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La directrice de l'institut Ospif (21)
précédant

Par Charlène O

 

Collection "La Directrice de L'Institut Ospif"

par Charlene O.

Episode 21: "Course d'escargots" (2/2)

Très bien, maintenant qu'elle est prête, vous pouvez lui enlever sa jupe."
Julien ne se fit pas dire deux fois, trouva la fermeture éclair et fit glisser la jupe le long des jambes de Marion.
En tant que Directrice de l'Institut Ospif j'avais appris à rester parfaitement impassible, mais j'avoue que la vue d'un ventre qu'on dévoile sous mon nez ne me laissera jamais indifférente. Marion avait un corps splendide. Sa toison foncée était trimée en un triangle parfait qui faisait penser à une flèche indiquant le chemin du sexe. On voyait clairement le début de la fente, les lèvres étant parfaitement lisses. Marion n'en menait pas large. Debout sur la chaise, le ventre nu offert aux regards, elle pleurait de honte.
Je la fis descendre de sa chaise et la menai vers le 'rail' que mes assistantes avaient préparé.
Ce 'rail' - le parcours de course des escargots - ressemblait à un manche à balai, fixé horizontalement à un mètre du sol. Il était long de plusieurs mètres, et gros comme le poignet. La barre était peinte en noir et il y avait deux marques rouges, distantes d'environ quatre mètres. Un système à roues dentelées permettait de le monter et descendre avec précision.
"Comme vous voyez, mes assistantes ont saupoudré ce 'rail' de talc. Marion va 'glisser' d'une marque rouge à l'autre, assise sur ce rail, son sexe jouant à l'escargot. D'habitude plusieurs filles font la course, mais  comme vous êtes seule, Julien va ajouter l'élément 'temps': il va jouer de la cravache si longtemps que dure la course... Est-ce clair?"
Julien avait tout de suite compris. C'est fou ce qu'il était coopératif ce garçon.
Marion n'osait pas croire qu'elle avait, elle aussi, compris cette bizarre 'course d'escargots'.
Je lui fis enjamber le rail qui lui venait à mi-cuisses. Puis je fixai une sangle de cuir au-dessus de ces genoux, et relia ses pieds avec une chaîne de façon à ce qu'elle puisse avancer l'un pied après l'autre, mais uniquement avec de tout petits pas.
Je tendis une cravache d'équitation à Julien qui aussitôt fit de grands mouvements comme s'il était un jockey-né. La cravache fit un petit bruit prometteur quand il l'abattit quelques fois sur sa main, probablement pour juger de l'impact que cela faisait, en bon artisan qui prépare ses outils.
Pour mieux libérer les reins de Marion je lui nouai les pans de sa blouse en dessous de ses seins, dévoilant son nombril. D'un air hébété elle regardait le rail talqué entre ses cuisses. Elle sursauta quand je m'approchai avec mon fidèle appareil de massage. Le bruit ressemblait au bruit d'un godemiché vibrant, mais en beaucoup plus fort.
Parfois, en rigolant, je l'appelais 'l'instrument à enflammer les frigides'.
Marion était tout sauf une frigide.
Elle tenta de reculer quand la tête vibrante s'approcha de son ventre, mais Julien la tint fermement par les bras.
"Il faut que son sexe soit mouillé," expliquai-je à Julien: au mieux qu'elle glisse, au plus vite son supplice sera terminé. Il acquiesça et d'un air gourmand fixa l'embout de caoutchouc qui était arrivé près de la fente de Marion.
La boule dans mon ventre grandissait et je dus faire un effort pour ne pas plaquer cet appareil entre mes jambes, au lieu d'entre les jambes de Marion.
Mais je sus me dominer, me concentrant sur le travail que j'avais à faire. Par petites touches prudentes je cherchais l'endroit sensible. Ce n'était pas facile car Marion, dans l'état où elle se trouvait après tout ce qu'on lui avait fait subir, était hypersensible.
Je continuai à agacer son sexe jusqu'à ce qu'elle tende son ventre vers l'engin, essayant  de forcer le contact avec la tête vibrante. Ses plaintes étaient devenues aiguës et je retirai l'appareil rapidement. Je devais à tout prix éviter qu'elle jouisse maintenant.
Les sons indiquaient clairement sa frustration quand je coupai l'appareil et le rangea.
"Voilà. Elle est prête."
Avec une manivelle je fis monter le rail, jusqu'à ce qu'il touche l'entrejambe de la jeune femme. Par réflexe, dû à l'excitation qu'elle venait de subir,
elle se mit à se frotter contre le bois lisse. J'augmentais encore la hauteur, la forçant de se mettre sur la pointe de pieds, sinon elle reposait de tout son poids sur son entrejambe.
Ses jérémiades redoublèrent chaque fois qu'elle remit les pieds à plat sur le sol, le sexe douloureusement comprimé contre le rail.
"Julien, vous pouvez y aller. Marion, au plus vite vous atteignez la marque rouge, au plus vite votre 'punition' sera terminée. Prêts? Partez!"
Julien ne se fit pas prier. Inconscient de sa force il leva le bras et cingla les fesses de sa compagne.
Malgré sa langue immobilisée, Marion hurla d'effroi et de douleur. La fine cravache l'avait touché dans le gras des fesses. Déjà la ligne rouge se boursouflait. La douleur, un instant disparu par la compression violente des chairs, irradiait dans son bas-ventre.
"Avancez," lui criai-je, "Avancez donc!"
Le deuxième coup lui fit comprendre ce qu'elle devait faire pour arrêter cette torture. Elle se jeta en avant mais entravée aux genoux et aux chevilles, elle avança à peine de quelques centimètres. Son sexe lui brûla quand il frotta sur le rail: il y collait comme une ventouse. Elle pleura de douleur et de frustration.
Julien prit visiblement sa tâche à cœur. Il visa soigneusement et dessina une ligne parfaitement parallèle aux deux autres.
Marion réussit d'avancer un peu avant que la cravache ne lui caresse à nouveau les reins. Elle se pencha en avant, cherchant à se laisser tomber à plat ventre sur le rail pour éviter sa punition.
Rapidement je pris une courte cravache que j'avais apprêtée, visa soigneusement, et frappa fort. La languette de cuir atterrit en plein sur son mont de Vénus. C'était comme si je l'avais touchée en plein sexe.
"Tenez-vous droite!"
Marion ne se le fit pas dire deux fois et se redressa, essayant désespérément d'avancer.
Julien apprécia mon intervention et voulut, lui aussi, essayer cet endroit, mais je lui fit 'non' de la tête: le bout de sa cravache était très fin, contrairement à la mienne, et pourrait, manié avec sa force, ouvrir le chair fragile du pubis.
Il se résigna et se contenta de viser en dessous du rail, sur l'arrière des cuisses. Il eut le temps d'y placer trois belles lignes rouge sang avant que Marion n'atteigne le milieu de son parcours.
"Vous êtes à mi-chemin!"
Marion gémit de plus belle, le souffle court. Cette gymnastique était épuisante.
Julien changea légèrement de position et appliqua les coups de cravache à la verticale, essayant de transformer le derrière de sa compagne en échiquier de chair. Il avait du talent.
Je dus encore intervenir quelques fois avant que Marion n'atteigne enfin cette deuxième marque rouge. La première fois je frappai sur son nombril, la deuxième fois entre son nombril et son mont de Vénus. Le résultat était trois jolies taches rouges, de la taille d'une boîte d'allumettes, qui s'alignaient sur son ventre.
Elle était couverte de sueur, respirait comme un coureur qui vient de terminer un marathon, mais à travers ses larmes, elle souriait: elle avait réussi!
Derrière elle le rail luisait doucement. Toute trace de talc était partie. Son sexe avait joué à l'escargot.
Marion hurla quand on défit ses liens car le sang se remettait à circuler.
Elle était trop fatiguée pour parler. Au bas de son ventre une pâte de talc et de sécrétions avait formé une croûte blanchâtre et l'intérieur de ses cuisses était trempé: son sexe coulait toujours, ayant été excité trop longtemps pour pouvoir s'arrêter tout de suite.
Malgré son teint basané, Julien était rouge comme une tomate bien mûre.
Je ne savais décemment pas les renvoyer en cet état. Ils étaient tous les deux à la limite de la décence. Je les fis entrer dans le coin salon de mon bureau.
Sans rechigner Marion se coucha sur le dos, sur la table basse. Je crus qu'elle allait s'endormir sur place, mais d'elle-même elle ouvrit les cuisses,
relevant les genoux. Julien prit place entre ses jambes, s'appuyant sur les genoux ronds. La bosse dans son pantalon était énorme. La sueur perlait à son front, il ne pourrait plus tenir longtemps. Sans que je doive lui dire il baissa son pantalon et son caleçon. Son érection était franchement impressionnante. Mais ils devraient patienter encore un peu.
"Vous ne bougez pas" leur intimai-je. "Sinon je vous passe à la douche froide.
Tous les deux!"
Je fis quelques chose que je ne fais que rarement: j'allais participer à leurs ébats.
Tranquillement j'enlevai ma culotte. Ensuite j'enjambai la tête de Marion, tournant le dos vers Julien. Je vis le regard plein d'étonnement de Marion, puis elle fut en dessous de ma robe. Prenant appui sur le bord de la table basse, je fléchis les genoux. Un cri étouffé m'apprit que Marion avait compris qu'elle n'échapperait pas à cette ultime humiliation. Derrière moi Julien arrivait à peine à avaler sa salive. Il essaya en vain de penser à autre chose pour ne pas éjaculer sur-le-champ.
Marion protesta à peine: son sexe en feu réclamait l'assouvissement et elle savait d'instinct qu'elle devrait passer par ce supplice avant que je l'autorise à jouir.
Elle darda une langue prudente vers mon sexe.
Ce fut comme si un puissant courant électrique passait dans mon ventre. Je m'assis sur son visage, l'étouffant presque. Julien manqua de s'étrangler en observant la scène. Les articulations de ses mains étaient blanches à force de serrer les genoux de Marion, pour éviter de toucher à sa verge, ce qui l'aurait fait jouir immédiatement.
Lentement je me frottai la vulve sur le visage de Marion, savourant cette excitation contenue depuis trop longtemps. Marion avait perdu sa réserve et léchait comme une chatte lave ses petits. Ses coups de langues étaient divins.
Je ne sais pas si c'était pour elle la première fois qu'elle rendit hommage à une femme; de toutes façons elle se débrouillait plus que bien. Ce qui prouve à nouveau que les femmes sont bi-sexuelles de nature et qu'une femme judicieusement excitée est prête à tout, même à faire l'amour à une autre femme sous les yeux de son amant.
Le regard halluciné de Julien me dicta de continuer: il était au bord le l'apoplexie. Son sexe se dressait à quelques centimètres à peine du sexe offert et cela devait lui coûter une effort inhumain de se contrôler comme je lui demandais.
En chevauchant le visage de Marion, je me maintins plusieurs minutes sur le haut de la vague, à cet endroit merveilleux, juste avant la jouissance, où on voudrait rester à jamais...
Quand je sentis que j'y étais presque je dis d'une voix que je reconnaissais à peine:
"Allez-y Marion, caressez-vous..."
Elle ne se le fit pas répéter. Ses doigts filèrent entre ses cuisses écartées, plongèrent un instant dans l'ouverture vaginale pour s'humecter, puis se mirent à danser un ballet frénétique autour de son clitoris. Les yeux de Julien allaient lui tomber de la tête.
Rapidement je sentis au tressautements que Marion était au bord de l'orgasme.
Sans me retourner je m'adressai à Julien:
" Allez-y Julien!" Je faillis ajouter "Embrochez-la", mais cela eut été vulgaire, et totalement superflu.
Le corps entier de Marion sursauta quand Julien la pénétra d'une longue poussée rectiligne. Je dus mordre sur mes lèvres pour ne pas crier, la sensation du visage de Marion contre mon sexe était exquis. Je me sentis partir au-delà du point de non-retour. Julien soufflait comme un phoque, Marion gémissait entre mes cuisses, la main toujours enfouie entre les siennes.
C'est Marion qui donna le signal: un feulement rauque indiquait qu'elle ne se retenait plus. Julien l'avait aussi entendu et émit une série de sons discordants pendant qu'il se répandit en elle. Puis la vague me submergea et pendant de longues secondes le monde n'exista plus...

- fin de l'épisode -

Copyright: ©  Charlène O. (mai 2001)

perverpeper@perverpeper.com

 

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