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Les révelations d'Ariella 03
précédant

Par Donatella

 

 

Les révélations d'Ariella – poèmes vécus

Ariella a continué de me rapporter ses expériences passées, caressant parfois ses jolis seins exposés très librement. Elle a pris beaucoup de plaisir à me  raconter comment elle a été le jouet d’une camarade de classe particulièrement vicieuse (mai n’avons pas toutes plus ou moins connu de telles attirances pour franchir la porte des tabous en entrant dans des toilettes  publiques accompagnées d’une chef de service en rut ?). Parce que son récit m’a rappelé tant de souvenirs, je me suis permis de me laisser aller à quelques détails qui,  sans nullement dénaturer le récit de la petite chérie et en lui conservant toute sa spontanéité, me relient à mes propres fantasmes.

Donatella.

Dans les cabinets

Dans les cabinets de l’Ecole

Les toilettes des filles étaient situées dans un recoin de la cour de récréation. Il fallait emprunter un petit passage un peu sombre, d’un côté les lavabos et de l’autre quatre portes. Pourquoi je parle de ça ? Parce que c’est là que j’ai vécu un de mes souvenirs les plus durs, mais peut-être des plus excitants. Comme je me suis promis de tout raconter, je ne peux pas omettre cet épisode de ma vie où j’ai connu des sensations terriblement troubles, entre la honte la plus grande qui a hanté toute mon adolescence et quelque chose d’insidieux mais tenace : un étrange plaisir. C’est peut-être là que le vice est venu à ma rencontre et qu’il s’est infiltré en moi comme le serpent qui est entré dans le sexe d’Eve pour la pervertir et du coup pervertir les plaisirs d’Adam qui a du souffrir terriblement de trouver le ventre de la femme déjà occupé par ce maléfique instrument de plaisir sans fin… Bref, je dois vous raconter comment cela est arrivé, en espérant ne rien oublier ni des circonstances, ni de mes profondes contradictions.

Il y avait dans la classe une fille qui était plus âgée de deux ans de plus que nous. Elle avait redoublé deux fois. Elle avait un visage ingrat, des yeux verts de vipère, un peu troubles avec des petits sourires équivoques. D’ailleurs on l’appelait la vipère et on s’en méfiait toutes. Elle nous dénonçait pour un oui ou pour un non. Elle faisait la fille sage avec les enseignantes, même qu’elle s’était débrouillée pour être la chouchoute de la directrice qui la protégeait sans compter. Elle était chef de classe. Mais devant une telle fille, plus grande que nous, dotée d’ailleurs d’une poitrine saillante quand nous nous ne portions pas forcément de soutien-gorge. Elle était fière de ses seins qu’elle bombait à tout bout de champ, nous narguant avec ce regard de supériorité d’une méchante insolence. Comme elle avait un certain pouvoir, elle avait suscité deux attitudes différentes mais qui revenaient au même. Nous savions toutes qu’elle savait plaire aux enseignantes pour qu’on ne la soupçonne jamais de rien. On n’aurait jamais pu dire du mal d’elle au risque d’être punie pour raconter des mensonges. Et elle, elle pouvait faire tout ce qu’elle voulait. Certaines filles, de peur probablement, voulaient être de son côté et, croyant avoir ses faveurs, elles acceptaient qu’elle copie sur elles pour les interrogations, ou lui donnaient leur goûter – il y en a même qui lui donnaient des choses personnelles comme des culottes. Elle avait une obsession des culottes portées ; elle en raffolait. Celles qui lui faisaient de tels cadeaux pour devenir ses amies avaient assez peu d’orgueil et encore moins de pudeur. Quoiqu’il en soit, elles étaient plus ou moins assurées d’être « protégées » des élucubrations de la vipère. Les autres filles dont j’étais, nous préférions simplement nous moquer d’elle par derrière. Mais les unes comme les autres, nous la craignons ne sachant jamais ce qu’elle allait encore inventer pour nous humilier. On voyait bien qu’elle y prenait un grand plaisir. Elle compensait peut-être ainsi son retard et ses résultats assez médiocres quand personne n’était  là pour lui souffler les bonnes réponses. Le fait est qu’elle jouissait sur la classe d’un pouvoir auquel nous n’échappions pas, et tout ça sous le regard aveugle des enseignantes que la directrice attendait d’elles. On n’a jamais su pourquoi cette femme proche de la retraite trouvait à cette fille pas très jolie ni très intelligente un intérêt manifeste. Je ne ferai aucune supposition car je n’ai pas de preuve, je sais seulement que la directrice ne se gênait pas pour lui faire de grands sourires chaque fois qu’elles se croisaient dans la cour ou dans les couloirs, alors que nous, elle nous regardait à peine, sinon avec des regards autoritaires qui nous glaçaient le sang. Pour résumer, Mylène (c’était son nom) ne craignait rien de personne.

Elle et moi occupions le deuxième rang des tables de la classe. Elle me taquinait sans cesse, je lui répondais pas trop gentiment mais jamais sans la fâcher de peur de quelques représailles de sa part. Un jour, ma tante Edwige m’avait offert en cadeau un très joli bracelet. Il était très mode et je ne voulais pas le quitter. Elle avait beau eu me dire que je ne devrais pas le mettre pour aller à l’école, je ne pouvais pas le quitter. J’ai bien vu que la maîtresse réprouvait ce genre de bijou en classe, j’avais l’habitude de le poser sur mon bureau, comme ça je le voyais sans le mettre. Et c’est là qu’à commencer mon calvaire. C’est à cause de ce bracelet que j’ai du m’abaisser à des choses honteuses. Comment ça s’est passé ? C’est simple : pendant que je faisais ma dictée, Mylène a pris mon bracelet. Je lui ai aussitôt demandé de me le rendre, mais avec un regard moqueur elle m’a dit qu’il était maintenant à elle. Je la traitais de voleuse et lui donnais des coups de pieds sous la table, mais ça ne changeait rien. Elle me le montrait avec des yeux sournois, souriant à pleines dents. Je ne pouvais pas vraiment me défendre de peur d’attirer l’attention de l’institutrice. Je me replongeais dans ma dictée, à laquelle bien sûr j’ai eu une mauvaise note alors que d’habitude je faisais très peu de fautes. Elle, me le passait sous le nez en disant « T’as vu mon joli bracelet…. Il est à qui, ce joli bracelet ? Hein ? … Il est à Mylène… T’as vu ? ». J’étais folle, j’avais l’impression qu’elle m’arrachait le cœur. A la fin de l’heure de français, quand on s’est levées, elle m’a dit « Si tu veux que je te le rende, tu devras être très sage avec moi… »  Qu’avait-elle encore inventé, cette vipère. Les autres filles ne se doutaient de rien, la maîtresse encore moins - de toute façon si elle avait repéré que nous étions prêtes à nous disputer, elle aurait pris le parti de Mylène. Dans le couloir, elle me dit d’un ton autoritaire : « Si tu veux le revoir, va m’attendre dans les cabinets ». Je fus interloquée, je ne réalisais pas ce qu’elle venait de me demander … « dans les cabinets ? » Mais elle était complètement folle. Elle a même rajouté « …sinon il est à moi, ce bracelet. J’suis sûre que c’est ta gouine de tante qui te l’a offert, hein ? »…. C’était affreux. Comment savait-elle qu’Edwige préférait les filles ? Oh, un tel secret dans la bouche de cette petite garce pouvait salir la réputation de toute ma famille… C’est pas vrai, c’est pas possible… Complètement sonnée, ne sentant plus mes jambes, comme un petit automate j’ai descendu les escaliers ; elle est restée loin derrière moi, le bracelet dans la main. Je pleurais en moi, j’étais effondrée : d’abord le bracelet, ensuite Tantine… Cette abominable fille allait me faire chanter comme elle voudrait, je ne pourrais rien lui refuser.  Arrivée dans la cour, je me suis dirigée vers les cabinets, j’ai éclairé car le local était tout éteint. Je suis entrée dans un des quatre cabinets, les autres avaient la porte ouverte. Je ne savais plus du tout ce qui m’arrivait. Je tremblais et là je pouvais pleurer de toutes mes larmes. J’étais comme une souris prisonnière à qui on allait faire faire de trop bizarres choses. Après quelques minutes qui me parurent une éternité comme une pauvre petite fille sur l’échafaud, on a frappé à la porte. C’était elle. « C’est bien, tu vois tu sais obéir Ariella, tu vas être très gentille avec Mylène, hein ? Tu l’aimes bien, non ? » Quelle cruauté. Je n’étais plus qu’un petit animal dans défense. Elle laissa planer un lourd silence. D’un geste de la tête, elle m’a demandé de relever ma jupe, puis elle fixa ma culotte blanche. La lumière un peu blafarde nous avait plongées dans une sorte de pénombre un peu comme si c’était dans l’enfer qu’elle m’avait conduite, à moins que ce soit mes larmes qui me faisaient tout voir à travers un filtre. Du coup le triangle blanc qui couvrait mon pubis était étincelant. « Quitte-le ». Puis il ne se passa rien pendant quelques minutes. Au bout d’un moment, on entendit des pas et le grincement de la porte des toilettes voisines suivies du bruit du loquet, et même le bruissement d’une jupe qui se relevait. On pouvait tout entendre parce que le mur qui séparait les cabinets ne montait pas jusqu’au plafond. « Regarde petite salope, il y a un trou dans le mur ».

En effet, il y avait un petit trou. « C’est moi qui l’ai fait. Baisse-toi et regarde ». Je refusais. Elle a aussitôt suspendu le bracelet au-dessus du trou des WC à la turque me menaçant de le laisser tomber. Je l’implorai en vain. Aussitôt elle appuya sur ma nuque et me força à regarder en relevant prestement ma jupe sur mon dos et découvrant mes fesses. « Qu’est-ce que tu vois, p’tite pute ? » J’étais médusée. Le trou était ainsi placé que je voyais les cuisses ouvertes d’une fille de la classe, bien que ces cheveux m’empêchaient de voir son sexe. Elle avait la tête baissée, elle regardait sa chatte. « C’est Solange. Tu la reconnais ? Je l’oblige de venir ici de temps en temps. Je lui ai ordonné de venir se caresser pendant que je la mate. Et quand je sens qu’elle est prête, je frappe à sa porte et elle doit jouir devant moi. On fait ça depuis la rentrée, maintenant la salope y  prend un grand plaisir. Parfois, je la laisse pendant trois ou quatre jours sans l’inviter à se masturber, j’adore voir dans ses regards les supplices que je provoque en elle, elle appelle, elle roucoule, elle veut. Pour me montrer qu’elle n’en peut plus elle pose ses mains sur son bas-ventre, elle fait mine de se caresser par-dessus sa jupe. Et moi je fais l’indifférente. En fait, ça me fait mouiller, si tu veux savoir, ça me fait jouir de la voir pleine à craquer. Du coup quand je lui dis « …va vite » ; elle court comme une chienne folle et je peux tout lui faire. Depuis un moi je profite de son joli petit cul. J’ai dépucelé son anus, je respecte la virginité de sa chatte – je n’ai pas envie qu’elle aille raconter à celui ou à celle qui lui demandera comment elle a perdu sa virginité que c’est une fille de l’école qui la baisait dans les toilettes. Tu comprends, hein, ma petite Ari » – (elle m’appelait Ari, je détestais ça j’aime mon nom Ariella, pourquoi l’estropier,) 

« Alors, décris-moi ce que tu vois. » J’avais la gorge sèche. «  Je…. J.. je vois mal… » Elle se fâcha « Alors comme ça tu vois mal, p’tite cochonne. Tu crois peut-être que je vais te la montrer en te faisant entrer dans son cabinet ? Tu rêves… Tu y auras peut-être droit quand je le déciderai, que tu le veuilles ou non. » Alors j’ai essuyé mes larmes et j’ai vu la main de Solange se diriger vers sa fente, entre ses quelques poils tout mouillés. Elle était rousse et sa légère toison l’était aussi. Elle toucha son clitoris, et je la vis sursauter, puis elle s’ouvrit davantage de sorte que j’ai pu voir ses plis et replis se déplier, elle était assez rose et brillante. J’avoue que je trouvais ça fascinant, d’autant que je fus très surprise de voir à quelle vitesse elle se frottait. Elle était endiablée, d’autant qu’elle devait penser s’exhiber à sa jeune maîtresse pour ensuite la recevoir. Elle poussait quelques gémissements étouffés. Je crois que c’est eux qui m’ont transportée dans un état second. J’ai eu envie de poser ma main sur (puis dans) ma culotte pour accompagner ce que je voyais pour la première fois. Mais c’était sans compter avec mon bourreau de Mylène. « Tu vas jouir, petite salope, t’inquiète pas, mais pas de cette façon là. T’en fais pas, tu vas voir une belle chatte et tu vas la toucher. Tiens regarde… » Elle avait relevé sa blouse et sa jupe, et baissé sa culotte roulée sur ses cuisses. Elle bombait son ventre pour me le présenter, appuyant son dos contre le mur. « Alors, qu’est-ce t’en dis ? Pas belle, ma moule ? Elle te plaît ? Tien regarde, je l’écarte bien, tu vois le trou noir au fond ? Tu veux y mettre tes doigts, hein, petite traînée. Allez, petite gouine, tu vas me gouiner avec ta bouche. »  J’étais complètement paniquée. Je pleurais comme une madeleine. De honte ? Peut-être, peut-être pas.  De plaisir, je ne sais pas. A la fois je me voyais mentalement agenouillée dans les cabinets de l’école devant la chatte brune d’une fille qui me faisait faire tout ce qu’elle voulait, pendant que dans le WC à côté une copine était en train de se faire jouir. En plus elle devait espérer que Mylène vienne la rejoindre ; mais aujourd’hui elle ne devait pas l’attendre. Cette vision de mon esprit était d’une telle humiliation que je préférais me concentrer sur la chatte assez velue de cette grande vicieuse. Mes yeux auraient voulu se glisser dans le conduit baveux de ma tortionnaire, tellement ce trou m’aspirait. J’ai posé le bout de mon doigt, dirigé d’autorité par Mylène, sur la tête de son clitoris. Elle fit un bond en avant sur mon visage qu’elle mouilla du menton jusqu’au front. « Tu es bonne, ma chérie… tu es très bonne ». J’ai du prendre dans ma bouche cette grosse perle trempée puis faire glisser ma langue dans tout le sillon plein de bave de ma… « maîtresse ». En faisant ça, j’ai entouré mes bras sur ses fesses, et je l’ai serrée avec quelque chose d’un amour passionné. J’étais folle. « Je…. Je t’aime. » Ces mots m’ont échappé. « C’est pas moi que tu aimes, Ari, c’est mon cul et mon con. Te trompe pas. Par contre quelle gourmande tu es ! Tu en revoudras c’est sûr. Et ben tu en auras. »  Je dus la sucer, la lécher aussi. C’était la première fois que je suçais une fille. J’avais pas plus sucé de garçon non plus. Dans ma tête y avait les images pêle-mêle d’Yvette dans le grenier, y avait toutes les histoires que je me racontais le soir en écartant mes cuisses, y avait tous mes démons, mais y avait aussi les jeux éducatifs de mon unique amour, ma tante Edwige. C’est d’ailleurs ça qui me fit honte. Jamais je ne pourrai lui raconter ce que j’étais en train de faire sous la coupe de Mylène. C’était sale, en plus faire ça dans les cabinets, c’était encore plus sale, en cachette, quelque chose d’hypocrite en puissance parce qu’on ne dira jamais ce qu’on fait dans les cabinets, on fera les jolis cœurs alors que quelques heures avant on trempait dans des plaisirs cochons. C’est vrai que les cabinets de l’école des filles ça peut faire fantasmer, c’est vrai que parfois je me suis caressée en pensant à toutes les chattes qui viennent se soulager, mais là c’était en vrai. C’était vraiment très très cochon. –(quelle différence entre les cabinets et les sanisettes, rien à voir !)

« Tu es une belle vicieuse, Ari ! Si j’avais cru ça de toi… ! Sainte-ni-touche, un peu pimbêche, bourgeoise en plus, une fille du beau monde et st vicieuse, c’est vraiment le paradis ! J’ai bien fait de redoublé deux fois, sinon je t’aurai ratée. Tiens je te rends ton bracelet, n’en parlons plus. Par contre, tu es à moi. Pas intérêt à ce que tu te fasses baiser par une autre. Même pas Solange maintenant que tu connais sa moule rose, ses poils roux et son cul laiteux. C’est compris ? » Inutile de dire que j’étais complètement perdue, je frissonnais d’angoisse. La silhouette tant adorée d’Edwige emplissait mon esprit puis disparaissait en devenant toute petite, puis revenait et se faisait de plus en plus grande, j’ai même cru que j’allais tomber dans les pommes. J’avais presqu’envie de mourir. Mais quand Mylène caressa ma fente et ma raie en appuyant un peu fort, j’ai au contraire ressenti une folle envie de vivre, et de vivre ça toute ma vie. « Tu es très vicieuse, Ari, tu es une vicieuse »….  « Tu es une vicieuse ». Ces mots tapaient dans ma tête, ils résonnaient comme un marteau. C’est alors que j’entendis Mylène rajouter très clairement : « Tu es une soumise, Ari ». Ce fut comme un coup de tonnerre. C’est vrai que j’avais aimé me donner à Yvette et que j’ai eu comme avec Mylène, un sentiment amoureux, je savais que j’étais une petite lesbienne. C’est vrai que l’amour que j’ai toujours eu pour Edwige est plus que filiale, et qu’être sa petite chienne m’avait ravie. Mais jamais encore je ne m’étais vue traitée explicitement de soumise, et curieusement de trouver en mon fort extérieur que c’était absolument vrai.

« Je t’aime bien Ari. J’aime bien aussi le cul de Solange, il est étroit mais depuis que je m’en occupe il se dilate de mieux en mieux. Mais toi tu es si adorable, si bien élevée et si bonne petite gouine que tu mérite mieux qu’elle, et même mieux que moi toute seule. Je te présenterai à Madame Graslin, la prof d’anglais. C’est elle qui m’a appris le vice et comment faire chanter les filles pour obtenir d’elles tout ce qu’on veut. Tu lui plairas sûrement. Elle connaît tout de l’éducation anglaise ; tu sais ce que c’est l’éducation anglaise, non ? C’est la canne, la fessée, l’humiliation en privé et en public. N’aie pas peur. Et si elle est contente de toi, elle te fera faire des exercices avec Madame la Directrice. Comment crois-tu que la directrice est si gentille avec moi et qu’elle prend toujours ma défense.... ?  N’est-ce pas un beau programme, ma chérie ? » Ce nouveau ton de Mylène et ce qu’elle projetait pour moi me ramollit totalement, je ne savais plus rien, jusqu’à mon nom Ariella Châtelet, nièce d’Edwige de la Platière. Tout s’évanouissait. Une chose me réveilla de ce sommeil éveillé : « je vais m’occuper de toi, Ari. Et si tu te laisses bien faire par les dames de l’école, je te promets que jamais je ne te ferai chanter à propos des mœurs de ta tante. C’est promis juré. Tout dépend de toi et de ta façon de te soumettre à leurs exigences. Moi je n’assisterai pas forcément à tes séances particulières. Madame Graslin téléphonera à ta tante pour lui dire que tu as besoin de cours particuliers d’anglais... Moi, je préfère les petites pucelles du cul que je piège pour les dévergonder là, dans le dernier cabinet des cabinets des filles. »

Sur ce, la cloche retentit, nous devions rejoindre nos classes. Quand, assise à côté de moi, Mylène me regarda, elle me fit un sourire plein de tendresse. Elle avait complètement changé et son visage avait perdu tout son caractère ingrat. Elle était même plutôt jolie. Mon bracelet était entre nous, un peu plus près de moi que d’elle. Elle me l’avait rendu.

 

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