La ballade de Lara et Gemma 28 |
LA BALLADE DE LARA ET GEMMA : L’HISTOIRE CONTINUE
Adaptation Française : Perverpeper.
Chapitre 28 : Joan.
Ils l’avaient abandonnée, les chevilles liées aux cuisses, ouverte comme les pétales d’une rose. Elle sentait leur liqueur s’écouler lentement entre ses fesses et pouvait voir Bob lui lancer des regards honteux, à travers l’ouverture béante de ses cuisses.
Elle se sentait incapable de lui adresser la parole, pas plus que lui prodiguer ou recevoir du réconfort, car, tout comme lui, elle avait été étroitement baîllonnée avec une boule rouge en plastique attaché derrière sa nuque.
Plus tard, après ce qui lui avait semblé plusieurs heures d’attente dramatiques, les deux garçons étaient revenus, accompagnés de trois autres copains, comme ils avaient dit.
Les cinq jeunes hommes s’étaient alors synchronisés, abusant tour à tour de l’intimité sans défense de Joan. Agissant nonchalament, échangeant leurs places en discutant entre eux, comme si elle n’existait pas.
Puis, une éternité plus tard, une femme entra dans la pièce. Elle était seule.
Aussi incroyable que ça puisse paraître, elle lui parla normalement, comme si l’indécence de la position qu’on lui avait imposée était la chose la plus naturelle au monde.
Ses yeux erraient sans retenue sur les chairs offertes de Joan.
Joan lui aurait donné environ vingt-six ou vingt-sept ans, peut-être ving-huit maximum. Elle avait un visage ovale, une mâchoire anguleuse et un nez fin. Ses lèvres étaient peut-être un peu pincées, sous le rouge à lèvres rouge foncé, de la même teinte que le vernis de ses ongles.
« Bienvenue dans mon humble palace du plaisir. » Déclara-t-elle.
Joan en resta bouche-bée, incapable de proférer le moindre son derrière son baîllon.
Les yeux extraordinairement glacés, tels des sphères bleu-vert, de la femme scintillaient en la fixant avec dérision.
Lara, certainement.
« J’ai bien peur que tu sois impliquée dans mon petit jeu. »
Petit jeu ?
Les ongles pointus s’emparèrent des lèvres sexuelles de Joan, les manipulant sans le moindre signe d’embarras, de précaution ou de pitié. Elle les écarta, les tâta, comme on aurait fait avec de la viande sur le comptoir d’une boucherie, pour tester la tendresse d’un steak.
« C’est un jeu qui risque de durer longtemps. Pendant ce temps, il faudra que tu t’aquittes d’une petite taxe pour ton séjour ici. Mes garçons viendront souvent te voir pour la collecter… »
Joan secoua la tête et émit un geignement étouffé lamentable.
Comment tout ceci pouvait-il se produire. Que se passait-il dans cette maison de fous ?
« Mais, si on regarde le côté positif des choses… D’abord, je parie que tu vas vivre quelques unes des plus vigoureuses baises que tu aies jamais eu. Plus certaines choses que tu n’as probablement jamais expérimentées. Ensuite, tu auras un rôle à jouer dans mon jeu. Tu seras la pom-pom girl de ta fille. Avec toi dans son équipe, qui sait, elle pourrait trouver l’énergie qui lui permettra de gagner. »
Lara se détourna, et fit quelques pas décidés pour sortir de la pièce.
« Ah… J’oubliais. Désolée, Bob ! Toi aussi tu feras partie de son équipe. »
Et elle sortit.