Primeur |
Primeur
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APRES m’être lavée, je reviens m’asseoir sur le divan. Or, les autres, tout nus, me regardaient. Et je m’aperçois que Midas s’était remis à bander terriblement.
La vue… de cette belle bite, bien redressée, me fit je ne sais trop quel effet. Ce n’était pas du désir physique, mais c’était une espèce d’éréthisme cérébral. Cérébralement j’étais inassouvie. Je voulais encore, sinon… jouir, du moins prendre part à des caresses, surtout voir jouir les autres.
J’allais donc vers Midas et, à pleines mains j’attrapai sa belle queue et ses couilles, puis je commençai à le branler. Que dire ? Cela m’excitait, je sentais le désir se ranimer en moi. Quand à lui, il m’arrêta d’un geste en disant :
« Eh ! non, pas ça, Bilitis ! c’est vraiment trop simple. »
Je le poussai sur le divan, où il culbuta ; je tenais toujours son énorme aiguillon : je me penchai, je plaçai la pointe de ma langue juste sur son filet, à la base du gland, par en dessous, sur le frein, le point sensible par excellence. Sa pine accentua aussitôt ses battements, mais il répéta :
« Trop simple ! »
Je réfléchis… Or, je me rappelai qu’il m’avait dit la veille : « Ce que je voudrais, vois-tu, c’est… enculer une de tes jolies amies ». Je lui murmurai :
« Eh bien ! veux-tu… veux-tu… le derrière de Gyrinna ?
¾ Mais qu’est-ce que tu dis ? s’écria Gyrinna, qui avait entendu. Ah ! par exemple, c’est trop fort ! »
Mais je sentis qu’elle se défendait mollement.
« Allons, lui répondis-je, dis oui. IL faut bien arriver à savoir ce que c’est. Voilà une occasion. Et je suis sûre que tu aimeras ça, toi qui aimes tant les fesses… Allons, viens, tourne-toi, présente ton postérieur : il ne te fera pas de mal !…
¾ Midas, vous irez tout doucement, n’est-ce pas ?
¾ Oh ! oui, je sais ce que c’est !… »
Parbleu, il avait l’habitude, lui ! Alors, je les mis moi-même en position. Gyrinna avait un air à la fois excité et inquiet qui me ravissait. Je la fis mettre à genoux, le buste jeté en avant, la tête dans les mains, et je lui écartai les jambes. Quel tableau, ce cul offert ! Je fis agenouiller Midas derrière elle, tout près ; je lui enduisit avec soin la queue d’une couche de fine pommade… et en avant !…
« Doucement surtout, recommandai-je, car n’oublions pas, chéri, que c’est un dépucelage. »
Je pris la queue et j’en plaçai moi-même la pointe en face de l’anus de Gyrinna.
« Ecarte bien, dis-je, et laisse-toi faire ! »
Et je poussai moi-même Midas en avant, par les reins. La queue, alors, dilatant l’orifice, se mit à pénétrer délicatement dans le trou du cul. Ce n’était pas la première fois, certes, que je voyais enculer, mais quel spectacle ! Je criai :
« Sélénis ! Glôttis ! Mais pourquoi restez-vous là à ne rien faire ? Ne pouvez-vous pas vous sucer mutuellement ? Allez ! allez ! devant nous !… »
Elles se mirent immédiatement, sous nos yeux, têtes entre cuisses… Ah !…
Moi, cependant, je regardais, dans les fesses de Gyrinna, la grosse pine se frayer un chemin. Par étapes, par petite secousses, elle était entrée de toute sa longueur, jusqu’à la racine. Puis elle se mit à ressortir et à rentrer, alternativement, de deux à trois pouces. On voyait les bords écartés de l’anus qui faisaient une sorte d’auréole et qui tressaillaient, en une palpitation convulsive, comme pour aspirer le vivant… engin.
« Qu’éprouves-tu ? dis-je fébrilement à Gyrinna.
¾ Oh ! ça fait un drôle d’effet : ça brûle ! ça fait mal ! mais aussi ça excite. Oh ! oui, ce que ça excite ! Ah ! c’est bon !… Allez ! allez !… allez doucement, mais allez toujours ! Mais toi, Bilitis, qu’attends-tu pour me branler, voyons ? »
La verge allait et venait en mesure, et je lisais, sur le visage de Midas, tandis qu’il se cramponnait, de chaque côté, aux fesses de sa victime, comme une grimace de volupté qui commençait à l’agiter. Déjà il râlait presque et le mouvement menaçait de s’accélérer…
Alors, je passai ma main sous le ventre de Gyrinna, et, ayant cherché la place, je commençai à la masturber avec enivrement… Et déjà le feu de la luxure m’embrasait de nouveau. Mais j’avais compté sans Mnasidika.
Ré excitée elle aussi, elle s’approcha tout à coup et, se roulant sous moi, entre mes jambes, dans une position bizarre, elle vint placer sa tête contre ma motte.
Quoi ? encore sucée ?… Eh bien, soit ! vas-y !… J’écartai les fesses…
Ah ! ce fut, cette fois encore, effrayant ; car déjà je voyais, à la secousse qui agita ses flancs, que Midas déchargeait dans le fond du cul de la bienheureuse Gyrinna. Il jouissait !… Elle, sous le chatouillis de mon doigt, s’y mit presque au même instant : râles, halètements, sanglots nerveux, soubresauts ; elle jouissait ! elle jouissait !… par les deux trous. Sélénis et Glôttis, étroitement enlacées, bouche à sexe, mouillèrent ensemble : je vis le spasme secouer leur belle chair nue ; elles jouissaient !…
Il n’y avait plus que moi, un peu plus lente à démarrer, parce que j’avais joui déjà deux fois, et quelques instants auparavant : mais la langue de la chère Mnasidika était si preste, si habile, si fine, si vivante, si chaude, si nuancée, si infatigable, que bientôt aussi je ressentis la divine secousse, qui me fit m’abîmer sur le tapis, avec toujours le visage de Mnasidika serré entre mes deux cuisses : je jouissais !… et avec quels transports !… c’était fou !… j’avais une véritable convulsion. Je faillis m’évanouir de nouveau. Je tombai de tout mon long, en râlant, la chair brisée.