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La ballade de Lara et Gemma 09
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LA BALLADE DE LARA ET GEMMA : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR

 

Adaptation Française : Perverpeper.

 

Chapitre 09 : Lara.

Pendant ce temps, Lara se reculait pour admirer son œuvre.
Gemma était suspendue au centre de sa chambre, les poignets menottés à une barre d’écartèlement reliée à un mousqueton fixé sur la poutre en chêne du plafond. Ses chevilles étaient largement écartelées, attachées à deux anneaux fixés sur le sol. Tous ses nerfs et ses ligaments se tendaient sous les efforts désespérés que le corps luisant de Gemma faisait pour lutter contre la position inconfortable.
Lara tira un tabouret et s’y assit, face à son esclave dénudée.
Elle glissa la plume entre les lèvres du sexe de Gemma, s’aventurant sur son clitoris.

« Tu sens quelque chose ? »

« Pas sur le clitoris, Maîtresse. Mais ça me chatouille partout autour, Maîtresse. »

Lara eut un rire moqueur et reposa la plume.

« Excellent. »

Elle pencha sa tête sur l’estomac tendu de Gemma.

« Mais… N’est-ce pas un petit gargouillement que je viens d’entendre ? »

« Si, Maîtresse. »

« Vilaine coquine, tu sais que ça compte comme une fonction corporelle. Tu aurais dû me demander la permission. »

« Je suis désolée, Maîtresse. » Elle grimaça. « S’il vous pl… » Mais elle s’interrompit, semblant avoir une meilleure idée.

« Oui ? » Demanda Lara d’une voix taquine et mélodieuse. « Allez… Je t’écoute. »

« S’il vous plaît, Maîtresse. Il faut que je fasse un autre… G-gargouillis, Maîtresse. »

Lara fit glisser son ongle à travers la "bande brésilienne" de poils pubiens qui ornait le bas-ventre de Gemma, le faisant remonter jusqu’à son nombril.

« D’accord. Vas-y. »

Un son distinct, faisant penser au grincement d’une porte, retentit.

Lara gloussa et s’empara des documents qu’elle avait imprimés plus tôt. Il était temps que Gemma comprenne les règles de ce jeu.

« Parle-moi de Dave. » Déclara-t-elle froidement.

Gemma réagit comme un lapin pris au piège. Ses yeux s’écarquillèrent et son souffle se coupa.

« D… Don ? »

Lara était ravie. Elle feuilleta les pages.

« Nous y voilà. Deux petits amis connus. Tout d’abord Dave Wilson, né le premier Octobre 1980, fréquenté pendant près de six mois en 2005. »

Elle exhiba une photo noir et blanc, granuleuse mais suffisamment nette. On y voyait un jeune homme accompagnée d’une Gemma plus jeune, souriant côte à côte.

« Tu vois ? »

« Oh… Dave. Oui, Maîtresse. C’était un de mes a-amis. »

« Et Steve ? »

« Oui, Maîtresse. C’était mon petit ami lorsque j’ai été arrêtée, Maîtresse. »

« Hmmm…. Intéressant. » Répondit Lara en insistant sur le mot. « Je pensais que tu avais fait faillite, mais ce rapport de la Stalitz stipule que tu as été arrêtée à cause d’un vol. »

Gemma grimaça et son estomac émit un grondement profond.

« C’est vrai, Maîtresse. Je suis désolée, Maîtresse. »

Lara décida d’ignorer l’infraction. « Qu’est-ce que tu as volé ? »

« Un paquet de saucisses, Maîtresse. »

Lara sourit.

« Mmmm. La demi douzaine de saucisses la plus chère que tu aies jamais mangé, non ? »

Gemma regarda droit devant elle. « On m’a arrêtée avant que nous puissions les manger, Maîtresse. »

Lara leva un sourcil. « Nous ? Mais le rapport précise que tu as été arrêtée seule. »

La gorge de Gemma se serra. « Je vous en prie, Maîtresse, il faut… Q-que… Que j’aille aux toilettes. »

« Conneries… Ne sois pas idiote. » Aboya Lara sèchement. « Tu dois apprendre à te contrôler. » Elle s’interrompit pour reprendre la plume. « Maintenant, dis-moi qui était ton complice. »

« Personne, Maîtresse. J’ai dis "nous" en ne pensant à personne en particulier. Il y avait des quantités de personnes affamées, Maîtresse. Les banqueroutes produisaient de la famine.

Lara fit glisser le tabouret derrière Gemma et s’y assit, face à son derrière. Elle pointa lentement l’extrémité duveteuse entre les globes pâles de Gemma.

« Ce n’est pas parce que quelques individus ont faim qu’ils peuvent voler. » L’admonesta Lara, reprenant les discours officiels de l’état. Elle inclina la plume et l’introduisit, toujours aussi lentement, entre les fesses de Gemma.

« Aahh… Oohhhh… » Grogna Gemma.

Lara sourit silencieusement et retira momentanément la plume.

« Alors parle-moi de Michelle. »

« M… M-michelle ? »

Lara fit tourner la plume contre l’anus de Gemma et lui écarta délicatement les fesses pour l’introduire sur un bon centimètre.

« Oui, Michelle… Ta meilleure amie. »

Gemma sembla s’affaisser légèrement, autant que le lui permettait la tension des liens qui l’écartelaient.

« C’était… Je vivais avec elle, Maîtresse. »

« Haha ! Et moi qui croyais que j’étais ta première femme ! »

« Non, Maîtresse. Je veux dire que vous êtes la première. Michelle était une amie. Nous… Elle aimait les hommes, Maîtresse. »

À nouveau, l’estomac de Gemma gronda fortement. Ses fesses se crispèrent sur la plume qui la torturait.

« Contrôle-toi, s’il te plaît. » Lança Lara, enchantée par les contorsions de sa victime. « Et où se trouve Michelle maintenant ? » Demanda-t-elle.

« Je ne sais pas, Maîtresse. Nous nous sommes quittées le matin de mon arrestation et je ne l’ai plus revue depuis ce moment, Maîtresse. »

Lara fit tourner la plume sur elle même.

« Mais moi… Je sais ou elle se trouve. »

Gemma émit un petit cri et sa bouche se figea, grande ouverte.

Lara agita délicatement la plume d’avant en arrière.

« En ce moment, elle se trouve dans les bureaux de la Stalitz, sous le coup d’une suspicion de complicité dans ton crime. »

Gemma grogna. Cette fois le son provenait de sa bouche et non de son estomac.

« Je suis convaincue qu’elle est coupable, pas toi ? »

Lara se redressa, abandonnant la plume qui dépassait d’entre les fesses de Gemma, comme un drapeau au sommet d’une montagne conquise. Elle contourna son esclave et se plaça face à elle. Avec un sourire sadique, elle souleva les lunettes de Gemma et les déposa sur le haut de son front. Son regard glacial plongea droit dans celui de sa captive.

« Ça sera toi son jury. »

C’était une boutade. Les magistrats n’existaient plus. Les juges d’état pronnonçaient toutes les sentences, mais les gens se souvenaient toujours des ancienns tribunaux.

Gemma cligna des yeux, hésitante. « M-moi… Jury… Comment, Maîtresse ? »

Lara se pencha et l’embrassa langoureusement sur les lèvres, lui offrant momentanément le bout de sa langue.

« Tu as ton exercice de self-contrôle. » Rigola-t-elle.

Gemma fronça les sourcils, toujours confuse.

« C’est simple. » Déclara Lara qui se délectait de sa toute-puissance. « Si tu arrives à contrôler tes intestins aussi longtemps que je le souhaite, alors ça signifiera que ta chère amie Michelle est innocente. Mais si tu n’y arrives pas, j’ai bien peur qu’elle soit reconnue coupable et condamnée à l’esclavage. À vie, bien sûr. »

Gemma comprit enfin. Elle sembla recouvrer ses forces. Son corps se tendit et ses yeux perdirent leur fixité.

« Pendant combien de temps, s’il vous plaît Maîtresse ? Voulez-vous me… Me dire pour combien de temps s’il vous plaît ? »

Lara fit un tour complet sur un pied, tant elle était excitée. Ce jeu était vraiment un régal. »

« Six heures. Une pour chaque saucisse que tu as volé. »

Les paupières de Gemma se refermèrent lentement. Elle se cabra dans ses liens.

« M-mais… Ç-ç’est impossible… Je… J-je ne pourrais jamais… Je vous en supplie Maîtresse… P-pas autant ? »

Lara haussa les épaules. « Tu pourrais au moins faire à ton amie la faveur d’essayer. Si tu n’essaye même pas, elle n’a pas la moindre chance, la pauvre petite. »

Sur ce, elle abandonna Gemma à ses réflexions et se dirigea vers sa salle de bains. Elle voulait lui laisser le temps de reprendre du courage. Ça ne serait pas amusant si elle n’endurait pas les affres de ce supplice au moins un bon moment.
Elle s’assit sur les toilettes et vida son café et son jus de fruit dans le plateau en plastique qui se trouvait entre la cuvette et le rabat. Puis elle se soulagea consciencieusement et transvasa le tout dans un petit tonneau en plastique qu’elle referma soigneusement avant de le ranger dans un placard à proximité du WC.
Satisfaite, elle eut un sourire rayonnant et se mit à entonner une petite chanson.

 

 

perverpeper@perverpeper.com

 

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