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La ballade de Lara et Gemma 15
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LA BALLADE DE LARA ET GEMMA : L’HISTOIRE CONTINUE

 

Adaptation Française : Perverpeper.

 

Chapitre 15 : Lara.

Lara accueillit la jeune esclave et les deux gardes qui l’escortaient.
Les deux hommes étaient occupés à mettre la jeune femme silencieuse et boudeuse en position. Debout, bras et jambes écartelées, fixés par des chaînes auxquelles étaient suspendus ses poignets, tandis que ses jambes toniques étaient maintenues par une barre métallique de plus d’un mètre de long.
Lorsque les derniers réglages furent exécutés, elle reposait difficilement sur la pointe des pieds, les bras étirés au maximum.
Tendue, serrée et ajustée.
Lara se tenait à l’écart, admirative.
Enfin, les gardes bouclèrent une sorte d’anneau métallique compliqué, en forme de O, entre les mâchoires de Michelle. Une courroie en cuir, fixée derrière sa tête et sous son menton, maintenait le dispositif fermement en place.
De petits ressorts poussaient verticalement sur les parois du baîllon, afin de forcer la bouche de l’esclave à rester grande ouverte, sous une pression constante. De petits rembourrages en caoutchouc prévenaient tout risque de morsure. De plus, de une petite dépression métalique dans la partie basse du mécanisme, pénétrait dans la bouche et forçait la langue à se replier en arrière, afin de donner libre accès à la bouche offerte.
Michelle ne pouvait bien entendu pas prononcer le moindre mot, excepté les plus pathétiques ‘nghs’ et ‘anghs’.
Quoi qu’il en soit, Lara n’avait aucune intention d’entendre ses objections. Un signe de la tête pour répondre ‘oui’ ou ‘non’ serait amplement suffisant pour ce premier contact.
Le plus âgé des deux gardes lorgna joyeusement Lara. Il avait une vingtaine d’années, à peu près le même âge que Michelle.
Lara se rendit compte qu’il aimait ce qu’il faisait et qu’il apprenait vite. Il s’exprimait dans un accent Est-Londonnien et jurait sans restrictions.
Bien entendu, aucun d’eux deux ne le savait à ce moment, mais il jouerait plus tard un rôle crucial dans cette balade.
Il s’agitait, espérant qu’on lui proposerait de rester.
Mais Lara remercia et congédia les deux gardes, avant de refermer la porte de sa suite luxueuse.
Son cœur battait fort dans sa poitrine, et ses doigts en sueur tremblaient d’excitation.
Elle s’avança et évalua sa captive réticente. Contrairement à Michelle, Gemma avait déjà été mise au pas lorsque Lara l’avait récupérée.
De son côté, Michelle laissait deviner un challenge différent, bien que plus ardu. Malgré sa nudité, ses entraves et son baîllon ; au-delà du fait qu’elle était impuissante, souillée et sans aucun doute épuisée, il était incontestable que ses yeux bleus brillaient de colère et de fougue.
Lara s’absorba un instant dans la contemplation des taches de rousseur et de ses formes distordues par les entraves.
Un petit filet de bave s’étira sur le menton de l’esclave.
Lara se pâma silencieusement devant les possibilités qui s’ouvraient devant elle.
Pour l’instant, Gemma était attachée étroitement, rendue muette par un baîllon, la tête emprisonnée par une capuche. Elle attendait sagement dans la chambre d’amis.
La rencontre entre les deux jeunes femmes pouvait attendre.
Lara devait se redonner de la composition. Elle se dirigea vers sa cuisine privée et se servit un verre d’eau bien fraîche. C’était dans ces moments-là qu’elle regrettait de ne pas fumer de cigarettes comme sa tante.
Quelque chose qui l’aurait aidé à retrouver un peu d’assurance. Elle but l’eau en deux longues gorgées et remplit à nouveau son verre. La sensation de pouvoir était si extraordinaire. Vous en rêvez et alors, au moment où vous le possedez, il arrive que l’on ne sache pas quoi en faire.
Quelques années avant le fléau, Lara avait appris à conduire. Elle avait dépensé une somme folle pour acheter une voiture puissante dont le moteur était sensé lui donner un ascendant sur tous les autres automobilistes, mais finalement, quelque chose d’inhibé profondément au fond d’elle l’avait dissuadée de conduire sur les chapeaux de roues. Bien entendu, elle se lâchait de temps en temps lorsqu’un jeune ‘pilote’ sans cervelle ou une salope blonde s’arrêtait à côté d’elle au feu rouge, mais la plupart du temps, elle se contentait de conduire tranquilement. Vite, mais raisonnablement, consciente de ses propres limites.
Debout dans sa cuisine, elle entendait des voix résonner dans sa tête : ‘Vas-y’, ‘ridiculise cette salope prétentieuse’ !
Si quelqu’un l’avait vue à ce moment-là, c’est probablement ce qu’il lui aurait conseillé. D’un autre côté, elle entendait des chuchottements plus apaisés lui suggérant : ‘prends ton temps’, ‘tu peux montrer tes feux stop à cette salope dès que tu le décideras’. ‘Amuse-toi d’abord avec elle, laisse lui le temps de bien voir ta calandre avant dans son rétroviseur’.
Enfin, il y avait cette voix solitaire, si feutrée qu’elle ne la comprenait pas toujours. Elle murmurait en disant : ‘Ne soit pas cruelle, après tout. Qu’est-ce qu’elle t’a fait. Qu’est-ce qu’elles t’ont fait ?
Putain de merde !
Finalement, les voix s’amenuisèrent et devinrent silencieuses.
Ses doigts ne tremblaient plus, son air hautain revint.
Elle revint dans la pièce et regarda Michelle pour la déconcerter. Elle fit plusieurs fois le tour d’elle, apréciant chaque centimètre de peau nue et impuissante.
Son visage était horriblement déformé par le dispositif qui la baîllonnait, mais Lara n’en avait cure. Ses longs cheveux blonds lui tombaient sur les épaules, séparés par une raie centrale bien nette. Physiquement, elle lui aurait donné un 8 ou un 9 sur 10.
Sa peau était couleur de pêche, l’une de ses blondes chanceuses qui pouvaient bronzer facilement. Pourtant, seul son visage avait pris des couleurs, mettant en valeur ses adorables petites taches de rousseur qui encadraient son nez fin. Le reste de son corps était pâle. Visiblement, elle n’avait pas eu de temps pour se consacrer à son bronzage, pensa gaiement Lara.
Ses seins étaient tous petits, mais superbes et fermes.

Elle avait un corps sensationnel, avec les muscles abdominaux tendus et juste ce qu’il fallait comme courbes ; un posterieur éblouissant et des jambes parfaitement galbées, tendues par l’effort que lui imposait la barre d’écartement.
Au comble du bonheur, Lara se laissa aller à contempler ses parties intimes. Enfin, plus si intimes, maintenant.
Elle portait un petit triangle délicieux de poils soyeux à la teinte de geingembre avec un pubis rebondi, dont les lèvres dépassaient juste comme il fallait. Lara était quelque peu une experte des chattes, et celle-ci était sans conteste exactement à son goût. Il n’y avait aucune trace de cet aspect loqueteux ou de cet excès de chair que certaines affichaient.
Une légère odeur de poisson et quelques autres signes des outrages que lui avaient fait subir les agents de la Stalitz subsistaient, mais elle ne leur en voulait pas le moins du monde.
Lara n’était pas une jalouse ! De plus ce ne serait certainement pas la dernière fois que Michelle expérimenterait quelque contact forcé avec un homme. Loin de là.
Elle tendit une main pour tâter ses seins.
Michelle réagit violemment, secouant ses poignets et se contorsionnant en faisant tinter les chaînes qui la maitenaient immobile.
Malheureusement pour elle, elle ne pouvait pas se défiler.
Lara sourit et plaça sa main en coupe sur son sein gauche, frottant le téton rose du bout du pouce.

« Bienvenue ! » Dit-elle. « Débarrassons-nous des présentations, si tu veux bien. Je me nomme Lara, mais tu devras m’appeler ‘Maîtresse’. Tu m’appartiens pour le reste de ta misérable vie, à moins que je décide de te revendre, ou bien, éventuellement, de te relâcher.
Elle gloussa, insistant sur le peu de probabilité de cette dernière possibilité.

« Et, juste pour que tu le saches, je suis parfaitement au courant que tu es innocente du crime pour lequel tu as été arrêtée et jugée. En fait, j’ai fait la connaissance de ton amie Gemma, et nous nous sommes toutes les deux arrangées pour que tu sois irrémédiablement jugée coupable. Tu peux donc nous remercier toutes les deux car c’est grace à nous que tu te trouves ici. »

Oooh ! Si les regards pouvaient tuer…’ Pensa Lara, avec délice.

La déformation des yeux bleus de Michelle était plus éloquente que n’importe quels mots.
Lara fit descendre sa main le long du ventre de son esclave et pris possesion de son sexe. Elle y fit lentement pénétrer son index. C’était étroit, légèrement visqueux et sale.

« Hmmm… Je vois que ces vilains policiers ce sont bien amusés. Je parie qu’ils t’ont prise de l’autre côté aussi. Non ? »

Les yeux de Michelle lancèrent des éclairs et elle agita à nouveau ses chaînes.

« J’aime bien qu’on me réponde quand je pose des quesions » Poursuivit Lara en introduisant deux nouveaux doigts et en les faisant pivoter lentement sur eux-mêmes. « Sers-toi de ta tête pour me faire savoir si c’est OUI ou NON. » Ajouta-t-elle en pinçant cruellement une lèvre sexuelle de sa victime.

Michelle poussa une sorte de miaulement, s’apparentant à un ‘glouglou’, visiblement en désacord avec les manières de Lara.
Lara ricana.

« Alors, comment c’était ? Je n’ai jamais essayé le sexe anal moi-même. Je veux dire pas en tant que receveuse. Bien sûr, j’ai utilisé des godemichés sur d’autres, mais quand il s’agit de mon propre derrière, je préfère largement… » Elle s’interrompit en faisant courir sa langue sur ses propres lèvres. « Une langue… »
Michelle se figea et remua légèrement la tête, peut-être pour répondre à la proposition de Lara.
Celle-ci sourit avec indulgence.

« Ne t’inquiète pas, petite chienne. Chaque chose en son temps. Gemma était comme toi, au début, mais maintenant elle adore ça. Donner et recevoir. Aussi quand je lui ai demandé à laquelle de ses amies, elle préfèrerait lécher le petit trou du cul sale et elle t’a choisie. C’est pour ça que tu es là. »

Michelle lui lança un regard noir à travers lequel transpirait l’horreur et incrédulité.
Lara rigola.

« Non, pas vraiment. C’est parce que ça m’amuse. Gemma déteste ça, elle aussi. C’est ça la vraie raison pour laquelle tu es ici. Je lui ai donné une chance de gagner sa liberté. D’ici une semaine, l’une de vous pourrait s’en aller d’ici, libre. Une femme libre ! L’autre devra passer le reste de sa vie en tant que latrine attitrée dans une communauté de lesbiennes sadiques. Franchement, je me fiche de savoir laquelle des deux gagnera et laquelle perdra. Je serai strictement réglo. Tout dépendra uniquement de vous deux. »

Lara fit le tour de sa victime et plaça ses mains sur ses fesses, les écartant. Elle glissa un doigt dans la raie et progressa lentement vers l’anus.

« Oh là là, ces garçons de la Stalitz savent s’occuper d’un petit cul comme le tien, n’est-ce pas ? Allez, dis moi la vérité. » Chuchota-t-elle dans l’oreille de Michelle. « Est-ce que tu avais déjà été prise dans le cul, auparavant ? Est-ce que tu avais essayé avec un petit copain, ou deux ? Dis-moi la vérité, Je finirai par le savoir, si tu mens. »

Elle se recula un peu et regarda fixement au fond des yeux de l’esclave.
Michelle soutint son regard un instant, puis détourna les yeux.

« Vraiment, espèce de vilaine petite salope ! Je parie que tu as tout esayé, n’est-ce pas ? Je te signale que j’ai un dossier complet sur toi, alors ne mens pas. Je sais tout sur Bob et Joan. »

Michelle cligna des yeux en entendant sa tortionnaire mentionner les noms de ses parents.

« Et Joan n’a que 46 ans, n’est-ce pas ? Et sacrément bien conservée… Si tu fais la moindre erreur, le moindre mensonge, une seule insolence, et maman chérie se retrouve à danser au bout de chaînes identiques à celles-ci. Il y a plein de jeunes hommes ici, qui aiment bien les femmes matures à la chair un peu flasque. Pigé ? »

Michelle acquiesca lentement de la tête et commença à écouter attentivement.

« Bien, revenons à mes questions. Dis-moi si tu sais exactement avec combien d’hommes tu as couché, en tout ? »

Michelle resta un instant immobile, puis remua négativement la tête.

« Non ? Eh bien… Alors, sans compter tes petits copains de la Stalitz, tu dirais que c’était plutôt plus ou moins de vingt ? Garde bien à l’esprit que j’ai des noms dans ton dossier. »

Michelle réfléchit un moment, puis tendit le menton vers le haut pour évoquer un chiffre plus grand. Au même moment, elle rougit comme une tomate.
Lara n’avait aucun nom dans le dossier, mais sa ruse avait fonctionné.

« Une trentaine ? »

Michelle réfléchit un moment, puis balança sa tête de part et d’autre, signifiant clairement qu’elle pensait à une trentaine.

« Dis-donc tu étais une jeune fille très occupée. » Se moqua Lara. « Pendant qu’on y est, combien de filles ? Tu as couché avec combien d’entre elles ? »

Michelle secoua négativement la tête. Aucune. Lara eut un sourire d’approbation.

« Bien. Encore une vierge. J’adore les vierges. »

Elle se pencha en avant et embrassa Michelle sur un de ses tétons.

« Et les amours de groupe ? Deux hommes à la fois, jamais ? »

Michelle nia de la tête.

« Le sperme ? Tu es une avaleuse ou une cracheuse ? »

Michelle la regarda. Elle fit balancer sa tête de droite à gauche à nouveau.

« Un peu des deux, n’est-ce pas ? Est-ce que tu aimes donner du plaisir aux hommes oralement ? Dis-moi la vérité. »

Michelle fit de son mieux pour hausser les épaules.

« Quelques fois, non ? »

Michelle agita sa tête de haut en bas.

« J’imagine que ça dépend de ton partenaire et du moment, n’est ce pas ? »

Un autre signe d’aprobation.

« Bien. Ici, ça ne dépend pas de tes caprices. Ici tu vas sucer de nombreux hommes et tu avaleras tout à chaque fois, à moins qu’on te demande autre chose. D’ici peu, je vais te montrer un film de ta copine Gemma. Ça s’appelle ‘orgie de sperme et de godemichés, épisode 6’. Tu y verras un nombre incalculable de types éjaculer dans sa bouche, sur son visage et partout ailleurs. Elle avale tout. Tu vas adorer, c’est un film très chaud. On le regardera toutes les trois, Gemma va adorer ça. »

Lara commençait à s’exciter sournoisement. Elle allait avoir besoin d’un orgasme sous peu.

« Qu’est-ce que tu penses des jeux d’eau ? Est-ce que tu as déjà essayé de jouer avec de la pisse ? »

Michelle nia d’un mouvement de tête ferme et décidé.

« Quoi, tu n’as même pas tenu la bite d’un de tes petits copains pendant qu’il pissait ? Tu n’as jamais pissé sur lui pendant que vous preniez une douche ensemble ? Vraiment ? »

Michelle puisa dans ses réserves pour hausser les épaules ? L’anneau métalique qui lui obstruait la bouche, la faisait saliver abondament maintenant. Son menton était tout baveux et de petits filets commençaient à s’en écouler.
Lara étudia attentivement l’un d’entre eux qui gouttait sur son sein.

« Je comprends pourquoi Gemma t’a choisie. Tu n’as aucune chance, Cela fait des semaines, maintenant, qu’elle apprend ce genre de choses. Elle peut se gargariser avec de l’urine sans même y penser. Elle t’a choisie parce que tu étais innexpérimentée. Parce que tu es une looseuse. Tes chances de gagner ne doivent pas dépasser une sur cent. C’est elle qui sera libre à la fin de la semaine, cette astucieuse salope. »

Lara étudiait les yeux bleus de sa victime tout en parlant. Elle y lut le même éclair de colère que lorsqu’elle avait été immobilisée, tout à l’heure. Elle avait flairé le piège.

« Peut-être que ça ne vaut même pas la peine de faire cette compétition. Peut-être que je devrais vous envoyer directement dans cette communauté de lesbiennes et envoyer chercher Joan pour qu’elle remplace Gemma. Et Bob aussi. Je suis sûre que ton père ne voudrait pas manquer ça. »

Michelle s’agita à nouveau violemment dans ses liens. Les larmes se mélangeaient à sa bave et les anneaux de sol sur lesquels ses chaînes étaient fixées grincèrent.

« Ah bon. Tu préfères essayer. Tu es sûre ? »

Lara éprouva le besoin de réfléchir un instant. Considérant qu’elle avait plein d’urine froide stockée dans la salle de bain, elle avait besoin de faire un choix. Mais sa vessie était pleine et une bonne carafe de pisse chaude pleine de bulles serait certainement une meilleure façon pour Michelle de commencer sa carrière de latrine ambulante.
Ça serait préférable pour voir où tout cela pouvait mener.

« Je vais te donner une chance. Une seule. Un examen préliminaire, en quelque sorte, pour voir si ça vaut le coup que je me donne toute cette peine. Qu’en penses-tu ? »

Michelle approuva de la tête avec enthousiasme.
Lara lui sourit. Elle marcha jusqu’à la cuisine et fouragea quelque temps dans les tiroirs pour en extraire un entonnoir à larges bords et une grande carafe, ainsi qu’un objet que Michelle ne put discerner. Elle déposa la carafe et l’entonnoir sur le sol, entre ses pieds. Puis, sans le moindre sentiment de gêne, elle dégrafa la ceinture de son jean, le déboutonna et le fit glisser le long de ses jambes en l’enjambant pour s’en débarasser. Puis elle ôta son string en soie et se redressa devant sa captive, n’étant plus vêtue que de son chemisier.

« Pas de fausse pudeur entre nous. » Déclara-t-elle. « J’ai hâte de te vérifier si tu n’es pas incontinente. »

Lara s’empara de l’entonnoir et le plaça au-dessus de la carafe, qu’elle enjamba en s’accroupissant et en adressant un sourire narquois à Michelle. Ses lèvres s’ouvrirent et elle ferma les yeux, alors qu’un flot de pisse alla s’écraser contre les parois de l’entonnoir en plastique. L’odeur âcre lui monta au nez. Elle continua à se vider pendant plus d’une minute. Le gargouillement constant du liquide s’écoulant dans la carafe envahit ses oreilles. Elle rouvrit les yeux et surprit Michelle grimaçant à travers son baîllon.
Enfin, sa vessie fut vide et elle se sentit mieux. Elle se redressa, ôta l’entonnoir et découvrit la carafe pleine du liquide doré et mousseux. Elle remit sa culotte, mais abandonna son jean. Puis, elle alla chercher le dernier ustensile. Il s’agissait d’une grosse seringue culinaire qui servait à appliquer de la crème et des décorations sur les gateaux.
Elle enfonça la seringue dans la carafe et aspira une grande quantité de liquide, remplissant le cylindre. Un quart de litre.

« Toujours décidée à faire le test ? Ou préfères-tu abandonner tout de suite ? »

Michelle détourna les yeux puis, très lentement, agita sa tête.

« Tu abandonnes ? »

Michelle remua sa tête frénétiquement.

« Ah bon ! J’ai cru un instant que tu préfèrais abandonner. Alors tu veux vraiment faire le test ? »

Michelle acquisca de la tête encore plus frénétiquement.
Lara lui sourit.

« Ok, alors on y va. Ouvre ta bouche. » Elle eut un rire sarcastique. « Ah oui, c’est vrai. J’oubliais, c’est déjà ouvert. »

Elle leva la seringue au-dessus du visage de sa captive afin de mieux voir. Puis elle glissa l’embout à travers l’anneau et le fit glisser le long du petit ‘abaisse-langue’.

« Si tu essayes de rejeter la moindre goutte ou si tu bouges la tête, ça sera ‘game over’. Compris ? »

Michelle approuva prudemment de la tête.
Très lentement, Lara poussa sur le piston, constatant les quelques gouttes qui furent suivies par une fontaine sortir du cylindre.
Les yeux bleus de Michelle s’écarquillèrent de dégoût, mais elle n’esquissa pas le moindre geste pour se soustraire à l’abomination que lui faisait subir Lara. Sa gorge s’anima d’un mouvement imperceptible qui se répeta à chaque gorgée qu’elle ingurgitait. Le baîllon rendant impossible tout mouvement de sa mâchoire, elle devait se contenter de laisser le liquide putride couler au fond de sa gorge et d’avaler pour ne pas s’étouffer.
Lara changea l’inclinaison du cylindre, de façon à l’orienter vers le palais et les joues de son esclave. Comme ça toutes les papilles gustatives seraient imprégnées.

« Bien ! » Dit-elle sur un ton moqueur en se penchant à nouveau pour remplir le cylindre une nouvelle fois.

Cette fois, Lara pressa plus fortement sur le piston, remplissant à ras-bord la bouche de Michelle qui dut incliner sa tête en arrière pour éviter que le liquide, maintenant tiède, ne déborde.

« Tu es douée. Peut-être que tu vas donner du fil à retordre à Gemma, finalement. »

Elle remplit une nouvelle fois le cylindre avec le reste d’urine.

« Dernier tour. » Annonça-t-elle, en prenant soin de n’épargner aucun recoin de la bouche sans défense. « Voilà, terminé. » Elle jeta la seringue dans la carafe vide. « Pour le moment en tous cas. »

Lara fit courir sa main sur la gorge de l’esclave, la fit descendre entre ses petits seins, avant de se fixer sur son ventre.

« Tu sens bien ma liqueur pénétrer dans ton organisme. Profites-en bien car lorsque ce sera ton tour de vider ta vessie, tu auras la chance de la boire une deuxième fois ! Et ne te méprends pas. Il est hors de question que je gaspille ma précieuse eau fraîche avec toi. Tu es partie pour une diète de pisse et de recyclage de pisse très strictes.

Les yeux de Michelle la piquaient. D’une part à cause des larmes et d’autre part en réaction à l’amertume du liquide qu’elle venait d’ingérer.
Lara essuya délicatement une larme qui coulait sur sa joue.

« Je pense qu’il est temps de réunir les deux amies intimes, tu ne crois pas ? »

*** *** ***

Lara était avachie sur le canapé, tandis que Gemma, agenouillée entre ses jambes, la léchait, lui procurant des orgasmes répétés. Il était râre que Lara atteigne cet état d’excitation extrême qui se concluait par une série d’orgasmes. Il lui fallait une stimulation intense et une langue agile et infatigable.
Pas un instant, ses yeux n’avaient quitté Michelle. La fille était toujours entravée de la même manière.
Les deux esclaves avaient été autorisées à se voir, mais c’était tout. Pas un mot, pas un geste ne leur avait été permis, excepté avec leurs yeux.
C’est avec plaisir, qu’elle avait remarqué une certaine froideur dans le regard de Michelle et un grand embarras dans celui de Gemma.
Finalement, satisfaite, Lara enfila sa robe de chambre et félicita Gemma en lui tapotant la tête.

« Brave fille. Joli travail. Trois points pour toi. »

Elle gribouilla rapidement un 3-0 sur un morceau de papier punaisé contre le mûr à côté de son bureau.

« Du coup, c’est à toi de choisir. Donneuse ? Ou receveuse ? »

C’étant bien gardée de quitter sa position agenouillée, Gemma papillota des paupières.

« Donneuse, Maîtresse. »

« Bon choix. » Répondit Lara en souriant malicieusement.

Elle saisit Gemma par le bras et la fit lever pour lui remettre ses lunettes.
Gemma s’empressa de les ajuster sur son nez.

« Va chercher une cane dans le placard. »

Gemma s’empressa et revint avec une cane fine, à la poignée courbée.

Tu vas lui en donner six coups. Je les noterai. Plus ils seront forts, et plus ils ébranleront ta copine, et plus haut sera ton score. Je te conseille de ne pas économiser tes forces, elle aura bientôt son tour. Et souviens-toi bien que tu combat pour ta liberté… Et pour celle de tes proches… »
Le visage de Gemma se décomposa. Litteralement. Elle n’avait pas encore eu connaissance des règles du nouveau jeu qu’avait imaginé sa tortionnaire. Abasourdie, elle leva un regard suppliant sur Lara.

« Oh ! J’avais oublié. J’ai l’intention de donner à l’une d’entre vous la chance de gagner sa liberté. D’ici une semaine, la gagnante de ma petite compétition pourra quitter cet endroit en femme libre. L’autre passera le reste de sa vie en tant que ‘chiotte ambulante’ dans une communauté de lesbiennes sadiques. Comme je le disais à notre Michelle, je n’ai absolument aucun préjugé sur celle qui gagnera et celle qui perdra. Je respecterai scrupulement vos résultats. L’issue de cette compétition dépend uniquement de vous deux.

Gemma jeta un bref coup d’œil à Michelle avant de centrer so attention sur Lara.
Celle-ci rigola.

« C’est tout à fait vrai ! Tu as là une occasion en or de réaliser ce dont rêvent tous les esclaves ; gagner ta liberté. Il est vrai que pour ça, il faudra que tu voues ton amie, ici présente, à passer le reste de sa vie dans des conditions épouvantables. »

Lara haussa les épaules, tandis que Gemma fermait les yeux.

« Six coups de cane… Presse-toi. »

Gemma s’avança lentement derrière Michelle et prit position.
Lara ne pouvait pas s’empêcher de se sentir envieuse. Les fesses parfaites de Michelle représentaient une cible si délicieuse qu’elle ne se priverait certainement pas de les saccager à la première occasion. Mais, à cet instant, c’était tellement plus joussif de contraindre Gemma à s’en charger elle-même.
Lara se campa solidement, pieds écartés, et leva la cane, puis l’abattit de toutes ses forces.
Un ‘SPLAT’, faisant passer à un arbre se fendant en deux, résonna dans la pièce, suivi aussitôt par un ‘Nnnnngh’ profond et sourd, provenant de la bouche obstruée de Michelle. L’espace d’un instant, ses yeux s’agrandirent comme des soucoupes, avant de se refermer étroitement.

« Oh oui. » Commenta Lara. « Félicitations. De toute beauté. Un point supplémentaire. »

Gemma frappa une seconde fois. Une troisième. Une quatrième.

« Atttends un instant. » L’interrompit Lara en jubilant. « Examinons-la d’abord. »

Elle rejoignit Gemma derrière Michelle et toutes deux se penchèrent sur la chair cramoisie où quatre boursouflures bien distinctes commençaient à changer de couleur.

Touche là » Ordonna-t-elle.

La peau de la malheureuse était chaude au toucher. Ses fesses se contractaient et se détendaient presque convulsivement.

« Mieux que ça. »

Gemma appliqua la totalité de sa main sur la croupe de Michelle. Elle ne quittait pas Lara des yeux et se mordait les lèvres.

« C’est agréable, n’est-ce pas ? Si tu gagnes cette compétition, tu pourras te retrouver systématiquement de ce côté de la baguette, et pour aussi lontemps que tu le souhaiteras. Je pourrais même te trouver un job à mes côtés. »

Lara s’avança et embrassa Gemma à pleine bouche. Pendant un instant, les lèvres de Gemma restèrent passives, puis elles répondirent. Et Lara sentit que ça n’était pas uniquement le baiser en retour d’une esclave.
Leurs lèvres dancèrent ensemble un moment.
Soudain, Lara se recula, se remémorant l’avertissement que lui avait fait sa tante, la dissuadant de tomber amoureuse d’une esclave. Gemma se figea, embarrassée.

« Encore deux coups ! » Lança Lara en essuyant ses lèvres sur le dos de sa main.

Elle s’approcha de Michelle et se positionna face à face avec elle.

Elle plaça ses doigts sur son pubis et en fit glisser deux à l’intérieur de sa fente.

« Méfie-toi. » Avertit-elle. « Ne t’avise pas de toucher à mes doigts. »

Un autre ‘SPLAT’ retentit, féroce. Le corps de Michelle se cabra en avant et son sexe enserra vigoureusement les doigts de Lara. Puis un autre. Lara força ses doigts plus en avant, à la rencontre du bassin de sa proie, les faisant tourner sur eux-mêmes tout en crochetant les chairs intimes de Michelle.

« Oh ? Déjà le dernier ? Quel dommage ! » Souffla-t-elle en fixant sa victime droit dans les yeux. « Et si on en rajoutait six autres ? Qu’en penses-tu, Michelle ? Six de plus ? »

Michelle remua la tête négativement avec fénésie.

« Et toi Gem ? Qu’en penses-tu ? Six de plus ? »

Gemma lui sourit, incertaine. Son esprit confus alternait entre culpabilité et espérance. Bien sûr, elle désirait plus que tout échapper à cet enfer, mais elle répugnait à faire plus de mal que nécessaire à son amie.

« Ou bien, vous pourriez échanger vos positions, bien sûr. Peut-être que tu préfèrererai donner l’initiative à ton adversaire ? Pour l’instant, tu mênes par 6-0, après tout. À moins que… »

Lara s’interrompit et haussa un sourcil.

«… À moins que tu n’aies une meilleure idée pour la punir… »

Il y eut un long silence, et, finalement, Lara osa répondre.

« P… Peut-être que nous pourrions lui enlever son baîllon ? Ça fait lontemps qu’elle le porte. Je pense qu’elle pourrait se servir de sa b… bouche d’une… d’une autre façon ? »

Lara attendit sans un mot. Ses yeux fixaient tour à tour ceux de Gemma et ceux de Michelle.

« Oui… Mais encore ? »

« Peut-être que vous pourriez e… exiger qu’elle… elle vous lèche… Mademoiselle. »

Lara bailla, tapotant sa bouche à l’aide de ses doigts pour mettre en évidence son ennui.

« Désolée, Gem ma chérie. Il va falloir que tu fasses mieux que ça. Beaucoup mieux. Je préfère regarder, pour l’instant. Regarder quelque chose de vraiment chaud. »

Gemma la fixa avec confusion, presque au bord de la panique.

« Quelque chose de vraiment épicé. » Rajouta Lara.

Soudain, les traits de Gemma changèrent. Son regard commença à s’éclairer, tandis qu’elle réalisait ce que sa Maîtresse sous-entendait. »

« Nous pourrions… lui faire… manger quelque chose ? »

« Hmmm… Ça semble amusant… manger quoi ? »

Gemma lui renvoya un regard désespéré.

« Quelque chose d’épicé… Comme le curry que j’ai mangé hier. Ou… comme le c… curry que j’ai… fait… hier. La d… dia… diarrhée… »

« Oh jeune dame ! Ça n’est pas très sympathique. Quelle idée tordue. Tu es sûre ? »

Le rictus de Lara guida Gemma pour qu’elle formule la bonne réponse.

« Oui… Je suis sûre. »

Le sourire de Lara rayonna de Gemma vers Michelle, puis de nouveau vers Gemma.

« Bon, d’accord, si c’est vraiment ce que tu veux. Allons-y. »

 

 

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