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Tatiana Carvella (05)
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Adaptation française par Perverpeper

 

 

Avant-propos : Ce conte entièrement fictif est l’adaptation française de l’œuvre américaine d’une auteure dont le pseudonyme est "Annie the slick".
Après avoir contacté Annie par email, elle m’a donné l’autorisation d’adapter son texte en français et de le publier. Sachez qu’il fait l’objet d’un copyright et ne doit donc pas être posté sur d’autres sites sans autorisation formelle.
Malheureusement, ce récit est incomplet.

PP



Syopsis : Une mère, sa fille et une mystérieuse voisine embarquent pour une merveilleuse aventure charnelle en haute fantaisie lesbienne. Tous les personnages sont imaginaires. Toute ressemblance avec des évènements existants ou ayant existé est purment fortuite (et, il faut l’avouer, vraiment involontaire, même si ça serait vraiment formidable).

F/F (Euh… toutes les combinaison avec le grand F et le petit f que j’ai pu trouver, mais essentiellement F/f et F/F)

 

Nos stars :

Linda Moore – Fille mère, travaillant dur pour élever sa fille Sarah. Blonde aux yeux bleus avec un corps convenable malgré de légers affaissements dus aux efforts qu’elle produit dans son travail.

Sarah Moore – La fille de Linda, 18ans, Brune aux yeux marrons avec un corps joliment proportionné avec sa poitrine aux mensurations 35C. Toute pleine d’innocence et de potentiel.

Tatiana Carvella – Leur nouvelle voisine, Rousse de la tête aux pieds avec des yeux verts très pénétrants. Elle a des plans pour ses voisines… bons pour elle, mauvais pour elles.

Dania – Mannequin de Tatiana voir… plus ?

By annie_slick©

 

 

Carvella

 

Chapitre 5 : Discipline entre les mains de Maîtresse.

Rêve

Je suis sous une table.

Quelque part, je sais que c’est un restaurant huppé, mais je suis sous l’une des tables. Personne ne peut me voir parce que la nappe descend jusqu’au sol, ce qui est préférable car je suis nue. Je sens un collier métallique autour de mon cou et je vois que je suis enchaînée au pied de la table.

Des gens arrivent et prennent place autour de la table. Je vois leurs jambes et je peux entendre leur conversation assourdie. Ce sont toutes des femmes. Dès qu’elles se sont installées, je les ai vues s’arranger pour déplacer leurs jupes et leurs robes de façon à me donner un accès libre. Je sais ce qu’on attend de moi et il me semble me souvenir que je l’ai déjà fait de nombreuses fois auparavant.

À quatre pattes, je m’avance entre les jambes de la première d’entre elles et commence à lécher son sexe offert entre ses jambes écartées. Je sais par expérience que ces diners durent parfois des heures. Pourtant, je sais aussi qu’on exige de moi que je fasse le tour de la table aussi longtemps que durera le repas.

La plupart du temps, on m’ignore ; je ne suis qu’un élément de l’hospitalité de ce restaurant cinq étoiles. L’un des avantages qui font la renommée de ce restaurant.

Et je lèche, lèche, lèche.

****

« Pourquoi es-tu là, Madame Moore ? » Demanda Tatiana à une Linda agenouillée devant elle.

Agenouillée parce que c’était la première chose qu’elle avait exigé après l’avoir laissée rentrer.
À contrecœur, Linda s’était exécutée, s’humiliant devant la chaise dont Mademoiselle Carvella avait désigné le pied avant de s’y asseoir.

« Allons, Madame Moore, c’est une question directe qui nécessite une réponse directe. »

Tatiana porta avec grâce son verre de thé glacé à ses lèvres et le sirota en ne semblant accorder qu’une attention distraite à la femme qui était agenouillée à ses pieds.

« Je suis là pour ce dont nous avons parlé hier. Je le veux pour Sarah et pour moi. Je veux que vous m’aidiez à sortir de mon train-train, que vous me montriez comment embellir nos vies. »

« Ahh oui, » Elle prit une seconde gorgée et reposa le verre sur le guéridon qui se trouvait à côté d’elle. « Oui, ça… »

Elle baissa les yeux sur Linda.

« Ne t’ai-je pas aussi dit que cela nécessitait des concessions de ta part en échange ? »

Linda essaya de se souvenir, mais elle était déroutée par l’accent et le comportement de Tatiana. Elle n’arrivait pas à se rappeler. Que lui avait donc dit Mademoiselle Carvella hier après-midi ?

« Madame Moore… Tu es étourdie. Il va falloir faire bien mieux que ça si tu souhaites que notre relation devienne… Heu… Comment dit-on ça… Devienne plus… Profonde, oui plus profonde… Oui, j’aime bien ce mot. »

La mémoire lui revint. Elle baissa les yeux et s’exprima d’une toute petite voix.

« De l’obéissance. »

« Ahhhh… Bien. » Tatiana se leva.

Elle était vêtue d’un tailleur noir impeccable, qui mettait en valeur ses cheveux roux. Elle fit le tour de Linda.

« Et que pourrions-nous faire pour tester ta bonne foi, pour vérifier que ta déclaration d’obéissance est bien réelle, Madame Moore ? »

Elle se pencha et passa nonchalamment sa main dans les cheveux de Linda.

« Aurais-tu quelques suggestions ? Hmmm ? »

« Je pourrais… Je pourrais… Je ne sais pas. » Répondit Linda d’une voix chevrotante.

Tatiana lui tapota la tête du bout des doigts.

« Hmmm… Tu ne sais pas… Alors tu me laisses l’initiative. C’est un bon début. Ça me plaît. »

Elle contourna Linda et s’immobilisa, se tenant debout devant elle.

« Regarde moi, Madame Moore. »

Linda fit ce qu’on lui ordonnait.

« Voici ton premier test. Demande-moi ce que tu dois faire pour me prouver ton obéissance. Demande à ta Maîtresse ce que tu pourrais faire pour lui plaire. »

Linda avala difficilement sa salive et demanda d’une voix à peine audible.

« Mademoiselle Carvella, que puis-je faire pour vous prouver mon obéissance ? »

« Hmmm… pas mal, mais pas exactement ce que j’attends. »

Elle se rassit, pris son verre et regarda de côté vers Linda. Son visage s’était illuminé d’un petit sourire narquois.

« Recommence, et cette fois, appelle-moi Maîtresse.

Linda rougit et baissa à nouveau les yeux sur le sol, embarrassée.

« Mad… Maîtresse, dites-moi ce que je peux faire pour vous prouver mon obéissance. »

Les yeux de Tatiana étincelèrent de délice. Elle sourit à la femme qui allait lui appartenir.

« Très bien, Madame Moore, je suis satisfaite. »

Elle leva son verre et but une autre gorgée.

« J’ai pensé à tout ça avant que tu arrives, Madame Moore, et j’espère qu’à un moment je finirai par trouver que tu me conviens. En attendant, il faut que j’évalue le matériel brut, tant qu’il n’est pas conditionné. Ainsi, nous pourrons plus facilement faire les ajustements nécessaires et augmenter la qualité avant que je puisse mettre l’esquisse en couleur. Tu comprends ? »

« Non, Maîtresse. »

« Bon, au moins je vois que tu te souviens comment tu dois t’adresser à moi. Ce que je veux dire, Madame Moore, est la chose suivante : »

Elle reposa son verre, se pencha sur Linda, appliquant son index sous son menton pour le relever et la regarda droit dans les yeux.

« Je veux que tu retourne dans l’entrée, que tu enlèves tous tes vêtements, que tu les suspende dans le placard de l’entrée et que tu reviennes ici, à la même place, agenouillée et nue. »

« M… Mais… J… Je ne peux pas faire ça » Se lamenta Linda.

Qu’est-ce qu’elle croit. C’est trop. Qu’est-ce qu’elle attend de moi ? »

Tatiana repoussa son menton de côté avec dédain.

« BAAAH ! Je m’en doutais. Fiche le camp ! Espèce de MENTEUSE ! »

Elle se leva et repoussa Linda avec son pied.

« FOUS LE CAMP ! ET NE REMETS JAMAIS LES PIEDS ICI !!! »

Linda sauta sur ses pieds et quitta le salon, les larmes aux yeux. Elle était tellement bouleversée.

Tandis qu’elle s’éloignait, Tatiana S’écria :

« C’EST TERMINÉ, MADAME MOORE, RETOURNE À TA PETITE VIE. »

Linda marcha jusqu’à la porte d’entrée, en attrapa la poignée, la tourna et entrouvrit la porte avant de s’immobiliser.

Elle resta figée pendant plusieurs longues secondes. Ses pensées tournoyaient tellement qu’elle n’arrivait plus à penser, paralysée par l’émotion, elle se sentit incapable d’aller plus loin.

C’est alors que la Linda secrète fit son retour dans son esprit et lui fit tourner la tête pour regarder le placard de l’entrée. Si proche, si facile.

La porte d’entrée sembla se fermer toute seule. Ses pieds se déplacèrent tous seuls. Sa respiration s’accéléra et elle fit trois pas délibérés vers le meuble. Sa main en ouvrit se tendit spontanément vers la poignée et en ouvrit la porte.

La tête lui tournait et sa vision se rétrécit, se concentrant en un tunnel étroit.
Elle déboutonna son chemisier, l’ôta et le suspendit à un cintre. Sa jupe suivit le même chemin, ainsi que ses chaussures qu’elle plaça sur l’étagère supérieure. Ses yeux se baissèrent sur son soutien-gorge et sa culotte.

Elle savait bien que Mademoiselle Carvella exigeait qu’elle enlève tout.

Linda dégrafa son soutien-gorge, le fit glisser sur ses épaules, dénudant ses seins. Elle le suspendit sur le même cintre que son chemisier, se débarrassa rapidement de sa culotte et la glissa dans ses chaussures.

Maintenant, elle était nue. Nue dans l’entrée de la maison d’une autre femme. Nue parce que cette autre femme le lui avait ordonné.

Il y eut un petit rire provenant du séjour.

« Par ici, Madame Moore, j’ai déjà tellement d’autres femmes nues avant toi. Ton corps n’est pas si spécial, viens par ici. Viens te présenter humblement devant ta Maîtresse.

Au son de la voix, Linda s’était figée. Elle pouvait encore fuir, mais le voulait-elle ?

« Réfléchis bien, Madame Moore. Tu verras que c’est ce que tu veux. »

Linda nia de la tête, mais elle fit un pas vers le salon, puis un autre. Alors, rapidement, comme on ôte une bande de sparadrap, elle pénétra dans la pièce, les yeux baissés sur le sol devant elle afin de ne pas croiser le regard de Mademoiselle Carvella. Elle s’agenouilla aussitôt aux pieds de Tatiana.

Les sein nus, les fesses nues, le sexe nu. Nue devant Mademoiselle Carvella. Nue parce qu’une autre femme l’avait exigé.

Tatiana avait les jambes croisées et arborait un air de détachement ennuyeux.

« Et oui, c’était inévitable, n’est-ce pas ? » Demanda Tatiana en posant ses yeux sur la femme nue agenouillée devant elle.

« Oui, Maîtresse. » Répondit doucement Linda.

« J’ai déjà une récompense pour toi, Madame Moore, » Déclara Tatiana en souriant. « Tu vois comme je récompense rapidement l’obéissance. »

Linda leva les yeux avec hésitation.

« Tu m’accompagneras à l’ouverture de ma galerie demain soir. Qu’en penses tu ? »

« J… Je… » Linda ne savait quoi répondre.

« Un merci serait la moindre des choses, Madame Moore. »

« M… Merci. »

Le regard de Tatiana se durcit.

« Merci, Maîtresse. » S’auto-corrigea aussitôt Linda.

« C’est mieux. Maintenant, relève toi que je puisse mieux regarder ton corps. »

Linda se redressa en tentant de masquer sa nudité avec un bras pour couvrir sa poitrine et une main sur son pubis.

« Baisse tes mains, Madame Moore, je veux avoir une vue entière de ton corps pour pouvoir l’évaluer correctement.

Les bras de Linda retombèrent le long de son corps.

Prenant tout son temps, Tatiana promena longuement ses yeux sur sa nudité. Puis elle se leva et vint se tenir devant elle, le regardant droit dans les yeux, avant de descendre sur ses seins nus.

« Tu as de jolis seins pour une femme de ton âge. On dirait ceux d’une femme de dix ans de moins. »

Elle tendit la main et la plaça en coupe sous le sein droit de Linda.

La jeune femme ferma les yeux et son souffle s’accéléra.

« En plus ils sont agréablement fermes. »

L’autre main fit de même et elle massa lentement la poitrine de Linda, se servant de ses pouces et ses index pour pincer doucement ses tétons.

« J’aime bien que tes tétons soient tendus. »

Et elle relâcha la jeune femme qui poussa un minuscule gémissement.

Tatiana fit le tour de Linda.

« Joli derrière. »

Sa main s’empara de la courbe de l’une de ses fesses.

« Un peu molles, il va falloir muscler tout ça. »

Elle se rapprocha de Linda, appliquant son corps contre le sien. Lentement son autre main se glissa sur le devant de sa cuisse.
Linda était dans un autre monde. Elle anticipa le mouvement de la main et écarta légèrement ses jambes.

« Tu veux que je te touche ? » Demanda Tatiana.

« Ouuuuiiii. » Répondit Linda d’une toute petite voix, sans même sans rendre compte.

« Supplie ta Maîtresse de s’amuser avec ton corps. » Dit Tatiana dont les doigts étaient sur le point d’entrer en contact avec les poils pubiens de sa victime.

« S’il vous plaît, Maîtresse, amusez-vous avec moi. »

Était-ce ça qu’elle voulait ? OUI !

« Demande à ta Maîtresse de jouer avec ta chatte. »

« Maîtresse, amusez-vous avec ma chatte, s’il vous plaît. »

OUI ! Oh mon dieu !

Tatiana étira son bras plus loin autour de la taille de sa voisine et glissa un index inquisiteur vers le sexe moite de Linda. Ses doigts touchèrent le clitoris de Linda dont les lèvres sexuelles étaient déjà moites d’anticipation.

« Déjà tant mouillée pour moi, Madame Moore ? »

Linda ne répondit pas. Elle se contenta de bouger en rythme avec les attouchements de Tatiana. Celle-ci était une virtuose lorsqu’il s’agissait de jouer avec le corps d’une femme. Elle maintenait Linda contre elle, tout à la fois en lui titillant le clitoris et pénétrant sa fente tandis que, de l’autre main, elle lui massait les seins en lui mordillant le cou.

Linda oublia tout ce qui l’entourait, ne se consacrant qu’aux sensations exquises que lui procuraient les attouchements possessifs de Tatiana.

Maintenant, celle-ci avait inséré deux doigts dans son sexe et commençait à augmenter leur rythme. Baisant l’autre femme en la tenant serrée contre elle et en lui pinçant délicatement les pointes de ses seins.

« Aaaaaaahhhhh… OOOOOH… Hmmmmhhhh ! AAAAAHHHHH ! » Linda se mit à trembler, alors que son plaisir se décuplait, toujours immobilisée étroitement par les bras de Tatiana qui la branlait avec ses deux doigts.

« AAAAHHHHHOOOOOOHHH !!! OUIIIIIIIII !!!!!! » Elle se mit à jouir au moment ou les deux doigts l’empalèrent.

« C’est bien, petite chienne, jouis pour moi. »

Elle continua à jouer avec le corps de Linda jusqu’à ce que celle-ci s’écroule à ses pieds.
Linda avait oublié tout ce sur quoi reposait son monde, tant l’extase fut forte. Sa vie ne serait plus…

Le son de la voix de sa Maîtresse la fit revenir à la réalité.

« Et bien, Madame Moore, je dois dire que mon opinion sur toi c’est grandement améliorée. Le tempérament dont tu as fait preuve aujourd’hui n’est pas celui d’une mère américaine travailleuse et ennuyeuse. » Déclara Tatiana en se penchant sur le corps écroulé à ses pieds.

L’orgasme avait épuisé Linda. Jamais de sa vie elle n’avait éprouvé autant de plaisir. Il l’avait vidée de sa moelle.

« Bien. Maintenant que tu es… Comment dites-vous déjà ? Que tu es… Heu… rassasiée. Nous allons pouvoir organiser notre collaboration d’une façon plus… Pragmatique. »

Tatiana tendit ses doigts moites de jus vers Linda.

« Mais d’abord, Madame Moore, agenouille-toi et nettoie les doigts de ta Maîtresse. »

Linda était encore trop assommée pour bien comprendre.
Est-ce qu’elle vient de me demander de nettoyer ses doigts ?

« À genoux, Madame Moore. Et fais ce qu’on te demande. »

Linda tremblait encore de tous ses membres lorsqu’elle réussit à se repositionner sur ses genoux.
Tatiana tendait ses doigts luisants, devant sa bouche.

« Allez, maintenant. Nettoie tes sécrétions intimes de mes doigts. Je n’ai pas envie de me promener toute la journée en sentant la chatte en chaleur. On pourrait penser que je suis une salope… »

Linda ouvrit la bouche et se mit à lécher les doigts offerts.

« … Une salope telle que toi. »

Linda rougit. Elle n’arrivait pas à comprendre comment elle en était si vite arrivée là. Agenouillée aux pieds de sa voisine, nue, en train de sucer ses doigts, de les nettoyer de ses propres sécrétions intimes.

« Ça suffit, Madame Moore. Maintenant suis-moi. Allons nous asseoir comme des femmes bien éduquées. Nous allons boire un thé et discuter de nos futures relations. »

Et avec ça, Tatiana retira ses doigts de la bouche de Linda et sortit du séjour et se dirigea vers la cuisine.

Linda se releva, les jambes flageolantes. Elle regarda à nouveau vers la porte d’entrée. Il était encore temps de partir et de retrouver sa vie normale.

Je devrais, je devrais partir, je devrais.

Mais elle ne le fit pas et suivit Tatiana à la cuisine.

La rousse était déjà assise  à la table de la cuisine. Il y avait deux tasses à thé, une feuille de papier polycopié et un stylo disposés devant la chaise libre.

« Assieds-toi ici, Madame Moore… Attends, je suis désolée. »

Et à ce moment, Tatiana tourna son regard de l’autre côté de la pièce. Linda entra dans la cuisine et constata que Dania se tenait debout en face d’elle. Elle aussi était nue. Linda sentit ses joues s’empourprer. Vraisemblablement, la jeune fille avait entendu toute la scène.

« Dania, mets une serviette sur la chaise si nous ne voulons pas que Madame Moore la mouille complètement. Elle a eu un énorme orgasme de mes… Heu… Manipulations, mais tu sais déjà tout ça, n’est ce pas, ma fille ? »

Visiblement, Dania ne comprit pas tout ce que lui dit Tania, aussi celle-ci lança quelques mots rapides dans sa langue d’origine, si bien que Dania attrapa rapidement un torchon à vaisselle et le disposa aussitôt sur la chaise qui attendait Madame Moore.

« voilà, maintenant tu peux t’asseoir, ma chère. » Dit Tatiana avec un sourire radieux.

Linda s’assit sur le torchon. Elle sentait encore l’humidité entre ses cuisses et savait que Tatiana avait raison. Le linge ne serait pas de trop si on voulait préserver le siège. Ce fut une nouvelle humiliation et le fait que ce soit vrai ne faisait que rendre la chose encore pire.

C’était tellement étrange d’être nue dans cette cuisine. Elle se sentait honteuse et, malgré cela, ses tétons restaient durs comme du bois.

« Ne sois pas si gênée, Madame Moore. » Déclara Tatiana, comme si elle arrivait à lire ses pensées. « Il est normal que tu sois nue en ma présence. Je suis une… Amoureuse de… Une… Heu… Une Aficionado du corps de la femme. Il y a très peu de gens dans le monde qui apprécient plus que moi le corps d’une femme. Tu devrais te sentir honorée de te montrer nue devant moi. »

Linda rougit encore plus. Les mots de Tatiana ne la mirent pas plus à l’aise.

« Tu as un très beau corps. » Continua Tatiana.

Linda baissa les yeux et regarda ses genoux, ne sachant quoi répondre.

« Là d’où je viens, c’est la coutume de dire merci lorsqu’on vous fait un compliment ! » Déclara Tatiana d’un ton plus sec.

« Merci, Mademoiselle Carvella. »

« Madame Moore, tu t’oublies encore. Aujourd’hui, je serai encore indulgente, mais sache qu’à l’avenir, ces infractions auront des conséquences. En privé, tu dois m’appeler Maîtresse. Je croyais que nous avions déjà établi ça. »

« Je suis désolée, Maîtresse. »

« Souviens-toi que c’est TON choix, Madame Moore. » Dit-elle en remplissant les deux tasses de thé.

« Faisons un nouvel essai, Madame Moore. Tu as de très beau seins. »

« Merci Maîtresse. » Répondit Linda.

« C’est bien mieux. Tes tétons aussi sont charmants. »

« Merci Maîtresse. » Répondit-elle à nouveau.

« Et je dois dire que j’adore la sensation de ton vagin. Il est très humide et très accueillant. »

« Merci Maîtresse. »

« Je vais adorer te goûter demain soir. »

Surprise par cette dernière tirade, Linda releva les yeux.
Tatiana lui répondit par un sourire et rajouta en articulant posément :

« Et, bien entendu, je vais aussi adorer ta langue dans ma chatte. »

Elle avait dit ça d’un ton neutre, et Linda y lit la certitude qui l’habitait. Demain soir, pour la première fois de sa vie, elle aller goûter le sexe d’une femme. Elle allait goûter le sexe de sa Maîtresse.

Son estomac faisait des nœuds. Malgré la crainte qui l’habitait, elle se sentait excitée. Elle n’avait jamais été avec une femme, et maintenant, elle était assise nue, devant sa voisine qui lui annonçait qu’elle lui pratiquerait un cunnilingus, pas plus tard que le lendemain.

 

La tête de Linda bourdonna lorsque le mot "cunnilingus" résonna entre ses oreilles. Involontairement, elle lécha ses lèvres.

« Tu vois, Madame Moore, tu anticipes déjà mes besoins. Tu es un trésor, vraiment. »

Tatiana s’appuya contre le dossier de sa chaise, but une gorgée de thé et sourit.

« Le document qui se trouve devant toi décrit notre agrément ; il ne pourra être sujet à aucune contestation de ta part. J’ai personnellement envisagé toutes les responsabilité qui t’incombent. Par contre, en ce qui me concerne, tout ce que je devrais faire en échange reste à mon entière discrétion ; tu n’as pas ton mot à dire à ce sujet. Est-ce bien clair ? »

« Oui, Maîtresse » Répondit Linda en s’emparant de la feuille.

 

Responsabilités de Madame Linda Moore :

Envers :

Maîtresse Tatiana Carvella.

La liste qui suit n’est pas complète et sera soumise à toute addition ou soustraction que souhaitera Maîtresse Carvella.

Tout manquement aux règles qui suivent sera soumis à punition. Cette punition (durée, type, sévérité, etc.) est à l’entière discrétion de Maîtresse Carvella.

Tout bénéfice associé ou avantage obtenu par Madame Moore est et restera à la discrétion de Maîtresse Carvella.

Responsabilités

1°) Madame Moore devra obéir à sa Maîtresse en toutes choses.

2°) Madame Moore s’habillera en toutes circonstances selon les désirs de sa Maîtresse.

3°) Madame Moore devra faire tous les efforts qui lui seront possibles pour satisfaire sexuellement sa Maîtresse et au mieux de ses capacités.

4°) Madame Moore devra faire tous les efforts qui lui seront possibles pour satisfaire les personnes que sa Maîtresse désignera et au mieux de ses capacités.

5°) Madame Moore devra se masturber au moins deux fois par jour.

6°) Madame Moore devra tenir un journal dans lequel elle couchera sur papier ses expériences sexuelles, y compris ses séances de masturbation. (Les descriptions devront être détaillées car elles seront contrôlées par sa Maîtresse.)

7°) Madame Moore devra se maintenir en bonne condition physique.

8°) Madame Moore devra poser comme modèle chaque fois que sa Maîtresse le souhaitera.

9°) Madame Moore devra garder en permanence le corps intégralement dénué de la moindre pilosité (aisselles, pubis, bras jambes, région anale etc.)

Signature de Madame Moore

 

Linda termina de lire le document, puis regarda Tatiana. Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais rien ne vint. Que pouvait-elle dire ?

« Au risque de me répéter, je t’ai déjà dit que tout cela relevait de TA décision d’être ici. Je ne te forcerai pas à faire quoi que ce soit de tout ça, mais sache qu’au moindre refus de ta part, ce sera la fin. La fin de tout ça. Tu sortiras de ma vie et il n’y auras pas de seconde chance. »

Linda s’empara du stylo. Sa min tremblait et elle avait du mal à avaler sa salive. Elle jeta un dernier coup d’œil à Tatiana, puis, avec seulement une petite hésitation, signa de son nom.

« C’est parfait, Madame Moore. » Tatiana lui prit la feuille des mains. « J’ai fait un second exemplaire pour toi. Je veux que tu l’affiches dans ta chambre pour bien t’imprégner de tes obligations. »

« Mais, je ne peux pas faire ça, Maîtresse, que se passera-t-il si ma fille le découvre ? »

« Tu ne devrais pas m’opposer de refus, Madame Moore. Ça n’est pas un bon début pour notre relation. Tu l’afficheras sur le miroir de ta chambre. Je me  moque de savoir si ta fille le lit ou pas. C’est ton problème. Je viendrai te contrôler chaque fois que j’en aurai envie et tu peux être sûre que ce sera la première chose que je vérifierai. »

« Mais… »

« Silence. Tu veux mettre fin à tout ça ? Je veux que tu puisse le lire tous les matins. C’est important. Maintenant… La suite. Voilà ton journal. » Elle lui tendit un livre dont les pages étaient vierges. « Je crois que tu as déjà une entrée à écrire. Ça plus deux masturbations, ça fera déjà quatre entrées. »

« Trois, Maîtresse. »

« Trois ? Ah oui. J’oubliais. Il reste une dernière chose ce matin, avant que je te renvoie chez toi. Dania ! Viens ici ! »

Dania s’approcha.

« Assieds-toi ici, ma fille. » Elle désignait la chaise située à côté de la sienne.

Comprenant ce Français plus basique, Dania vint s’asseoir.

« Madame Moore, je sais que tu mets de l’enthousiasme à m’obéir, mais j’ai aussi besoin de m’assurer que tu es capable de t’acquitter de tes devoirs. »

Tatiana plaça sa main entre les cuisses de Dania et les écarta.

« Viens t’agenouiller ici, Madame Moore. » Dit-elle en indiquant l’espace entre les jambes écartées de la jeune fille.

Linda fit non de la tête.

« Non… Non… Je ne peux pas. »

« Qu’est-ce que tu viens de dire ? » Demanda Tatiana en se dressant brusquement devant Linda.

« Je ne peux pas, Maîtresse. Je ne peux pas… »

Tatiana l’attrapa par le bras et la força à se lever pour l’entrainer vers l’entrée.

« Est-ce que tu as lu ce que tu viens de signer ? »

Linda faisait de son mieux pour se maintenir debout.

« Est-ce que tu manque à ce point d’intelligence pour être incapable de comprendre ce que tu signes ? »

Elle projeta la femme nue sur le sol et se dressa devant elle, furieuse.
Linda se mit à pleurer.

« Est-ce qu’au moins tu as lu la règle n°4 avant de SIGNER ? » Tatiana la claqua fortement sur une fesse.

« Te voilà à nouveau en face de ton destin. Tu as une décision à prendre, Madame Moore. Je suis fatiguée de tout ça. Tu mérites une punition pour ta désobéissance. Ensuite tu devras donner du plaisir à la petite avec ta langue. Sinon, tu peux partir tout de suite et ne jamais revenir. »

Étendue sue le sol, Linda sanglotait abondamment.

« S’il vous plaît, Maîtresse. »

« Qu’est-ce que tu décides, Madame Moore ? »

CLAC ! Une autre claque atterrit durement sur son autre fesse.

« Ooooowww. » Linda pleurait à chaudes larmes.

« S’il vous plaît QUOI ? Madame Moore ? »

« S’il vous plaît… S’il vous plaît… Je… » CLAC

« Quoi ? QUOI ? Madame Moore. »

« … Je… Je v-v-vais… Je vais le faire. »

Tatiana sourit.

« Bien, » Elle se dirigea vers le séjour, « Viens ici, Madame Moore et couche-toi sur le coin du canapé. »

Linda essuya ses larmes et trébucha jusqu’au salon. Elle aperçut Dania qui la regardait depuis la cuisine en ouvrant de grands yeux.

Je devrais rentrer à la maison, je devrais rentrer, je devrais rentrer, je devrais.

Mais la voix impérative de Tatiana balaya toute velléité de fuite.

« Ici, Madame Moore ! »

Linda s’approcha du coin du divan que Tatiana désignait et s’étendit, les coudes sur le sol. Cela présentait son postérieur dans une position parfaite pour la punition.

« Maintenant, combien de coups penses-tu qu’il soit nécessaire pour une punition appropriée à ta désobéissance ? »

Linda ne répondit pas. Elle était trop troublée et ses sanglots recommençaient à secouer son corps. Dans quoi c’était elle fourrée.

Combien de coups ? Quoi ? Je devrais y aller. Je devrais partir.

« Bien. Alors je vais décider à ta place une nouvelle fois ? Hmmmm ? »

Linda pleurait doucement.

« Alors Dix. »

Linda ne put le voir, mais ça n’était pas sa main que Tatiana abattit sur ses fesses. C’était une cane, longue et fine. Et elle l’abattit avec force.

ssswwWISH-TCHACK !

« WOOOUUAAAHHAAAIE » Hurla Linda !

Elle tendit ses mains devant ses fesses, tentant de se protéger de la douleur aiguë qui venait de la brûler comme un fer rouge.

« Mains sur le sol, Madame Moore ! »

Linda les retira, offrant une cible dégagée à Tatiana.

ssswiSHHHH-TCHACK !

« OOOUUUILLLLAAAAIIILLLL ! »

« Deux. C’est bien ça, Madame Moore. Je serai désolée pour toi de perdre le fil et d’avoir à recommencer. Pourquoi ne compterais tu pas pour nous ? Le prochain sera le troisième. Dis-le à voix haute lorsque tu le sentiras. »

SSSSWWWWISSSHHH-TCHACK !

« AAAAAHHHAAIEAAIEAIE ! »

« Compte s’il te plaît, Madame Moore. »

Linda ne fut capable de murmurer qu’un petit « Trois ! » étouffé par ses sanglots.

« Tu t’oublies à nouveau, Madame Moore… Ça devrait être "Trois, Maîtresse. » Répondit Tatiana d’une voix impitoyable en tapotant les fesses de Linda avec l’extrémité de la cane.

« Trois, Maîtresse. »

« C’est mieux ! »

Ssssswwiiisssh-TCHACK !

« OoooOoooohOoooww… Quatre, Maîtresse. »

Sssssswwwish-CRACK !

« OOOOOOAAAHAAAIE ! Cinq, Maîtresse. »

Tatiana s’interrompit à nouveau.

« Il manque quelque chose… »

Elle promenait la cane contre de la raie des fesses de Linda, s’aventura parfois entre ses cuisses.

« Tu ne trouves pas ? »

Ssssswwwish-CRACK !

« HMMMMH-OOOHH-AIE ! Six, Maîtresse. »

« Qu’est-ce qui peut bien nous manquer ?... » Demanda Tatiana pour la forme, en abattant vigoureusement la cane une nouvelle fois.

Sssswwwish-TCHACK !

« OOOww-ow-ow-ow-ow-AAie ! Sept, Maîtresse. »

Tatiana s’arrêta une nouvelle fois. Elle abandonna placidement la cane sur le dos de Linda et s’accroupit pour suivre les marques avec le bout de son ongle.

« Ah oui. Maintenant ça me revient. Il faut que tu me remercies pour ta punition, Madame Moore. Que tu me remercies de t’aider à comprendre et à retenir les règles que tu viens de signer. De t’aider à m’appartenir intégralement. »

Elle se redressa.

Ssswiish-CRACK !

« Oooohhh-Aieaieaie ! Huit, Maîtresse. »

« Je n’ai pas entendu le "merci", Madame Moore ! »

« Merci, Maîtresse. »

Un voile rouge commençait à se former dans le champ de vision de Linda.

« C’est mieux. Maintenant, pour les deux derniers, n’oublie pas le "merci" si tu ne veux pas que je décompte le coup.

Swish-CRACK !

« Aaaaaieaie ! Neuf, merci Maîtresse. »

« Excellent, Madame Moore. »

Swissshhh-CRACK !

« AAAAHHHAAAIE-OOOOHHH… Ooh-oooh-oh… Dix, merci Maîtresse. »

Tatiana posa la cane à côté du canapé et vint s’asseoir contre la pauvre Linda qui sanglotait. Elle passa délicatement sa main sur ses fesses en feu.

« Madame Moore, j’espère que tu prends conscience de la valeur de cette punition et qu’elle va t’aider à retenir la leçon. Il n’y aura pas d’obligation de recourir aux châtiments corporels tant que tu respecteras les règles que tu as signées. »

Sa main se fit plus douce et caressante, s’égarant parfois entre les cuisses raidies par la douleur.

« Je suppose que tu comprends mieux pourquoi il est nécessaire de placer la liste de ces règles à un endroit où tu pourras les lire régulièrement et bien t’imprégner de leur importance. »

Elle effleura le féminité de Linda.

« Bien que j’apprécie énormément les punitions comme celle-ci, je suis sûre que tu feras tout ton possible pour les éviter. N’ai-je pas raison ? »

« Si, Maîtresse. »

« Bien. Je suis contente que tu deviennes raisonnable. Allez ! Puisque la punition est terminée, il est temps de passer au plaisir. Je te veux dans la cuisine, agenouillée exactement à l’endroit que j’ai exigé tout à l’heure. IMMÉDIATEMENT !

CLAC !

Linda avait complètement oublié l’épisode de la cuisine, mais la claque sur ses fesses douloureuses balaya tous ses doutes. Elle se précipita vers la cuisine, où Dania l’attendait, assise dans la même position, les jambes écartées.

Elle s’agenouilla entre les pieds de la jeune fille, toute proche de ce sexe qu’elle avait passé la nuit dernière à regarder. C’était la première fois qu’elle se trouvait si près d’un sexe de femme, et elle ne put retenir un regard entre les cuisses offertes. Dania étaient entièrement glabre, ses lèvres sexuelles étaient légèrement ouvertes et on pouvait y voir luire l’humidité qui en suintait. Visiblement, Dania était excitée et prête.

Hypnotisée par la vison, Linda resta tétanisée, ne sachant que faire.

Tatiana les rejoignit alors, mais cette fois, elle vint se placer derrière Linda et se pencha sur son oreille en plaçant sa main sur sa nuque.

« Lorsque tu la lécheras, n’oublie pas son clitoris. Il faudra que tu l’embrasse et que tu le suce, et lorsque tu sentiras qu’elle approche de l’orgasme, mordille le légèrement avec le bout de tes dents, elle adore ça. »

Et Tatiana poussa sur sa nuque.

Le sexe de Dania se rapprocha de plus en plus de la bouche de Linda. Celle-ci ne lutta pas et se résigna à l’inévitable. Une odeur musquée envahit ses narines et elle jeta un œil sur le visage de la jeune fille, tout en posant délicatement ses lèvres son sexe imberbe.

« Maintenant, lèche-la. »

Et Linda goutta pour la première fois la saveur d’une femme.

Elle n’était pas sûre que ce soit comme perdre sa virginité. Il n’y avait pas de pénétration, mais elle venait de franchir une barrière. Elle ne pourrait plus jamais dire qu’elle n’avait pas léché de chatte.

Cunnilingus !

Le mot se mit à nouveau à tourner dans sa tête.

Le goût ne ressemblait à rien d’autre, musqué, acidulé en quelque sorte, mais pas désagréable. Elle fit glisser sa langue de haut en bas le long de la fente, avant de s’approcher lentement du clitoris.

Dania poussa un petit gémissement.

Lorsque Tatiana fut satisfaite de la réaction de Linda, elle relâcha son cou et la laissa faire son apprentissage toute seule. Elle se releva et se contenta de l’encourager en tapotant son derrière strié de marques rouges du bout de la cane qu’elle tenait toujours.

« Donne-lui un maximum de plaisir, Madame Moore. Dis-toi bien que tu t’entraines pour demain soir, lorsque tu auras le privilège de goûter ta Maîtresse. »

Tap-tap.

Le tapotement de la cane se fit plus pressant, lui rappelant ce qui l’attendait si elle ne s’acquittait pas correctement de sa tâche.

Linda fit de son mieux pour donner du plaisir à Dania. Elle tenta de s’imaginer que c’était son propre sexe qu’elle léchait. Sa langue s’agitait délicatement, taquinant le clitoris, descendant le long de la fente, titillant l’entrée de la vulve. Attentive, elle guettait les réactions de la jeune fille, tentant de repérer ce qui la faisait le plus réagir. Dania restait silencieuse, se contentant de gémir plus fort en penchant sa tête en arrière, tandis que Linda se concentrait sur les points les plus sensibles qu’elle avait pu déceler.

Particulièrement lorsqu’elle aspirait son clitoris entre ses lèvres et le taquinait du bout de la langue.

Dania approchait de l’orgasme, elle plaça une main derrière la tête de Linda et l’attira vers elle, soudant étroitement ses lèvres contre sa chatte.

Ses gémissements s’étaient transformés en grognements.

Linda se souvenait de la suggestion de Tatiana et elle se mit à grignoter tendrement le clitoris de la jeune fille. Dania poussa un cri de plaisir et jouit en agitant son bassin contre son visage, parcourue par une vague de plaisir intense. Sa main avait agrippé ses cheveux douloureusement et elle frotta violemment son sexe contre sa bouche, s’abandonnant au plaisir qui ravageait son corps.

Enfin, elle s’affala, épuisée par l’orgasme.

Tatiana souriait.

« Bien… Excellent. »

Elle se pencha gentiment vers Linda et l’aida à se redresser. Puis elle la guida vers l’entrée, visiblement satisfaite de sa prestation entre les cuisses de Dania.

« Tu as passé tous les tests avec succès, aujourd’hui, Madame Moore. Je suis satisfaite. » Déclara-t-elle en pivotant et en attirant Linda contre elle.

Elle l’enlaça et posa une main sur le bas de son dos, tandis que de l’autre elle poussait les cheveux qui encombraient son visage.

Puis, elle se pencha sur elle et l’embrassa.

Linda fut choquée. Même après avoir sucé la chatte d’une autre femme, être embrassée par Tatiana était quelque chose de surprenant.

« C’était très bien, Madame Moore. »

Linda fondit dans les bras de Tatiana et rendit le baiser. La matinée avait été éprouvante, mais les manières câlines et ce baiser profond et sensuel adoucirent le tout.

Tatiana rompit le baiser.

« Tu as été parfaite. »

Elle tenait la femme nue dans ses bras et sourit à nouveau en pensant à la tournure qu’avait pris les évènements de la matinée.

« Madame Moore. Cette matinée fut à la hauteur de mes espérances. »

Linda se sentit toute petite et vulnérable, avec son corps nu enlacé par cette splendide femme entièrement vêtue. Tatiana laissait ses mains errer contre son dos, la plaquant encore plus étroitement contre elle. Lorsque ses lèvres se plaquèrent à nouveau contre les siennes, Linda s’abandonna définitivement et les deux femmes échangèrent un baiser passionné.

Tatiana rompit le deuxième baiser, relâcha Linda et s’approcha de la porte d’entrée.

« Il est temps de te rhabiller, maintenant, Madame Moore. Je ne te reverrai pas avant demain soir, car je vais être très occupée par les préparations pour l’inauguration de ma galerie.

Elle lui ouvrit la porte du placard.

« Tu peux laisser tes sous-vêtements ici. Je suis convaincue que tu n’en auras pas besoin aujourd’hui. Et je serai très déçue si tu te présentais à ma galerie en en portant. »

Linda reposa son soutien-gorge et sa culotte sur l’étagère. Elle enfila ses vêtements qu’il lui semblait qu’elle avait quittés depuis une éternité. Sa vie venait de changer et elle en avait pleinement conscience.

En lui ouvrant la porte, Tatiana lui tendit la copie de leur accord et son livre intîme.

« Souviens-toi bien, Madame Moore, tu dois te masturber deux fois aujourd’hui. Je veux une description complète dans ton journal lorsque je le lirais samedi prochain. Et lis bien attentivement les règles. Toute désobéissance sera sévèrement punie. »

Soudain, Linda se retrouva derrière la porte qui venait de se refermer sur elle.

Sa vie avait définitivement changé. Serait-ce pour le meilleur ?

 

 

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