatte toute chaude, le thermomètre géant de Madame Graslin qu’elle appelait maman, les bougies dans son petit cul et dans sa chatte exigées par sa maitresse fantasmatique, la culotte d’Yvette et tant d’autres images plus brûlantes les unes que les autres. Son corps entier transpirait de ses marques profondes et les noms d’Yvette, de Mylène, de Nelly, de Solange, de Jennifer et autres faisaient une farandole qui en fils d’argent filtrait entre ses lèvres mouillées. Elle ne savait plus comment continuer, Jennifer et le premier véritable dressage, l’univers des Villandry consacré au saint cul, le saint-Anus féminin ou  toute l’armée de maîtresses qui se sont succédées pour profiter de la sensibilité de cette sublime catin de luxe ?

Elle en a même pleuré, mais les larmes d’Ariella, sur ses joues ou sur ses tempes, sont mille fois plus belles que des perles de cristal savamment ouvragées ; elles brillent et la parent de quelque chose d’ineffable. Pour la mettre en confiance, j’ai déboutonné son chemisier, sa gorge douce palpitait ;  sous son soutien-gorge ses tétons pointaient, j’ai défait le bouton de sa jupe ; elle a levé les fesses pour que je la retire. Elle ne portait pas de bas, mais une culotte qui couvrait sa peau toute chaude, grisée légèrement d’une petite tache humide. Au lieu d’apaiser son feu intérieur, ses eaux les exaltaient encore : elle était inondée. A prétendre éteindre  un feu de forêt les pompiers se noient dans l’abondance de l’eau ! Peu importe, la petite s’abandonnait.

Vaincue par l’embarras face à la suite à donner aux puissances de ses récits, elle céda, mêlant ses pires sensations, ses monstres les plus pervers, se lâchant de façon incohérente, éructant de mots qui l’ont toujours transportée et se roulant dans la souillure profondément féminine. La femme est souillée, elle souille ses culottes à intervalles réguliers, elle se souille les mains pour éplucher les légumes du repas ou pour laver les plats de la vaisselle ou pour faire la lessive de ses culottes salies, elle est souillure, c’est dans sa nature. Elle n’en a pas peur. La petite fille s’y est jetée. Dans une forme de transe verbale elle a dansé la Tarentelle, tournoyant sur elle-même, oubliant toute convenance, mettant même toute son énergie à aller toujours plus loin dans l’impureté, à y trouver une jouissance d’une insondable violence sexuelle.

Il me fallait écrire ce long avertissement avant de tenter de transcrire la démence sublime de la petite chérie en proie aux extravagances de son sexe et de celui de toutes celles qui s’en sont servi. D’où ce titre que j’ai moi-même choisi.  

Donatella

 

En vrac

Je ne sais pas si je vais y arriver parce que ce qu’il y dans ma tête et surtout dans moi toute entière, c’est difficile à dire, difficile. C’est tellement cochon. J’ai pas envie de raconter pour le moment un épisode de mes coquineries, je veux pas. Pas maintenant. Bien sûr que je reprendrai le cours de mes histoires successives. Bien sûr que je dirai ce que Jennifer m’a fait pour me faire sentir des choses très excitantes. Je ne les ai pas toujours faites comme avec Maîtresse Iris à qui j’obéissais vraiment, parce que n’était pas réalisable comme être suspendue à une poutre ou fouettée sur un cheval d’arçon ou encore prise par son chien. Mais je les imaginais, nous parlions, elle me décrivait les choses et moi je décrivais ce que je ressentais ; mais tout ça je l’exposerai plus tard. Je pourrais aussi parler des cérémonies rituelles consacrées à l’analité féminine à laquelle les femmes de la Communauté de Villandry se livraient. J’ai pas envie de me  retenir aux choses réelles ou mêmes fantasmatiques mais si précises qu’on les prend pour réelles comme un rêve éveillé. J’ai envie d’autres choses.  Comme ce que procurent les odeurs intimes de la peau douce des dames, par exemple.

J’aime et j’ai aimé le cul de toutes mes maitresses. Oui c’est vrai. Trop peu me l’ont offert. J’allais écrire ont accepté de me l’offrir, mais c’est faut : on ne demande rien a sa maitresse, elle n’a ni à accepter ni à refuser. Elle décide et on obéit. Une dame m’a donné ses fesses, sa raie et son cul, mais c’est elle qui a voulu que je la lèche, c’est elle qui a choisi de se mettre à genoux sur son fauteuil en me tournant le dos, jupe relevée sur son dos. C’est elle qui a tiré sa culotte sur le côté pour que j’accède à sa nudité complète. Je décrirai en temps voulu cette séance bouleversante que j’ai vraiment vécue, toute absorbée par les fesses de Madame.  

Odeur âpre de son petit trou. Tant qu’on n’a pas été soumise, on rejette tout ce que pour quoi on n’est pas capable de vivre, et dont, si l’on devient vraie soumise, on ne peut plus se passer. J’veux dire que percevoir les odeurs intimes d’une femme mûre qu’on aime parce qu’on a abdiqué devant elle de toute volonté et qu’on s’est livrée de plein grès à ses turpitudes, c’est terriblement envoûtant, c’est comme être enveloppée et respirer tous les parfums du monde.

J’ai envie là d’un beau et gros cul comme celui d’une autre maitresse qui m’a fait l’honneur de se mettre entièrement nue – je raconterai cette séance exceptionnelle plus tard. Là encore je jure que ce que je relaterai s’est vraiment passé, je donnerai tous les détails mieux encore que je m’efforce de ne rien oublier quand je parle de ma tante où de mes autres expériences. Cette Maîtresse, elle, elle a été le Grand Amour de ma vie ; je sais que je ne serai jamais plus heureuse que je ne l’ai été avec elle – je le serai autant quand je revivrai tout en le décrivant. 

Personne n’aime autant que moi le cul des dames. Une femme s’occupe surtout de ce qu’elle voit d’elle dans une glace, sa coiffure, son maquillage et quand elle est nue, la tenue de ses seins, la façon dont ses tétines se dressent quand elle les pince, le gras de son ventre qu’elle veut perdre, la longueur de ses poils, et la vue qu’elle a sur ses lèvres plus ou moins pendantes. Mais comme c’est plus difficile de voir son cul, même ses fesses, elle s’en occupe moins. Elle y passe des crèmes adoucissantes, mais c’est tout. C’est pour ça que j’aime les fesses et la raie qui les sépare : c’est  la partie négligée de la dame. On ne pense pas au cul, on ne pense pas au derrière. Et pourtant ! On ne regarde que les fesses gainées dans une jupe moulante, mais tous les culs de femmes ont quelque chose qui m’attire : gros, tombants, ridés même, bien ronds, tous traversés par une raie dont on ne parle jamais alors qu’elle retient les odeurs et la sueur qui deviennent parfums orientaux quand on prend soin d’y passer le nez et le doigt. J’aime vos raies, Mesdames. J’aime la margelle de vos puits d’amour. Elles peuvent être plus ou moins saillantes, elles peuvent être couvertes d’un léger duvet ou d’une touffe épaisse de poils bruns, mais toujours vos parfums sont enivrants. Oh, ma langue vicieuse aimerait passer dans la raie de la femme qui voyage en RER, de la caissière du Supermarché, de cette mère de famille qui habite dans l’immeuble d’en face…. Elles ne le donnent sûrement jamais à leurs maris (encore que, qui sait ?). Dans l’ensemble elles n’aiment pas, alors que pour une sale petite vicieuse comme moi, c’est le vrai paradis des odeurs.  Elles dénient tellement le plaisir qu’on peut avoir à exposer son trou et en apprécier les effluves qu’on dirait que c’est la forme pauvre du corps. Oh, Mesdames j’aimerais toutes vous doigter pendant des heures. Je jure que c’est vrai. Attendries par mon bonheur de fille, vous jouiriez sans effort.

Mais quand on a connu un vrai beau fessier, pas un fessier de jeune fille, trop parfait, j’aime pas les fesses comme des fesses de stars. Quand les fesses sont trop jolies ça veut dire que la femme ou la jeune fille s’en occupe trop ; elles perdent ce côté négligé, oublié qui m’excite tant. J’aimerais toujours me baisser pour passer sous les jupes, pas tant pour voir, mais pour sentir ces odeurs chaudes parfois amères, épicées, parfois caramélisées. J’aime les unes comme les autres. Dans la pornographie il n’y a que des photos et des films, c’est dramatique.

C’est mon côté chienne sûrement. Renifler l’anus de ma maîtresse. Avoir envie de déposer ma langue sur les rayons qui partent du centre de son cul. Les lécher, c’est oublier tout, c’est le plaisir de l’interdit, de l’immonde. C’est obscène, je deviens obscène, En un mot je peux être vicieuse et y prendre un plaisir sans fond. Oui je suis une vicieuse, oui j’aime le trou du cul de Ma Dame, je suis une vraie petite salope. Quand je serai grande je serai une traînée pour femmes. J’ai peur des hommes. J’sais pas si y a des endroits réservés aux femmes vicieuses. C’est pas sûr parce que dans chaque femme il y a une vicieuse, mais que le propres des femmes dites vicieuses c’est qu’elles s’immiscent dans la souillure primitive qui est l’apanage féminin...

Une fois ma maitresse, justement celle qui m’a fait lécher son anus (oh quand j’y pense là à l’instant  je suis toute bouleversée, je revois son cul, ses fesses fraîches, ses gémissements de plaisirs, sa façon de dodeliner du cul pour mieux s’ouvrir. Elle voulait que je la « bouffe ». Elle a dit « oui Ariella – c’est bien comme ça que tu t’appelles, hein ?  …. Vi, Maitresse….. Bouffe-moi le cul. »). Elle était si satisfaite de moi qu’elle m’a dit que la prochaine fois elle inviterait ses amies pour que je leur montre comment je sais sucer et lécher. Je vous jure que c’est vrai. Trois femmes sur le canapé, remontant leurs jupes, dégageant d’assez grosses cuisses laiteuses, desserrant leurs genoux et exhalant de dessous leur jupe leurs odeurs de femelles excitées, très excitées par cette situation, des odeurs toutes différentes !

Une pouvait avoir une odeur un peu écœurante,  une autre plus chaude mêlée de sueur à cause grosses lèvres de sa chatte sans culotte. La troisième, une reine des odeurs ou une odeur de reine. Mais ça c’était les odeurs de leurs chattes et de leur culotte. J’ai envie d’imaginer que Maitresse les avait invitées pour leur cul, et que j’ai eu droit à trois culs à bien ouvrir et à lécher. En fait je n’aurais pas vraiment aimé les sucer. Même pas du tout. En plus je n’ai jamais  été la soumise de plusieurs femmes (en tout cas pas encore)., J’ai compris que l’odeur d’un cul est repoussant quand c’est celui de salopes qui ne sont venues que pour se faire lécher le trou. Ç’aurait été humiliant, je n’étais que langue. Et si Maitresse m’avait obligée de les faire jouir par le cul, comme elle ?!

Pipi. Yvette a fait pipi, elle m’a fait faire pipi. C’est joli un pipi de fille. C’est un peu comme le cul, c’est vicieux. On n’y pense pas. On fait pipi parce qu’on en  a besoin. On ne pense même pas que c’est notre chatte, l’endroit où on se touche pour faire venir la crème de cochonne. C’est ça qui est vicieux. Entrer dans des cabinets avec une fille, ou dire qu’on lui tient la porte et qu’au moment où elle se penche pour voir sortir de sa vulve son pipi à elle, entrouvrir la porte et voir ses genoux bien écartés, sa tête penchée, et le pipi tomber de sa chatte directement dans le trou des cabinets. Y a aussi le son, et même des fois la fille se parle à elle-même «  Oh que c’est bon, oui vas-y pisse bien ma fille, encore, t’avais envie hein ? T’es une vraie vache qui pisse…. Humm c’est bon… » Des fois, c’est jouissif de faire pipi.

Et une chatoune mouillée par le pipi qui appelle une séance de tripotage quand on n’a pas trouvé de papier pour s’essuyer et que le pipi et la mouille vont se mélanger. C’est tellement sale qu’au lieu de ne pas le faire, mettre son doigt dans le trou du cul. J’le fais des fois, j’arrive à mettre presque quatre doigts, je force fort.

Je l’ai fait ce matin. Encore dans mon lit j’ai passé la main dans mon dos puis je l’ai fait descendre le long de mes reins et avec le majeur j’ai suivi la raie en sueur de mes fesses. Je le frottais de bas en haut doucement sans m’arrêter ; J’aime sentir la pulpe de mon doigt sur cette partie chaude. Comme si je branlais ma raie, c’est vrai. Elle devient encore plus chaude, et je glisse en direction du petit trou. Faut faire durer le plaisir. Comme si c’était un insecte qui viendrait là, attiré par mon trou. Je deviens moi-même cet insecte, cette mouche qui chatouille avec ses petites pattes la peau de mes fesses et fascinée par les humidités odorantes de ma raie en  puise tout le nectar. Quand je m’applique bien je sens sa trompe aspirer de microscopiques larmes un peu grasses que la sueur a provoquées. C’est comme si je rentrais en moi…

J’aime tellement ces infimes sensations que quand arrive l’été et que les mouches volent dans ma chambre, je prends le soin de fermer portes et fenêtres, je retire mes draps et jambes ouvertes j’attends que mes petites servantes viennent courir sur mon corps tout nu. C’est plus qu’un délice, c’est un mystère. Car je ne sais jamais où elles vont se poser, parfois sur ma joue, alors très très doucement j’ouvre la bouche espérant un baiser de ces petites pattes, ça arrive des fois. Mais elles peuvent aussi marcher sur mon front et au lieu de les chasser parce qu’elles me chatouillent, je prends leur présence comme le début d’une future jouissance exceptionnelle. Bien sûr elles ne font jamais ce que je voudrais ; je voudrais qu’elles viennent sur le bout de mes mamelles, qu’elles viennent sur mon ventre. Oh, elles le font et c’est  bouleversant, mais je ne sais jamais quand.

C’est exactement l’expérience de la soumission. Il faut une patience énorme, un abandon total à la décision totalement imprévisible de ces petites maîtresses ; Oui, ce sont de véritables maîtresses car je ne peux que me soumettre à leurs petites promenades où chacun de mes pores peut devenir pour elles un puits de suc invisible. Je suis de la passivité la plus extrême. Je ferme les yeux pour me consacrer entièrement à leurs courses imprévisibles. Parfois l’une s’envole, désertant mon corps et le laissant dans l’attente de son retour. Je peux défaillir de l’attendre autant. Et soudain par miracle elle se pose sur mon pied, je ne la vois pas, je la sens. Elle semble picorer. Puis sans que je ne puisse rien décider de sa promenade sous peine de l’effrayer et qu’elle ne veuille plus de moi, elle remonte le long de ma jambe. Une autre s’est posée sur mon nombril et s’y penche pour sucer une goute de sueur. Je garde ma bouche entrouverte au cas où une autre encore veuille boire un peu de ma  salive ; d’ailleurs je passe ma langue sur mes lèvres pour les rendre très humides. On ne sait jamais…

La coquine qui prestement remonte maintenant ma cuisse s’arrête sur l’intérieur de ma cuisse, sur l’endroit le plus soyeux de mon anatomie. Je vais m’évanouir de plaisir. Elle ne sait pas à quel point je l’aime. Oui, elles attirent quelque chose d’étonnamment trouble en moi. Mais… mais voilà que cette aventureuse, attirée peut-être par quelques sécrétions de mon vagin, s’avance vers ma lèvre gauche. Oh ! Oh mon dieu que c’est bon !… « Continue petite chérie, oui avance encore un peu »  C’est ce que dit mon cœur dans un  silence absolu. Au moment où je suis toute concentrée sur la progression de ma minuscule maîtresse, une de ses amies vient de s’envoler de mon bras pour se poser sans hésitation sur mes poils. Elle est si légère qu’elle se promène cahin-caha sur mes poils un peu ébouriffés. L’autre a abordé la partie charnue de ma fesse gauche et semble attirée par ma raie pourtant bien fermée dans cette position. Il n’empêche que plus suave tu meurs… Très très insensiblement je m’ouvre encore. Cette fois je mouille et m’en réjouis, viendront-elles s’abreuver entre mes lèvres ? Je l’espère tant.

Oh, je vais défaillir ! D’un coup d’aile mon amie qui s’intéressait à mon coussinet de chair est venue se poser sur la lèvre droite. Extrêmement doucement je tends ma tête pour voir ce qui se passe. Comme elle est jolie ! Elle a baissé sa tête ce qui relève son cul, comme si elle avait une petite jupe grise et que je pouvais voir son cul à elle  (rire !). La coquine me butine. Pendant ce temps, l’autre qui se dépatouille comme elle peut avec ma toison, malgré sa difficulté à avancer, semble bien déterminée à venir boire à la rivière crémeuse de ma vulve. Je suis immobile, immobilisée par ces caresses divines. J’ai même envie de m’arrêter de respirer et de ne pas laisser battre mon cœur. Mais, ce qui est merveilleux c’est qu’elles n’en ont que faire. Toutes à leur bonheur d’avoir trouvé de quoi se repaître, elles sont entrées dans un autre temps. Elles m’y ont fait plonger. Le temps interminable de leur pâture. AAHHHhhhh, la plus gourmande porte son dard de velours sur la partie intérieure de ma lèvre. Une électricité comme je n’en ai jamais connue me parcourt tout le corps, le long de ma colonne vertébrale. Couverte de chair de poule, je finis par me calmer, et la petite de poursuivre, allant jusqu’à tenter de se déplacer de haut en bas à l’intérieur baveuse de mon intimité. L’autre, oh oui. L’autre s’est approchée de mon clitoris.

Je jure que tout ceci est aussi vrai que délicieux. Cette danse qui met tout mon être en transe, se passe chaque été. Je ne peux y résister. On dirait qu’elles aussi m’attendent ou se sont passé le mot comme quoi une fille blonde, à la peau sucrée, salée, poivrée, pimentée s’offre comme un met luxueux, une peau de quatre étoiles ! On dit dans le monde des mouches que plus on la goûte et plus elle goutte (!).  Mon clitoris se décoiffe tout seul devant ces demoiselles. Mais très vite elles et lui se font complices de mon plaisir. On dirait qu’ils se liguent pour me conduire à l’orgasme. La petite trompe de ma maîtresse (j’allais dire de rêve mais l’exceptionnel c’est qu’elle est bien réelle) caresse et pompe la calotte lisse de mon petit groom ; elle y reste longtemps comme si elle aimait ça, lui en pleure de sueur, il se retient de vibrer pour prolonger le plus longtemps possible ce baiser imprévu.

Quand je sens que mes petites servantes sont suffisamment enivrées et que moi-même je n’y tiens plus, je prends le risque de me retourner, me positionnant à quatre pattes, le visage sur l’oreiller, les genoux bien écartés, avec mes mains je tire sur le petit anneau de mon cul pour l’ouvrir au maximum. Il fait même comme un petit entonnoir vers l’hyper-centre de mon corps. Viendront-elles ? Quand viendront-elles ? Combien seront-elles ? Je n’en sais rien mais je sais qu’elles sont prisonnières de la chambre et qu’elles, comme moi, ne pourront résister à revenir me picorer. Je ne sais qu’une seule et unique chose, c’est que j’ai une envie démente de me faire dévorer l’anus par ces minuscules bouches avides. C’est un pari, mais il vaut tellement la peine d’être tenté. Finalement à chaque fois je gagne : elles ne peuvent refuser la peau lisse et bien tendue de mes fesses dont elles visent, comme si elles y étaient aimantées, le petit trou de mon petit trou, ce point ultime doté d’une exceptionnelle sensibilité qui, embrassé par ces petites trompes et caressé par ces infimes petites pattes qui s’agitent, devient le plus beau diamant du monde. Je vous jure que c’est vrai. Souvent, celles qui doivent être un peu myopes, au lieu de venir atterrir sur les marges de ce cratère de chair, se posent sur mes doigts à quelques millimètres de mon petit trou. Elles y restent, elles m’agacent, j’ai trop envie qu’elles en descendent, mais parfois ces petites moqueuses se détournent de mon trou où s’activent déjà une ou deux petites gourmandes – je sens parfois plusieurs petites têtes dans le cratère et à coup sûr l’excitation extrême des quelques millimètres carrés de chair me fait exulter. Non, la petite déserteuse, de mes doigts volète sur la peau de mes fesses, non loin du lieu des plaisirs. El là encore ces petites pattes en action augmentent mon plaisir. 

Ces jeux pourraient durer une éternité, de fait ils durent plusieurs heures. Quand j’ai quelques douleurs pour avoir gardé une position immobile pendant très longtemps et que je me détends encore, elles me punissent et m’abandonnent. Je les entends encore contre les vitres de la fenêtre ou passer en rase motte (c’est le cas de le dire ! – rires !) à toute vitesse près de mon oreille ou  de mon con en pleurs. Alors, mon corps qui a été le terrain de toutes les sensations, devenu hypersensible se met à vibrer, mes doigts se dirigent là où mes petites chéries étaient encore il y a quelques minutes et je les enfonce dans les orifices à l’orée desquels elles ont butiné les nectars de mes diverses coulures. Moi je peux aller plus loin et je ne m’en pive pas. Mes seins ne sont pas de reste. Elles-mêmes les avaient abondamment parcourus. Et inutile de dire que ma jouissance est totale.

C’est dans la campagne, sur un chemin où allongée dans la mousse au pied d’un arbre, à l’abri de tout intrus, j’ai déjà élu domicile parmi une armée de mouches qui vont d’une fleur à une autre, d’une brindille à une autre. Impossible de ne pas me déculotter, parfois de me mettre entièrement nue et de m’offrir à ces dizaines de petites salopes. Je l’ai fait encore l’été dernier. Mais si elles sont beaucoup plus nombreuses, elles peuvent disparaître sans prévenir et ne pas revenir. Mais la petite cochonne que je suis fait un tout petit pipi – et parfois plus – pour que les odeurs les attirent et qu’elles viennent se repaître tantôt entre mes lèvres tantôt entre mes fesses. Encore une fois, je vous jure que c’est vrai car si agréable.

Comme quoi quand on est une vraie vicieuse, quand on vit pour le plaisir, on peut connaître des choses exceptionnelles et exceptionnellement rares. Mes minuscules maîtresses ont fait découvrir en moi des zones infimes mais cruellement excitantes. Elles m’ont appris l’extrême patience mais aussi les douleurs de l’attente dans l’immobilité parfaite. Elles m’ont plongée dans un autre monde comme aucune femme, fût-elle la plus subtile, ne m’a jamais donné, pas même les plumes destinées à  produire des sensations semblables. Il faut avoir fait l’amour avec mes petites servantes pour y trouver quelque chose de subtilement doux et d’inégalable.  (Je n’ai jamais osé raconter tout ça, mais c’est absolument vrai).

En revanche, ce que mes milliers de petites chéries potentielles ne m’ont jamais apporté, c’est ce que j’aime plus que tout : les fesses rondes, les mamelles lourdes, les mains inquisitrices, les odeurs inoubliables, les pinces et les douleurs, les humiliations (oui c’est ça les humiliations)  et les tendresses, caresses, cajoleries de mes réelles maîtresses. Avec elles je me sens vivante parce qu’elles me portent au-delà de moi-même et me manifestent une forme de reconnaissance qui me confirme chaque fois davantage que je suis bien cette « lesbienne, vicieuse et soumise » qui vit en moi depuis mon berceau et ne me quittera jamais. Le vivre n’est pas toujours évident, mais avoir la chance de pouvoir le revivre en racontant ces aventures est un grand bonheur. Je resterai toujours une lesbienne, une vicieuse, mais resterai-je toute ma vie soumise ? Je le suis profondément au fond de moi, mais une de mes maîtresses m’a dit que lorsqu’on est une soumise parfaite, lorsqu’on a bien servi, on peut devenir une maîtresse de haut rang. Elle m’a même dit que si je restais avec elle, elle exigerait de moi de devenir dominatrice, une façon ultime d’être sa soumise chaque fois que je soumettrai une fille ou une femme. Malheureusement, cette maîtresse a disparu trop tôt ; elle est revenue une semaine mais ce n’est pas en une semaine qu’elle aurait pu pousser mon dressage jusqu'à me changer en dominatrice. Maintenant, elle est comme morte pour moi, elle ne m’a pas donné son adresse ni son numéro de téléphone. Elle ne voulait pas me revoir…

Je voulais dire aussi tous les mots qui me font terriblement mouiller comme : bien prendre (ça veut dire avoir le trou des fesses capable de se dilater suffisamment pour qu’on y mette des choses), dilater aussi j’aime bien (on pense plus a un caoutchouc qu’à la membrane d’un cul), recevoir aussi (c’est un peu comme prendre, on ne le dit pas d’une femme normale, mais c’est un peu animal -  : « elle reçoit bien  - tu reçois bien, c’est bien Ariella »»). J’aime aussi les mots de mamelles (même que penser que j’ai des mamelles me rend chienne, vache laitière), femelle aussi me plaît (c’est comme mamelle, mais ça peut être jolie une petite femelle – en même temps les femmes n’aiment pas qu’on les traite de femelle, moi j’aime), truie, traînée, salope, catin, souillure…. Oh je sais, ce n’est pas bien d’écrire ça, mais quand on est déchaînée, on peut se traiter de tous les noms. C’est descendre en enfer en chantant !!    

 Je ne sais pas si j’ai été aussi cochonne que je voulais l’être dans ces récits en vrac. Je rejoindrai demain le domaine du saint Anus, puis reviendrai ensuite auprès de Jennifer pour reprendre le fil de mes histoires – qu’on ne se trompe pas, ces histoires ont toutes été vécues.      

Ariella pour vous servir – et servez-vous !!

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