La directrice de l'institut Ospif (20) |
Par Charlène O
Collection "La Directrice de L'Institut Ospif"
par Charlene O.
Episode 20: "Course d'escargots" (1/2)
"Bonjour Madame la Directrice, voici Marion."
Je les fis entrer dans mon bureau.
La femme était jolie, grande et mince, les cheveux mi-longs bruns avec
quelques mèches rouges. Son compagnon, Julien, était un géant de près de 1.90m
aux cheveux courts. Son teint bronzé ajoutait à son charme. Ils respiraient
tous deux la joie de vivre.
Julien m'avait été introduit par une connaissance commune. Quand il m'avait
demandé conseil au sujet de son amie, j'avais accepté de la 'traiter'. Il
trouvait qu'elle avait parfois une conduite étrange et il voulait que cela ne
dégénère pas.
C'était les vacances et à part l'administration de la gestion de l'Institut
Ospif, je n'avais pas trop à faire. Je lui avais proposé de lui enseigner
comment la punir lui-même, car une fois l'année scolaire recommencée, je
n'aurais plus le temps que de m'occuper de mes élèves.
Nous eûmes une courte conversation dans mon bureau, le temps que je les
observe. Marion m'avait l'air franche, avec dans ses yeux noisette un brin
d'arrogance.
Elle était mignonne dans son accoutrement de jeune femme modèle: un haut blanc
en soie moulant une poitrine heureusement pas trop importante, une jupe courte
mais pas trop, les pieds nus dans des sandales garnies de chaînettes dorées.
Je me demandais ce que Julien lui avait raconté sur ce qui allait se passer
ici.
J'eus vite fait d'établir mon plan de campagne: Julien voulait qu'on la
remette à sa place, eh bien, j'allais lui montrer comment faire.
Je les amenai dans ma salle de bain, la grande pièce où je 'soignais' mes élèves.
Tous deux ouvrirent de grands yeux en faisant le tour de la salle. Les
instruments médicaux brillaient dans leurs vitrines. La table d'examen aux
porte-genoux écartés attirait le regard et je vis passer une question muette
entre les deux. Julien haussa imperceptiblement les épaules, ce qui avait
l'air de rassurer Marion.
"Chère Marion, j'ai promis à Julien de lui montrer comment te 'soigner', quand
tes idées bizarres te reviennent. Je te demande de coopérer; ce serait plus
vite fini et beaucoup moins désagréable..."
Marion tiqua au mot 'désagréable' et son regard dérapa vers les différents
instruments qui pendaient au mur: cravaches et palettes de différentes
tailles, chaînes, menottes.
Je pris une paire de menottes en cuir et les tendit à Julien.
"Attachez-lui les bras dans le dos. Mais d'abord les replier vers le haut, que
ses mains se trouvent entre les omoplates."
Habilement, comme s'il avait fait cela toute sa vie, Julien eut vite fait
d'attacher les mains de Marion. Les épaules de la jeune fille étaient tirées
vers l'arrière, faisant ressortir sa poitrine. Elle soupira bruyamment. Cela
n'avait pas l'air de lui plaire.
J'avais l'impression que dans leurs petits jeux elle n'avait pas l'habitude de
jouer un rôle passif. Et c'est précisément le rôle que je comptais lui faire
jouer ici.
Marion me regarda intensément quand je préparais une 'pince à langue': deux
baguettes de bois comme on emploie en Orient pour manger, tenues ensemble avec
deux élastiques aux bouts des baguettes. Elle n'avait vraisemblablement jamais
vu une pince pareille, car elle obéit sagement quand je lui dis de tirer la
langue. Mais une fois la pince en place elle se rebiffa, essayant de s'en
débarrasser. En vain...
Julien ne quittait pas Marion des yeux. De voir son amie immobilisée une volée
de phantasmes remontèrent à la surface. Impatiemment il attendait la suite.
"Julien, aidez-la à monter sur cette chaise, je vous prie..."
Marion enleva ses sandales et se mit debout sur la chaise massive, son ventre à la hauteur de nos visages. Elle n'en menait pas large et regrettait
amèrement d'avoir accompagné Julien à ce qu'il avait appelé 'une nouvelle
expérience dans la vie d'un couple'.
Marion essaya de parler mais à part agiter sa langue d'une façon hautement
comique et proférer des sons inarticulés, elle aurait tout aussi bien pu être
muette. Elle tapa du pied mais s'arrêta aussitôt, son équilibre sur la chaise
n'étant que précaire.
Je dois dire que moi aussi je savourais la vue de cette jeune femme, debout
sur cette chaise comme une enfant punie, les bras immobilisés dans le dos, la
langue rose dépassant de cette pince asiatique comme si elle nous tirait la
langue.
C'était le moment de passer à l'étape suivante.
Sa jupe s'arrêtait juste au-dessus des genoux. Elle avait suivi mon regard et
secoua la tête. Je lui souris et sans rompre notre regard, je m'adressai à
Julien:
"Caressez-la"
Un large sourire éclaira le visage de Julien. Il s'avança vers les jambes de
Marion. Celle-ci eut un mouvement de recul. Avoir les mains immobilisées,
passait encore. Avoir la langue prise dans une pince, l'empêchant de parler,
cela en était déjà une autre. Mais que Julien accepte d'aller sous sa jupe
devant un tiers, c'était plus qu'elle ne savait supporter. Proférant des sons
inarticulés, elle essaya de nous convaincre d'arrêter ce jeu.
Je regardai Julien - c'était à lui de décider. Mais à voir l'éclat de ses
yeux, je sus immédiatement que je ne devais même pas poser la question: il
avait de la peine à se retenir et à attendre mon signal.
Julien mit ses mains sur ses genoux ronds, les pouces vers l'intérieur.
"Allez-y."
Ses mains disparurent sous la jupe. Marion ferma les yeux, morte de honte de
sentir mon regard. De la bave coulait des coins de sa bouche, sur son menton,
puis dégoulinait sur sa blouse de soie. La pince à langue l'empêchait d'avaler
sa salive.
La caresse de Julien devait se préciser car elle gémit et essaya d'échapper à
ses mains. La jupe bougeait doucement là où on devinait son entre-jambe. Elle
ouvrit les yeux, la vue brouillée par les larmes, me suppliant du regard
d'arrêter cette scène ignoble. Elle ne comprenait pas que Julien s'y prêta,
qu'il accepta de lui caresser le sexe devant une étrangère.
C'était pourtant une caresse dont elle raffolait d'habitude. Mais ici, devant
moi, ces attouchements presque cliniques la répugnaient.
"Est-ce qu'elle mouille?"
J'avais expressément choisi cette expression pour humilier Marion - et par la
même occasion exciter Julien. Marion gémit de honte.
Julien, un sourire canaille aux lèvres, se retint de justesse de baver. Ses
mains cherchaient la réponse à ma question. Marion se rebiffa, rouge comme une
pivoine. Il fit 'oui' de la tête, incapable de parler.
"Caressez-la, à travers la culotte. Et vous, tenez-vous bien droite!" Je lui
tirai les cheveux en arrière, la forçant de se redresser et d'offrir son
ventre aux mains de son amant.
"Enlevez-lui sa culotte."
A nouveau Marion se plia, le bassin en arrière, pour échapper aux mains de son
amant. Je lui pris les bras et jouant levier, la redressai.
La culotte vint.
Nous regardâmes tous les trois ce joli morceau de dentelle signé Barbara qui
s'étalait entre les pieds de Marion. La caresse experte de Julien avait laissé
des traces. Le fond du slip était recouvert d'une couche de bave crémeuse.
Je pris la culotte encore chaude et la déposa sur la table.
Marion s'était transformée en statue. Elle n'aurait jamais cru qu'une chose
pareille pouvait lui arriver. Moins encore, que Julien veuille y participer.
Son regard continuait à me lancer des éclairs.
"Nous allons jouer à la 'course d'escargots'. Mais avant cela, il y a encore
une petite formalité à remplir..."
Je pris un verre à long drink sur la table et le tendit à Julien.
"Marion va vider sa vessie."
Heureusement que le pantalon de Julien était d'un bon couturier, car la bosse
qui s'y dessinait aurait ruiné n'importe quelle fermeture éclair de moindre
qualité. Marion fit 'Non!' de la tête.
"Mettez votre pied droit sur la table."
A contrecœur Marion obéit. Nous savions tous les trois que sous sa jupe sage
son sexe béait.
La main de Julien disparut à nouveau sous la jupe, tenant le verre de cristal.
D'un regard je lui interdis de soulever la jupe pour voir ce qu'il faisait.
Pour l'instant Marion devait avoir l'illusion que nous ignorions qu'elle avait
les fesses à nu, que son sexe était trempé, et que son amant la caressait
comme pour la faire jouir.
Le verre dut être arrivé à destination car Julien m'interrogea du regard.
"Ca vient?"
Marion secoua la tête à nouveau, signifiant qu'il ne fallait même pas
attendre.
Ce fut mon tour de montrer mon expertise. Je glissai les mains en dessous de
sa blouse, à même la peau. Je fis sauter son soutien-gorge, libérant ses
seins. Les pointes étaient dures.
Nous nous regardions comme des chiens de faïence. Marion lut dans mon regard
que j'allais lui faire très mal et que je n'en aurais aucun remords.
Délicatement je pris les bouts entre mes doigts. J'assurai ma prise, puis,
serrant un peu, je tournai vers l'extérieur, pour voir jusqu'où je pouvais
aller. En une fraction de seconde son corps se couvrit de chair de poule. Elle
gémit, plus de peur que de douleur.
Je penchai la tête en une question muette. Elle répondit 'non' et ferma les
yeux.
Elle les rouvrit aussitôt en grand, on y lisait un mélange d'incrédulité et de
douleur: j'avais tourné les bouts de ses seins d'un demi-tour. Je relâchai,
puis recommençai, allant chaque fois un peu plus loin. La douleur devait être
horrible car elle faillit tomber de la chaise.
Quand je m'arrêtais après quelques instants elle haletait, cherchant son
souffle. Puis, le bruit clair de l'urine coulant dans le verre nous apprit que
Marion obéissait enfin.
Julien retira le verre plein d'un liquide ambré ressemblant à du jus de pomme
et le posa sur table.
"Essuyez-la avec sa culotte."
Comme une vraie nounou Julien lui frotta le sexe avec le slip de dentelle,
toujours sans soulever sa jupe.
- fin de la premère partie -
Copyright: © Charlène O. (mai 2001)