- Tu as entendu ? Il y a quelqu'un dans la biblio, Caro ! on nous regarde.
- Mais non, tu te fais des idées. C'est le bois qui travaille...
- Je suis sûre qu'on a ouvert la fenêtre... on nous regarde...
- Tu prends tes désirs pour des réalités, ma chérie, se moqua Carolyn. Mon frère est
dans sa chambre. Cesse de te monter la tête et profite du soleil... et pour commencer, retire se
soutien-gorge ridicule... il est trempé de sueur...
- Mais... (une rougeur violente était montée aux joues de Darling...) s'il y a quelqu'un...
- Il n'y a personne... retire le. C'est très mauvais de garder un linge humide... retire le et
fais le sécher...
Cramoisie, la bouche entrouverte, Darling considérait les fentes des persiennes, à peine à
deux mètres d'elle. Il lui sembla qu'une ombre remuait, derrière. Sous ses bras qui les cachaient
toujours, les pointes de ses seins étaient devenues énormes. Elle les sentit durcir.
- Enlève ça... ordonna Carolyn. Je n'aime pas répéter les choses deux fois... tu ne voudrais
pas que je me fâche, non ?
Darling referma la bouche... et passa sa main dans son dos pour dégrafer son soutien-
gorge. Elle cessa de respirer et le retira, en gardant toujours un bras replié devant ses seins.
Carolyn la récompensa d'un maigre sourire et se pencha ; elle lui prit le soutien-gorge des doigts
et l'accrocha à son parasol, comme un trophée.
- Fais les bronzer, chuchota-t-elle... ne sois pas ridicule.
Un long frisson fit se cambrer Darling. Elle ferma les yeux et se laissa aller en arrière.
Lentement, très lentement, comme à regret, comme si quelqu'un le lui tirait, son bras s'écarta de
son corps et se posa sur l'accoudoir du transat... dévoilant ses lourds seins pâles, humides de
sueur, dont les larges couronnes roses pointèrent, au soleil, dans la direction de la fenêtre. Folle
d'humiliation, elle sentit ses mamelons s'étirer, s'étirer... devenir énormes. Carolyn les observait,
elle le savait, et devait savourer cruellement le trouble qu'elle lui infligeait...
- Les bouts de tes nichons sont drôlement raides, dis donc, chuchota moqueusement
Carolyn.
- C'est le soleil, dit Darling, toute honteuse, en observant entre ses cils les fentes de la
fenêtre...
En disant ça, très lentement, elle sépara ses cuisses moites qui collaient entre elles. Sous le
slip humide, la fente de son con s'entrebâilla doucement. Elle sentit la soie mouillée pénétrer
entre ses grandes lèvres et la sueur lui picota la muqueuse... Elle se mordit la lèvre. Son clito
sortait de sa chair, entrait en contact avec l'étoffe du slip...
- Le soleil a bon dos, se moqua Carolyn. Est ce à cause du soleil que tu rougis comme ça ?
Tu devrais te voir... tu es rouge comme une pivoine...
Darling haussa les épaules... ce qui fit se balancer les lourdes cloches pâles de sa poitrine.
Elle passa une main nerveuse sur ses gros mamelons rougeâtres.
- Pourquoi es-tu rouge comme ça ? insista sadiquement Carolyn, qui se penchait vers elle
pour mieux la dévisager. A quoi penses-tu ?
Darling ne répondit pas. Elle semblait dormir. Les yeux de Carolyn caressèrent la poitrine
alanguie de son esclave et descendirent vers la culotte à travers laquelle on voyait béer la fente
rose entre les poils.
- Ecarte les cuisses, ordonna Carolyn, d'une voix changée.
Darling frémit de révolte.
- Mais pourquoi ? protesta-t-elle.
- Parce que je le veux... et estime-toi heureuse que je ne te fasse pas retirer ta culotte...
écarte les cuisses...
Les yeux toujours fermés, les bras posés sur les accoudoirs, Darling, après une longue
hésitation, écarta lentement les genoux. Elle sentit l'étoffe humide du slip adhérer à sa fente qui
s'ouvrit davantage. D'en face, on devait tout lui voir... presque aussi nettement que si elle n'avait
rien sur elle. Cette pensée l'affola... une bave tiède commença à suinter de son con... et son
clitoris s'érigea entièrement.
- C'est bien, dit Carolyn... tu es une bonne fille... bien obéissante...

 

FIN DU CHAPITRE II

 

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