La directrice de l'institut Ospif (17) |
Par Charlène O
Collection "La Directrice de L'Institut Ospif"
par Charlene O.
Episode 17: "Punie!" (1/2)
Me voilà devant l'énorme porte du bureau de la Directrice, le coeur battant.
J'avais espéré y échapper, mais il faut croire que tôt ou tard, nous devons
toutes y passer
Je frappe, un fol espoir qu'il n'y aura pas de réponse me traverse.
Hélas, juste au moment où je voulais m'encourir j'entends la voix de la
Directrice: "Entrez!".
La porte est lourde mais tourne silencieusement sur ses gonds. Le bureau est
vaste, tout en boiseries sombres.
Puis je la vois. La Directrice est assise derrière un énorme bureau-ministre.
Une lampe à halogène design éclaire le dossier qu'elle est en train de lire.
J'ai le temps de regarder autour de moi avant qu'elle daigne se rendre compte
de ma présence. Je connais cette pièce par coeur, bien que je n'y aie jamais
mis les pieds. Toutes les filles de l'Institut Ospif connaissent le bureau de
la Directrice: toutes celles qui sont passées par ici pour être punie nous
l'ont décrit dans le détail. Cette pièce-ci, passe encore. C'est ici qu'on
entend la sentence. Mais la pièce à côté, ça c'est l'enfer. "Ma salle de
bains" comme l'appelle la Directrice.
Elle enfonce quelques touches sur son interphone et fait venir deux
assistantes, "... pour préparer une pénitente...".
J'en ai froid dans le dos: la 'pénitente', c'est moi...
La préparation dont elle parle est une mise en condition, afin de multiplier
l'effet de la punition. Sous la conduite des assistantes la fille doit
d'habitude se dévêtir; ensuite elle est attachée en position.
Puis commence l'attente humiliante; quand enfin Madame la Directrice arrive,
la fille n'en mène pas large.
On m'a dit que je serai cravachée. Je suis donc à peu près sûre que les
assistantes vont me mettre à nu. Mon esprit glisse sur ces pensées qui me
donnent la chair de poule. J'ai toujours détesté me dévêtir en présence
d'autres personnes.
Claudine, qui a été cravachée la semaine dernière, a dit que les assistantes
se sont amusées avec elle quand elle était attachée, nue comme un ver, contre
le grand "X". C'était presque aussi horrible que la cravache même, avait elle
ajouté.
J'ai le temps d'admirer le coin-salon où une installation stéréo dernier cri
contraste avec le canapé désuet recouvert de velours rouge. Puis les
assistantes sont arrivées...
Je reconnais tout de suite les assistantes qui vont me 'préparer': Madame
Dorothée et Madame Iris. Toutes deux m'ont l'air tout sauf joyeuses. Nous
savons toutes qu'elles essayent de filer en douce le vendredi après-midi, pour
commencer leur week-end tôt, mais cette dernière corvée va les retarder d'au
moins une heure. Je crains que la Directrice les ait spécialement choisies ce
vendredi pour bien leur montrer qui décide quand le travail est fini.
Malheureusement cela s'annonce mal pour moi: rien qu'à la façon brutale où
elles me prennent par les bras pour aller dans la 'salle de bains', je sens
qu'elles veulent se venger sur moi, faute de pouvoir protester auprès de leur
employeur.
J'étais morte de peur en frappant à la porte, maintenant je suis au bord de la
panique.
La 'salle de bains' est énorme et résonne drôlement, à cause du carrelage qui
monte même sur les murs. Dans de grandes armoires vitrées des ustensiles
médicaux brillent comme dans une vitrine de Noël. Dans le coin opposé se
trouve le lit cage dont Amanda a fait les frais, il y a quelques semaines. Au
mur pend une veste en toile blanche, bardée de lanières: la camisole de force.
Près de la porte d'entrée il y a un petit bureau et deux chaises; au centre de
la pièce trône une table d'examen hyper moderne, équipé de divers appareils électroniques, et d'un énorme scialytique.
Je vois tout cela en quelques secondes, le temps que les assistantes mettent
leurs tabliers blancs.
Puis elles viennent vers moi.
Une boule se noue dans mon estomac, je respire difficilement. "C'est ici que
les Athéniens atteignirent..." me passe dans la tête. Nous y voilà. J'essaie
de sourire pour les amadouer, mais à force de serrer la mâchoire pour ne pas
montrer ma trouille, je sens mes dents se découvrir en un affreux rictus.
C'est Dorothée qui prend la direction des opérations:
"Alors, on se débrouille pour écoper d'une punition le vendredi après-midi?
T'aurais pas pu faire ça un autre jour, dis?"
Je baisse les yeux. Mieux vaut ne pas répondre, car dans l'état où elles se
trouvent, n'importe quelle réponse serait mauvaise.
"Tu t'appelles comment?"
"Cassandre, madame"
"Ah! Cassandre!"
J'ai l'habitude des réactions que suscitent mon prénom peu commun, mais
madame Dorothée trouve nécessaire de déclamer le début du poème de Ronsard,
'Ode à Cassandre':
"Mignonne allons voir si la rose, qui ce matin avait éclose sa robe de
pourpre au soleil..."
Méchamment elle ajoute à voix basse "Tu vas voir comme on va faire éclore ta
rose, ma mignonne..."
"Les mains sur la tête. On va te fouiller."
Après j'appris que cette fouille n'avait comme but que de briser la
résistance de l'élève, en l'humiliant d'une façon ignoble. Je ne sais pas si
la Directrice est au courant de cette pratique, je crois qu'elle apprécie
surtout que la pénitente 'préparée' est calme et qu'elle accepte - ou du moins
semble accepter - sa punition avec résignation.
Tout cela je ne savais donc pas au moment où madame Iris se colle à mon dos.
Je me sens mal à l'aise. Cette assistante d'une trentaine d'années a les
formes plutôt amples et j'ai l'impression qu'on me pousse des coussinets
chauds dans les dos et contre les fesses. Sans me voir dans un miroir je sais
que je dois être pâle comme un linge.
Madame Dorothée s'approche de moi, je sens son haleine pas très fraîche. Elle
me regarde droit dans les yeux.
"Regarde-moi, mignonne. Ne t'avises pas de fermer les yeux... Je veux y voir
ce que tu ressens... Je veux être sûre que ma 'préparation' porte ses
fruits... Et je veux aussi garder en tête le souvenir d'une petite salope
punie qui a gâché le début de mon week-end..."
J'avale ma salive avec peine, j'ai l'impression que ma gorge est fermée.
J'essaye de me détendre, pour subir ce qui va suivre sans me donner en
spectacle. Je ne peux m'empêcher d'ouvrir la bouche en grand quand je sens ses
mains sur mes hanches. A travers le tissu de ma jupe, elle me pince la peau.
Madame Iris mets ses bras autour de moi, pour m'immobiliser; elle les croise
sur mon ventre et serre fort, me coupant le souffle. En même temps elle avance
une jambe, poussant mon ventre obscènement en avant vers sa collègue.
Visiblement dans son élément, Dorothée laisse glisser ses mains sur mes
hanches, comme un amoureux le ferait. C'est très gênant, beaucoup plus que je
ne l'aurais cru. J'avais pensé qu'elle me ferait mal, et jusqu'à certain point
on peut combattre la douleur, mais ce traitement-ci est pervers.
Ses mains glissent sur le devant de mes cuisses, puis à nouveau vers mes
fesses. Là, elles agrippent les hanches de sa collègue et la tire très fort
vers moi, me transformant en une sorte de sandwich. On est à peu près de la
même taille et je sens qu'elle pousse avec son os pubien contre le mien.
Bon, il m'est arrivé de danser avec une copine, danser disons 'assez
intimement' même, et nous avons alors appuyé nos ventres l'un contre l'autre,
mais ici, dans cette 'salle de bains' fortement éclairée, cet attouchement
sans chaleur est horrible. Je sens mon sexe se contracter involontairement,
comme pour échapper à ce contact.
Ses mains repartent sur l'extérieur de mes cuisses, puis descendent. Son
ventre perd le contact pendant quelques instants, le temps que ses mains
trouvent l'ourlet de ma jupe et glissent en dessous. Aussitôt son ventre se
recolle au mien.
Les bras au-dessus de la tête je sens ma transpiration, j'ai l'impression que
la peur et la honte font dégouliner mes aisselles, ajoutant à mon trouble.
Ses mains agiles frôlent l'intérieur de mes cuisses, me donnant des frissons
- c'est un endroit qui est très sensible chez moi.
Lentement, pour me faire souffrir à petit feu, ses mains remontent entre mes
jambes. Soudain je sens avec désarroi que j'ai une forte envie de faire pipi!
Quelle horreur! J'ai été aux toilettes avant de venir ici, mais je suppose que
c'est la trouille qui remplit ma vessie. Pourvu que cette séance ne dure pas
trop longtemps...
Je mors mes lèvres pour ne pas crier quand une main se pose à plat sur mon
sexe. Elle me regarde avec une vilaine grimace de triomphe.
"Tu aimes ça, hein, dis? Allez, avoue que tu aimes?"
Non, je n'aime absolument pas son petit jeu. Je préférerais être cent mille
lieux sous la terre. La chaleur de sa main traverse le coton pourtant épais de
ma culotte de gym.
Sa collègue ne veut pas être en reste: une main remonte vers ma poitrine,
l'autre descend sur mon ventre et glisse dans ma jupe. Pourvu qu'elle ne se
mette pas à pousser sur ma vessie! Heureusement elle se contente de faire
comme si elle me 'fouillait' pour s'assurer que je n'ai pas d'objets cachés
sur le corps.
Sournoisement Dorothée masse mon sexe à travers ma culotte, sa main bien à
plat, un doigt recourbé suivant la vallée de ma fente.
"C'est qui qui a une culotte sale? Dis?"
D'une pâleur extrême je me sens virer au rouge cardinal. Ah la vache.
N'importe qui mouillerait après un traitement pareil. Pas difficile d'humilier
quelqu'un de cette façon.
"Garde les yeux ouverts, mignonne Cassandre. Tu sais que tu me fais penser à
une tomate que j'ai bien aimée?"
Poliment Iris rit poliment de la blague de sa collègue.
"On dirait que cela gêne mademoiselle qu'on parle de sa culotte, as-tu
entendu, Iris?"
"Oui, j'ai entendu... Elle a peut-être quelques chose à nous cacher?"
"Nous allons le savoir bientôt. Enlève tes chaussures et monte sur la
chaise!"
- fin de la première partie -
Copyright: © Charlène O. (avril 2001)