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Les révelations d'Ariella 10
précédant

Par Donatella

 

 

Les révélations d'Ariella – poèmes vécus

Ariella s’est créé très tôt une Maîtresse imaginaire sous l’emprise de qui elle a exploré dans la réalité de son corps en formation toutes les ressources qu’il recèle, les mystères et les poches de plaisirs inavouables. Ariella les avoue. Toutefois, j’ai crains pour elle les menace d’une schizophrénie latente, mais les jaillissements de ses orgasmes a répétition devaient la porter vers d’autres formes de rencontres fort stimulantes.

Donatella.

 

Vers un nouveau monde

Malgré cette étrange rencontre avec la locataire d’Edwige, Maitresse Iris a continué à venir frapper à me fenêtre tous les soirs. Vite déshabillée je me précipitais pour lui ouvrir et aussitôt me mettre à genoux la tête baissée. Je devais, les mains dans le dos lui avouer à haute voix toutes les idées perverses et tous les regards indiscrets auxquels je m’étais laissée aller pendant la journée. Je devais lui présenter, toujours agenouillée et dans mes mains tendues, ma culotte du jour après avoir pris le soin de la retourner pour que Madame apprécie les traces plus ou moins séchées de mes coulées de « petite salope » comme elle disait.

Si par hasard le tissu n’avait pas encore bu toute la mouille qui inexorablement me venait à l’idée même de passer une longue soirée avec Maîtresse Iris, je devais le lécher, lui montrant bien ma langue en train de laper ma crème de fille. « C’est bon, hein, ma chérie. Elle aime ça, ma petite catin. Bouffeuse de chatte en herbe. » Ces mots d’un tel mépris me faisaient frissonner ; je dois dire que de soir en soir les propos de ma maîtresse invisible mais bel et bien présente devenaient de plus en plus outrageants. Je m’abaissais moi-même à travers elle au rang d’une soumise forcée d’accepter l’inacceptable. Et la véritable vicieuse que j’étais et que je reconnaissais en moi chaque jour plus que la veille, y puisait des plaisirs sans fond.

L’humiliation était forte. Certaines séances nocturnes me conduisaient au bord d’une crise de  larmes provoquées par la honte. Il m’arrivait même de ne pas résister à des envies de faire pipi, comme si me délivrer la vessie me délivrerait de mes démons en feu.  Je me munissais d’une bassine que je cachais sous le lit et urinais en jets intempestifs. J’entendais dans ces instants de débauche la suave voix mi-sadique mi-maternelle de Maîtresse, m’encourageant à ne conserver aucune goutte.

En fait ces moments d’ondinisme sont devenus de plus en plus fréquents, jusqu’à ce qu’un soir, après m’être soulagée, j’ai eu envie de goûter un peu mon pipi. Surprise par le fait que ce n’était pas aussi désagréable que je croyais de buvais jusqu’à un verre entier sous le regard de dégoût de ma tortionnaire. Bien plus tard, il y a maintenant un an environ, une dame rencontrée sur le net, a ravivé ces pratiques solitaires, une vraie femme qui aimait aussi ces échanges de pipi qu’elle exigeait que je fasse. C’était Msse Suzanne. J’en parlerai.

Puis ce qui devait arriver arriva. « Ouvre ta porte ma chérie, ouvre…. Pourquoi t’es-tu enfermée à clé ? Ouvre, je te dis ». C’était Edwige. J’étais accroupie sur ma bassine et ne parvenais pas à interrompre les cascades de mon ventre. « J’arrive, tantine, j’arrive.  -  Mais que fais-tu donc ? » Je finissais, m’essuyais très vite avec un mouchoir et glissais la bassine sous le lit ; je congédiais Maîtresse Iris de mon esprit. En un rapide coup d’œil dans le miroir de la penderie, je me coiffais rapidement avec mes doigts, et allait ouvrir à Edwige.

- Que faisais-tu, Ariella ? Tu en as mis du temps pour m’ouvrir ?

- Rien tantine, rien….

- petite menteuse, je t’ai entendu parler toute à l’heure.  Mais à qui parlais-tu ?

- je devais parler en dormant, tantine chérie.

- petite sournoise, tu ne me feras pas croire ça

- si.. si…

- Réponds-moi. A qui parlais-tu ? D’autant qu’intriguée, j’ai collé mon oreille à la porte, te croyant souffrante. Et qu’ai-je entendu ! De ta plus petite voix de fille intimidée, je t’ai clairement entendu geindre et ânonner une espèce de litanie, je ne comprenais pas tout, mais il y avait des noms de filles, de vagues histoires de cabinets ; ça parlait des jambes de ta nouvelle prof d’anglais et qu’en faisant tomber exprès ton stylo tu as regardé sous sa jupe pour voir sa culotte, c’était un string.

- …… (piégée)

- j’en oublie ?

-  euh… vi tantine….

- au moins tu es franche, je veux savoir la suite de ta bouche.

- j’ai dit que je suis allée me caresser dans les toilettes des profs et ça m’excitait d’entendre le bruit des portes qui claquaient, des chasses d’eau, même parfois d’une ceinture dont la bouche glissait sur le carrelage du sol, ou le bruissement d’une jupe. Une fois comme des gémissements étouffés – je te jure que c’est vrai tantine.

- mais à qui racontais-tu toutes ces petites cochonneries, dis-moi ?

- ben.. des fois… enfin… oui, des fois, j’imagine qu’une dame me donne des ordres et je les accomplis…. Euh…. C’est une dame mûre, une maîtresse que je me suis inventée

- ma pauvre chérie, pourquoi ne pas m’en avoir parlé ?

- parce que ça me fait honte, et même que la honte fait partie de cette soumission invisible.

- Oui, je peux le comprendre. Mais il ne faut pas libérer toute ton imagination, ça peut être dangereux… Est-ce qu’au moins tu as des orgasmes qui te font du bien ?

- Oh vouiiii  - oui, toutes les fois. Même des fois en cours je la vois surgir quand je m’ennuie ; elle m’ordonne de frotter les lèvres l’une contre l’autre, je le fais aussi dans le RER quand une femme ne croise pas les jambes et que sous sa robe je vois le début de ses cuisses, et des fois un peu plus. Des choses comme ça, ça mouille ma culotte et j’aime beaucoup

- Petite chatte, il faut remédier à ça. Je ne te dis pas de rejeter en bloc ces jeux onanistes. Tu as parfaitement le droit de te donner du plaisir. Nous avons toutes des fantasmes qui souvent nous entrainent à nous caresser en les mettant à  exécution dans notre esprit. Mais de là à créer un personnage qui tous les soirs te fait quitter la table sans dire au revoir et te force à des choses, il y a un pas. Le dédoublement n’est pas une bonne chose, ma puce.

- … voui, mais qu’est-ce que je vais lui dire ?

- à qui ? à cette… maîtresse ? Mais tu es folle, mon trésor. Il n’y a pas de maîtresse, c’est le pur produit de ton esprit. Redescends sur la terre, Ariella chérie. …. Oh, mon dieu, je t’en supplie, tu es Ariella, je suis Edwige et il n’y a personne d’autre, à l’exception d’Adèle la bonne de la maison. Il n’y a jamais eu de dame dans ta chambre.

- (Je pleurais. Tantine s’inquiétait visiblement de mes chimères inextricables dans lesquelles j’étais plongée). Tu me fais peur tantine…. Qu’est-ce que je peux faire ?

- laisse-moi réfléchir quelques secondes ? Je sais bien que tu es une lesbienne vicieuse et soumise, c’est en toi une qualité car tu es si mignonne et si coquine depuis si longtemps déjà que c’est ton destin de te mettre dans tous ces états. Il te faut…. (tantine s’interrompit brusquemen). « Allonge-toi sur ton lit, m’ordonna-t-elle. Ouvre tes cuisses. Je vais te mettre un bandeau sur les yeux. Voila.

- je ne comprenais rien du tout.

- Moi, Edwige, ta tante, la sœur de ta maman,  moi, Edwige qui t’adore et t’éduque avec bonheur, moi dont tu es la petite nièce chérie que j’ai promis de protéger, je vais te donner ce qu’une femme fantôme était censée te donner. Je vais le faire passionnément mais sans oublier que c’est avant tout pour que tu reviennes à la réalité.

Alors Edwige s’est déshabillée et elle a commencé à me faire plein de choses, certaines très douces et tendres, d’autre très perverses notamment avec le petit trou de mon cul qu’elle a léché pendant des heures, je n’avais jamais  imaginé que ça pouvait être si agréable.. Et ça, c’est vrai, ma Maîtresse ne pouvait pas me le faire faire sur moi-même ! Je pouvais me doigter, elle aimait bien, mais me lécher, non. Et la langue de mon amour chérie de tante, tantôt large pour bien m’humidifier, tantôt pointue pour me pénétrer, me démontrait que l’imagination a des limites.

- humm, hummm, tu es bonne petite chérie. Je vais jouir, ça fait un quart d’heure que je me caresse en te suçant le cul, c’est une façon de me récompenser pour le soin que je te prodigue alors que je me suis juré de ne jamais te gouiner. Je n’ai pas trouvé d’autre solution pour te ramener à la réalité. En plus nous avons joui ensemble et je vois dans tes yeux un éclat que tu n’avais pas quand cette maîtresse imaginaire dominait tout ton esprit. Tu es belle mon amour.

- merci Tantine chérie. Je suis la plus heureuse des filles parce que j’ai la tante la plus exceptionnelle qui soit. Evidemment jamais une maman ne peut faire ce que tu viens de me faire. Une maman ça fait venir le docteur, toi, Edwige adorée, c’est ta langue qui m’a ramenée à la vraie vie

Edwige alluma une  cigarette. Nue elle fit reposer son dos sur la tête du lit, jambes un peu écartées, suffisamment pour aérer sa chatte d’où perlaient encore quelques légères larmes de son jus d’amour. Je l’aurais bien volontiers nettoyée, mais elle était songeuse. Elle n’était pas complètement là. Après un long moment, elle me fit signe de bien l’écouter.

- Tu es encore petite, ma chérie, mais tu as un tempérament déjà très mûr pour ton âge. Tu as découvert très jeune les émois que peuvent provoquer certains attouchements et tu montres dans nos jeux éducatifs non seulement de véritables aptitudes mais des désirs sincères et bien réels. Les réprimer serait criminel, les lâcher en pâture à une dame, qu’elle soit bien réelle ou imaginaire, ne le serait pas moins. Et puis la loi leur interdit de le faire. D’autre part, tu le sais, je suis ta tante et ta tutrice, en aucun cas, même si parfois il m’est arrivé d’en avoir envie, je ne serai moi-même ta maîtresse.

- oui, je comprends,  tantine. Mais je souffre vraiment. J’ai déjà eu tant de plaisirs dans ces jeux interdits, du grenier, des cabinets et dans la cave, que je suis abominablement curieuse de faire des expériences nouvelles …

- « dans la cave ? »  . Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Tu ne m’en as pas parlé…

- et ben… j’avais trouvé une revue cochonne, et….

- arrête, ce n’est pas le moment, on verra ça plus tard. Laisse-moi te dire où je veux en venir.
Comment ne pas réprimer tes pulsions qui ne sont que bien naturelles, même si tu n’as pas attendu le nombre des années pour y goûter. (Pour les hommes Caton disait « le courage n’attend pas le nombre des années ». Pour les femmes, aurait dit Mme Catin : « la perversité n’attend pas le nombre des années » !!!)

- Oh, Edwige !!

- je reprends et écoute-moi bien. Comment, disais-je, ne pas réprimer tes pulsions et tes qualités de petite lesbienne vicieuse et soumise sans avoir recours ni à une maitresse vivante ou rêvée, ni à moi-même. ? Et bien, mon ange, il y a une solution. Il y a une solution pour que tu trouves une interlocutrice bien réelle et non hypothétique et que tu lui procures du plaisir et que tu apprennes de nouvelles choses.

- Dis, tantine, dis vite

- je vais te conduire dans un royaume où tu seras convoitée, mise à l’épreuve, peut-être échangée par des dames bien réelles qui t’adopterons tour à tour et te feront vivre des aventures incroyables auxquelles tu apporteras de l’eau (fraîche) à leur moulin…

- je crise …

- je te conduirai à travers les chemins de dialogues vers un nouveau monde, C’est le bal masqué planétaire d’internet…

- Oh, maitresse Edwige…

- Chut, chut, seules les étudiantes que je choisies ont le droit de m’appeler « Maîtresse ».

- Je t’expliquerai comment ça marche et, poussée par tes envies dingues, tu auras tôt fait de te promener à la recherche de celle à qui tu appartiendras et à qui tu serviras.

- Oh…. Je me pâme ;  ouhhhh….. Je n’en crois pas mes yeux et mon ventre se contracte déjà, et je ne parle pas de mes « mamelles » comme disait Maîtresse Iris : ils sont dardés ! Je suis toute troublée. Franchir la barrière de l’écran et connaître de nouveaux plaisirs, cette fois non avec une Maîtresse qui n’existait, mais avec des femmes mûres bien réelles, mères de famille, femmes divorcées s’étant découvert des attirances perverses pour les jeunes lesbiennes, femmes-professeurs célibataires qui a force de flasher sur leurs élèves, préfèrent dénicher sur le net une petite coquine pour l’entraîner dans leurs fantasmes les plus fous….

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