Le grand frère vicieux

            Je vais vous raconter un des divertissements auxquels nous nous livrions, Rébecca et moi.
            C’était quelques jours après notre rentrée en seconde année. Nous nous trouvions dans notre chambre, ne sachant trop quoi faire. Les activités de l’école reprenaient lentement. Nous n’avions pas beaucoup de travail en dehors des heures de cours.
            Rébecca lisait Mademoiselle Age Tendre, le magazine favori des jeunes filles des années soixante, que je lui avais prêté. Elle s’était allongée sur mon lit et semblait sur les charbons ardents. Je savais ce qu’elle attendait. Nous n’avions pas encore recommencé nos jeux pervers de l’an passé. Cela devait lui manquer.
            Pendant qu’elle tournait avec nervosité les pages de la revue je l’ai examinée d’un œil critique. Malgré ses dix-neuf ans, elle se donnait une allure de gamine attardée en portant des nattes et des jupes écossaises. Moi je raffolai du genre de Brigitte Bardot. Je mettais des robes vichy serrées à la taille, comme elle. J’avais la même coiffure en « choucroute ». Je poussais le mimétisme jusqu’à dessiner sur mes lèvres la même moue boudeuse de femme-enfant. Cela me valait les remarques acerbes de Mmme Mondolini qui n’aimait pas B.B., et les railleries de la part des autres élèves, mais je m’en moquais. J’étais une ancienne, à présent ; la meilleure question travail. Je ne me sentais pas vulnérable.
            J’avais mis un disque de twist en sourdine sur le pick-up, puis j’ai allumé une cigarette mentholée, après avoir ouvert largement la fenêtre pour ne pas laisser traîner l’odeur dans la pièce. Mme Mondolini l’aurait remarqué en faisant sa visite quotidienne des chambres ; et elle avait horreur que ses pensionnaires fument. « cela ne se fait pas dans une école ordinaire ; alors pensez… une élève esthéticienne », disait-elle en prenant un air pincé.
            Rébecca devenait de plus en plus nerveuse sur le lit. Elle froissait les pages du magazine, remuait son derrière rond moulé par une petite culotte de coton noir. Comme il faisait encore très chaud, elle ne portait que ces sous-vêtements. Son corps mince et bronzé luisait de sueur sur le couvre-lit bleu fané. Elle s’est tournée vers moi. Malgré son soutien-gorge, ses gros seins remuaient lourdement sur sa poitrine. Elle respirait comme si elle venait de courir. Elle a déplié les jambes, en les écartant, appuyée sur un coude. Les lèvres de son sexe se sont dessinées à travers le tissu du slip.

- Dis, Delphine ? Je peux prendre les pages du milieu ? C’est un poster de Johnny Halliday. Je l’adore. Il est si beau avec sa guitare !

- Vas-y, mais sais attention de ne pas abîmer le reste.

            Rébecca m’a remerciée. D’un geste sec elle a tiré sur la feuille centrale. Le poster s’est déchiré et plusieurs pages avec lui. Rébecca a bredouillé des excuses, rouge comme une pivoine. Elle ne m’a pas trompée avec son air contrit. Sa maladresse était préméditée pour que je la punisse. J’avais envie de la gifler à tour de bras pour lui faire passer sa veulerie et ses mines de sainte nitouche.
            D’un ton sec je lui ai donné l’ordre de se mettre à genoux. Elle a obéi avec empressement. Elle se tenait légèrement penchée en arrière, ce qui mettait en valeur sa poitrine et tendait sa culotte sur son bas-ventre. Quelques mèches de poils noirs sont sorties de chaque côté de son slip. Je l’ai obligée à écarter d’avantage les cuisses en lui donnant de petits coups de la pointe du soulier.
            Je l’ai laissée un bon moment dans cette position, me contentant de la masturber avec mes orteils, à travers son slip. La honte la faisait jouir car je sentais le coton tout mouillé. Quand je me suis lassée de ce jeu, je lui ai ordonné de retirer sa culotte. Son pubis était bien bombé, recouvert de poils sombres et raides. On voyait bien les deux bourrelets renflés des lèvres, entre lesquels sortait une mince languette rouge. J’ai pris dans le tiroir de la table de nuit une grosse bougie torsadée, au bout arrondi. Nous nous amusions très souvent avec. J’obligeais parfois Rébecca à la mettre dans sa bouche comme un sexe d’homme. Je lui disais que c’était un bon entraînement parce que les garçons adorent se faire sucer. A d’autres moments, je la lui enfonçait dans le cul.

            C’était Rébecca elle-même qui m’avait donné l’idée d’utiliser cette bougie au cours de nos jeux, en me faisant des confidences sur ses rapports avec Max, son grand frère. Ce dernier était étudiant en médecine. Ils n’avaient plus leur mère et comme leur père s’absentait souvent, Max avait autorité sur les affaires de la maison. Il se chargeait en particulier de veiller à l’éducation de sa sœur cadette.
            Rébecca était pensionnaire. Quand elle rentrait à la maison, le samedi, Max la rejoignait dans sa chambre. Il fermait la porte à clef pour prévenir toute intrusion malencontreuse de la bonne, s’asseyait au bureau de sa sœur. Rébecca restait debout, les mains derrière le dos. Elle se sentait vraiment comme une mauvaise élève devant le directeur, dans ces moments là. Max se livrait alors à un vrai interrogatoire policier sur tout ce qu’elle avait fait pendant la semaine. Il commençait par des questions anodines qui devenaient de plus en plus indiscrètes pour finir par une véritable confession intime. Il demandait à sa sœur si elle avait « fauté », si elle était « impure ». Les protestations de Rébecca ne l’empêchaient pas d’être « contrôlée ». Son frère la conduisait dans la salle de bains où deux tabourets étaient déjà disposé côte à côte. Il enfilait sa blouse blanche d’étudiant en médecine pendant que sa sœur se déshabillait, ne gardant sur elle que ses socquettes et ses escarpins.
            Rébecca m’avait décrit en détail ce qu’elle ressentait à cet instant, une honte brûlante mêlée d’excitation. Elle devait exposer tout son sexe à son frère, accroupie, un pied sur chacun des tabourets. Elle sentait qu’elle mouillait et ça ne faisait qu’accroître son trouble. Son clitoris ressortait, du fait de sa position. Max le touchait en demandant si elle n’avait pas recours à la pratique coupable des plaisirs solitaires.
            Rébecca se sentait devenir toute molle, en avouant qu’elle avait parfois des « gestes sales ». Son frère expliquait qu’il y avait deux façons de se toucher à cet endroit : l’une vicieuse, l’autre innocente. Il exigeait de sa sœur qu’elle lui montre comment elle faisait. Elle fermait les yeux, n’osant pas le voir pendant qu’elle écartait les lèvres de son sexe. Elle sentait sur sa vulve ouverte le souffle chaud de son frère qui se penchait pour mieux regarder. Cela lui faisait d’autant plus honte que l’odeur qui montait de son entrecuisse était très forte.
            Max encourageait Rébecca à faire comme quand elle était seule. Alors, après avoir hésité, elle enfonçait ses doigts dans ses deux orifices. Sa honte et son excitation devenaient si fortes qu’elle jouissait presque tout de suite. Max annonçait d’un ton docte que les conditions étaient réunies pour un examen plus poussé. Il enfilait des gants de chirurgien pour lui fouiller le sexe avec minutie. Il tâtait toute la surface de l’hymen du bout des doigts, massait le clitoris avec le pouce. Rébecca jouissait de nouveau, incapable de se dominer malgré la moue narquoise de son frère qui surveillait sur son visage les signes de la montée du plaisir.
            Max avait ramené une fois, de l’hôpital où il faisait un stage d’externe, un spéculum. Il l’avait mis dans l’anus de sa sœur pour ne pas la dépuceler. Il lui avait fait horriblement mal mais de retour dans sa chambre, elle s’était masturbée encore plus fort qu’après les séances précédentes. La honte d’être exhibée et tripotée l’excitaient comme une malade.

            Je pensais à toutes ces cochonneries que Rébecca m’avait racontées. Elle attendait mon bon plaisir, toujours nue et à genoux pendant que je caressais machinalement la bougie comme si je branlais une queue. Je voyais qu’elle mourait d’envie que je la lui enfonce dans le cul, mais l’idée me démangeait de lui faire subir une visite médicale à la manière de son frère.
            Elle m’a fixée d’un air troublé quand j’ai placé deux tabourets côte à côte, au milieu de la chambre. J’ai enfilé des gants de caoutchouc et je lui ai dit de s’accroupir, un pied sur chaque siège, comme avec son frère.

- Mais pourquoi ?

- Je vais te « visiter », comme ton frère le faisait, pour m’assurer que tu as toujours ton pucelage. Allez ! en position !

            J’avais placé les tabourets assez loin l’un de l’autre. Rébecca a du prendre une position acrobatique, jambes écartées au maximum. J’avais sous les yeux son sexe grand ouvert, comme chez le gynéco. Elle gardait la tête baissée, rouge de honte            . Les crêtes écarlates de ses nymphes pendaient entre ses grosses lèvres. Entre elles se dessinait un sillon d’où suintait un liseré de mouille.
            Rébecca a haleté au contact de mes doigts gainés de caoutchouc comme si elle allait s’étouffer. Je lui ai chuchoté qu’elle n’était qu’une traînée, qu’il fallait que je vérifie si sa boutique était propre et convenablement graissée pour accueillir la pine de son futur époux, loin et sans effort.
            Toute ces cochonneries l’ont excitée encore plus. J’ai vu pointer la tête mauve de son clitoris. J’ai repris la bougie. Elle a cru que cette fois j’allais la dépuceler, au lieu de la lui mettre dans le cul. Elle s’est raidie en geignant de peur. J’ai glissé deux doigts dans son vagin, jusqu’à ce que je bute contre l’hymen. Elle m’a implorée d’une voix chevrotante de lui laisser son pucelage. Je suis descendue plus bas, dans le sillon, avec mon doigt. J’ai senti son anus se rétracter. J’en ai dessiné le tour du bout de l’index. Quand le cratère s’est relâché, j’y ai enfoncé brutalement le doigt, jusqu’à la première phalange. C’était chaud, onctueux.
            Rébecca suivait, bouche bée, la progression de l’intrus dans son cul. Malgré sa honte on sentait que cela l’excitait. Je lui ai dit que  j’allais lui enfiler la bougie là et l’obliger à la garder toute la nuit, sous sa culotte pour qu’elle ne ressorte pas. Mais une autre idée plus perverse m’est venue. J’ai ordonné à Rébecca de pousser de toutes ses forces pour expulser mon doigt. Comme elle tardait à obéir, j’ai tiré quelques-uns des poils de son sillon fessier. Elle a crié en contractant son sphincter autour de mon doigt. Elle a poussé timidement. Je me suis penchée pour voir s’ouvrir son sexe.
            Rébecca paraissait affolée. J’ai compris pourquoi quand elle n’a pu retenir quelques gouttes de pisse. Elle a poussé un couinement de souris. Un jet doré et dru a inondé ma main.
            Quand j’ai pincé son clitoris elle a joui très fort. Dès qu’elle a retrouvé ses esprits, j’ai retiré d’un coup mon index de son cul, provoquant un pet. Son anus s’ouvrait et se refermait encore.


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