suviant
Les révelations d'Ariella 04
précédant

Par Donatella

 

 

Les révélations d'Ariella – poèmes vécus

J’avoue que j’ai pressé Ariella de poursuivre son récit, car elle avait excité ma curiosité avec cette expérience en compagnie de Mylène, sa copine de classe. Elle était dans tous ses états après s’être remémoré cet épisode de sa vie de petite cochonne. Revivre les premiers instants de ce qu’elle allait nommer sa condition de soumise l’a fait fondre en larmes. J’ai du attendre le lendemain et lui promettre mon aide lors de la retranscription pour qu’allongée sur le lit, la tête sur mes cuisses, elle reprenne la suite de ses aventures vécues. J’ai peut-être un peu forcé le ton de la toute dernière partie, qu’elle me le pardonne.

Donatella

Madame Graslin, la maîtresse Madame Graslin

Première rencontre avec une dame

« Mylène ne voulait pas en rester là. Elle devait reconnaître que son souffre-douleur, c’est-à-dire moi-même, s’était laissée prendre au piège de ses vices et qu’elle prit beaucoup plus de plaisir qu’à l’habitude. Généralement, ce qui lui plaisait dans ses déviations c’était  le désespoir de ses petites victimes, qu’il s’exprime par la fuite, les larmes, la demande de pardon, l’humiliation ou comme c’était le cas de Solange par toutes sortes d’exhibitions et de signes de séduction. Mais ce qui lui ouvrit d’autres perspectives c’est que je n’avais pas pu résister au plaisir de prendre dans mes bras ses cuisses et ses fesses et d’avoir collé ma joue sur sa chatte toute mouillée en lui déclarant mon amour.  Avais-je si peu d’amour-propre ? J’avoue que cette situation m’avait complètement bouleversée. Pour récupérer mon bracelet j’avais accepté d’entrer dans les cabinets et de me soumettre aux plaisirs vicieux de celle qui me faisait chanter. J’avoue que de découvrir à quelques centimètres de moi la chatte crémeuse de Solange qui ignorait totalement que c’était moi et non pas Mylène sa maitresse qui dévisageait sa vulve en transe m’a littéralement bouleversée. En fait j’avais pris la place de Mylène, je devenais aussi cochonne qu’elle et quand elle m’a dit sèchement que j’étais une vicieuse, je le pris presque comme un compliment… C’est bien la preuve que je devenais folle, et quand j’ai du toucher son petit bouton tout mouillé entre ses poils bruns, tout en haut de sa « moule » (comme elle avait dit) à la fois violacée sur les bords et rose clair à l’intérieur, j’avais complètement oublié mon bracelet. Une vicieuse. Ariella n’est pas seulement vicieuse, c’est carrément Une vicieuse, c’était plus et en acceptant de lécher Mylène j’étais pire qu’une chienne, j’étais plus qu’une fille vicieuse, j’étais une vicieuse. Je ne pourrai jamais oublier ça, c’est sûrement pour ça qu’aujourd’hui je n’aspire qu’à des choses interdites. Mais le pire c’est quand elle m’a dit qu’au fond de moi j’étais une véritable soumise et qu’elle ferait sortir ça de moi en me prêtant à Madame Graslin qui, si elle peut abuser de moi à sa guise, invitera Madame la Directrice à participer à mon dressage. C’était la condition pour que Mylène ne répande pas partout que Tantine était ce qu’elle appelait vulgairement une gouine.

D’ailleurs comment savait-elle qu’Edwige était lesbienne ? Elle me l’a dit après. Parce qu’une amie de sa cousine suivait les cours d’Edwige à la Fac et qu’elle avait reçu des avances de Tantine. Comme cette fille aimait les expériences, elle avait accepté de retrouver Edwige dans un bar du Boulevard Saint-Germain et de suivre tantine qui l’a emmenée directement dans le Manoir de Normandie après avoir  invité quatre de ses amies pour utiliser les charmes de la petite effrontée. Je fus sidérée ! A l’époque je ne savais pas vraiment qu’Edwige, très discrète sur ses passions, profitait de certaines de ses étudiantes ; je m’en doutais un peu, mais sans plus. En tout cas avec moi elle ne dépassait pas le cadre des jeux éducatifs, même s’il y avait une progression dans ces jeux de plus en plus durs mais aussi de plus en plus troublants. Qu’est-ce que j’ai pu couler à cette époque ! Depuis, d’ailleurs, je suis devenue une extraordinaire mouilleuse, presque toujours mouillée. C’est vrai.

Bref. Bien que Mylène voulait s’occuper de moi,  je ne voulais pas m’en faire une amie – ça se serait très vite su, et vu sa réputation j’aurais été considérée comme son souffre-douleur attitré et condamnée en permanence, battue peut-être. Donc je maintenais quelques distances, mais en même temps elle avait tellement bien su lever en moi des instincts que je couvais depuis Yvette, que j’avais plus qu’envie d’être présentée à la sévère Madame Graslin. Avec Edwige ce n’était pas tout à fait pareil, c’est la sœur de ma maman, elle m’aimait vraiment et les exercices, certes de plus en plus sexuels, étaient dirons-nous à vocation pédagogique : comment devenir une jeune fille désirable, utilisable et de préférence par des dames mûres puisque je démontrais des qualités de petite soumise – ce qu’évidemment Tantine avait perçu avant tout le monde, même avant moi.

Un soir, à la fin du cours d’anglais, on était en novembre, la nuit était tombée et les lampes de la classe étaient allumées, Madame Graslin, devant les autres qui commençaient à plier leurs cartables, dit à haute voix : « Mademoiselle Châtelet, vous m’attendrez ». Je fus à la fois surprise mais comme Mylène m’avait dit que je pourrais l’intéresser je pensais bien qu’il ne s’agissait pas de mes progrès en anglais. Donc je pliai aussi mon cartable mais au lieu de quitter la salle je restais debout à côté de mon bureau. Quand les dernières filles furent sorties et qu’on n’entendait plus aucun bruit dans les couloirs, Madame Graslin me dit « Suivez-moi, Ariella. » Sans dire un mot, je la suivais dans les couloirs. Le lycée était vide, les lumières étaient presque toutes éteintes, c’était bizarre. Devant moi Madame Graslin marchait d’un pas assez pressé, je devais me reprendre pour bien la suivre à quelques pas derrière elle. Je voyais sa silhouette et de secondes en secondes, ce n’était plus la prof d’anglais que je suivais mais une dame autoritaire et décidée. Je commençais à avoir quelques sueurs. Madame Graslin était une femme d’environ cinquante ou cinquante cinq ans. Très mince, un visage souvent dur et fermé, des cheveux blancs tirés en arrière, qui ne supportait pas qu’on ne mette pas l’accent en anglais. Derrière ces lunettes en écaille noire, elle avait des yeux d’un gris très particulier, quand elle était en colère ils noircissaient. Et ça arrivait souvent. Je me rendais compte qu’entre mon fantasme de me prêter à cette dame – prévenue par Mylène de mes tendances sexuelles – et la réalité il y avait une différence qui plus ça allait plus elle me faisait peur. Dans mon imagination je voyais ses fesses et même sa toison comme j’avais vu celles de Mylène, avec quelque chose de finalement très agréable, mais là, avec une femme mûre je frémissais à l’idée de devoir me laisser faire. Je me trouvais terriblement folle, presque démente. Partir dans l’autre sens, courir et m’en aller ? Je courrais plus vite qu’elle… Mais à cette heure-là, les portes étaient fermées, je devais renoncer à partir. De plus de temps en temps elle se retournait pour bien s’assurer que je la suivais.  Puis subitement elle prit un petit couloir, c’était le couloir qui conduisait aux cabinets des professeurs. Oh, non, pas ça, non…. « Non, Madame, non s’il vous plaît ». Elle se retourna et d’un regard très noir et le doigt pointé en direction d’un cabinet elle me dit d’un ton glacial « Désormais, chaque fois que j’en aurai envie tu viendras avec moi aux toilettes. C’est bien compris. Si tu as envie d’aller aux cabinets à d’autres moments, tu me demanderas la permission et je t’accompagnerai. Compris. Mylène m’a tout dit. On va voir si elle avait raison ou non. Allez entre. » Elle me suivit juste derrière moi et elle ferma la porte à clé. Instinctivement j’ai regardé s’il y avait un trou dans le mur, j’ai fait ça purement machinalement, comme un réflexe inconscient. Il n’y en avait pas.

« Trousse-toi, petite fille et monte sur la lunette des WC ». En effet ce n’était pas comme dans les toilettes des élèves qui étaient à la turque mais c’était des sièges en faïence. J’ai relevé ma jupe, je suis montée sur la lunette. « Non, Madame, …. J’veux pas…. » Et une grosse larme glissa sur ma joue. « Oh oui, pleure petite fille, j’aime bien faire pleurer les petites vicieuses comme toi. Après elles sont bien plus dociles, n’est-ce pas que tu es docile petite fille ? » Je baissais la tête. Dans cette position le visage de Madame Graslin était juste à la hauteur de ma culotte blanche que j’exhibais sur son ordre. Je fus saisie d’une bouffée de honte qui m’enveloppa toute entière, accompagnée de frissons sur toute la colonne vertébrale. « Plus haut… » J’ai vu que j’avais intérêt à obéir et je relevais davantage ma jupe. Elle la prit la roula et la fixa dans ma ceinture comme une bouée de tissu. « Tu es belle comme ça…. Tu vas pas te noyer !!, dit-elle en riant, tu risques d’en avoir besoin !!! » J’étais cramoisie de honte. Je regrettais tout, tout en bloc, j’aurais jamais du accepter de suivre Mylène aux cabinets, jamais, jamais de la vie… Puis je me raisonnais un peu : tout ça à cause d’un bracelet… Et en pensant au bracelet je pensais à Edwige, ce qui décupla ma honte. Heureusement elle avait un dîner en ville et elle rentrerait assez tard, car le temps tournait et moi je montrais ma culotte à ma prof d’anglais qui visiblement était loin d’en avoir fini avec moi…. Je tremblais, mes jambes étaient toutes molles. Madame Graslin caressa mes cuisses avec beaucoup de douceur. La méchante prof m’étonna par une délicatesse impossible à soupçonner. Ses lunettes m’impressionnaient quand même, elle allait me scruter de façon très humiliante…..  Mais en attendant, elle passait ses mains sur la peau douce de mes cuisses et en appréciait le soyeux propre à  mon âge. Elle me fit ouvrir autant que possible le passage entre mes deux cuisses. Je desserrai légèrement mes pieds mais une lunette de WC ce n’est pas bien large. Elle força sa main entre mes jambes et remonta jusqu’au bas de ma culotte….. Oh, à raconter ça, je ressens toutes les sensations comme si je revivais ce moment. Elle appuya le tranchant de sa main sur la vulve et bien que protégée par le tissu elle fut comme électrisée. Madame fit peu à peu des mouvements d’avant en arrière frottant mes lèvres. J’aurai du dire « non madame, je vous en supplie, ce n’est pas bien » mais c’était si agréable que je me tus. C’était beaucoup mieux qu’avec Mylène, en tout cas pour le moment. Elle frotta et ce sont mes lèvres qui se mirent à se frotter l’une contre l’autre. Je ne sais pas comment elle avait mis sa main mais en tout cas j’avais l’impression de me frotter moi-même ; je ne l’avais jamais fait. Elle accéléra le mouvement et son visage se referma ; elle allait prendre possession de moi. J’ai eu beau hurler « Nonnn »… Elle me gifla de sa main libre « Tu te tais, tu vas ameuter tout le quartier…. Au prochain cri, je te fesse, te confisque tes vêtements et te mets dans la rue à poil, tu as entendu ? » Tétanisée, je fus tétanisée. Elle reprit le rythme accéléré de ses frottements…. « Mad..Madam…. Madam’ je….j’….. » - « Et ben parle, petite cochonne, qu’est ce que tu as ? » - « M’dame, ça m’donne envie de…. envie de faire pipi ». – « Et ben qu’est-ce que t’attends ? T’es aux cabinets, profites en… » - « Mais …. Assise Madame, pas debout, et ….. j’ai ma culotte… » - « Puis quoi encore ;…tu crois pas que je vais te regarder pisser, que je suis venue là uniquement pour te voir uriner confortablement…Allez vide-toi » Et elle reprit inexorablement ces frottis si bien que je je n’ai pas pu résister. Je lâchais un premier jet avec une sensation assez abjecte : le plaisir du soulagement, la honte de la position. Je sentis la formation d’un petit lac dans le fond de ma culotte. Une tache grise sur le tissu blanc. Elle s’agrandit assez vite avec les autres jets. Et comme en fait j’avais tellement envie et que je me retenais depuis si longtemps, ce furent les grandes eaux. « C’est bien, tu vois, c’est bien, continue ma belle .. ça t’ fait du bien de te soulager devant ton professeur, hein ma chérie…. Allez, libère-toi… » De toute façon c’était trop tard, le mal était fait, alors je me suis laissée aller, l’urine déborda de ma culotte sur le haut de mes cuisses avant de s’écouler le long de mes jambes et finir dans mes chaussures dans lesquelles je clapotais. « C’est beau une petite fille qui fait pipi dans sa culotte, c’est attendrissant…. Tu fais plaisir à maman, ma puce. » Cette vieille folle se prenait pour une maman ? « Tu as fini, ma puce ? Si tu t’es complètement vidée, maman va enlèver ta culotte, et elle te nettoyera »… Je fus prise de tremblements, j’eu une rage de pleurs…. Maman…. Maman… je la connais à peine, ma vraie maman…. Tantine n’est pas ma maman, c’est ma tante… Maman…  Madame Graslin ne savait pas qu’en fait je n’avais pas vraiment de maman et qu’en voulant que je la considère comme une maman, ma maman, elle me bouleversait. J’ai peut-être fait l’erreur de ma vie ; j’ai joué à être sa toute petite fille qui a fait un gros pipi et j’ai dit « Tiens ma petite culotte, maman… » Elle a adoré ça. Déjà dans les cabinets avec Mylène je m’étais prise pour elle en me laissant fasciner par les doigts de Solange dans sa chatte toute visqueuse et après je suis comme tombée amoureuse d’elle, mais en me prenant pour la petite fille de Madame Graslin je risquais bien plus gros. Elle aurait tout pouvoir sur moi, elle ferait ma toilette, prendrait ma température plus qu’à mon tour, me donnerait de méchantes fessées, me mettrait au piquet les fesses rougies par sa main devant ses amies pour que je ne recommence pas mes bêtises. Elle me mettrait sur la table de la cuisine comme sur une table à langer, aurait rasé ma petite toison pour bien examiner l’intérieur de ma petite vulve de fillette, séparant les deux grosses lèvres et les enduisant de crème, elle me l’embrasserait goulûment, elle caresserait mon tout petit trou et après l’avoir couvert d’une huile de toilette assez grâce elle y introduirait délicatement son majeur en me disant des mots d’amour. « Il faut que tu sois toute propre, mon bébé. Tu vois, comme maman est douce dans ton petit cul. Tu sens comme maman aime enfiler son doigt dans ton minuscule petit trou…. Tu aimes, hein. ? » Etc. Et comme une sotte je l’ai fait, j’ai appelé Madame Graslin, « maman chérie ». Et j’ai eu droit les jours suivants à tous les attouchements vicieux de Madame Graslin.

Elle avait téléphoné à Edwige en lui disant que je devais faire des progrès en anglais et qu’elle pensait utile que certains soirs je reste chez elle, quitte à y dormir pour que je ne rentre pas la nuit dans les rues de Paris. Edwige avait proposé de venir me chercher, mais Madame Graslin se fit insistante. Quelques temps plus tard, elle dit à Edwige qu’elle allait organiser un week-end de stage uniquement en anglais, avec des enseignantes anglaises venues de meilleures institutions du pays, réputées pour leurs méthodes pédagogiques et la discipline de leurs établissements. Tantine vit ça d’un bon œil, ça  ne pouvait me faire aucun mal, et bien qu’elle sût parfaitement ce qu’on entend par éducation anglaise, elle donna son accord. Elle semblait satisfaite de cette initiative ; ça lui donnerait l’occasion de me préparer à bien me comporter ; elle introduirait dans ses jeux dits éducatifs la prochaine séance consacrées aux « douleurs agréables ». C’est donc ainsi que maman Graslin – en fait elle s’appelait Claudine, et je devais l’appeler maman Claudine – me gardait chez elle et abusait de moi comme elle l’aurait fait avec une fillette indisciplinée. Elle me donnait des exercices difficiles et à chaque faute je devais enlever un des mes vêtements, jusqu’ être toute nue. Des fois, je devais venir devant elle, me retourner et ouvrir mes fesses de mes deux mains en me penchant en avant. Elle adorait enfiler bien droit son index ou son majeur et branler mon œillet en le fixant du regard jusqu’à ce que « je mouille du cul »  (elle me disait, « tu mouilles bien du cul ma puce »). Généralement j’étais prise, debout, d’un orgasme qui me faisait m’affaler sur elle. Une fois même, elle a relevée sa jupe, elle s’est assise sur le bord de son fauteuil, elle m’a demandé de lui retirer sa culotte, pas complètement, en laissant à l’air son triangle qui avait trop chaud et qui la démangeait. Elle m’a demandé de venir entre ses jambes et de souffler sur ses lèvres pour la soulager. « Plus près, plus près, je ne sens rien. ». Je devais mettre ma bouche à quelques centimètres de sa grosse vulve de dame et respirer ses effluves sexuelles, qui au début me répugnaient et puis peu à peu m’habitaient pour finir par m’enivrer. J’aurai aimé la sentir pendant des heures, m’endormir tête-bêche les narines prisonnières de ses lèvres. C’est avec Madame Graslin, avec maman Claudine, ma maman de substitution, que j’ai pu être la petite fille que je ne n’ai jamais vraiment été. Bien sûr, elle abusait de moi, elle voulait pouvoir dire à ses amies que j’avais déjà servi – cette expression me mettait en transe – et qu’elles pouvaient m’utiliser. Je dois dire qu’au fond de moi j’ai toujours recherché et je le recherche encore qu’on parle ainsi de moi, que mes maîtresses me demandent si j’ai déjà servi, ça veut dire non pas un service ou avoir été au service de quelqu’un, non, mais si mon corps a servi, si ma langue a servi, si mes doigts ont servi mais surtout si mes tétons, mon cul et ma chatte ont déjà servi… Ce n’est pas être esclave si c’est servir à quelqu’un qu’on admire, ça l’est si ce sont des gens vulgaires et indignes.

Ce que je découvris avec maman Claudine et que j’ai ensuite toujours recherché, outre le fait qu’elle me rajeunisse considérablement, c’est l’art des parfums et des odeurs. Une femme mûre connaît les parfums, elle les a expérimentés, mais elle connaît aussi ce que ses odeurs personnelles ses odeurs de femme, ces odeurs qui changent en quelques heures, ont des puissances insoupçonnables. Elle sait surtout le pouvoir que ses odeurs de femelle ont sur les jeunes pousses. D’une femme mûre à une autre, je suppose, c’est peut-être fort excitant mais tellement moins que sur une gamine qui n’a aucune idée des odeurs marines, des odeurs chaudes, des odeurs voluptueuses, des odeurs douces-amères, des odeurs un peu caramélisée d’un caviar de première qualité ; des odeurs discrètes ou des odeurs fortes, des odeurs de début et les odeurs de fin de coït. Rien de plus exaltant que cette palette d’odeurs. C’est avec maman Claudine que j’ai pu accéder à ses odeurs que ce soit celle de sa chatte ou celle de son cul. Il ne faut pas croire que les odeurs qu’exhale un anus parfumé est systématiquement repoussant, pas du tout, ce n’est pas scatologique d’autant moins si le cul appartient à une femme qu’on vénère et qu’on vénère justement pour son âge. Je le sais parfaitement parce que les odeurs d’Yvette et celle de maman Claudine sont totalement différentes. Yvette sentait à peine, c’était plutôt doux, tandis que maman Claudine tire son charme en grande partie à cause de ses odeurs bien plus musquées de femme mûre. On ne peut pas savoir à quel point les odeurs peuvent enivrer. On peut être enchaînée à une dame par ces chaînes invisibles que sont ses effluves. Je l’ai appris entre les jambes et entre les fesses de maman Claudine, la première dame mûre qui se servit de moi. Ce n’est que plus tard qu’Edwige m’a expliqué que les odeurs féminines sont importantes et comment il est capital de ne pas rebrousser chemin trop vite, parce qu’une odeur peut sembler repoussante au début et devenir ensuite un élixir dont on ne peut plus ce passer. C’est elle qui m’a expliqué aussi que le piment d’une odeur change tout au long d’une séance que ce soit une séance d’amours lesbiennes ou une séance de soumission perverse. Plus tard, je raconterai comment elle m’a appris tout ça.

A raison de trois ou quatre soirs par semaine j’entrai au service de Madame Graslin et devait lui laisser se servir de tout mon corps, mais toujours dans cette relation hyper-ambigüe entre la maîtresse exigeante et la maman indulgente. Elle pouvait me faire très mal, me faire souffrir pour son plaisir en utilisant des mots très maternels comme « ma chèrie, tu pleures ? Ma puce adorée, elles doivent te faire très mal mes pinces sur tes petits tétons tout fragiles, mon amour, mon petit amour laisses maman entrer ce gros godemiché dans ton tout petit trou, ça fait mal, je sais mais j’aime tant te faire mal, c’est si bon pour moi, etc. Mais elle pouvait aussi simplement étirer mes seins en les caressant, irriter mon clitoris ou le mordiller gentiment, caresser mon cul, tout en utilisant des mots orduriers qui à eux tous seuls peuvent faire pleurer, des insultes insoutenables et dégradantes, même si la caresse est exceptionnellement agréables. Sale pute, ma grosse salope, trou poilu, femelle dégoûtante.

Quand elle estima que j’étais définitivement assujettie à ses plaisirs aussi pervers que saphiques, Madame mon professeur d’anglais, décida d’organiser un stage d’éducation anglaise avec ses homologues de Grande Bretagne. Auparavant elle avait fait une provision de baguettes, de badines, de paddle, de fouets et autres outils de punition. Mais elle l’avait fait discrètement, les soirs où je ne venais pas et les avait cachés. Elle prévint Edwige qu’elle me prendrait du vendredi soir au mercredi suivant. « Mais Maman, vous aviez dit que c’était pour le week-end ? » Elle ne répondit pas, elle savait qu’une véritable éducation anglaise pouvait laisser des traces qui nécessitaient du temps pour se dissiper. Trois jours ça ne suffit pas, mais les rougeurs s’atténuent. Elle soupçonnait plus ou moins que les liens qui m’unissaient à ma tante, au vu des conversations téléphoniques qui laissaient planer quelques sous-entendus, étaient tels qu’Edwige goûterait particulièrement et probablement discrètement aux marques laissées sur ma peau, et plus spécialement celle des fesses.

Le vendredi arriva. Madame Graslin alla à Roissy accueillir cette « délégation » anglaise venue pour une « Mission spéciale » afin de profiter d’un petit derrière tout neuf et de petits seins encore menus. Maman Claudine m’avait acheté pour l’occasion une tenue complète de petite écolière pour le premier jour, de fillette pour le deuxième jouret le dimanche je resterai en une petite culotte. Quand elles arrivèrent j’étais vêtue avec ma tenue de soubrette que maman m’imposait les soirs où je venais chez elle. Ce n’est qu’après avoir servi le thé à ces dames que je me mettrai en tenue d’écolière. Ces trois femmes étaient très anglaises, une était rousse et portait un ridicule petit chapeau, elle avait un visage un peu allongée mais une très jolie bouche, elle portait un tailleur ni rose ni beige et ne quittait pas ses gants. Une autre était un peu forte. Plus âgée que les autres, probablement plus de la soixantaine. Elle avait posé une grosse valise. Que pouvait-elle porté d’aussi imposant pour un seul week-end. Elle avait une chevelure haute, très blonde décolorée,  comme des flammes mais très chic. Elle devait appartenir à la haute société anglaise, la grande bourgeoisie libérée, elle respirait le luxe ou plus exactement la luxure, oui c’est ça la luxure. D’ailleurs c’était elle qui électrisait par sa seule présence cette petite assemblée. Elle devait certainement pouvoir être très sévère. Elle était professeur de grec antique. La première était professeur de mathématiques. Si la deuxième était plantureuse, la troisième était au contraire filiforme, vêtue toute en noir, mais dans des tissus de qualité, soie, mousseline. Jupe au-dessous des genoux, bottines modes anglaises (Méphisto) Elle aussi portait un petit chapeau, mais avec une voilette noire qui dissimilait légèrement son visage mais renforçait son regard un peu cruel. Elles bavardèrent, riant, s’esclaffant même ; je ne comprenais pas un strict mot de cette conversation. Mais toute, maman aussi, m’ignoraient superbement. Je me tenais debout, les mains derrière le dos, ma jupette très courte comme aimait maman, une minuscule culotte que maman avait l’habitude de faire passer entre mes lèvres qui débordaient de chaque côté, et dans la raie profonde de mes fesses. J’avais une peur bleue que l’une de ses femmes s’aventure sous ma jupe. En fait elles me faisaient peur. Je n’avais pas confiance. En anglais, maman me demanda d’aller me changer. Je filais dans la chambre – que je partageais avec Madame Graslin depuis que je dormais chez elle – me déshabillais très vite, et enfilais mon chemisier blanc à col Claudette, ma jupe écossaise ultracourte, ma petite culotte style petit bateau, pas de soutien-gorge, des chaussettes hautes blanches et mes ballerines noires vernies. Je me regardais dans la glace, me coiffais en faisant une petite queue de cheval. J’ai eu un peu de mal à entrer dans mon personnage d’écolière, mais j’espérais y arriver au fur et à mesure.

Je me suis présentée ainsi, en fait très timidement  Je ne jouais pas la timide, je l’étais. Les dames avaient quitté le salon et étaient toutes à la grande table. On m’avait réservée la place centrale. Je découvris dans le porte parapluie rapproché de la table une cravache, un fouet d’une seule lanière, deux badines une grosse et une fine, les lanières d’un autre fouet pendaient le long du porte parapluie. Sur la commode étaient disposées toutes les sortes de lattes, plus ou  moins longues et larges, des raquettes, des brosses à cheveux et à côté des pinces inquiétantes, certaines faisaient comme des ciseaux de couleurs mais ce n’était pas des ciseaux. Inutile de dire qu’une nouvelle fois dans ma toute jeune vie de soumise j’étais totalement paralysée, Je croyais vivre un cauchemar mais c’était la réalité. Les yeux de toutes ces femmes me fixaient de la tête au pied. On ne m’avait pas autorisée à m’assoir. Maman qui était debout et qui était plus Madame Graslin crainte de ses élèves, vicieuse des cabinets que maman Claudine me fit me mettre debout sur deux chaises, un pied sur chacune d’elles. Puis elle me troussa sous les regards experts de ces enseignantes anglaises. C’était moins le triangle de ma culotte qui les intéressait que l’aspect de ma très légère toison blonde, clairsemée, et la forme dodue de ma jeune vulve que maman montrait en tirant sur le tissu.. Elle a fait glisser la culotte pour bien me montrer. Elles ont aimé que le tissu de la culotte ait résisté quelques secondes, pris dans ma fourche resserrée. Sans attendre la grosse dame, avança son doigt juste sous ma minette et sans précaution particulière y introduisit un doigt, le retira, l’examina, le montra à l’assemblée. Il était déjà assez luisant et elle le porta sur le bout de sa langue et fit une mine mitigée.  On voulait en fait surtout voir mes fesses. Maman me fit passer de ces deux chaises directement sur la table. Elle tira sur ma culotte et l’enleva. Je dus me mettre à quatre pattes, jupe retombée sur mon dos, fesses bien dégagées. Une dame me donna une tape à l’intérieur d’une de mes cuisses pour que j’écarte mes genoux, ce qui a eu pour conséquences d’ouvrir un peu ma vulve et mon anus à la vue de ces dames. On m’apporta un cahier qu’on posa sur la table, devant moi. Très inconfortablement je fus contrainte de me mettre sur les avant bras, puis ensuite contorsionnée sur la table, toujours cul amplement exposé, on me fit faire une dictée en anglais. Les dames anglaises forçaient leur accent et je comprenais un mot sur deux. En plus c’était très difficile. L’une après l’autre, elles me dictaient une phrase. Souvent elles riaient entre elles, elles ricanaient même. Elles devaient se moquer de moi, mais était-ce à cause de la difficulté du texte, des punitions qui s’ensuivraient ou de mon cul, de mes fesses et de ma chatte outrageusement exposés ?  Peut-être les trois. J’avais posé la tête sur mon bras gauche, écrivait de la main droite sans voir les lignes droites du cahier. Cela dura une éternité. Quand une des dames, je ne sais pas laquelle, a retiré mon cahier. La correction allait commencer. La correction au deux sens du terme, la correction de la dictée et la correction sur mes fesses.

Je fus fessée par ces quatre femmes les trois anglaises, y compris maman qui elle préférait faire courir ses doigts du nas de mes reins au dessous de mon ventre en me pinçant la chatte, en agaçant mon cul. Même si c’était très vicieux ce qu’elle me faisait, j’en tirai du plaisir, tandis que les fessées étaient très douloureuses. Surtout qu’elles s’amplifiaient. Avec un art exceptionnel en effet, mais il n’empêche que mon derrière me brûlait atrocement. Cette pluie constante de claques à six mains était abominable. C’était ma première fessée, je pleurais, je criais, je me débattais en vain, j’aurais aimé mourir. Je croyais toujours que c’était la dernière claque, mais non, une autre suivait. Je n’avais plus la force d’implorer. Maman s’était mise dans l’axe de mes jambes écartées pendant que les femmes de chaque côté de mes fesses les claquaient sans discontinuer tandis que la troisième s’était placée  près de  ma tête – ce qui leur donna l’idée de m’avancer vers elle afin qu’elle enserre ma tête entre ses cuisses, sa jupe rabattue sur mes cheveux. Comme ça on ne m’entendrait pas hurler et je ne devenais vraiment qu’un cul à punir. J’avais affreusement chaud partout, mon derrière était en feu, maman m’avait frotté comme la première fois risquant à tout instant que j’urine sans pouvoir me contrôler, mon sexe flambait et les cuisses transpirantes de ma geôlière me communiquait, outre ces odeurs chaudes, toute la chaleur de ses cuisses et de son bas-ventre.

Quand elles jugèrent que mon cul était suffisamment rouge, elles cessèrent. Je dus descendre de la table, je ne tenais pas sur mes jambes. Je titubais, je ne savais plus marcher. La grosse dame m’aida à me rendre au piquet et je dus restée là immobile. Elles sortirent de la pièce. De temps en temps l’une d’elles venaient vérifier si je me tenais toujours bien debout, les mais sur la nuque. Une fois, je me suis plainte que j’avais chaud, la dame en noir, de ses mains longues et crochues, déchira mes vêtements pour me mettre nue et griffa mes toutes petites mamelles au passage.

Je ne me souviens de rien des deux jours suivants, tellement j’ai été le jouet de ses femmes perverses. En fait elles n’étaient pas plus enseignantes que moi. Maman Claudine avait été trompée par internet. Elle croyait les connaître, mais ce n’étaient pas celles qu’elles connaissait. En fait c’était de vieilles sadiques qui se sont faites passées à Roissy pour des remplaçantes de celles qu’attendait maman. Ces femmes maléfiques ne se sont pas gênées pour me flageller, me poser des pinces, me dilater, me torturer les seins.  Je ne m’en souviens plus, car j’étais inconsciente. En revanche à mon réveil tout mon corps était zébré, des marques larges de lattes et de ceinture couvraient une bonne partie de mon dos ainsi que mon ventre et ma chatte, que j’ai retrouvée  rasée. Revient-on de l’Enfer ?

Je fut complètement déroutée, moi qui avait connu Mylène et avait finalement accepté d’elle plus que n’importe quelle autre fille  de la classe, moi qui m’étais laissée faire par Madame croyant découvrir les plaisirs et la confiance en une femme mûre (aux odeurs d’algues marines), moi qui avait été livrée en pâture à des créatures du diable. Heureusement qu’il me restait Tantine. Avec elle je me suis reconstruite. Elle s’est sentie un peu responsable de cette mésaventure, je lui ai juré que non, qu’elle me faisait confiance et qu’elle faisait confiance à Madame Graslin. Elle a été merveilleuse de ne pas poser de questions sur ce que je faisais toutes ces soirées chez ma prof d’anglais, ni de demander des comptes à Madame. Je lui ai dit aussi que j’avais plus que jamais besoin d’elle, pour qu’elle me protège de mes excès ; je suis trop petite encore pour ne pas me faire manger par le loup qui dévora la chèvre de Monsieur Seguin. Il me faudra d’autres jeux éducatifs pour que je sois moins imprudente et surtout mieux préparée avant de me livrer à des dames inconnues. Je t’aime tantine, je t’aime plus que tout, et d’un amour sans vices, ce qui ne veut pas die sans plaisir, et de plus grands plaisirs encore. Mylène m’avait dit que si Madame Graslin était contente de moi elle inviterait Madame la Directrice pour me partager avec elle. En fait, maman Claudine, flouée par internet, est restée prostrée, humiliée si profondément qu’elle me pria dans un dernier sourire de lui embrasser une dernière fois la chatte et les fesses et de lui pardonner tout ce que j’avais subi par sa faute. Elle a été en maladie pendant longtemps et comme elle approchait de la retraite, elle n’a jamais plus réapparue au lycée. Je ne l’ai jamais revue. Par contre je lui ai écris une longue lettre pour lui dire qu’il m’arrive encore maintenant de mouiller très fort quand je pense à elle et que grâce à elle je me suis livrée à des maîtresses mûres. D’une certaine façon c’est grâce à elle que j’ai découvert les vices délicieux des dames mûres, Je lui rends hommage pour tout ce qu’elle m’a apporté. »

 

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