Après le fléau 94

APRÈS LE FLÉAU : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR

Adaptation Française : Perverpeper.

Chapitre 94.

Joelle poussa un soupir de soulagement. Elle avait redouté que Brutus Junior lui impose d’assister à cette épouvantable compétition de montagne russe, mais il l’avait surprise en souriant, en lui faisant une bise et en lui disant qu’un studio surchauffé et rempli d’une populace braillante n’était pas une place pour sa femme enceinte.
C’est pourquoi elle retournait vers sa suite, seule. Elle espérait passer une soirée tranquille à relaxer son gros ventre et à lire quelque chose de relaxant. Elle se doutait bien qu’il lui faudrait "relaxer" son redoutable mari lorsqu’il rentrerait plus tard dans la nuit, mais ça n’était pas nouveau.
Brièvement, elle pensa à son Pierre bien aimé, son vrai mari, dont elle n’avait eu aucune nouvelle depuis tant de mois.
L’une des caméras de télésurveillance placée au-dessus du chemin qu’elle empruntait se mit à bourdonner, attirant son attention. C’était une sensation étrange que ce matériel destiné à protéger puisse aussi servir à espionner. La sécurité que lui conférait sa position était le seul avantage que lui apportait son mariage avec BJ.
Elle resserra son corsage et continua à marcher.
Stella observait l’écran distraitement. Elle avait renvoyé le garde qui contrôlait habituellement ce groupe de caméras, l’autorisant à prendre 15 minutes de détente. La caméra continuait à fonctionner, mais elle avait coupé l’enregistrement afin qu’il n’y ait pas de traces de ce qui allait suivre.
Un instant, elle eut l’impression que les yeux de Joelle rencontraient les siens, mais elle se détourna et rajusta ses vêtements avant de continuer son chemin dans la fraîcheur venteuse qui accompagnait la tombée de la nuit.
Elle ne souleva qu’a peine un sourcil lorsque trois hommes en uniforme sombre se matérialisèrent derrière Joelle. L’un d’entre eux lui appliqua un chiffon sur le visage tandis qu’un second la rattrapait alors qu’elle s’écroulait lentement sur le sol et que le troisième se penchait déjà pour coucher son corps sans vie sur ses épaules massives.
Dans les secondes qui suivaient, les protagonistes avaient disparu des écrans de surveillance, emmenant leur victime vers une destination secrète.
Brièvement, le visage horriblement défiguré de Don flotta devant les yeux de Stella, mais elle le dissipa rapidement. Ce n’était pas lui le souci, les esclaves étaient facilement remplaçables. Le vrai problème, c’était son beau-fils, BJ.
On ne l’emportait jamais au paradis quand on jouait avec les nerfs de Stella.

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