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Tatiana Carvella (04)
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Adaptation française par Perverpeper

 

 

Avant-propos : Ce conte entièrement fictif est l’adaptation française de l’œuvre américaine d’une auteure dont le pseudonyme est "Annie the slick".
Après avoir contacté Annie par email, elle m’a donné l’autorisation d’adapter son texte en français et de le publier. Sachez qu’il fait l’objet d’un copyright et ne doit donc pas être posté sur d’autres sites sans autorisation formelle.
Malheureusement, ce récit est incomplet.

PP



Syopsis : Une mère, sa fille et une mystérieuse voisine embarquent pour une merveilleuse aventure charnelle en haute fantaisie lesbienne. Tous les personnages sont imaginaires. Toute ressemblance avec des évènements existants ou ayant existé est purment fortuite (et, il faut l’avouer, vraiment involontaire, même si ça serait vraiment formidable).

F/F (Euh… toutes les combinaison avec le grand F et le petit f que j’ai pu trouver, mais essentiellement F/f et F/F)

 

Nos stars :

Linda Moore – Fille mère, travaillant dur pour élever sa fille Sarah. Blonde aux yeux bleus avec un corps convenable malgré de légers affaissements dus aux efforts qu’elle produit dans son travail.

Sarah Moore – La fille de Linda, 18ans, Brune aux yeux marrons avec un corps joliment proportionné avec sa poitrine aux mensurations 35C. Toute pleine d’innocence et de potentiel.

Tatiana Carvella – Leur nouvelle voisine, Rousse de la tête aux pieds avec des yeux verts très pénétrants. Elle a des plans pour ses voisines… bons pour elle, mauvais pour elles.

Dania – Mannequin de Tatiana voir… plus ?

By annie_slick©

 

 

Carvella

 

Chapitre 4 : Masturbation en pensant à Dania.

 

Rêve

Je suis nue dans un zoo. Je suis l’un des animaux qu’on expose. Il y a aussi des lions et des éléphant, mais moi je suis seule dans ma cage.

Et je suis nue.

Les gens défilent devant moi et me regardent.

Ils me regardent toute la journée pendant que je mange, me soulage et essaye de me reposer.

Et tous les jours, à dix heures, le gardien du zoo vient et m’oblige à m’exhiber devant la foule.
Je dois me coucher devant les spectateurs rassemblés devant ma cage et me masturber pour eux.

De façon obscène.

Je dois écarter mes lèvres sexuelles et branler mon clitoris.

Vigoureusement.

Je dois enfoncer d’abord deux, puis trois doigts dans ma chatte et me baiser avec mes doigts devant tout le monde. Parfois je dois ajouter deux doigts dans mon cul, et me pistonner par devant et par derrière en même temps.

Orgasmiquement.

Avec un gémissement ou un cri de plaisir pour terminer la scène.

Ils adorent ça… Et moi aussi.

Je suis l’attraction la plus populaire du zoo.

Je me demande ce qui est écrit sur l’inscription devant ma cage.

****

Cette nuit, Linda se tourna et se retourna dans son lit. Elle dormit très mal. Chaque fois qu’elle s’éveillait, il lui semblait que ses yeux tombaient sur la peinture de Dania, que la lune brillante éclairait.

Que devait-elle faire ?

Sa vie était tracée d’avance. Elle pouvait s’imaginer dans quinze ans, en train de faire toujours la même chose. Vendre des maisons, travailler beaucoup. Est-ce que Mademoiselle Carvella pouvait lui offrir une porte de sortie ? Un moyen de s’en sortir ?

Elle adorerait offrir à sa fille une vie plus aisée. Mademoiselle Carvella, elle, semblait vivre de cette façon. Elle se retourna encore dans son lit, incapable de s’endormir. Repoussant les couvertures, elle se leva. Il était deux heures du matin.

Elle descendit dans la cuisine, se servit un verre d’eau fraîche et vérifia ses emails. Soudain, elle eut une idée. Elle tapa "Tatiana Carvella" sur Google afin d’obtenir quelques informations. La première référence qu’elle trouva sur elle concernait l’artiste. Elle était relativement connue pour ses toiles provocantes, ses  nus féminins étaient salués unanimement par les critiques, avec une longue liste de ses œuvres précédentes qui allaient de l’abstrait à l’impressionnisme semi-traditionnel.

Linda parcourut l’historique de ses travaux et ne put s’empêcher d’être impressionnée.

Tatiana bénéficiait même de sa propre entrée dans Wikipedia. Linda n’en revenait pas.

Par contre, elle ne trouva aucune trace de son lieu de naissance, cela semblait être une sorte de mystère. Certains la disaient Hongroise, d’autres Roumaine ou même Géorgienne.
Elle avait commencé à se faire connaître lorsqu’elle était adolescente, en tant que modèle en Russie.

Un magnat du pétrole Russe était tombé amoureux d’elle (ou au moins attiré sexuellement), et l’avait épousée. Visiblement, il ne s’était agi, pour elle, que d’un mariage par intérêt, puisque elle divorça deux anas plus tard, en empochant une pension substantielle.

Ensuite, elle migra en Italie et vécu à Milan.

C’est là qu’elle débuta sa carrière artistique. Elle y étudia l’art sous la protection d’une peintre majeure nommée Maria Calabreze. Certains spéculèrent sur la nature de leur relation. N’avaient-elles qu’un rapport apprentie/mentor, ou était-ce plus intime.

Quoi qu’il en soit, elle abandonna la tutelle de Maria après quatre ans et fructifia son expérience en obtenant un poste d’enseignante à l’Académie des Beaux Arts de Paris. Elle y professait maintenant depuis cinq ans.

Visiblement, elle était très aisée et instruisait plus par plaisir que par nécessité.

La biograpie se terminait sur sa récente nomination à l’Université de Californie à Los-Angeles.

Linda explora quelques pistes supplémentaires et trouva une paire de magasines Italiens dans lesquels se trouvaient quelques photos d’elle alors qu’elle était encore modèle à Moscou.

Elle éteignit son ordinateur et retourna dans sa chambre.

Tatiana.

Elle n’avait jamais eu ses sentiments pour qui que ce soit jusqu’à ce jour. Elle ressentait à la fois une curiosité avide, de la nervosité, une excitation sexuelle, de la confiance et de la crainte.

Elle se rendit aux toilettes et regagna son lit.
Elle n’arrivait toujours pas à s’endormir. Ses yeux s’attardaient sans arrêt sur le tableau en face d’elle, et elle réalisa que les yeux de Dania se distinguaient sous ses paupières lourdes. Ç’était peut-être un jeu de lumière, mais elle eut l’impression qu’ils la regardaient directement.

Linda tenta de s’imaginer à la place de Dania.

Que ressentirait-elle en posant pour Tatiana ?

Elle détourna les yeux et se mordit l’index. Son autre main glissa lentement le long de son ventre et s’immobilisa en haut de sa culotte.
Ça n’était pas bien.

Elle ôta sa culotte.

Sa main se positionna sur son sexe découvert. Ça n’était toujours pas bien.
Linda se rassit et enleva son débardeur avant de se recoucher.
Cette fois, elle était à égalité avec Dania.
Elle prit la même posture que dans la toile.
Est-ce que Mademoiselle Carvella apprécierait que je pose comme ça ?

Lentement, son index se faufila dans sa fente.
Mon dieu, je suis tellement humide.
Il s’enfonça avec une facilité déconcertante.
Les yeux sur Dania, elle se mit à se masturber doucement.

Ça ne lui arrivait jamais. Elle n’en avait jamais éprouvé le besoin, et si cela avait été, ça n’aurait pas pu être dans ces conditions. Mais l’idée de poser pour Tatiana, d’exposer son corps aussi effrontément. De suivre les injonctions de Mademoiselle Carvella tandis qu’elle l’observait de derrière son pinceau lui titillait les terminaisons nerveuses.

Elle fut surprise de la rapidité avec laquelle son plaisir monta. La moiteur de son vagin permettait qu’elle y fasse coulisser son doigt comme s’il glissait dans de la soie. Elle n’eut aucun souvenir de la dernière fois qu’elle avait joui. Est-ce que ça ne remontait pas à l’époque où elle vivait encore avec son mari, il y avait quatre ans ?

Elle regarda Dania dans les yeux et mordit son index de la même façon qu’elle tout en agitant de plus en plus vite son doigt dans sa fente. Son rythme s’accéléra, la faisant gémir tandis qu’elle sentait l’orgasme approcher.

Un deuxième doigt vint renforcer le premier. Elle n’avait jamais joui en se masturbant uniquement. Il lui avait toujours été indispensable de jouer avec son clitoris. Mais cette nuit, la combinaison du regard de la jeune modèle, de s’imaginer posant pour Tatiana, de la lune et de leur nudité à toutes les deux, la menait vers des sensations nouvelles.

Ses doigts s’agitaient frénétiquement maintenant, produisant un son délicieusement honteux de clapotis qui la fit rougir, la précipitant encore plus vers la l’assouvissement qui la tenaillait.

Son plaisir enflait et de petites étincelles se formèrent à la périphérie de son champ visuel. Elle glissa tous ses doigts dans sa bouche et mordit plus fort, tandis que ses hanches cognaient furieusement contre des doigts qui la pénétraient.

« Hmmmmm » Elle tenta d’étouffer ses cris

« Huuummmmh » Elle ne voulait pas réveiller Sarah qui dormait dans sa chambre.

« Haaahhhmmmh » Que penserait-elle si cela se produisait ?

L’orgasme explosa au cœur de son ventre. Elle immobilisa ses doigts, tandis que le plaisir se répandait dans tout son corps.

« Ah… Hmmmm… Oh… Ta… Tat… TATIANA ! Elle n’arrivait plus à parler. Son corps était agité de soubresauts, comme si elle voulait désespérément enfouir ses doigts à l’intérieur de son ventre.

Elle s’agita encore, tandis que la jouissance n’en finissait pas, ses yeux se révulsèrent ;

Elle perdit conscience, les doigts fermement enfoncés dans sa chatte.

****

Sarah s’éveilla à Sept heures, comme d’habitude. Elle faisait son jogging quotidiennement. Elle courut longuement et rentra chez elle trempée de transpiration. Elle monta les escaliers, étonnée de ne pas entendre sa mère. D’habitude, elle était debout lorsqu’elle rentrait.

Elle s’approcha de la porte de sa chambre et écouta en silence. Pas de bruit. Elle entrouvrit la porte et jeta un coup d’œil à l’intérieur. La lumière du couloir illuminait le lit, et Sarah eut le souffle coupé par ce qu’elle découvrit.

Sa mère était étendue sur le dos, entièrement nue. Ses jambes étaient tellement écartées que Sarah put voir son entrecuisse offert. C’était rose et ses lèvres sexuelles était légèrement entrouvertes.

La pièce était ma aérée et une odeur musquée assaillit ses narines… Ça sentait le sex…

Linda semblait divinement bien dormir. Sarah l’observa un moment, incapable de quitter des yeux le corps nu. Son regard était attiré comme un aimant par sa fente exposée. Elle dut se faire violence et ferma silencieusement la porte en remuant la tête ;

Puis, elle resta une bonne minute sans bouger, digérant comme elle pouvait ce qu’elle venait de voir. Enfin, elle alla prendre sa douche.

Pendant qu’elle se savonnait, elle n’arriva pas à oublier le corps nu de sa mère étendue, obscène, sur le lit.

Pourquoi était-elle nue ? Est-ce qu’elle dormait comme ça tout le temps ? Et cette odeur de sexe, dans sa chambre… Est-ce qu’elle ?... Est-ce qu’elle se masturbait ?

Faisant un effort, elle tenta de s’ôter ces idées de la tête, mais, tandis qu’elle se rinçait, cela revint.

Est-ce que maman se masturbe ?

Sa rêverie ne s’interrompit que lorsque le savon glissa de son logement et heurta bruyamment le sol. Elle éteignit l’eau et sortit de la douche.

Son esprit se focalisa sur ça toute la matinée. Impossible d’y échapper. Ça avait été un tel choc de voir le corps nu de sa mère étalé sur le lit. Et cette image de sa fente entrouverte, qu’elle n’arrivait pas à chasser de sa mémoire. Plus elle s’efforçait de l’oublier, plus elle y pensait.

Finalement, elle réussit à s’habiller et se dirigea vers la cuisine pour préparer son petit déjeuner.

Est-ce que maman se masturbe ? Est-ce qu’elle joue avec son… sexe ?

Elle était en train de manger rêveusement ses céréales lorsque sa mère entra dans la cuisine.
Sarah remarqua qu’elle était habillée très élégamment.  Sa plus belle jupe et son plus beau chemisier. Mais, elle semblait nerveuse.

« Bonjour, ma chérie. »

« Bonjour maman. »

Est-ce qu’elle se masturbe souvent ?

« Prête pour l’école ? »

« Heu… » Est-ce qu’elle fait ça tous les jours ? « … Ou… Oui. »

« Tu m’as l’air bien distraite, ma chérie. Qu’est-ce qu’il se passe ? » Lui demanda Linda en se préparant une tasse de café.

Est-ce qu’elle enfonce ses doigts dans son sexe ?

« Non, ça va. Je vais bien…. »

Dedans et dehors, dedans et dehors.

« … C’est juste que j’ai une… interro aujourd’hui. »

« Bon, j’espère que tu l’as bien préparée. »

Ses doigts qui rentrent et qui sortent… Ceux avec lesquels elle tient sa petite cuillère, à l’instant. Dedans et dehors, dedans et dehors. Dans son sexe tout mouillé… Moite et glissant.

« Faut que j’y aille maman ! »

Sarah ne put que se sauver. Elle sortit en courant.

Elle monta dans le bus en imaginant toujours sa mère en train de se masturber.

****

Linda se demanda ce qui arrivait à sa fille. Il faudrait qu’elle lui parle ce soir, mais pour l’instant, elle avait des choses plus importantes à gérer.

Il était Neuf heures quinze du matin.

Qu’allait-elle faire ?

Elle n’était pas obligée d’y aller. Sa vie était agréable, elle avait un bon métier, sa fille était heureuse. Bien, se dit-elle. Sarah était heureuse donc tout allait bien.

Mais

C’était la routine…

À quand remontait la dernière fois qu’elle s’était fait plaisir ?

Linda s’assit à sa table de cuisine, tentant d’ordonner ses idées. Était-il normal pour une mère de famille de penser comme ça ?

Elle enviait ce que Tatiana pouvait lui offrir.

Tatiana peut me… Nous procurer une vie plus facile. Se mentit-elle.

Tatiana lui offrait AUSSI ça, mais ça n’était pas ce qui l’attirait. Elle était séduite par le reste, mais elle n’arrivait pas à l’admettre. Pas si vous étiez une femme, mère de famille, bien sous tout rapport.

Elle voulait mettre fin à cette routine, à cette vie passée à compter lors des fins de mois. Mettre fin au banal, à l’ordinaire, à l’ennui.

Voilà ce que Tatiana lui offrait. Un parfum de mystère, d’excitation et… et oui, de sexe !
Pourtant ça n’était pas quelque chose de conscient, alors elle se mentait à elle même. Elle mentait à la mère de famille bien sous tous rapports. Il n’y avait qu’une part secrète en elle qui connaissait la vraie raison.

Et ce fut cette Linda, celle dont les fantasmes de la nuit précédente avaient été forts, qui se leva et quitta la cuisine, franchit la porte et se dirigea d’un pas décidé vers la maison de sa nouvelle voisine.

Ce fut cette Linda là qui sonna à la porte.

Ce fut elle qui dit : « Je le veux. » À la superbe rousse qui ouvrit la porte et lui fit un sourire. Un sourire entendu, un sourire prédateur.

« Entre donc, ma chère. Nous avons tant de chose à mettre au point. »

 

 

perverpeper@perverpeper.com

 

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