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Initiation

 

 

 

 

 

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LA DELICIEUSE petite Galatée a quinze ans, et, du premier regard, Mnasidika et moi, nous avons été éprises de ses charmes. Quel visage divin, avec son auréole de cheveux dorés et ses grands yeux couleur de ciel. Quel corps charmant, élancé, souple et plein !…
            Interrogée habilement par Mnasidika, elle s’était révélée pleine d’avidité pour les sensations sexuelles. Habituée à se… satisfaire seulement avec les doigts, pressentant bien qu’il y avait d’autres choses, mais n’ayant jamais eu aucun attouchement avec un autre corps, homme ou femme, elle avait accepté avec joie de venir prendre part à nos jeux, que Mnasidika lui promettait bien agréables.
            Seulement, j’avais dit à Mnasidika : « Tu la recevras et tu lui expliqueras d’abord qu’il faut faire une toilette raffinée. Elle ignore tout, sans aucun doute, à ce sujet, cette mignonne : montre-lui. On devine qu’elle a un corps divin : prépare-le bien toi-même pour nos caresses… »
            Mais voici que Mnasidika fait irruption soudain dans ma chambre et me gratifie de ce récit :
            « Ah ! chère Bilitis ! quelle histoire !… Galatée est arrivée, il y a une heure, et, étant allée à sa rencontre, je l’ai introduite dans ma chambre, comme il était convenu. Là, l’ayant embrassée, je lui ôtai son chapeau, je la fis asseoir, et je lui expliquai de quoi il s’agissait.
            ¾ Mais je me suis bien lavée partout, dit-elle gentiment, n’est-ce pas suffisant ?
            ¾ En principe oui, mignonne, ai-je répondu, mais il y a cependant quelques petits détails auxquels vous n’aurez pas pensé. Par exemple, des poils à ôter ou à arranger, à certains endroits. 
            ¾ Ah !…
            ¾ Oui… oh ! c’est tout naturel que nous ne l’ayez pas fait. Mais voulez-vous que je voie cela avec vous ?
            ¾ Oui, Mnasidika, balbutia-t-elle, en rougissant.
            Elle était vraiment adorable. Je m’approchai et la serrai contre moi.
            ¾ Si vous voulez, dis-je, je vais vous déshabiller pour examiner tout et vous préparer pour ce qui doit suivre ?
            ¾ Oui, Mnasidika.
            ¾ Eh bien, ôtez votre robe !
            Moi-même, j’enlevai rapidement la mienne, et je fus devant elle en chemise.
            ¾ Pour faire votre toilette, lui dis-je, ce sera plus commode.
            Pendant ce temps, Galatée avait enlevé sa tunique, et elle était là, avec un petit caleçon en soie rose, qui laissait voir ses jolies jambes. Je l’emmenai auprès du divan, à proximité duquel j’avais disposé les ustensiles nécessaires : rasoir, ciseaux, peignes, brosses, pinces à épiler, boîtes à poudre.
            Mes mains tremblaient en lui prenant la taille : c’est que la petite culotte était un peu transparente, aussi bien que la chemise, qu’elle prolongeait ; par-devant, on voyait deux jolis seins, gracieusement jetés en avant, puis le point creux du nombril, puis, au bas du ventre, la tache triangulaire et sombre de la motte. Par-derrière, c’étaient les deux renflements des fesses, qui faisaient saillie.
            Je palpais ses mollets durs. Mais ma main droite, se glissant entre la culotte et la chair, vint caresser cette croupe, qu’aucune main étrangère n’avait encore effleurée.
            ¾ Il faut, chère enfant, vous mettre toute nue pour que nous voyions tout cela… de près.
            ¾ Bien, Mnasidika.
            Moi-même, alors, je la déculottai et lui ôtai sa chemise. La voilà complètement nue devant moi ! Ah ! chérie, quel corps divin en effet ! Ces seins menus et fermes, ce ventre pâle, cette motte frisée… Et les fesses !… Ah ! je les voyais enfin, délicieusement dessinées, et d’une blancheur virginale ! La faisant se baisser un peu, je les couvris de baisers brûlants ; et je me sentais tout le sang embrasé !…
            Cependant, il me fallait accomplir ma tâche.
            Je commençai par élaguer, avec les ciseaux, les poils des aisselles, qui n’avaient jamais été coupés, n’y laissant qu’un léger duvet blond, que je parfumai. A la pointe de chaque sein (ah ! que ceux-ci sont charmants, ronds, frais, durs, roses, avec, au milieu, la plus parfaite des petites fraises), j’arrachai, avec la pince, quelques poils qui les déparaient.
            Je ne pus d’ailleurs résister au désir de les tripoter un peu, ce qui fit rougir la jeune Galatée, dont la respiration s’accéléra légèrement ; elle commençait évidemment à être plutôt excitée.
            Je passai ensuite aux mollets, que je fis plus nets, et aux pieds : là il n’y avait rien à faire, c’était la perfection… Alors, restait la partie principale : le milieu du corps, le sexe, le chat, toute la fente, le cul ! Ah ! Bilitis, le cul !…
            ¾ Allongez-vous sur le divan, dis-je à la petite.
            Elle obéit. Je relevai ses deux jambes, que je rabattis vers son torse, en les écartant largement. Voilà que j’avais devant moi tout son derrière offert ! Ah ! chérie, quel tableau ! quelle fraîcheur ! quelle jeunesse !… Sa vulve entrouverte avait l’air d’une fleur, avec ses lèvres qui ressemblaient à deux pétales. Ce pouvait être aussi comme un joli coquillage, dont les deux lobes écartés laissaient voir, au fond de son écrin, le joli petit bouton, tout petit, engagé en haut dans la muqueuse, et qui frémissait, rose et humide…
            Oui, elle est vierge : on apercevait, au lieu de l’abîme mystérieux, comme chez nous, la membrane inviolée, tendue en travers, avec seulement une légère ouverture, que rien n’a encore franchi. Au-dessous, l’anus. Celui-ci n’avait jamais été rasé, de sorte qu’il était entouré de petits poils, qui lui formaient comme une gracieuse auréole. Note que c’était si gentil que j’hésitai un instant à faire sauter cet ornement. Cependant, suivant nos goûts, je m’y résignai…
            Ayant savonné, je pris le rasoir, je le passai doucement, les poils sautèrent. Je lavai et je poudrai l’endroit, devenu net, lisse, et comme satiné. Mais j’observai que, pendant ce travail, la jeune fille avait commencé à soupirer, à soupirer !…
            Ce tripotage de ses parties secrètes était tellement nouveau pour elle !… Ma main, en passant entre ses fesses, déclenchait de petits sursauts significatifs. A plusieurs reprises même, sa pudeur reprenant brusquement le dessus, elle avait refermé les cuisses. Mais je lui disais :
            ¾ Non petite Galatée, écartez bien, au contraire !
            Alors, elle rouvrait tout, largement, paraissant s’offrir.
            Elle avait placé un de ses bras sur ses yeux, comme pour cacher une petite honte ; ses deux seins étaient gonflés et pointaient vers le ciel.
            Mes yeux se reportèrent sur son chat ; il s’agissait donc, avec les ciseaux, de tailler les poils bien régulièrement, de manière élégante. Mais, mes doigts avaient à peine effleuré les lèvres du vagin, roses et humides, que Galatée poussa un soupir beaucoup plus fort… Moi je pensais que bientôt une queue allait pénétrer là pour la première fois, et quoique tentée par ce spectacle d’un sexe presque vierge, je me disais pourtant qu’il ne fallait rien essayer à présent, que c’était d’ailleurs convenu, avec toi, Bilitis…
            Je commençai donc à couper les poils. Mais écoute, je ne sais alors quelle espèce de brûlure intolérable et luxurieuse je sentis entre les deux jambes. Je bandais ! je bandais ! tout en faisant aller mes ciseaux.
            Pense donc, cette jolie fleur, là, devant moi, à portée de mon doigt, à portée surtout de ma langue ! Il en montait, avec un parfum d’ambre discret que Galatée avait mis dans ses poils, une espèce de très, très légère odeur de chèvre, qui me grisait positivement. Je sentais bien, aussi, que la petite était exaspérée d’excitation, toute chaude, et qu’elle attendait quelque chose de nouveau… Ses cuisses tressaillaient…
            Alors, alors, que veux-tu, je… n’y tins plus ! Je reportai mes deux mains au bords des lèvres sacrées, et les écartai doucement pour dégager… Ah ! ce joli petit bouton, qui, j’en étais sûre, ignorait encore tout autre caresse que celle des doigts !… Et la petite, qui poussait des soupirs ! A un moment, toute sa croupe fut secouée d’un frisson…
            Alors, Ah ! tant pis, tu me comprendras, après tout : je me penchai, et je vins placer la pointe de ma langue aux alentours… du ravissant bouton, qui paraissait attendre sa caresse.
            ¾ Que faites vous ? demanda l’enfant, effarouchée ; non, non, finissez, Mnasidika, oh ! finissez !… ah !… ah !… ah !… ah !… ah !… ah !…
            Mais ma langue avait commencé le travail et je compris que la partie était gagnée.
            Ah ! chérie, que te dire ? Je l’initiais ! Elle ignorait tout cela ! Pour la première fois une langue la léchait, et cette langue était la mienne. Et je comprenais qu’elle allait en ressentir une jouissance inédite !…
            Elle ne disait plus rien, mais de petits râles s’échappaient de ses lèvres serrées. Elle écartait les cuisses, elle se donnait. Ma langue, dardée, léchait, fouillait, et mes doigts, par-dessous, tripotaient les fesses, se faufilaient, frottaient. Et toujours cette odeur légère de bête qui montait de son sexe humide à mes narines.
            Enfin le moment vint : une de ses jambes fut agitée d’une espèce de tremblement nerveux ; elle tortilla toute la croupe, elle serra convulsivement les fesses, en poussant un long cri rauque de volupté. Ca y est, pensai-je, elle jouit ! Oui, elle jouissait, elle jouissait par moi, et elle jouissait comme jamais encore elle n’avait joui !…
            Ah ! ma tête était restée serrée entre ses deux cuisses, et la pointe de ma langue continuait son office ¾ fiévreusement. Elle eut cinq ou six grandes secousses violentes. Je sentis une humidité visqueuse sur mon visage prisonnier. Elle jouissait ! c’était bien le spasme !… Puis tout se détendit tout à coup, les jambes s’écartèrent mollement ; et Galatée alors, se redressant, vint me saisir à bras-le-corps et, posant ses lèvres sur mes lèvres, elle me donna un long baiser reconnaissant, tandis que des pleurs coulaient de ses jolis yeux tout souriants. 
            Mnasidika s’arrête, tout émue encore du tableau qu’elle vient d’évoquer. Je crois qu’elle a fini ; mais, d’une voix plus basse, elle reprend :
            Moi, Bilitis, à ce moment-là, j’étais dans un état que tu peux facilement imaginer. Je te dirais bien que, cependant, je gardai mon sang-froid, mais ce serait mentir, car je ne sais pas du tout comment il se fit que, par instinct, je murmurai à l’oreille de Galatée :
            ¾ Etes-vous contente, mignonne ?
            ¾ Oh ! oui, dit-elle ; oh ! toi, je t’aimerai bien !…
            ¾ Alors, enfant chérie, écoute : viens !… viens !… si je te demandais… veux-tu… enfin… me faire à moi ce que je viens de te faire ?
            ¾ Oh ! mais je veux bien, venez !…
            Quelles minutes… J’arrachai ma chemise en m’étendant sur le divan, je m’offris, les jambes ouvertes.
            Je sentis alors ¾ Quels délices ! ¾ la petite main se placer entre mes cuisses, sur ma motte. Ses doigts, en tâtonnant un peu, écartèrent les bords de la coquille et langue agile se mit immédiatement à me lécher…
            Oh ! c’est qu’elle fut fort adroite du premier coup. Ses mains, évidemment, hésitaient un peu en me tripotant, car elle n’avait jamais touché, ni même vu, un autre cul. Mais, d’instinct, elle attrapa la cadence exacte qu’il me fallait, si bien… qu’au bout de quelques instants, sous cet assaut à la fois naïf et raffiné ¾ et si pervers ¾ je me mis à mouiller formidablement… Je criai :
¾ Ah ! petite Galatée chérie, je jouis par toi ! je jouis ! je jouis !… »
            C’était si bon qu’elle-même en restait stupéfaite. Et quand ce fut bien fini, se relevant, elle n’osait plus me regarder et elle se cacha la tête dans les mains, d’un geste d’exquise candeur.
            Cette fois, Mnasidika se tait… Je suis dans un état !… Alors, je m’approche d’elle, tout près, je la mets nue… et… et…

 

 

 

 

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