La ballade de Lara et Gemma 01 |
LA BALLADE DE LARA ET GEMMA : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR
Adaptation Française : Perverpeper.
Résumé : Un produit dérivé de "Après le fléau", en deux parties.
Par Velvetglove.
Première partie : L’histoire jusqu’à nos jours.
Note de l’auteur :
Une ballade se définit comme un simple poeme ou chant, racontant une histoire amoureuse ou sentimentale.
Ce conte étrange est une ballade romantique écrite en prose.
Une grande partie des retours que j’ai reçu lors de la publication originale des chapitres d’ "Après le fléau" concernaient les deux personnages : Lara et Gemma.
Cette première partie est essentiellement une réédition de leurs aventures jusqu’à ce jour.
La deuxième partie est inédite. Elle raconte la fin de leur conte bizarre et ultimement tragique.
Le thème de Lara.
Une ballade est un mot habituellement attribué à la musique. Alors, si vous le voulez bien, imaginez le magnifique thème musical du film "Docteur Jivago", comme étant la musique du "Thème de Lara".
On dit que la musique lancinante de Maurice Jarre évoque l’amour prédéstiné que le Docteur Jivago portait à sa superbe et insaisissable Lara.
Essayez, si vous le pouvez, d’entendre ces notes jouées sur la balalaika en musique de fond pendant que nous voyagerons à travers la vie de notre "propre" Lara et la passion vouée à l’échec qu’elle éprouve envers la douce mais fugace Gemma.
Chapitre 01 : Lara.
Le tournant de la vie de Lara se produisit avant qu’elle soit suffisament âgée pour même s’en souvenir. Il est difficile de savoir si ce qui est arrivé par la suite en est une conséquence ou une excuse.
Lara aurait certainement préféré qu’on pense que c’était la cause de ses désordres psychologiques, mais d’autres auraient catégoriquement déclaré que Lara s’en servait seulement comme d’un moyen facile pour se présenter comme une victime plutôt qu’une perverse.
Quoi qu’il en soit, lorsque les parents de Lara moururent par ce jour glacé de Décembre durant l’hiver Anglais de 1984, peu après son troisième anniversaire, la petite fille enjouée se transorma en une jeune fille introvertie et morose.
Par la suite, à tour de rôle, les différents membres de la famille s’occupèrent de ses deux frères et elle. Je devrais dire "prirent soin" mais il me semble que "s’occuper" décrit plus justement la façon dont ils furent éduqués.
Quelques fois, ils vécurent de bons moments avec leur jeune et excentrique tante, Stella, mais la plupart du temps, ils habitèrent dans la vieille demeure austère de leurs grands parents paternels.
Le grand-père de Lara était un homme autoritaire et "vieux jeu" qui était persuadé que les enfants ne devaient que rarement se montrer et jamais se faire entendre. Il se servait fréquemment de la cane qu’il gardait dans son bureau.
La grand-mère n’était pas cruelle, mais elle buvait une bouteille de Gin par jour, fumait en permanence et jouait au bridge six fois par semaine avec trois autres femme, afin d’oublier la perte irréparable de son fils chéri.
La nourrice s’appelait Mme Ernst. C’était une femme d’une quarantaine d’années et elle avait la charge des trois enfants. Stricte, cruelle et même sadique, elle semblait plus appartenir aux années 1880 que 1980. Elle pratiquait assidument la nourriture bouillie, les fenêtres ouvertes en plein hiver et le coucher de bonne heure. Pour couronner le tout, c’était elle qui gérait la salle de bains, infligeant bains froids, traitements à l’huile de foie de morue et pratiquait l’inspection humiliante de leurs sous-vêtements. Malheur aux enfants si elle constatait qu’ils avaient utilisé plus de quatre morceaux de papier toilette lorsqu’ils utilisaient les WC.
« Un en haut, un en bas, un pour les fesses et un pour faire briller ! »
Telle était la litanie que Mme Ernst égrenait chaque fois qu’elle abordait la question. Heureusement, à 8 ans, les enfants furent envoyés au pensionnat, les garçons dans le même et Lara dans une institution réservée aux filles.
C’est là que Lara grandit. En quelques semaines, elle devint moins introvertie et moins réservée. Elle était brillante, jolie et devint rapidement appréciée de ses camarades. C’est ainsi qu’elle découvrit rapidement que, dans une école pour filles, rien n’était plus attrayant que l’intrigue, l’intimidation et l’avilissement des autres. Elle devint la coqueluche de ses camarades de classe, sympathisant avec la majorité d’entre elles et persécutant celles qu’elle excluait.
Un jour, elle eut une révelation lorsqu’elle rejeta innexplicablement une de ses proches amies, la traitant plus bas que terre, alors qu’elle faisait preuve d’un intérêt innatendu envers une de celles qu’elle méprisait jusqu’à présent.
Sa nouvelle vie scolaire et sociale se poursuivit ainsi, innocemment, jusqu’à ce qu’elle ait onze ans. Mais dans les deux années qui suivirent, un nouvel élément s’ajouta à l’équation :
Le sexe.
À cet âge, Lara ne pouvait se douter de ses penchants lesbiens. En fait, elle allait devenir bisexuelle, avec une préférence pour les filles et une attirance occasionnelle vers les jolis garçons.
Malheureusement, dans une école pour fille, les garçons n’étaient pas suffisamment disponibles pour satisfaire sa libido débordante.
Ce qui n’était pas le cas des filles.
Plus important encore, pour elle, le sexe devint bientôt innextricablement mélé avec le pouvoir. Peu lui importait si certaines de ses amies ne voulaient pas jouer sous les couvertures la nuit.
Lara, elle le voulait.
Insidieusement, son excitation se décuplait lorsque ses conquètes se soumettaient plus à ses exigences afin de bénéficier de ses bonnes grâces que par amour véritable de son entrecuisse moite et luisant.
Scolairement, ses résultats furent très satisfaisants. Elle excellait en biologie, chimie, physique et en Anglais (sa langue maternelle), si bien qu’elle fut admise en Sciences naturelles à l’université d’Oxford.
En été 2003, elle s’impliqua dans des activités politiques et, lorsqu’elle quitta l’université, fût recrutée par le conseil régional.
Lorsqu’elle perdit ses deux frères, pendant le grand fléau de 2008, elle occupait un poste de directrice régionale. La première fois qu’elle trouva une enveloppe remplie de Crédits, qu’avaient adressée à son attention les représentants d’un groupe spécialisé dans la vente aux enchères, elle fut stupéfaite.
Et enchantée.
C’est à peu près à ce moment qu’elle reprit réellement contact avec sa chère tante Stella et son Oncle Brutus.
Comme on dit, vous connaissez la suite.
Pour finir, un petit détail : Au début des années 2010, une infortunée gouvernante de 66 ans, une certaine Maggie Ernst, fût arrêtée, jugée et condamnée à travailler dans la blanchisserie de l’une des plus brutales maisons de correction gouvernementales pour le reste de ses jours.
Remarquablement, et surtout malheureusement pour elle, elle survécu dix-huit années dans cet enfer.
*** *** ***
La première fois que Lara remarqua Gemma, elle ne lui accorda que peu d’attention.
La jeune femme fut débarquée, en compagnie d’une autre esclave, d’un camion en provenance de la salle de ventes. Elle portait un pantalon en coton beige, large et déchiré. Elle avait un visage innocent – peut-être que "angélique" conviendrait mieux – mais peu séduisant. Ses traits étaient estompés par une paire de lunettes en écailles de tortue.
Si elle avait du être figurante dans un film, elle aurait été recrutée dans un rôle classique de bibliothécaire, plutôt attirante, mais certainement pas le genre de femme dont les hommes se retournent sur le passage.
Pour être honnête, Lara ne comprenait pas pourquoi sa tante avait dépensé de l’argent pour l’acheter. Bien entendu, à ce moment, elle ne connaissait même pas son prénom, et, de toute façon, elle s’en moquait.
Lorsqu’elle la revit, environ une semaine plus tard, Gemma était nue, à genoux, participant à un exercice d’apprentissage de la fellation. Avec trois autres esclaves, elle formait une ligne agenouillée devant des phallus artificiels vibrants, fixés sur des mannequins masculins du genre de ceux qui ornaient les vitrines de mode avant le fléau.
Stella et sa nièce passaient à proximité et Lara s’était immobilisée pour la regarder distraitement.
Les yeux noisette de Gemma étaient écarquillés par l’effort. Incapable de contenir la bave qui s’échappait de ses lèvres, elle grimaçait en luttant pour s’adapter au rythme que lui imposait l’immense pénis rose qui allait et venait mécaniquement au fond de sa bouche.
Lara haussa un sourcil. « Combien t’a coûté la rose ? »
Stella sourit. « Une misère. C’était le dernier lot de la journée et la plupart des enchérisseurs étaient partis. Je dirais dans les cinq-cents crédits, Pourquoi ? »
Éludant la question, Lara avait haussé les épaules. « Comme ça… »
Elles poursuivirent leur chemin.
Lara ne savait toujours pas comment Gemma s’appelait.
À cette époque, la plupart de ses occupations professionnelles retenaient Lara à la "grande ville", de l’autre côté de la rivière. Elle rendait visite à Stella et Brutus chaque fois que l’administration fermait, c’est à dire tous les cinq jours (l’idée de "week-end" avait cessé d’exister depuis longtemps et la plupart des travailleurs, ouvriers, fermiers et esclaves, travaillaient sept jours sur sept).
Elle n’avait pas de "petite copine" attitrée, seulement une ou deux relations superficielles et une jeune fille qu’elle faisait chanter. Aussi, chaque fois qu’elle visitait sa tante, Lara ne pouvait s’empêcher de s’intéresser à tous les esclaves, principalement féminins, qui étaient disponibles.
Pour être honnête, elle ne tenait pas à s’impliquer dans une liaison.
Sa situation lui convenait parfaitement.
Pourtant, pendant la semaine qui suivit, Lara repensa à la fille aux lunettes. Particulièrement un soir durant lequel s’était montrée particulièrement cruelle avec la femme qu’elle faisait chanter en la menaçant d’une condamnation d’esclavage à vie sur la base de fausses accusations.
La pauvre femme, âge d’environ vingt-cinq ans, mariée et mère de famille, devait se présenter à son domicile deux fois par semaine, pour faire du ménage, la cuisine et le service, pendant que son mari – qui n’avait pas d’autre choix que de subir docilement les faits – s’occupait de leurs enfants.
Lara avait uriné sur le visage et les vêtements (les plus beaux qu’elle possédait) de la femme, sans même y prêter attention. Puis elle avait cruellement flagellé ses fesses tendres et sa poitrine, y laissant de profondes marques que son mari devrait soigner. Enfin, elle l’avait obligée à descendre dans la rue qui passait sous ses fenêtres, exigeant qu’elle trouve deux hommes prêts à dépenser 50 misérables Crédits pour la prendre en sandwich.
Pendant ce temps, Lara avait bu un verre de vin tout en observant, depuis son balcon, les deux hommes qui, au clair de lune, abusaient de la pauvre femme. Le premier la pénétrait tandis qu’elle s’était inclinée en avant pour sucer le second.
Lorsque la jeune femme l’avait rejointe, bouleversée, Lara lui avait arraché les Crédits des mains et avait introduit brutalement un doigt dans son vagin souillé de sperme, avant de l’essuyer sur son front et y coller un billet de cinq Crédits.
« Rentre chez toi. » Aboya-t-elle « Et ne t’avise plus jamais de remettre les pieds ici ! »
En fait, Lara ne voyait plus en elle que le visage de la fille aux lunettes, et se demandait quel était son nom.
La fois suivante, lorsqu’elle avait à nouveau rencontré sa proie, celle-ci jouait dans un film.
Tout d’abord, elle avait été choquée d’apprendre que Brutus ait décidé de lui donner le rôle principal de son film : "Vicieuse orgie de sperme". Il s’agissait d’une série de vidéos qui se vendaient à près de dix-mille exemplaires, en comptant les exportations, et que la nouvelle bureaucratie appréciait beaucoup, puisqu’ils rapportaient des Crédits étrangers.
La scène montrait la pauvre fille qui, d’un côté, recevait un nombre incalculable de jets de sperme que faisaient gicler sur elles près de cent volontaires, de tous âges, couleur et genre. Sa malheureuse bouche grand-ouverte était souillée de semence, ainsi que ses lunettes, ses seins et son corps. Appremment, c’était Stella qui avait eu l’idée de lui faire garder ses lunettes, à travers lesquelles elle ne devait plus voir grand chose.
Tandis que d’un autre côté, Lara et une autre femme ouvraient les horizons de la pauvre fille en lui tarodant le sexe et l’anus à l’aide de godemichés de couleurs de plus en plus gros.
Ses jambes étaient inconfortablement écartelées et Lara pénétrait sa chatte innexpérimentée à l’aide d’un vibrateur rouge luisant de cyprine dont le diamètre était proche de celui de son propre avant-bras. Elle agitait férocement l’engin, qu’elle avait enfoncé de plus vingt centimètres dans la fente distendue.
L’olisbos vibrait sans discontinuer et la jeune femme l’agitait et le tournait dans tous les sens, martellant les chairs intîmes de sa victime.
Cinq caméras fixes et deux mobiles, enregistraient sans discontinuer chaque angle, chaque détail de la scène en gros-plan, afin que la société Brute soit en mesure d’éditer le film en fonction de ses standards habituels de qualité.
Lara se demandait comment la "libraire" pouvait bien se sentir maintenant ?