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Les révelations d'Ariella 07
précédant

Par Donatella

 

 

Les révélations d'Ariella – poèmes vécus

De retour du lycée

Mardi dernier, l’administration du lycée nous a libérées à 16 heures, le cours de français de 16 à 18 était supprimé, la prof étant retenue par une réunion de fin d’année. Évidemment nous étions toutes contentes. J’allais pouvoir rentrer avant Edwige, me prélasser en l’attendant, prendre un bain et me faire belle pour elle.
Il faisait très beau et je me sentais très légère. J’avais l’impression de faire l’école buissonnière mais avec l’autorisation du lycée. J’avais même une sensation de liberté totale parce que personne ne m’attendait et personne ne savait où j’étais. Très grisant.
En marchant le nez au vent, j’ai soudain posé le pied sur un journal qui traînait sur le trottoir. Il était un peu chiffonné, pas très très propre. Au moment où j’ai voulu le jeter du pied dans le caniveau, j’ai vu des images étonnantes : des photos de femmes nues, oui oui. En fait c’était sûrement une revue érotique. Mon sang s’est mis à bouillir, je l’ai senti monter dans ma tête, et bizarrement une sorte de désir malsain m’a complètement envahie.
J’ai hésité : le laisser par terre ou le ramasser et voir ce qu’il y avait dedans. J’ai choisi de le laisser, un peu dégoûtée. Mais dès que j’ai eu fait quelques pas les morsures de mon envie de l’emmener avec moi m’ont stoppée. Je suis retournée sur mes pas. J’ai regardé si personne ne venait, comme si j’avais honte de faire ça. J’avais l’impression que le monde entier me regardait. Pourtant la rue était vide.
Le soleil exaltait les couleurs de la couverture et les photos. Je me suis très vite baissée et je l’ai serré contre moi sous mon pull pour que personne ne me voit avec ce genre de revue. J’avais l’impression d’avoir rencontré le diable, et tous mes démons se réveillaient les uns après les autres.
Mais je ne pouvais pas le ramener chez nous. Si tante Edwige le découvrait, elle me punirait très sévèrement. Le cacher sous mon lit n’était pas possible ; la femme de ménage le trouverait en passant l’aspirateur… Et pourtant je ne pouvais plus le rejeter, je ne le pouvais pas parce que mon envie était énorme. Je faisais quelque chose d’interdit ; ces revues ne doivent pas tomber dans les mains d’une adolescente de terminale. Puis je me disais qu’il n’y a pas de hasard et que je devais trouver ce magazine, un après-midi où j’avais deux heures devant moi, c’était écrit !
Comment faire ? J’ai eu une idée géniale qui s’avéra plutôt dramatique. Mais je ne pouvais rien prévoir. Dans ces moments-là, on a des idées géniales. La mienne était de descendre dans les caves et me réfugier dans celle de tantine. Ce sont des box avec chacun une lampe. Celui d’Edwige ne fermait pas à clé parce qu’elle l’avait perdue. Alors, ravie d’avoir trouvé la solution à mon problème, je suis descendue dans les entrailles de la maison… J’étais si excitée et le sang tapait si fort dans ma tête que j’ai failli tomber dans les escaliers.
La cave d’Edwige est la deuxième à droite ; il y en a une autre qui appartient aux locataires qui partagent notre maison à l’étage. En effet, il a suffi que je pousse la porte pour qu’elle s’ouvre et qu’automatiquement la lumière s’éclaire. Une faible lumière avec une ampoule sur le mur qui fait face à la porte. Trop pressée j’ai seulement repoussée la porte. J’ai posé mon sac de classe par terre, je me suis assise dessus et là enfin, enfin, j’allais passer un moment toute seule et découvrir des images cochonnes.
Ce n’était pas seulement une revue érotique, c’était une revue carrément pornographique avec beaucoup de photos de femmes mûres dominant des jeunes filles toute nues. Il y avait une sorte de bande dessinée encore plus excitante ; les dessins étaient parfaits et on voyait des jeunes filles à genoux en train de recevoir des fessées, jambes écartées ou le fouet de dames sévères complètement déchaînées. On voyait bien les petites fesses et les marques de la main ou du fouet.
Ces dessins m’ont complètement transportée immédiatement. Une dame en jupe levait sa cravache pour châtier une jeune fille comme moi, nue le dos déjà marqué de zébrures. Il y avait aussi une histoire avec de grands dessins qui montrait une surveillante d’école exposée par une femme prof à ses élèves pour un cours d’éducation sexuelle.

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Assise sur le bureau face à la classe, les jambes écartées la culotte baissée elle était exhibée de façon très perverse à tous les petits élèves qui se bousculaient pour bien voir. La prof avait fiché dans le con de la surveillante en larmes une règle graduée pour mesurer les dimensions de son trou et de les commenter de façon faussement scientifique. Elle a dû poser la question : « qui sait jusqu’où on peut aller ? ». Au premier rang, une fille levait la main pour répondre. Il y avait aussi des gros plans terriblement bien dessinés.

Sur une autre page, la même surveillante devait montrer ses fesses à la classe et bien les étirer de ses deux mains. La prof en blouse, femme mûre bien en chair, expliquait à ses élèves comment la grosse vulve de la surveillante pouvait aussi être prise par l’arrière mais qu’on pouvait aussi entrer le sexe masculin bien bandé dans le trou juste au dessus de la fente. Deux gros plans accompagnaient cette planche folle, l’un sur le petit œillet, incroyablement bien dessiné avec ses stries et quelques poils rescapés du rasage, l’autre montrait les doigts de la prof en train d’ouvrir les lèvres de la vulve et d’en exposer les plis. La légende disait que les plis se couvrent de crème plus ou moins épaisse qui a pour fonction d’huiler le passage. Et le dessinateur était arrivé à évoquer l’humidité de la vulve assez grasse de la surveillante.
J’étais complètement folle, je me sentais brûlante. Tout en ne quittant pas d’un millimètre les moindres détails, j’ai commencé à caresser ma jeune poitrine qui avait gonflé par rapport aux tout premiers jeux de chienne avec ma tante. Je portais un tout petit soutien-gorge dans lesquel j’ai mis la main pour pincer mes pointes qui me faisaient déjà mal d’être durcies rien que par la situation. J’ai laissé la revue sur mes cuisses, les genoux levés, ça faisait un pupitre comme ça je pouvais peloter mes deux petites pommes en même temps. Je les triturais.
Plus je rapprochais mes pieds de mes fesses et plus ma jupette retombait sur le bas de mon ventre. Je sentis que ma culotte était humide, ma vulve pleine de picotements. Je n’ai pas résisté bien longtemps même si mes doigts n’en pouvaient plus d’agacer mes tétines toutes roses. J’ai assez rapidement levé les fesses pour faire glisser ma culotte jusqu’à mes pieds assez écartés. D’ailleurs au bout d’un moment, la tension du tissu était telle et mon envie de m’écarter était si forte que je lui ai fait passer un pied, elle s’est enroulée autour de ma cheville comme une petite chatte toute rose blottie à mes pieds.
En fait je n’avais pas envie de faire dans la poésie. Avoir la vulve à la toison claire toute mouillée, les seins sortis de leurs petites protections, me plongeait dans un état-second. Je perdais le sens du temps, du lieu, je n’étais qu’humidité, flottante, ma vulve coulait sans que je la touche. J’y ai mis de l’électricité quand mon majeur est allé célébrer mon clitoris en feu. L’eau et l’électricité, ça provoque la foudre. Mais je voulais que ça dure, alors je repoussais l’explosion ; je voulais voir les autres dessins plus cochons les uns que les autres.

L’un d’eux montrait une jeune fille en larmes attachée à un pilier de bois dans une sorte de grange. Les cordes qui la tenaient étaient passées assez haut sous ses seins nus, et sur le bas de son ventre ce qui donnait l’impression qu’elle était enceinte. Un homme la retenait bien en arrière et une femme sur laquelle on voyait l’effroyable perversité, s’approchait d’elle avec une pelote d’aiguilles destinées à ses deux gros seins. Deux trois aiguilles étaient déjà plantées et avaient provoqué quelques larmes de sang. La honte et la peur se lisaient sur le visage de la jeune suppliciée. Ce dessin était d’une terrible perversion.

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Un autre  m’a mise en transe. Sur une place publique d’un village, montée sur un tréteau une femme mettait aux enchères une jeunette qui portait un écriteau : petite écervelée à punir. La foule se pressait et certains hommes mais surtout de très nombreuses femmes plutôt mûres levaient la main pour acquérir cette gamine nue aux formes assez bien développées. Elle avait un côté banal et apeuré qui peut-être la rendait encore plus vulnérable, donc plus désirable. Ces dessins étaient tous signé Farrel, un homme qui connaissait les perversions féminines mieux que quiconque mais qui savait les représenter dans tous les détails. Je m’y lovais, mon regard ne voulait rien perdre comme mes doigts ne perdaient rien du moindre détail de ma jeune intimité en pleine dépravation. J’étais tellement étonnée et tellement provoquée par cette revue tombée du ciel que j’ai commencé à me masturber comme une vilaine fille. J’oubliais tout et tout le monde.
Juste au moment de l’orgasme, j’ai entendu le grincement de la porte. Vous imaginez ma panique. Mon sang a fait un tour à l’envers, je suis devenue livide, puis il s’est à nouveau retourné pour empourprer mon visage. Je n’ai même pas eu la présence d’esprit de cacher mes petits seins tout griffés ni de refermer mes cuisses sur ma vulve gonflée et écarlate, que la silhouette de la voisine se tenait droite devant moi. Dans la pénombre elle était grande, effrayante et moi minuscule, par terre, souillée par les coulées de cyprine, mes larmes d’excitation mêlées à la poussière de la cave. Quand j’ai commencé à mieux voir la dame j’ai vu qu’elle avait sa main dans sa culotte, jupe relevée et qu’elle se caressait.

« Continue, petite salope ».

 Effondrée, honteuse comme je ne l’avais jamais été et ne le serai plus jamais avec autant  de force, je suis restée interdite, incapable de me toucher, incapable même de comprendre ce qui m’arrivait. Cet ordre de continuer était bien pire que la foudre, c’était comme un coup d’épée ou quelque chose comme ça. Je pensais qu’elle hurlerait de colère, scandalisée par le tableau que je donnais, proférant des menaces de dénonciation et de me conduire illico chez moi pour attendre Edwige à laquelle elle allait tout dire… Au contraire, elle était follement excitée comme une femme très vicieuse, abominablement vicieuse. Une sorte de sorcière déchaînée.

«  Cela fait un quart d’heure que je te regarde, petite pute. Termine-toi…. »

J’étais dans un rêve qui devenait un affreux cauchemar. Comment ma voisine qui est une femme mariée, sans enfant, distinguée, toujours souriante sans trop en faire, « bonjour, bonsoir », pouvait se montrer à moi dans un tel état. C’était impensable, inconcevable. Elle me parlait comme personne ne m’avait jamais jamais parlé.

« Termine-toi »…

Vous vous rendez-compte ? Bien sûr j’ai deviné ce que ça voulait dire, alors timidement j’ai rapproché ma main de ma chatte béante et dégoulinante. Mon jus de fille avait refroidi – ça refroidit assez vite surtout qu’il ne faisait pas chaud dans la cave – mais au dixième de seconde où la pulpe de mon majeur a effleuré ma petite perle qui s’était réfugiée déjà sous son capuchon, tout en moi s’est rallumé subitement. Je ne sais pas si c’est la présence de cette femme, mais je me suis embrasée vraiment comme une salope, une vraie salope, c’est-à-dire une fille de sexe et rien que de sexe. Des flammes semblaient sortir de ma chatte, même aussi de mon petit trou que je montrais en me renversant à l’envers sur le dos, des flammes sonores sortaient de ma bouche ouverte.
La voisine continuait à se caresser. Je reçus sur le visage sa culotte mouillée qu’elle venait de retirer. Elle m’en appliqua le fond tout juteux sur le nez.

« Ouvre ta bouche, petite branleuse. »

Elle me fourra ce bout de tissu trempé dans la bouche. C’était démentiel. A un moment j’ai cru, après qu’elle m’ait enjambée et se soit placée au-dessus de ma tête, qu’elle allait me faire pipi dessus ou me faire boire son urine. Si elle l’avait fait, je ne sais pas si je l’aurais fait : peut-être bien, tellement je ne me contrôlais plus. C’est alors, que voyant par en-dessous sa chatte qu’elle ouvrait de ses deux mains et les coussinets rebondis de ses fesses, qu’happée par ce spectacle archi-démentiel j’ai joui en tremblant comme une petite feuille au sommet de l’arbre le plus haut de la forêt, au sommet de la montagne. Je plongeais dans les profondeurs infernales des océans. Je vis comme une lumière noire. Au bout d’un moment mes muscles se sont remis en place, mais j’étais sonnée. Je venais à peine de ranger mes deux petits nénés dans le bout de tissu qu’on appelle soutien gorge, retirer carrément ma culotte de ma cheville pour la mettre dans mon cartable, lorsque la dame me dit

« t’as déjà sucé une femme, Ariella ? ».

Cette question fut comme une gifle.

« Ben réponds ! »

J’étais tellement interloquée qu’en temps normal j’aurai répondu

«  Non, non… »

Me défendant de vouloir le faire, mais là je ne savais vraiment plus quoi répondre.

« Bon, allez monte. »

Je remontais devant elle les escaliers très escarpés de la cave. Elle pouvait parfaitement voir sous ma jupe que je ne portais pas de culotte ; Je suis sûre que ça devait l’exciter d’admirer mes petits coussinets. 

« Tu es toute sale. Tu ne vas pas rentrer comme ça chez ta tante... »

Arrivées au rez-de-chaussée, nous avons pris l’ascenseur. Heureusement qu’en fin d’après-midi il n’y a personne.  Elle a appuyé sur son étage, tout en se pressant contre moi.

« Tu sens la fille, ma belle. »

Bien sûr que je devais sentir le sexe, la sueur aussi.

« File dans la salle de bain, au fond du couloir et mets-toi toute nue. »

Ce que je fis, bien que curieusement gênée : je venais de jouir devant cette dame de la plus ignoble façon, mais me retrouver entièrement nue chez elle me paralysait. Elle vint me rejoindre et poussa un grand

« Hummmm ».

Elle tenait à la main la revue qui a tout déclenché.

« Où tu as trouvé ça, ma cochonne ? »

« Sur le trottoir, Madame. »

« Tu n’es pas au lycée à cette heure-là ? »

« Notre prof pouvait pas faire le cours. »

« Approche-toi, fais moi voir ces petits nénés de jeunette… Mignons, souples.  Ils promettent. »

Tout en les sous-pesant, les caressant, les pinçant parfois, elle continua cette petite conversation :

« Alors comme ça, Mademoiselle se branle en cachette en regardant des revues porno… »

« Tu n’as pas honte ? » 

« Si, Madame. »

« C’est vrai que les dessins sont terriblement excitants. Tu vois même moi ils m’excitent. Mais le plus excitant c’est une gamine, assise sur son cartable en train de se branler en regardant ces scènes d’une terrible perversité. Regarde comme tu es sale. Tourne-toi, montre moi ton cul… Plein de traces de poussière collante… Ouvre tes fesses…. Ben ma vieille, en coulant comme tu as coulé, de ton cul à ton con c’est tout noir de poussière… Fais-voir tes mains.  Ah, c’est pour ça que même ta petite poitrine est crasseuse. Tu t’es griffée ? »

« Oui, Madame, sans le faire exprès… »

Elle me fit monter dans la baignoire, et décida de me laver elle-même. Elle m’aspergea d’eau tiède, puis me savonna avec une crème très douce. Mais comme j’étais en effet vraiment sale, elle prit un gant de crin et frotta entre mes fesses, sur mes seins. Elle me récurait plus qu’elle ne me lavait. J’avais mal, mais elle était si « dangereuse » que si je rouspétais, je ne répondais pas d’elle. Elle frotta jusqu’à ce que je devienne rouge comme une écrevisse.  Puis elle se consacra à ma vulve.

« Je suis sûre que tes trous de fille sont très sales. Il faut nettoyer l’intérieur des salopes qui se roulent dans la fange. »

C’était très humiliant ; Autant j’étais contente d’avoir trouvé cette revue, autant je le regrettais amèrement.

« Allonge-toi dans la baignoire, relève tes genoux, plus haut, mets-les contre tes minuscules mamelles, oui comme ça, écarte tes genoux et tiens-les bien avec tes avant-bras. »

Elle dévissa le pommeau du tuyau de la douche. Puis de son doigt elle me travailla l’anus, elle le pénétra pour l’assouplir. Elle approcha le tuyau, puis l’enfonça peu à peu au fond de mon trou à caca.

« Je suis certaine que tu en as bien besoin, ma salope. »

Une fois le tuyau fiché dans mon cul, elle ouvrit les robinets d’eau en ménageant une eau tiède. Je pleurais de honte. Mais je tournais ma tête pour qu’elle ne voie pas mes larmes. Evidemment elle les voyait et comme la plupart des dames comme elle, elle aimait faire pleurer les jeunettes comme moi. Je m’emplissais. Je dois vous avouer que ce n’était pas si désagréable que ça, sauf que dans cette position recroquevillée, mon ventre ne pouvait pas grossir et que ça me faisait mal.

«  Oh, Madame… j’en peux plus, s’il vous plaît. »

« Encore un peu, je ne vais pas te rendre à ta tante comme une sale petite souillon »

« Mais, Madame, elle ne m’ausculte pas le petit trou… »

« Et si je lui dis où je t’ai retrouvée et dans quel état, tu ne crois pas quand même pas  qu’elle va se priver de t’examiner à fond,… »

« Snif, snif ! … je vous en supplie… ne lui dites pas, ne lui dites pas… »

Et l’eau s’écoulait toujours en moi, me gonflant comme une outre. Puis elle arrêta l’eau. 

« Garde les fesses bien serrées.. »

Elle plongea sa main entre mes fesses et m’enfonça un objet en métal de forme conique qui entra sans difficulté. Mon petit anneau se referma dessus, je me sentais fermée, bouclée.

 « Lève-toi., les jambes serrées ».

Je sentais cet objet en moi. Je crois que c’est le même que celui que porte Allie. Elle, elle le porte en permanence. La dame me prit par la main et me conduisit aux toilettes. Elle repassa sa main dans mes fesses jusqu’à l’orée de mon cul mouillé pour en extirper ce bouchon de métal.

« Vide-toi, ma grosse salope, vide-toi  petite truie. »

Par jet successifs, les uns foudroyants, les autres plus timides, les cascades d’eau sale frappaient la faïence des toilettes ou tombaient à brut dans l’eau des toilettes, mais avec des bruits caractéristiques. Au bout d’un moment j’ai cru que ce supplice était fini, je tentais de me relever mais la dame qui était restée là depuis le début, appuya sur mes épaules.

« C’est pas fini, pousse » 

En effet des poches d’eau tombaient encore. J’ai cru que ça ne terminerait jamais. Elle finit par me libérer.

« Viens, suis-moi…. Remonte dans la baignoire, debout, tiens-toi contre le mur. Ecarte les jambes, cambre-toi, approche ton cul vers moi ; baisse les mains pour mieux m’offrir ce trou ; faut vérifier si tu es impeccable ».

Elle reprit le tuyau et m’inonda à nouveau sans me remplir complètement.

« Pas besoin de plug, petite chérie. Prends cette serviette et tiens-la bien sur ton cul qui coule. Oui, maintenant monte sur la lunette des toilettes que je voie comment ça coule. Allez, n’aie pas peur, vide-toi. »

C’est ce que je fis. Mon petit anneau était sensible et le passage de l’eau, moins fort que toute à l’heure, me procura à mon grand étonnement un vrai plaisir. « C’est bien, t’es limpide, petite pute.  On va faire la même chose avec ta petite chatte, je vais nettoyer ce vagin que tu as tellement dilaté. »

Quand je fus propre elle voulut me parfumer. J’ai refusé parce qu’Edwige me demanderait des comptes sur ce parfum de femme mûre.

« Bien,  maintenant tu vas servir. Tu as déjà servi, Ariella ? »

« Comment ça, Madame ? »

« Des gens se sont déjà servis de tes charmes ? Ton cul, ta chatte ont déjà servi à satisfaire le plaisir d’un homme ou d’une femme ou d’un groupe ? »

« Oh non Madame. »

« Tu es sûre ? Tu n’as jamais joué avec d’autres en prêtant ta petite craquette si mignonne ? »

« Ben…. Quand j’étais plus jeune, si.  Avec une fille qui s’appelait Yvette… »

« Raconte. »

« Madame….  heu….  ben… je l’ai déjà raconté à Madame Donatella et je crois qu’elle en a envoyé le récit à publier sur le site de Monsieur Perverpeper… »

« Ah ! Mais je connais parfaitement bien ce site, j’y vais souvent, je l’adore ; c’est mon préféré, j’y viens dès que je peux. Par contre je n’ai jamais vu de Donatella dans ses auteurs. »

« Mais, c’est récent Madame. »

« Parfait, parfait. En tout cas moi ce que j’attends de toi, c’est que tu t’agenouilles maintenant entre mes jambes. Je vais me mettre dans ce fauteuil…. »

Elle s’installa, sans culotte, les jambes sur les accoudoirs, offrant une vue obscène sur sa chatte toute enflée par tout ce qui était en train de se passer.

« Tu vas t’appliquer. Si tu es une bonne salope et si je prends mon pied, je ne dirai rien à Edwige, maintenant si tu ne me fais pas monter au ciel, je lui raconterai comment sa nièce se branle dans la cave avec des revues pornographiques. En revanche si j’ai un orgasme je verrai ce que je ferai de toi… »

Tout ça m’effrayait terriblement. Je n’avais jamais sucé une femme, encore moins un homme. J’en ai rêvé le soir en me caressant, avant qu’Edwige m’interdise de me masturber et de succomber aux impulsions « indignes de toi », disait-elle. Mais je ne l’avais jamais fait. J’avais vraiment peur de ne pas y arriver, mais y arriver trop bien c’était risquer que cette dame « fasse quelque chose de moi », surtout qu’elle a parlé de femmes, de groupe... .J’étais dans un étau.
Je me suis donc agenouillée encore toute nue. Elle me regardait. Elle me plaça dans l’axe parfait de son corps, et dirigea en douceur mon visage dans son entrecuisse.

« Pour commencer je ne veux sentir que ton souffle. Tu n’as pas le droit de me toucher d’aucune façon. Tu peux regarder si tu veux, humer mes odeurs, mais absolument pas t’approcher de trop. »

Je le fis à la perfection, comme s’il y avait un fil électrique à ne pas dépasser, un champ magnétique et pourtant j’étais à peine à un centimètre de sa très légère toison et de sa peau. Elle fit durer mon supplice de longues minutes. Je dis supplice parce que je me sentais aimantée par sa chair. Et je savais aussi que c’était ce qu’elle voulait, que je la lèche et la suce, mais je devais respecter sa décision. Elle devait probablement jouir de me posséder ainsi à l’orée de son corps ouvert, la preuve : son odeur devint subitement plus forte, plus … « femelle ». Puis elle autorisa le contact au moment même où je me résignais à ne plus rien attendre.
Elle me plaqua sur son pubis. Les poils de sa toison claire me caressèrent le front, le bout du nez. Mais elle avait dû se raser en partie peu de temps avant et les racines de ses poils repoussaient à peine, faisant des tout petits points dans les pores de sa peau blanche et tendue. J’aimais sentir la vie de cette sorte d’animal vivant d’un pubis bien entretenu. Je ne savais pas qu’on pouvait aimer sentir ses lèvres lisses quand on est une dame mûre. Mais je dois avouer que c’est l’odeur chaude qui émanait de sa fente ouverte qui m’attira le plus. Mon nez s’était emboîté dans l’anfractuosité suintante de Madame. Quant à ma langue elle était ainsi placée sur les grosses lèvres qui s’écartaient pour que je puisse la poser sur les petites crêtes ruisselantes qui ne protégeaient plus le trou carmin du vagin, port du grand voyage dans les entrailles de la dame. Je fus très surprise par l’abondance des coulées de cette amante forcée, Un vrai fleuve d’effluves qui me barbouillaient le visage.
Je sentais toujours sa main sur ma tête, les doigts écartelés dans ma chevelure. Selon la pression qu’elle exerçait j’arrivais peu à peu à mesurer les tensions du plaisir de Madame. Parfois elle m’appliquait fortement, parfois elle détendait l’emprise puis subitement appuyait sur mon visage comme si elle avait voulu que j’entre tout entière en elle. J’ai même eu l’impression  qu’elle ne se détendait que pour que dure plus longtemps mes ablutions de salope. Pour éviter d’atteindre l’orgasme trop vite, mais pour se donner quand même du plaisir, elle frottait son clitoris sur mon petit nez. Elle faisait des va-et-vient avec son bassin, une vraie danse nuptiale. Par contre je ne pouvais plus la lécher autrement qu’en laissant ma langue pointer sur ses entrailles encadrées de ses lèvres trempées. Je sentais bien qu’elle devenait folle peu à peu.
Quand elle cessa cette danse érotique, elle plaqua à nouveau mon visage dans son intimité, ma langue put reprendre son ouvrage. Pas seulement ma langue mais ma bouche toute entière car en fait je la buvais, je m’abreuvais de sa mouille merveilleusement abondante. Madame était une très grande mouilleuse. Je ne savais pas qu’on pouvait autant mouiller. J’en étais même jalouse ; mais peut-être que ça vient avec le temps ? Puis je sentis son essoufflement, ses soubresauts, ses tremblements, signes avant-coureurs d’un orgasme imminent. Puis quelques gémissements, son corps s’est arqué sur le fauteuil, rejetant la tête en arrière, resserrant brusquement ses cuisses et ses jambes sur moi, m’emprisonnant dans ses chairs. Et elle hurla comme une bacchante déchaînée ; elle était en sueur. Elle resta dans cette position, tête renversée, cuisses collées à mes joues. Elle ne bougeait plus. Elle était absente, elle était dans son propre paradis. C’est vrai que les filles et les femmes nous nous retranchons parfois dans nos paradis personnels, car nous, nous avons nos paradis à nous, à chacune de nous. Elle en buvait la paix alors que moi je la nettoyais de ma langue et buvais encore quelques effluves venues du plus loin de son corps.
Quand elle revint à elle-même, elle avait un visage radieux. Plus rien avoir avec la sorcière de la cave. Elle ne dit mot. Elle me contempla, le museau encore luisant de toutes ses sécrétions que j’avais goulument savourées. Qu’allait-elle décidé ?

« Tu es une jeune fille merveilleuse, Ariella. Tu n’auras plus besoin de descendre dans la cave pour lire ces revues porno. Maintenant tu sais que votre voisine aime aussi ces dessins très poussés – j’en ai d’autres, j’ai un jour acheté à un bouquiniste des quais de la Seine un album complet des dessins de Farrel. Si tu veux tu pourras venir les voir quand tu en auras envie. C’est sûr que tu es une fille vicieuse, très vicieuse même, mais si douée pour sucer à merveille. Si je m’appelais Nicole,  si tu t’appelais Allie, je ferai exactement ce que fait Nicole, je t’obligerais à sucer trois chattes par jour, pas seulement pour ton plaisir, ma chérie, mais pour celui immense que tu saurais donner à ces femmes que tu rendrais folle de ta langue comme tu viens de la faire avec moi. Mais je ne m’appelle pas Nicole, mais Marie-Claude, femme d’Alain, un homme pervers certes mais pas assez à mon goût. Par contre tu sais maintenant que tu es à mon goût, plus que ça même. Ce n’est pas une raison pour que je gâche ta vie en te faisant subir mes vilains fantasmes, en cachette de ta tante. Ce serait trop difficile. Je vais te rendre à Edwige. Tu es assez grande et assez vicieuse aussi pour savoir que si ton corps a besoin de dessins pervers et d’une chatte (et peut-être d’un cul) d’une femme mûre, il te suffit de venir sonner chez ta chère voisine. Je t’accueillerai à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Merci petit poussin coquin ! »

Je l’ai quittée toute troublée. Si gentille de me laisser libre alors qu’elle a sûrement envie de me prendre en charge, mais nous sommes voisines, elle et Edwige sont en bons termes. Elle est la locataire, Edwige la propriétaire ; je suis sa nièce. C’est vrai que parfois il faut être subtil. En tout cas, elle occupe souvent mes pensées et cet album de Farrel m’attire atrocement. En même temps j’adore ma tante Edwige. Elle m’a préparé, parait-il, un nouveau jeu éducatif, alors je patiente.

(à suivre)

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