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Tatiana Carvella (03)
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Adaptation française par Perverpeper

 

 

Avant-propos : Ce conte entièrement fictif est l’adaptation française de l’œuvre américaine d’une auteure dont le pseudonyme est "Annie the slick".
Après avoir contacté Annie par email, elle m’a donné l’autorisation d’adapter son texte en français et de le publier. Sachez qu’il fait l’objet d’un copyright et ne doit donc pas être posté sur d’autres sites sans autorisation formelle.
Malheureusement, ce récit est incomplet.

PP



Syopsis : Une mère, sa fille et une mystérieuse voisine embarquent pour une merveilleuse aventure charnelle en haute fantaisie lesbienne. Tous les personnages sont imaginaires. Toute ressemblance avec des évènements existants ou ayant existé est purment fortuite (et, il faut l’avouer, vraiment involontaire, même si ça serait vraiment formidable).

F/F (Euh… toutes les combinaison avec le grand F et le petit f que j’ai pu trouver, mais essentiellement F/f et F/F)

 

Nos stars :

Linda Moore – Fille mère, travaillant dur pour élever sa fille Sarah. Blonde aux yeux bleus avec un corps convenable malgré de légers affaissements dus aux efforts qu’elle produit dans son travail.

Sarah Moore – La fille de Linda, 18ans, Brune aux yeux marrons avec un corps joliment proportionné avec sa poitrine aux mensurations 35C. Toute pleine d’innocence et de potentiel.

Tatiana Carvella – Leur nouvelle voisine, Rousse de la tête aux pieds avec des yeux verts très pénétrants. Elle a des plans pour ses voisines… bons pour elle, mauvais pour elles.

Dania – Mannequin de Tatiana voir… plus ?

By annie_slick©

 

 

Carvella

 

Chapitre 03 – Tatiana emmène Linda déjeuner.

Rêve :

Je rentre dans la chambre de ma colocatrice pendant qu’elle dort. La nuit est chaude et elle s’est largement découverte. Elle porte un débardeur trop grand pour elle et une petite culotte en coton.

Je suis nue et déjà humide. Il me semble me souvenir que je fais ça toutes les nuits, mais je sais que cette nuit sera quelque peu différente, bien que je ne sache pas pourquoi.

Je m’assois sur le fauteuil en bois qui se trouve à côté de son lit et pose un pied sur le lit, et l’autre par-dessus le bras du fauteuil. Je fais glisser mon cul en avant, de façon à ce que ma chatte soit facilement accessible et que je puisse me masturber tout en la regardant dormir.

Je commence par frotter délicatement mon clitoris en faisant de petits cercles tout autour, c’est fou, je suis déjà trempée alors qu’il m’est déjà arrivé de me masturber pendant plus d’une heure  pour en arriver au même résultat. Je sens l’orgasme approcher, mais je n’arrive pas à l’atteindre.

Je fais pénétrer deux doigts dans mon vagin et je me mets à me branler furieusement, mais rien n’y fait, je suis toujours incapable d’arriver au septième ciel.

Il m’en faut plus.

Il faut que je la touche.

Je m’agenouille avec précautions sur le lit. Elle repose sur le dos et j’écarte ses jambes pour me placer entre elles, plongeant avec délices mes yeux sur son corps mince. Je me remets à jouer avec mon clitoris. Le résultat n’est pas meilleur, alors je me convainc qu’un petit coup d’œil sur sa chatte ne ferait pas de mal.

Toujours très délicatement, j’écarte l’empiècement de sa culotte sur le côté, et j’obtiens une vue imprenable sur sa chatte. Ça me met au bord de la jouissance, mais il me manque encore quelque chose. Il me faut plus.

C’est alors que je quelque chose grandir en moi, c’est comme ci j’avais un pénis qui entrait en érection. Ça me semble normal et juste, j’ai toujours ma chatte, mais maintenant j’ai aussi une bite toute dure. Voilà pourquoi je n’étais pas capable de jouir. En fait, il fallait que je la baise, je comprends ce que je suis supposée faire dans ce rêve.

J’écarte encore plus le coton de sa culotte et, me penchant sur elle, je la pénètre sans difficulté. Elle gémit dans son sommeil pendant que ma queue de rêve s’enfonce dans son vagin. Elle est allongée sous moi, maintenant, et je me mets à la baiser… ma coloc. Je vais, je viens et je vais en mordant ma lèvre inférieure. C’est merveilleux.

Je la retourne sur le ventre et la prends par derrière. Elle ne se réveille toujours pas. Mon sexe la tamponne comme un piston, comme un bélier. Je baisse les yeux sur elle, son joli petit cul est toujours recouvert par sa culotte, tandis que ma queue glisse à l’intérieur de son corps, secrètement, dans sa chatte.

Je grogne à chaque aller-retour. Hmmm, hmmm, hmmm.

Elle ne se réveille toujours pas.

Je suis tellement proche de la jouissance que j’accélère mon mouvement de piston pendant quelques secondes, faisant bouger le lit, tandis que mes seins s’agitent dans tous les sens. Et alors, j’éjacule ma semence féminine au cœur de son vagin.

Je m’écroule sur elle en tremblant pendant que ma liqueur abondante gicle de ma bite magique. Je dois avoir au moins un litre de mon sperme-féminin au fond de son vagin, maintenant. Ma dernière éjaculation me fait presque perdre connaissance, dans l’effort que je produis pour l’injecter en elle.

Je bave sur son dos.

Elle dort toujours, comment est-ce possible ? Pourtant j’ai vu l’extase marquer les traits de son visage. Je me demande à quoi ELLE rêve ?

Je me dégage et ma bite disparaît, mais je peux toujours voir ma liqueur féminine goutter de son sexe. Je replace sa petite culotte en place et je quitte la pièce, rassasiée.

Je me demande ce qu’elle va en penser quand elle se réveillera. Exigera-t-elle une réduction sur sa part de loyer pour en avoir payé une partie avec son corps ? Ou bien va-t-elle me proposer une prime pour "services rendus" ?

****

Linda et Dania firent de leur mieux pour ranger et nettoyer la maison au plus vite. Tout en travaillant, Linda ne put retenir quelques coups d’œil sur la petite blonde dont le sweat-shirt ample remontait sur ses fesses pendant qu’elle nettoyait les toilettes ou lorsqu’elle ramassait quelque chose sous la table basse. Cela confirma ses soupçons, Dania ne portait pas de sous-vêtements.

La curiosité de Linda prit le dessus. Elle était curieuse de savoir quelle relation elle entretenait avec Mademoiselle Carvella.

Je l’ai appelée Mademoiselle Carvella, pourquoi ai-je fais ça ? Se demanda-t-elle.

Malheureusement, Dania ne parlait que très mal le Français. Linda laissa son esprit vagabonder. Étaient-elles amantes ? Probablement. Avaient-elles des rapports de domination et de soumission ? Certainement.
Les visions fugitives de la nudité de la jeune fille tracassèrent Linda pendant toute la durée du rangement. Elle ne pouvait s’empêcher de jeter de fréquents coups d’œil pour tenter de surprendre l’impudeur de Dania.

Quel âge pouvait-elle bien avoir ? Dix-neuf ? Vingt ? Certainement pas plus de Vingt-deux ans ?

À Onze heures trente, elles avaient terminé la maison. En fait, c’était plus propre que ça ne l’avait jamais été depuis le départ du mari de Linda

Il ne lui restait plus que trente minutes pour se préparer. Pour une raison qu’elle ne put comprendre, elle devint incroyablement nerveuse.

Dania remarqua l’heure et déclara : « Nous pressées… Pas Maîtrezz colère. »

Elle fit signe à Linda de la suivre en haut des escaliers.

Lorsqu’elles pénétrèrent dans sa chambre, elle ne put s’empêcher de regarder la peinture une nouvelle fois. Que c’était indécent. Elle tenta de chasser l’image de sa tête lorsque Dania lui dit :
« Vous douche, moi habits. »

Linda se contenta d’obtempérer. Elle devait se presser si elle voulait être prête à temps pour son rendez-vous.

… Rendez-vous ? Mais ça n’est pas un rendez-vous, je vais juste déjeuner avec ma voisine.

Elle se déshabilla et se hâta de rentrer dans la douche. Puis elle s’épila méticuleusement les jambes et le pubis, n’en conservant qu’un joli petit triangle.


Je n’ai pas envie de paraître négligée ici… Mais qu’est-ce qui me prend ?

Quoi qu’il en soit, elle termina consciencieusement et sortit de la douche. Puis elle se sécha et revint dans la chambre pour s’habiller.

Mais Dania l’intercepta. Elle la fit rapidement asseoir devant la coiffeuse afin de la préparer.

« Je sais quoi Maîtrezz aime. »

Et avant que Linda ait le temps de faire le moindre commentaire, Dania s’était mise à lui sécher les cheveux et à la coiffer.
Linda en profita pour se maquiller.

« Petit, petit, pas beaucoup. »

Comprenant qu’elle devait se maquiller discrètement, elle s’appliqua à produire un maquillage léger.

Lorsqu’elles eurent terminé, il était Onze heures Cinquante-quatre. Il ne leur restait que six minutes pour être entièrement prêtes. Lorsque Linda se leva, elle vit ce qui l’attendait sur le lit. C’était sa plus belle robe d’été. Elle ne l’avait plus portée depuis des années.
À côté, le seul assortiment de lingerie qu’elle avait. Elle ne l’avait plus mis depuis que son mari l’avait quittée. L’ensemble était assorti de sa seule paire de bas et sa seule paire d’escarpins à talons dont la hauteur approchait les huit centimètres.

« Mais… Je ne peux pas porter ça ! Commença Linda en se rabattant sur le tiroir contenant ses sous-vêtements en coton.

« Non. » Réagit Dania en lui arrachant la culotte en coton des mains. « Elle ne pas aimer. Vous mettre Maîzztrezz colère. »

Mais qu’est-ce que j’ai à foutre de ta Maîzztrezz.

Mais elle finit par se conformer aux conseils de Dania et enfila les sous-vêtements en dentelles et les bas. Elle n’avait pas le temps de débattre et, pour être honnête allez déjeuner au restaurant du club de Polo l’excitait passablement. C’était un endroit très select et une occasion comme celle là ne se reproduirait probablement jamais.


Dania l’aida à enfiler sa robe et elle dût descendre les escaliers au pas de course pour être devant la porte à Midi pile.

À peine y était-elle que la sonnette retentit.

Elle ouvrit et son cœur faillit s’arrêter de battre.

Pourquoi me fait-elle cet effet ?

Une Tatiana éblouissante se trouvait devant elle. Visiblement, elle sortait du salon de coiffure et ses cheveux étaient parfaits. Un roux éclatant qui était, tout comme sa personnalité, époustouflant. Ses yeux étaient masqués derrière une paire de lunettes de soleil aux verres réfléchissant comme des miroirs. Elle portait un ensemble tailleur sans chemisier. Il était impeccablement coupé et mettait superbement en valeur ses courbes admirables. La jupe était suffisamment courte pour promettre sans rien révéler, loin d’être provocante.

« Bonjour, Madame Moore. » Dit Tatiana d’une voix suave.

« Bonjour Maîtresse… » Répondit Linda en s’interrompant trop tard, choquée par ce qu’elle venait de dire. Elle avait eu l’intention de l’appeler Tatiana, ou peut-être Mademoiselle Carvella… Mais Maîtresse…

Maîtresse… Bordel… Pourquoi l’ai-je appelée comme ça ?

Tatiana sourit.

« Bien. Je vois que tu acceptes ton rôle et tout les bénéfices que tu en retireras. »

Elle entra dans la maison et se mit aussitôt à l’inspecter, passant d’une pièce à l’autre en faisant des commentaires. Finalement elle s’arrêta dans la chambre de Linda.

« Bien, Madame Moore. Je suis satisfaite, notez cependant que je doute que vous puissiez accomplir tout ça sans l’aide de Dania. »

Linda rougit et sourit. « C’est vrai Mademoiselle Carvella, elle m’a beaucoup aidée. »

Tatiana resta silencieuse et dévisagea Linda ostensiblement. Le sourire s’effaça du visage de Linda. Tatiana paraissait en colère.

« Tu l’as reluquée, n’est-ce pas ? »

Linda rougit de plus belle. Ne sachant quoi répondre, elle détourna ses yeux vers Dania.

« Ne me ment pas. Sinon ce sera pire pour toi. Tu l’as lorgnée, oui ou non ? »

La voix de Tatiana était devenue glaciale et son accent plus épais.

Linda se débattit dans ses contradictions. Comment cette femme pouvait la rabaisser à ce point. Elle se sentait dans la peau d’une gamine prise en flagrant délit.

« O… O… Oui… Maîtresse. »

« Ne t’avais-je pas prévenue que tu n’avais pas le droit de la reluquer ? » Ses yeux lançaient des éclairs.

« S… Si… Maîtresse. » Elle continuait à employer le mot Maîtresse, à la fois inconsciemment et aussi en espérant que ça l’aiderait à amadouer Tatiana.

« Ça mérite une punition. Je me demande bien laquelle. Tu as une idée ? »

« Une… Une punition ? » Linda ne savait plus à quoi s’en tenir.

« Si tu veux que je continue à te conseiller et à te guider dans ta nouvelle vie, alors tu dois apprendre à obéir à mes ordres. Il me paraît évident que ton mauvais comportement nécessite un raffermissement de mon aide. »

Elle s’assit sur la chaise située à côté de la porte.

« Approche-toi. » Linda s’avança vers elle en regardant ses pieds.

Tatiana l’attrapa par les poignets et la coucha sur ses genoux sans autre forme de procès.

Linda poussa un braillement.

« Que… Qu’est-ce que vous faites ? »

« Je vais donner une fessée à une vilaine fille qui a passé son temps à regarder les fesses de Dania. Ose dire le contraire ? »

Tatiana maintenait fermement Linda qui se débattait de plus en plus mollement

« Inutile de résister, c’est pour ton bien. »

Peu à peu, Linda se résigna. Une fessée, elle n’arrivait pas à y croire. La dernière fois que ça lui était arrivé, elle devait avoir six ans.

Lorsqu’elle estima que Linda s’était suffisamment calmée, Tatiana lui releva la robe sur la tête, exposant ses fesses et le bas de son dos.

« Attendez ! Qu’est-ce que vous faites ? Non ! Pas ça ! »

« Dix coups suffiront pour cette fois, compte-les à voix haute, et n’oublie pas de me remercier pour chacun d’entre eux. »

TCHACK Linda ne s’était pas préparée à la brûlure qui envahit son postérieur. Elle se cambra.

« AAAAAIEEEEE ! »

« N’oublie pas de compter si tu ne veux pas que je recommence à zéro. »

Linda poussa un grand soupir. « Un. Aiaiaie. » Dit Linda

TCHACK !

« AAAIE ! » Son postérieur était déjà en feu.

« Tu ne m’as pas remerciée. On recommence à zéro. »

« Oooohhh ! Aieaieaie… Merci Mademoiselle Carvella. »

« Mieux que ça ! » TCHACK !

« AAAAAIE ! OOOOOH ! Deux ! Deux, merci Mademoiselle Carvella ! »

« C’est mieux. » TCHACK !

« AAAAHHHH ! TROIS ! Merci Mademoiselle Carvella.

« Il me semble que je t’avais permis de faire la différence entre le privé et le public… Ici, c’est Maîtresse ! » TCHACK !

« OOOOOHHHHH ! Quatre, merci Maîtresse. »

« Bien ! » TCHACK !

« AAAAAIEEEE ! Cinq, merci Maîtresse. »

Tatiana s’interrompit.

« Nous sommes à mi-chemin maintenant, Madame Moore. Il est temps de passer à la deuxième partie de la punition. Avec les fesses nues. »

Elle claqua des doigts et Dania s’approcha et retira prestement la culotte de Linda.

« Nooooon. S’il vous plaît… »

Tatiana l’ignora. Elle passait sa main sur les fesses où les marques de ses doigts s’entrecroisaient. Puis elle repris la punition.

TCHACK !

« OOOUUUUAAHHH ! » Linda faillit oublier. « SIX… MERCI MAÎTRESSE ! »

« Sois plus attentive. » TCHACK

« HHHHMMMM… Oh ah… Sept, merci Maîtresse. »

TCHACK !

« Aaaaie. Oh ça fait mal… Huit, merci Maîtresse. »

TCHACK !

« NnnnEEuuf… Merci Maîtresse. »

TCHACK !

« DIIIIIXX ! Merci Maîtresse. »

Tatiana reposa sa main sur les fesses nues de Linda et lui parla, laissant nonchalamment son majeur contre la raie sans défense.

« Bien, nous verrons si tu es capable obéir un peu mieux à partir de maintenant.

Elle aida Linda à se remettre debout.

« Quand je t’ordonne de ne pas reluquer les fesses fermes de mon modèle du moment, je veux dire que je t’interdis de poser ton regard vicieux sur sa nudité. Suis-je claire ? »

Linda fût incapable de se souvenir que la conversation ait pu prendre cette tournure, mais elle acquiesça de la tête. « Oui Maîtresse. »

« Ok. Alors, allons-y, je ne veux pas être en retard pour notre rendez-vous au restaurant. »

Et elle sortit de la pièce d’un pas décidé, comme si rien de tout ça ne s’était produit.

Linda se précipita pour la suivre. Ses fesses la cuisaient et elle n’avait jamais été autant humiliée de sa vie. Ce ne fut qu’en montant dans la BMW de Mademoiselle Carvella qu’elle réalisa qu’elle avait oublié sa culotte dans sa chambre. Ses fesses nues se rappelèrent à son souvenir durant tout le voyage et elle ne cessa de se tortiller sur le siège.

Elles firent la plus grande partie du trajet en silence. Le Beverly Hills Hilton se trouvait au même endroit que le club de Polo.
Tatiana s’arrêta devant l’entrée et descendit pour confier ses clés au voiturier.
Elles escaladaient les marches recouvertes de moquette lorsque Tatiana s’arrêta et se retourna vers Linda.

« Regarde autour de toi. »

Linda parcourut l’entrée de l’hôtel des yeux. Tout transpirait le luxe ; les marches : les valets : le portier en livrée.

« Je peux vous procurer ça à toutes les deux, ta fille et toi. Terminés, la monotonie, les fins de mois difficiles, le train-train quotidien… »

Linda tenta d’apercevoir ses yeux à travers le miroir des lunettes.

« Tu ne veux pas d’une vie plus facile ? »

« Si, Mademoiselle Carvella. »

« Et tu sais comment obtenir tout ça ? » Demanda-t-elle en embrassant l’entrée d’un geste circulaire.

« N… Non Mademoiselle Carvella. »

« Moi je le sais, Madame Moore. Réfléchis à tout ça pendant le repas. »

Et elle reprit sa marche, entrainant à sa suite une Linda complètement hypnotisée par la grâce avec laquelle elle se déplaçait.
Le maître d’hôtel les accueillit avec toute la déférence qu’il réservait à ses clients de haut standing.

« Ma table, comme d’habitude. » Se contenta de lui répondre Tatiana.

Et elles se retrouvèrent assises dans le patio, à l’extérieur.

La température de cette après-midi était idéale et Linda commença quelque peu à se détendre. Pourtant, lorsque le serveur vint s’enquérir de ce qu’elles désiraient manger, Mademoiselle Carvella commanda pour elle et le serveur se retira avant même qu’elle ait pu voir le menu.

« Je t’ai commandé un gaspacho de tomates, il est excellent, et leur salade de roquette. Tu n’auras pas besoin d’entrée, il faut que tu surveilles ta ligne si tu veux que je continue à m’occuper de toi. »

Leur déjeuner fut servi et elles discutèrent du travail de Linda. Au milieu du repas, Tatiana passa un appel. Elle ne s’expliqua pas, se contentant de sourire à Linda pendant qu’elle conversait dans sa langue aux consonances russes.

Qu’est-ce que ça pouvait bien être ? Du Slovaque ?

Après le repas, Tatiana paya la note sans la montrer à Linda.

Puis elles sortirent du restaurant sous les courbettes du personnel et rentrèrent à la maison en silence. Tatiana rangea sa voiture dans son garage et raccompagna Linda à pieds.

« Aujourd’hui, tu as vu deux faces de ma personnalité. J’en ai plusieurs autres. Bien sûr, tu peux décider de mettre fin à notre relation, mais si tu veux embellir ta vie et celle de ta fille, être capable de sortir de ton petit train-train rébarbatif, alors je suis le seul moyen pour toi d’y arriver. »

Linda s’apprêtait à répondre lorsque Tatiana lui coupa la parole.

« Je ne t’ai pas donné la permission de parler. »

Linda rentra la tête entre les épaules.

« Si tu veux vraiment que je t’aide à progresser dans ta vie, alors j’exige certaines choses de toi. Tout d’abord l’obéissance, c’est incontournable. »

Linda resta silencieuse sur le pas de sa porte.

« Si tu veux que notre relation se poursuive, alors tu devras te présenter à ma porte demain, dès que ta fille sera partie à l’école. Si tu n’es pas là à Neuf heures trente, alors notre collaboration s’arrêtera là et, dans ce cas, je compte sur toi pour que nos contacts se résument à une relation de voisinage distante. »

Linda baissa les yeux.

« Est-ce que je me fais bien comprendre ? »

« Oui, Mademoiselle Carvella. » Répondit Linda d’une toute petite voix.

« Très bien, alors à demain matin, Neuf heures trente dernier délai. Passe une bonne nuit et j’espère te voir demain, à ma porte et à l’heure. »

 

perverpeper@perverpeper.com

 

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