La directrice de l'institut Ospif (34) |
Par Charlène O
Collection "Entre filles..."
par Charlène O.
Episode 34: "Promenade en forêt" (première partie)
"Eh les filles, venez par ici! Il y en a tout plein!"
Marion et Yasmine se frayèrent un passage entre les buissons pour atteindre
l'espace où se trouvait Roxanne. La fille rousse avait raison, dans cette
clairière naturelle il y avait un tapis de champignons, le but de leur
promenade.
Marion, une grande fille un peu maigrichonne, avait été étonnée d'être
invitée à la promenade par les deux autres, mais avait quand même accepté:
Yasmine et Roxanne prétendaient connaître un coin dans le parc où il y avait
beaucoup de champignons, et comme elles devaient faire un travail de biologie
avant la fin du trimestre, c'était l'occasion rêvée.
"Regardez, il y a même un Pénis du Diable!"
"Un quoi?" Marion s'était approché et regardait le grand champignon que son
amie montrait du doigt.
"C'est une amanite phalloïde ou Pénis du Diable. C'est un champignon mortel.
J'avoue qu'il porte bien son nom: la ressemblance y est!" Elles rirent toutes
les trois. Le champignon ressemblait à un sexe d'homme grandeur nature.
"La meilleure, c'est qu'il existe aussi une amanite vaginée ou coucoumelle,
mais je ne sais pas de quoi elle à l'air..." Yasmine était experte en
champignons, elle participait souvent à la cueillette avec ses parents.
Soudain, Roxanne et Yasmine se lancèrent un regard et prirent Marion par les
poignets. Avant qu'elle eut pu ouvrir la bouche pour protester, les filles
l'avaient plaquée contre un gros bouleau.
"Hé, qu'est-ce que vous faites? Vous allez salir mon jeans comme ça!" Elle
essayait en vain de s'éloigner de l'arbre blanc dont l'écorce partait en fins
lambeaux blanchâtres. Sans même répondre les deux filles continuèrent ce
qu'elles avaient commencé. Yasmine sortit une corde de nylon orange de son sac à dos et attacha rapidement les mains que Roxanne tenait solidement derrière
l'arbre. Ensuite elle passa la corde quelques fois autour de l'arbre, la
serrant sur les hanches de Marion. Elle lui laissa les jambes et les pieds
libres. Pour terminer la corde passa sur le cou de l'adolescente, l'étranglant à moitié: si elle se laissait glisser, elle s'étranglait. Elle osait à peine
parler, le nylon entrant douloureusement dans sa gorge.
"Qu'est-ce que vous voulez? Laissez-moi!" Elle tapa du pied avec colère,
tenta de donner des coups de pieds, mais chaque mouvement se répercutait
douloureusement dans sa gorge. Elle se calma.
"Tu le sauras très vite, mon chou!" lui dit Yasmine. "On a une surprise pour
toi!"
Effectivement, quelques minutes plus tard, Marion entendit des branches
craquer. Quelqu'un venait. Avant qu'elle ait pu crier pour attirer
l'attention, elle entendit la voix de Eve, son ennemie jurée.
"Alors, ça a bien marché?"
"Pas de problèmes, cette cloche ne s'est doutée de rien."
Eve entra dans le champ de vision de Marion.
"T'as fière allure, dis, Marion!" Eve, une tête de moins que Marion, se mit
sur la pointe des pieds pour arriver à la même hauteur qu'elle. Elle savourait
l'instant.
"Tu m'as ridiculisée à la piscine, tu te rappelles... Maintenant c'est la
grosse patate qui va s'amuser..." Elle eut un sourire méchant et toisa Marion
de haut en bas.
Marion comprenait d'un coup: la semaine dernière, au bassin de natation, elle
avait traité Eve de 'grosse patate' en rigolant. Mais Eve n'avait pas rigolé
et elle lui avait craché "Tu me paieras ça, je te le jure!"
Marion eut froid dans le dos de tant de haine. Mais elle croyait encore que
ce n'était que du bluff.
"Bon, ça va, je regrette ce que j'ai dit... Mais Martine venait de me
traiter de 'fil de fer' et alors..." Elle se rendit compte qu'elle aurait
mieux fait de se taire.
"Et alors, tu m'as traité de 'grosse patate'..."
Marion se mordit les lèvres. Elle tira sur ses liens, mais Yasmine était chez
les Guides et savait faire des nuds. Pas moyen de se détacher. Eve resta
prudemment à distance, hors de portée des pieds de Marion.
Elle s'adressa aux deux autres:
"Je vais cueillir de quoi fleurir Miss Fil de Fer. Entre-temps elle est à
vous, vous pouvez vous occuper d'elle... Mais ne me l'abîmez pas!" Elle
s'éloigna vers le fond du parc.
Yasmine farfouilla dans son sac et en sortit une serviette qu'elle noua
derrière la tête de Marion, bâillonnant la jeune fille.
Marion ouvrit de grands yeux quand les deux filles s'approchèrent ensemble.
Toute l'école savait qu'elles étaient bien plus que de simples copines. On
murmurait même qu'elles avaient une relation très spéciale, qu'elles aimaient
les jeux entre filles... C'est probablement pour cette raison que Eve avait
fait appel à elles.
Yasmine se tenait d'un côté, Roxanne de l'autre. Yasmine mit sa main sur le
ventre de Eve, en dessous de la ceinture du jeans. Puis, sans quitter Marion
des yeux, elle frappa le ventre de toutes ces forces, du plat de la main.
Marion en suffoqua. La bouche grand ouverte elle essaya de reprendre son
souffle.
"C'est pour bien te montrer que si tu cries, je n'hésiterai pas à te faire
très mal... A bon entendeur... Tu as compris?"
Marion acquiesça et ferma les yeux. Ce n'était pas une poule mouillée, mais
ces filles avaient une mauvaise réputation. De toute façon, attachée comme
elle l'était, elle ne pouvait pas se défendre. Elle gémit quand elle sentit la
main de Yasmine sur l'intérieur de sa cuisse. Roxanne n'hésita pas et défit
les boutons du chemisier, dévoilant un soutien-gorge blanc. Marion avait une
petite poitrine, assez haute sur son torse maigre. D'un mouvement qui prouvait
une longue expérience, Roxanne tira sur le soutien-gorge, libérant les seins
de l'adolescente, puis les malaxa avec un plaisir évident, caressant les
pointes durcies du bout des pouces.
La main de Yasmine avait remonté jusqu'à l'endroit où les cuisses se
rejoignent. Marion sentit la chaleur à travers le tissu épais de son jeans.
Elle protesta, mais le bâillon ne laissa passer qu'une série de sons étouffés.
Cela n'avait pas l'air de plaire à Yasmine car d'un mouvement vif elle abaissa
puis remonta la main brutalement entre les jambes de Marion, comprimant
douloureusement ses chairs intimes contre l'os pubien. La douleur fut
fulgurante. Marion serra les cuisses et manqua de s'étrangler dans la corde
qui tenait sa tête contre l'arbre. Les larmes coulaient sur son visage.
"Maintenant tu va sagement ouvrir tes cuisses, d'accord?" Vaincue,
l'adolescente écarta les pieds.
Yasmine s'agenouilla entre les jambes de Marion, l'empêchant de les refermer.
D'une main elle lui massa l'entrejambe, de l'autre elle ouvrit le jeans.
"Nous n'avons malheureusement pas beaucoup de temps, et j'ai promis à Eve de
ne pas t'abîmer, mais je suis sûre qu'on se reverra bientôt et alors je vais
te faire ta fête, ma belle... Tu as un corps comme on les aime, n'est-ce pas,
Roxanne?"
Roxanne répondit distraitement, absorbée dans le massage des seins de Marion.
Elle avait un malin plaisir à voir la gêne de la jeune fille. Roxanne savait
d'expérience que quand on vous masse les seins comme elle le faisait,
doucement, sans brutalité, mais avec doigté, le corps le plus rebelle
réagissait. A entendre les halètements de la jeune fille, Roxanne sut que son
massage excitait Marion sexuellement et que plus celle-ci s'opposait à cette
excitation, plus efficace devenait le massage. Les pointes étaient dures comme
des crayons et Roxanne évitait de les toucher directement - la douleur aurait
pu diminuer l'effet de son massage.
Yasmine abaissa la fermeture-éclair et ouvrit le jeans puis frotta le nez
dans l'ouverture. La culotte sentait bon la lessive. Elle renifla et à travers
le coton la senteur de la jeune fille lui chatouilla les narines. Elle crocha
dans le pantalon et le baissa, entraînant la culotte. Marion gémit de honte.
Yasmine plongea le nez dans le buisson touffu, cherchant le début de la fente.
"Bon, ça suffit, les filles... Elle est à moi maintenant..." Eve était de
retour et tenait un gros paquet de plantes vertes dans ses mains gantées.
Après avoir glissé son nez encore plus bas, entre les cuisses de Marion,
Yasmine se releva à regret:
"Dommage, vraiment dommage... mais tu ne perds rien pour attendre... Hein,
Roxanne, on a beaucoup de choses à lui apprendre, non?"
"Sûr!" Elle admira son travail: les seins étaient gonflés, les auréoles et
les pointes tendues.
Marion n'en menait pas large: le ventre dénudé et les seins à l'air devant les
trois filles qui regardaient son corps avec le regard affamé du matou qui va
croquer un oisillon, elle aurait voulu disparaître sous la terre.
"Je vous ai apporté des plantes... parce que les fleurs c'est périssable, et
les plantes c'est tellement bon..." Eve paraphrasait Jacques Brel, mais cette
finesse échappait totalement à Marion qui avait blêmi: elle avait reconnu les
'fleurs' que Eve avait cueilli, c'étaient des orties!
"Et c'est pour qui les jolies fleurs? C'est pour Marion, Marion - fil de fer!"
et elle balaya l'air de ces plantes, s'approchant dangereusement des seins de
Marion. L'adolescente, pâle, secouait la tête, implorant la pitié d'Eve.
Fascinée par le regard obscurci de larmes de sa victime, Eve eut toutes les
peines du monde de ne pas carrément fouetter son ennemie avec son fagot
improvisé. Marion s'écorcha le dos contre l'écorce rugueuse de l'arbre, afin
de retarder le plus possible le contact avec ses plantes vénéneuses.
D'un gracieux revers du bras, Eve caressa les seins nus avec les plantes, à
rebrousse-poil: chez les orties les aiguilles se trouvent sur le dessous des
feuilles.
D'abord Marion ne ressentit qu'une sorte de picotement, un peu comme
lorsqu'elle mettait un chandail sans soutien-gorge. Mais bientôt le picotement
se mua en chaleur et la chaleur en brûlure. Elle tenta de se secouer mais ne
réussit qu'à écorcher son cou. La corde sur son ventre l'empêchait de bouger
son torse. Incrédule elle regarda ses seins, s'attendant voir des flammes ou
au moins la chair noire et racornie... Mais ses seins étaient à peine un peu
rouges. Çà et là de petits points grossissaient, mais les larmes empêchèrent
Marion de les voir. Les globes étaient tendus à éclater; au fond de son ventre
une boule grandissait comme si son sexe était relié à ses seins par des fils
invisibles. Elle se mordit les lèvres pour ne pas crier quand le bouquet
repassait sur ses seins dans l'autre sens. Les petits points avaient grossi et
s'étaient transformés en petites cloques d'urticaire. Marion souffrait le
martyre, au plus grand plaisir d'Eve et de ses deux acolytes qui regardaient
avidement la douleur enlaidir l'adolescente.
"Regardez, elle fait pipi!" A moitié inconsciente Marion ne s'aperçut pas
qu'elle ne se contrôlait plus. Un mince filet coulait de son sexe sur la
culotte tendue entre ses cuisses. La scène électrifia les spectatrices.
Yasmine s'approcha de Roxanne par derrière, et sans perdre une miette du
spectacle, se mit à lui caresser l'entrejambe. Son autre main disparut entre
ses jambes à elle.
Eve s'en aperçut et ricana:
"Vous faites une belle paire de salopes, hein! J'avoue que le résultat
dépasse tout ce que j'avais espéré... C'est vrai qu'elle est excitante, la
petite pisseuse..." De sa main gauche elle se tâta l'entrejambe et appuya
doucement.
Puis, sans quitter Marion des yeux, elle posa sa gerbe d'orties.
"Aidez-moi." En deux, trois mouvements elle avait enlevé le jeans et la
culotte de Marion. Roxanne et Yasmine prirent chacune un pied et le tirèrent
en arrière, ouvrant largement les cuisses de l'adolescente qui se débattit à
peine, ne se rendant pas bien compte de ce qui se passait autour d'elle.
Eve relia les pieds avec un bout de corde passant derrière l'arbre. Elle
remonta la corde qui emprisonnait les hanches de Marion jusqu'à sa taille;
puis elle prit le jeans et le fourra, roulé en boule, entre l'arbre et les
fesses de sa victime. Le bas-ventre de Marion était tendu obscènement en
avant, la bosse du sexe attirant irrésistiblement l'oeil.
"C'est pour le bouquet final..."
Roxanne et Yasmine avaient repris leurs places et s'adonnaient aux joies de
Lesbos.
Eve releva carrément sa jupe sur ses hanches et pour être plus à l'aise, elle
fit glisser sa culotte jusqu'à mi-cuisses. Sans hésiter elle se mit à se
caresser frénétiquement, fixant la vulve béante de son ennemie, les cuisses
ouvertes, encore mouillées d'urine. C'était bien plus beau que dans ses plus
beaux rêves. Elle n'aurait jamais cru que cela marcherait comme elle l'avait
espéré; on pouvait vraiment faire confiance au duo Yasmine et Roxanne...
Marion sembla sortir petit à petit de sa torpeur. Ses yeux s'agrandirent quand
elle se rendit compte comment elle était attachée. Tout de suite elle vit dans
les yeux d'Eve que celle-ci brûlait de lui mettre les orties entre les cuisses.
Eve n'hésita pas longtemps. Un coup d'il lui apprit que les deux amies
attendaient en haletant qu'elle donne le coup de grâce pour conclure leurs
caresses; elle-même sentait qu'elle ne résisterait plus longtemps à la vue de
cette vulve béante. Prudemment elle avança. Elle lut la panique dans les yeux
de Marion et cette peur viscérale fut presque suffisante pour la faire jouir.
Tenant les orties à la verticale, le dessous empoisonné vers le haut, elle
attendit un dernier moment;
"Vas-y, Eve, on n'en peut plus, on y est presque..."
Ouvrant la bouche comme si elle allait jouir sur-le-champ, Eve plaqua la
gerbe contre l'intérieur du genou droit de Marion. Le bâillon ne retint pas
entièrement le cri inhumain. Eve tint le bouquet fermement et remonta le long
de la jambe. Elle vit les cuisses se mettre à trembler comme si Marion avait
une attaque de malaria. Eve savoura sa victoire quand la gerbe était enfin
tout contre le sexe. De la façon comme elle avait manuvré, le dessus des
feuilles était en contact avec le sexe, pas le dessous. Mais dès qu'elle
tirerait les tiges vers elle, le dessous frotterait son venin sur la chair
ultrasensible. L'adolescente, l'intérieur des cuisses en feu, n'osait plus
respirer: les feuilles collaient contre son intimité. Elle ne sentait aucune
brûlure, s'attendait au pire. A travers ses larmes elle vit le sourire méchant
de Eve qui avait le regard halluciné fixé sur son sexe. Elle vit plus qu'elle
ne le sentit la contraction du bras qui ramenait le bouquet en arrière,
griffant ses chairs intimes, couvrant les muqueuses de venin. Puis son ventre
ne fut plus qu'une boule de feu. Elle oscilla obscènement du bassin pour
rejeter cet animal qui la dévorait... Dans un brouillard elle entendit les
gémissements des filles qui n'en finissaient pas de jouir. Puis tout devint
noir et la douleur s'estompa.
- fin de la première partie -
Copyright: © Charlène O. (avril 2001)