suviant
Les révelations d'Ariella 08
précédant

Par Donatella

 

 

Les révélations d'Ariella – poèmes vécus

C’est étrange comme mon adorable conteuse redevient au fil de ces récits la jeune adolescente qui ouvrait les yeux sur les beautés lumineuses et obscures que recèlent les ventres féminins. Merveilleusement guidée par sa tante Edwige, elle montre un appétit rare, avec cette hâte de grandir pour croquer la vie à pleines dents et se faire croquer elle-même par des dames d’exception qui sauront apprécier les saveurs de sa jeunesse.

Donatella.

 

Premières découvertes

Je venais de fêter mon anniversaire. Mon corps prenait sa silhouette que je regardais des heures devant la glace. Je tournais sur moi-même pour apprécier de profil les jolies rondeurs de mes seins et l’arrondi de mes fesses. De face j’admirais la symétrie de mes seins et la petite toison blonde qui remplaçait avantageusement le fin duvet de mon enfance.
Je caressais mes seins avec une passion grandissante. J’aimais commencer lentement en en effleurant les bouts encore un peu clairs. Ils s’érigeaient très vite me provoquant les plaisirs d’une tension intérieure comme si des poussées en faisceau venaient converger de plus en plus fortement dans chaque téton. J’aimais les caresses d’Edwige qui sans arrière-pensée aimait elle aussi passer très doucement ses mains sur mes jeunes seins le soir quand nous écoutions de la musique sur le canapé.
Mais là, toute à moi, rien qu’à moi, je ne pensais à rien, toute entière concentrée sur ces vibrations merveilleuses. Je malaxais ces nénés tout neufs, je les malaxais en y enfonçant mes doigts, je les griffais, je n’arrivais pas à les lécher, ils n’étaient pas assez gros, mais si j’avais pu je les aurais croqués. Je découvrais comment on peut se donner du plaisir qu’avec nos pointes. Elles sont reliées au fond de ma culotte ? J’sais pas mais je sens qu’à force de me concentrer sur elle, une petite flaque baigne mes lèvres….
 J’allais commencer l’exploration de mon corps. Je me sentais comme une fleur qui éclot, vraiment. Je faisais des pas de danse en m’étirant vers le haut, mes seins suivaient la ligne verticale et perdaient de leur rondeur pour s’allonger. Je tournais et tournais, voyant aussi comment mes fesses prenaient toute leur expression. J’avoue que je me plaisais beaucoup, en tout cas je me trouvais jolie dans ce miroir, nue, toute nue, le triangle de mon sexe librement exposé et mes fesses heureuses d’être à l’air – comme c’était bon ! 
Un jour j’ai eu envie de bien voir en même temps mes fesses et mon sexe dans ce miroir. Je me suis mise de dos devant la glace, j’ai écarté les jambes  et je me suis penchée au maximum, mes mains touchant le sol, les cheveux tombant en cascade. Et là je pouvais voir la raie de mes fesses, mon petit œillet dont les rayons roses s’étiraient comme une étoile et en dessous les lèvres gonflées de ma vulve ; je regardais fascinée le léger poids de ma chatte bien arrondie Sur la peau il y avait quelques gouttes d’humidité. Est-ce que j’avais chaud ou est-ce que ces perles brillantes venaient de ma rivière secrète ?
Au bout d’un moment cette position est devenue fatigante, alors j’ai pris un miroir à main, je l’ai posé parterre et je me suis agenouillée juste au-dessus en évitant de faire de l’ombre tout en éclairant bien mon intimité. J’étais aux anges, je me voyais comme si j’étais sous moi…. Je pouvais m’ouvrir avec les doigts, autant les bords de mon petit cul que les lèvres chaudes de ma chatte. Je plongeais le regard à l’intérieur pour voir les plis de chair rose toute humide. Mon vagin et les glandes rondes, trempées pour bien accueillir ce qu’on voudra y introduire gardait quelque chose de mystérieux. Je commençais à devenir de plus en plus excitée. Et je n’ai pas pu m’empêcher d’y mettre un doigt qui glissa tellement bien que j’en mis un deuxième, puis après quelques va-et-vient j’en ai mis un troisième.
J’avais les épaules et la tête sur le tapis, les fesses bien en l’air et les genoux écartés au maximum. Et j’allais, et venais, j’allais venais, coulant à grandes eaux, me dilatant au maximum. Des gouttes de cyprine tombaient sur le plancher, mais je m’en moquais, j’étais dans mon nirvana à moi. J’allais de plus en plus vite et des larmes sont sorties de mes yeux, des larmes de plaisir. Je devins effrénée, je voulais jouir  et jouir encore. Je cherchais l’orgasme, je l’appelais. Mais c’est quand un doigt de mon autre main a agrippé une de mes fesses que j’ai sentie en moi une boule de feu.
Le bout d’un de ces doigts a glissé sur mon petit anus. Il était tour mouillé. Tout en continuant la ronde folle dans mon con tout ouvert, j’ai cherché à entrer dans mon petit trou. J’y suis arrivée sans aucune résistance. J’ai découvert que quand on est très excitée une source au fond de notre cul de fille se met en marche et envoie une cascade de liqueur qui arrose la salle de réception, le hall d’entrée de notre derrière, habitacle tout chaud et accueillant.
Mon index y fut bien reçu, il invita mon majeur et à eux deux ils se sont mis à danser dans cette salle de bal toute chaude, gluante. Quel bonheur ! Ils ont frappé à la paroi pour faire coucou à mon autre main fichée dans ma chatte béante et tous ces doigts jouaient avec ma membrane intérieure qui sépare mes deux trous à plaisir. Inutile de dire que ça faisait beaucoup de découverte d’un seul coup. J’étais complètement folle. Quand j’ai sorti les doigts de mes fesses pour voir s’ils étaient peut-être sales, j’ai été toute étonnée de découvrir qu’ils étaient tout propres, plus ou moins enrobé d’un liquide épais, très clair. Je les ai aussitôt réintroduits dans cette caverne d’Ali Baba.
Ils aimaient ça, les petits coquins. Et moi donc ! Mon autre main était toute glaireuse, ma mouille faisait une écume tout autour de mon ouverture de fille. Je transpirais ; la raie de mon cul que je pouvais mieux voir dans le miroir mural brillait de sueur ; toute nacrée elle était belle. J’ai quand même retiré ces garnements qui me fouillaient le cul. Je me suis assise par terre en me basculant un peu pour voir simultanément dans quel état je m’étais mise. Et tout ça sans atteindre vraiment l’orgasme. Je dois dire que ça m’a un peu inquiétée. Pourquoi je n’ai pas joui autant que je l’espérais. J’allais répondre à cette question - heureusement avant qu’elle me mine le moral. Je n’aurais pas osé la poser à Tantine, quoi que…. Elle, elle connaissait la réponse c’est sûr, mais je l’ai trouvée moi-même.
Sans me laver tellement (j’aimais ces sensations mouillées, même si mes mains ont assez vite séché), j’ai vaguement rangé le miroir à main en le faisant glisser sous le lit pour qu’Edwige ne le trouve pas là sur le sol et en déduise que sa petite nièce est entrée dans sa phase d’auto-séduction, cette étape qui passe par une auto-auscultation de soi approndie.  C’est tout là le mystère des femmes : jusqu’où on peut aller dans l’exploration de nos deux trous ? D’ailleurs j’ai compris plus tard, grâce à Edwige pourquoi je n’avais pas tant joui : c’est que je m’explorai, plus fascinée par ce qu’ont peut faire avec nos orifices en les comblant, en l’occurrence de mes doigts. Mais j’ai trouvé deux autres réponses.
Quand je me suis couchée sous la couette j’ai eu le plaisir inverse que celui que je venais d’avoir : j’étais en pleine lumière à l’instant et j’étais obsédée pour tout voir et pour aller au plus loin comme si mes doigts étaient des yeux. Mais la sous la couette, la lumière éteinte, dans le noir, mon majeur s’est instinctivement dirigé vers mon clitoris et c’est là que je fus électrisée… Pris ensuite entre mon pouce et mon index, pressé, pincé, il s’est mis à durcir, à grossir et à devenir le centre du monde, le centre du monde. Plus rien n’existait que lui, il envoyait des décharges dans ma tête, tout mon cerveau s’irriguait, tous mes nerfs se tendaient. Oh mon  dieu que c’était bon… ! Oh oui, Oh oui… à l’écrire je le vis atrocement… C’est bon, c’est bon….. Et d’un seul coup je fus traversée par le tonnerre. Déjà tellement bien préparée par mes attouchements de petite écervelée, j’ai décollé à la vitesse d’une fusée pour aller rejoindre les étoiles qui venaient à moi,  J’étais dans les cieux, ange parmi les anges, démon parmi les démons….. J’ai joui, l’orgasme partait en gerbes de fleurs multicolores, et de pleurs de joie....
J’avais la réponse, ne jamais oublier le clitoris, ne jamais oublier le clitoris. Quand j’en ai parlé à  Edwige, elle m’a dit que c’était d’autant plus important car à mon âge on est beaucoup plus clitoridiennes que vaginales. A l’âge d’Edwige on est essentiellement vaginale ce qui ne veut pas dire que se faire sucer le clitoris, à en juger par cette étape de récompense en fin de soumission, est un grand plaisir pour les maîtresses d’âge mûr.
Mais il y eut une deuxième réponse qui m’est venue quand après l’épuisement de cet orgasme j’ai repris mes esprits. C’est le nécessaire pouvoir d’imaginer et de construire en les laissant apparaitre d’eux-mêmes les fantasmes les plus fous. Quand je me rendais abstraite, me dirigeant très lentement en direction du sommeil, j’ai senti des corps de femmes plantureuses qui me frôlaient, un gros sein par ici, un gros sein par là, une cuisse généreuse enlacée à l’une des miennes, mais tout ça de façon indistincte. Puis peu à peu j’ai comme sélectionné l’une de ces femmes imaginaires survenues malgré moi. Je l’ai vue ample, un peu grande, la taille assez serrée et les hanches très généreuses, dans une robe noire qui moulait son ventre rond, ses fesses plutôt volumineuses, ses cuisses rondes. Je me laissais fixer par elle, elle plongea ses yeux dans les miens, me fascinant, m’hypnotisant. « Viens à moi, viens à moi petite fille.»

- Viens à moi…. Comment t’appelles-tu ?

- Ariella, Madame.

- appelle-moi Maîtresse. Approche.

Cette maîtresse qui envahissait mon imagination était plus vraie que vraie, elle me parlait et je lui répondais.

- Oui, mad…  pardon, Oui Maîtresse

- c’est bien. Que faisais-tu toute à l’heure devant ton miroir, hein ?

- euh…. Euh, je … je….

- et bien réponds

- je me regardais, je regardais ma silhouette, Mad…. Maîtresse

- ta silhouette ? Tu crois que c’est tout ?

-  non, Maîtresse

- alors, qu’est-ce que tu regardais ?….

- mes trous, Maîtresse

- et tu ne faisais que les regarder ?

- je me touchais aussi, Maîtresse.

- Tu appelles ça toucher, toi, s’enfoncer la moitié de la main dans la chatte et deux doigts dans le cul ?

- …..

- Hein ? ne serais-tu pas une petite salope dans un corps de petite fée ?

- Oh !

- Mais ça me plaît, ça plaît même beaucoup. … Je m’appelle Iris, Maîtresse Iris. Je vais devenir ta première vraie Maîtresse. Le soir tu viendras dans ta chambre après le dîner, tu éteindras et je te dicterai des ordres que tu exécuteras. Je me décrirai parfaitement et tu me verras seulement dans ton esprit. Mais tu auras intérêt à m’obéir, car une petite vicieuse qui se tronche comme tu l’as fait aura envie d’obéir. De toi-même, petite salope, tu t’appliqueras pour suivre ce que je dicterai à ta conscience. Tu vas voir, nous deviendrons aussi les meilleures amies du monde. Plus tu feras chaque soir ce que je te dis, et plus tu m’aimeras. Tu te dépêcheras de dîner pour venir me retrouver et là je prendrai la voix de ton imagination, en revanche c’est bien en réel que tu subiras les effets de mes stratagèmes. Tu n’auras rien à craindre, je suis invisible. Pratique, non ? En plus tu feras des cochonneries en toute bonne conscience puisque tu le feras parce que tu es obligée d’obéir à la voix de ta maîtresse. Quand tu seras plus grande, nous prendrons le RER ensemble, nous irons dans Paris et je te ferai faire de vilaines choses, n’est-ce pas petite salope ?
Tu vas adorer ça, petite Ariella. En plus tu pourras t’arrêter quand tu voudras, mais tu ne voudras pas. Eventuellement un soir, mais le lendemain tu me rappelleras et je te ferai jouir. Je vais t’apprendre à te faire jouir en secret. Tu jouiras pour moi, pour Maitresse Iris.
Allez, maintenant dors, je veille sur toi. »
C’est ainsi que je découvris les pouvoirs de l’imagination et qu’on peut toujours avoir recours à elle pour atteindre l’orgasme. Donc premièrement : le clitoris obligatoire, et deuxièmement Maîtresse Iris la perverse….

RETOUR A L'INDEX