La directrice de l'institut Ospif (33) |
Par Charlène O
Collection "Entre filles..."
par Charlène O.
Episode 33: "Soins intensifs"
Des trois orifices
Que les dieux t'ont donné
Je choisis le moins lisse
Pour achever
De m'abandonner...
"Qu'est-ce qu'il a dit?" Patricia et Claire écoutaient des MP3 dans la chambre
de cette dernière.
"Gainsbarre a une façon très personnelle de dire les choses!" lui répondit
Claire.
"Mais c'est dégueulasse!" reprit Patricia. C'était une petite brune bien
sympathique, mais qui n'avait pas beaucoup d'expérience. Claire en était à sa
deuxième année à l'Institut Ospif, et se considérait un peu comme le mentor de
son amie.
"Tu connais pas 'La Décadanse'? La chanson de Serge Gainsbourg et Jane Birkin?
Il lui fait l'amour par derrière!"
"Non?! Tu veux quand même pas dire... dans... euh... son petit trou?"
"Mais si! Ne me dis pas que tu ne savais pas que ça se faisait? Dis?"
"Eh bien, non, je ne savais pas. C'est dégueulasse, non? Et puis ça doit faire
horriblement mal..."
"Mais non ce n'est pas dégueulasse... Il suffit de se laver comme il faut... Et
puis, quand on s'aime et quand en plus on est excitée, on s'en fout! Et alors ça ne fait pas mal non plus, au contraire, c'est une sensation inoubliable!"
Elle n'avait pas l'air convaincue.
"Veux-tu que je te montre?"
Patricia fit la moue. Des choses pareilles lui semblaient contre nature mais
d'un autre côté, il y avait plusieurs jours qu'elles n'avaient plus batifolé
et cela commençait à lui manquer. Elle adorait ces jeux avec son aînée, qui était pour elle le symbole du dévergondage.
"Tu ne vas pas me faire mal, dis? Comme la fois passée?"
Effectivement, il y a quelques jours Claire lui avait mis des pinces à linge
sur les lèvres du sexe, puis elles avaient fait l'amour. Tout avait très bien
marché et la douleur des pinces avait décuplé la jouissance chez Patricia,
mais quand elles avaient enlevé les pinces, elle avait hurlé: le sang qui
refluait dans les chairs lui avait fait souffrir le martyre.
"Mais non, je te promets que tu vas aimer... Laisse-toi faire... D'accord?"
Patricia hocha la tête. Rien qu'à l'idée d'un nouveau jeu avec Claire, elle
ressentait une chaleur irradier dans son ventre.
"Tu es une malade et je suis l'infirmière qui va te soigner, OK?"
Patricia rougit. Lentement elle se leva:
"Qu'est-ce que je dois faire?"
Claire sourit et l'embrassa légèrement sur les lèvres:
"Laisse-toi faire... On t'a droguée dans un bar et ta volonté est annihilée. À
l'hôpital je vais t'ausculter... Mets-toi sur ton ventre sur le lit..."
Claire prit deux chaises et les mit au pied du lit. Elle releva la robe de
nuit de son amie, puis lui baissa la culotte. Patricia leva les hanches pour
l'aider. Elle avait de jolies fesses bien rondes. D'ailleurs son corps entier était harmonieux et en rondeurs, tout comme son caractère: elle n'avait pas
d'angles vifs.
Claire bougea les chaises, les séparant de près d'un mètre. Puis elle demanda à son amie de reculer et de mettre un pied sur chaque chaise. Patricia rougit:
elle dut fortement ouvrir les jambes pour pouvoir les mettre sur les chaises,
et s'imaginait très bien que son amie avait une vue imprenable sur son
entrecuisse. Son torse et son ventre reposaient sur le lit, ses cuisses
pendaient dans le vide. Rien que d'obéir à son amie l'excitait déjà: elle
sentit entre ses jambes qu'il y avait des effets physiologiques. Claire s'en
aperçut:
"Tu mouilles, dis!" Elle était assez directe dans ses commentaires...
Patricia, qui avait caché sa tête dans son oreiller répondit d'une petite
voix:
"Je voudrais t'y voir..."
Claire répondit du tac au tac: "Tu m'y verras, c'est promis!" Elle ne
demandait pas mieux que de se faire 'soigner' par Patricia, mais d'abord il
fallait que celle-ci ait un peu plus d'expérience, un peu plus de fantaisie... A
Claire de la lui enseigner...
Elle apprêta quelques ustensiles dont elle allait avoir besoin, puis s'assit
sur un coussin, entre les jambes de Patricia. Elle prit une voix 'sérieuse'
mais manqua pouffer de rire:
"Je vais vous laver, Madame. Détendez-vous..."
Patricia soupira d'aise et ferma les yeux. Elle se sentait bien aux mains de
son amie.
Claire prit un gant de toilette dans le bassin d'eau chaude et y mit un peu de
savon. Le contact du gant chaud sur ses fesses fit gémir Patricia. Quand avait été la dernière fois qu'on lui avait lavé le derrière? Elle revit sa mère la
savonner, debout dans la baignoire. Elle devait être toute petite, quatre,
cinq ans, peut-être? Elle soupira, c'était bien agréable d'être lavée, de ne
rien devoir faire, juste subir...
Claire s'acquit consciencieusement de sa tâche: d'abord les fesses, puis
l'intérieur des cuisses. Elle traînait expressément avant de passer 'aux
choses sérieuses', rien que pour taquiner son amie. Enfin elle savonna la
vulve, faisant sursauter Patricia qui était devenue hypersensible par ces
quelques minutes de 'soins', puis continua vers la raie entre les fesses. Elle
rinça le gant de toilette, remit du savon et appliqua le gant chaud sur l'anus
de Patricia.
"Oh... c'est bon..." Patricia ne put s'empêcher de dire.
"Madame, je vous prie de ne pas donner de commentaires. Vous avez un esprit
malsain si vous trouvez l'hygiène élémentaire agréable."
"Cause toujours, mais ne t'arrêtes pas, c'est divin!"
Claire lava soigneusement le petit anneau de chair avec le gant de toilette,
poussant son doigt de plus en plus loin. Patricia semblait se détendre car
Claire n'eut aucune peine à laver le sphincter. Elle rinça le derrière de son
amie soigneusement, en veillant de terminer chaque passage sur l'anus et pas
sur le sexe, afin d'éviter toute infection due aux bactéries de l'intestin.
L'ouverture du vagin laissait passer de grosses gouttes de sécrétions:
vraisemblablement Patricia appréciait le traitement.
Ensuite, avec tout autant de soin, Claire essuya son amie et lui mit du talc
dans les plis de chair.
"Comme cela nous resterons sèches entre nos jambes..." dit-elle sur son ton
d'infirmière.
"Bien, Ma Soeur, merci!" répondit la patiente.
"Maintenant nous allons procéder au traitement. Détendez-vous. Vous allez
peut-être ressentir quelque gêne, mais ne vous en faites pas, c'est normal et
passager. Ne pensez plus à rien, c'est très important..."
Claire approcha son visage de l'entrejambe et huma son amie. Elle ferma les
yeux et respira fort. Puis elle souffla légèrement. Les fesses se couvrirent
immédiatement de chair de poule. Du bout de la langue elle lapa l'orifice du
sexe, tout contre le périnée. Patricia était salée et sucrée en même temps.
Claire ne put s'empêcher de se toucher. Elle aussi était brûlante et trempée.
Mais elle se ressaisit. Machinalement elle huma ses doigts: cela ressemblait à
Patricia, mais pourtant c'était totalement différent...
Le bout du nez caressant l'oeil sombre de l'anus, Patricia mordillait le
périnée, la crête de chair qui sépare l'ouverture du vagin de celle du rectum.
Elle sentit son amie trembler sous cette délicieuse caresse. Puis sa langue
dardait et titillait le muscle circulaire. Patricia se figea. Claire eut peur
d'avoir été trop loin: les tabous sont parfois si forts qu'ils peuvent
paralyser quelqu'un. Mais après quelques secondes Patricia se détendit à
nouveau et Claire put reprendre son traitement. Usant de petits mouvements de
langues comme un jeune chiot, elle lapa le muscle ridé. Loin au-dessus d'elle,
elle entendit Patricia feuler. Son corps s'était couvert de sueur.
La langue dansait un ballet effréné sur le pourtour ultrasensible. Patricia
fit durer le plaisir, sentant bien que son amie attendait impatiemment la
suite.
Puis elle n'y tint plus, et poussant ses lèvres en avant elle fit pénétrer sa
langue. Un reflex fit contracter le muscle autour de la langue, l'empêchant
d'avancer, mais bientôt le muscle se détendit à nouveau et Patricia put
librement aller en venir dans l'orifice secret. Sa langue fit des ronds de
plus en plus larges, ouvrant son amie chaque fois un peu plus.
Patricia avait enfoui sa tête dans l'oreiller pour ne pas crier; ses ongles
griffaient le draps comme pour le déchirer. Elle n'avait jamais rien senti de
pareil. Chaque mouvement de Patricia envoyait des décharges électriques dans
sa colonne vertébrale. Un instant elle eut peur que son coeur allait lâcher,
tant les sensations venant de son ventre étaient fortes.
Dans sa tête elle vit son amie lui embrasser le petit trou - soudain elle
entendit une voix, très profondément en elle crier "c'est sale... c'est pas
propre... tu fais des sales manières... tu es une sale gamine... sale gamine... sale
gamine..." Elle refoula la voix et son malaise disparut; brusquement toutes les
sensations l'assaillirent à nouveau et elle mordit l'oreiller pour ne pas
crier. Elle devint toute chaude entre les jambe et se réalisa qu'elle faisait
pipi contre le menton de Patricia. Celle-ci avait mis un doigt de chaque main
dans l'anneau de chair et tirait légèrement, tandis que sa langue lécha
l'intérieur du muscle aussi loin qu'elle le put. Son menton dégoulinait, tant
de sa salive que de la bave sortant du vagin de Patricia et quand cette
dernière se mit à uriner, Claire le remarqua à peine. Elle parvint à ajouter
deux doigts dans l'anus et ouvrit l'orifice encore plus. Patricia était encore
'trop vierge' par derrière pour que Claire puisse y glisser la main, c'est
pour cela qu'elle avait apprêté une boîte de bougies. C'étaient des bougies de
fête, de couleur rose pâle. Elles étaient minces comme le petit doigt, et
longues d'une trentaine de centimètres.
Quatre bougies entrèrent sans heurt dans le muscle distendu. Une fois passé le
sphincter, les bougies se frayèrent un passage dans le conduit étroit.
Patricia cria dans son oreiller: la sensation que Claire lui remplit le rectum était incroyablement déroutant, follement pervers, mais elle sut
instinctivement qu'elle était à jamais intoxiquée, qu'elle en redemanderait...
Elle se sentait envahie, fouillée, remplie dans le plus profond de son
intimité. La peur de l'inconnu se disputait avec l'excitation envoûtante qui
découlait de ce délicieux viol.
Patricia serrait et desserrait les cuisses en poussant les bougies de moitié
dans le derrière de son amie. Elle s'imaginait que c'était elle qui subissait
cet assaut.
Les bougies sortaient du corps de la jeune fille comme une excroissance
monstrueuse. Patricia écarta prudemment les bouts des bougies et glissa une
cinquième bougie entre les autres. Claire gémit.
"Je te fais mal?"
"N... non... continue... encore... c'est divin... merde Pat, c'est bon...! Caresse-moi,
lèche-moi, je vais éclater..."
Une nouvelle bougie alla rejoindre les autres. Le sphincter distendu était
devenu un mince cercle de chair rose. Il épousait le contour des bougies,
tendu à l'extrême, un peu comme un élastique. Patricia eut l'impression que
l'énorme objet lui ouvrait le corps en deux. Elle n'avait aucune idée de ce
que Patricia lui avait glissé dans le rectum. Elle s'étonna de ne pas avoir
mal. Bien que... cette sensation dans son derrière, n'était-ce pas de la
douleur? Elle ne le savait plus. Tant de sensations irradiaient de son ventre
qu'elle ne savait plus ce qui lui arrivait. Elle était profondément troublée
et sentait l'excitation croître à chaque seconde.
Claire ajouta encore une bougie entre les autres. Cette fois elle eut plus de
peine à l'enfoncer: elle avait atteint la limite de ce que l'anus de Patricia
put endurer. Pour une première fois, c'était déjà très bien: cela prouvait que
son amie était 'portée sur la chose', sinon elle ne l'aurait jamais laissée
faire, et elle n'aurait pas pu se détendre suffisamment pour que Claire lui
ouvre le petit trou de cette façon.
Claire anticipait déjà la jouissance de son amie; elle s'imaginait ce que la
jeune fille allait ressentir dès qu'elle lui caresserait le petit bouton. Pour
mieux sentir cette stimulation, Patricia allait instinctivement serrer les
fesses, bander les muscles de son bassin. A ce moment-là seulement elle se
rendrait compte de l'énorme diamètre des bougies dans son derrière: jusqu'à
présent, détendue à l'extrême, elle n'en était pas vraiment consciente.
Claire prit un peu de recul pour admirer son travail. La vue était franchement
obscène, mais combien excitante. Dans la fourche des cuisses, la vulve était
béante, les chairs d'une rouge vif, brillantes de salive et de sécrétions; les
bougies sortaient d'entre les fesses et pointaient vers le haut comme un
godemichet géant. Elle sourit, fière de son travail, de ses 'soins intensifs'.
Patricia ne serait pas près d'oublier son dépucelage anal.
Claire glissa sa main droite en dessous de sa robe de nuit trempée par l'urine
de son amie et se caressa lentement, par-dessus sa culotte parce qu'elle avait
peur que sinon elle ne pourrait plus se contrôler.
De la main gauche elle agrippa les bougies et entama un léger va et vient; sa
bouche chercha la petite perle. Elle fit très attention de ne pas toucher le
clitoris directement: l'organe était si sensible, si gorgé de sang que
Patricia aurait hurlé de douleur. Au contraire, elle lécha autour du petit
bouton. Dès qu'elle sentait la chair chaude et humide sous sa langue, Claire
entendit son amie feuler comme un animal. L'instant après ce feulement se
transformait en une sorte de grognement sourd. En un ultime réflexe Patricia
se cacha la tête dans l'oreiller, pour ne pas ameuter tout l'Institut. Elle se
sentit décoller, ouvrit la bouche en grand sur un cri muet. Son corps se
cambra. Claire sentit que la résistance dans le rectum diminuait sous l'effet
du fabuleux orgasme et enfonça les bougies de quelques centimètres
supplémentaires. Ses lèvres formèrent un anneau autour de la perle de son
amie, s'en rapprochant doucement. Anesthésiée par les endomorphines, Patricia
ne sentit plus aucune douleur. Elle se perdit dans son orgasme, comme si elle
n'était plus qu'un énorme sexe qui se consumait...
Au moment où Claire se mit à sucer le petit organe, Patricia décolla pour un
second orgasme. Ce ne fut pas le dernier de la nuit...
- fin de l'épisode -
Copyright: © Charlène O. (janvier 2001)