Après le fléau 86 |
APRÈS LE FLÉAU : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR
Adaptation Française : Perverpeper.
Chapitre 86.
Une demi-heure plus tard, Stella finissait de déjeuner avec son mari.
Il s’essuya la bouche avec sa serviette et lui sourit.
« Mmm… C’était délicieux, mais j’ai du travail qui m’attend. »
Elle but délicatement une gorgée de vin et haussa les sourcils. Elle avait affiché l’une de ces expressions enigmatiques et sournoises pendant tout le repas.
« Tu ne prends pas une douche ? » Lui demanda-t-elle.
« Ah bon, je sens si mauvais ? »
« Et bien… Oui, en fait. »
Il leva le bras et renifla son aisselle. C’était vrai. Il ne s’était pas lavé ce matin, et son trajet de retour entre la capitale et le village avait été éprouvant avec les températures de la mi-journée. Il pouvait sentir la transpiration suinter le long de sa colonne vertebrale jusqu’à ses hémoroides qui le démangeaient.
« J’irai me baigner avant l’apéritif, c’est promis. »
Il sourit en allumant un cigare.
Stella rigola à son tour.
« Travaille bien, mon chéri. »
À peine Brutus était-il sorti, que les gardes amenèrent Jane devant Stella.
« Ah, ma chère Jane. » S’exclama Stella en allumant une cigarette et en prenant une autre gorgée de vin. « Sois la bienvenue. Je viens juste de terminer mon repas. Je me demandais si tu avais apprécié le tien, aujourd’hui ? C’était plutôt riche en calories, j’imagine ! »
Jane fit humblement une révérence. « Merci Maîtresse. »
Stella approuva de la tête. Depuis combien de temps la possedait-elle ? Quelques jours ? En y réfléchissant, elle progressait bien et rapidement.
« Je ne t’ai pas demandé de me remercier. Je t’ai demandé si tu avais apprécié ce généreux régime à base de liqueur de "Cordome" que je t’ai alloué. Et ne t’avise pas de me cacher la vérité ! »
« Je… Heu… »
Les paupières des beaux yeux bleus de la jeune femme se mirent à papillonner et ses lèvres à trembler.
« Allons, n’aie pas peur. Dis-moi la vérité. Ça m’intéresse. Il y a des femmes qui finissent par y prendre goût. »
Jane secoua la tête en faisant voler ses cheveux blonds. « Non, Maîtresse. C’était d… Dégoûtant. »
Stella gloussa gaiement. « J’adore te l’entendre dire, ma chérie. D’abord parce que je sais que tu m’as obéi et que tu as tout avalé. Ou du moins, jusqu’à ce que tu sois malade. Mais aussi parce qu’il y en a encore une quantité que tu n’imagines pas à venir et que je préfères savoir que tu déteste ça. »
Jane acquiesca de la tête, les yeux baissés, vaincue.
Stella aurait aimé consacrer plus de temps à se moquer de son esclave, mais, pour le moment, elle avait un autre projet en tête.
« Bon, en attendant, j’ai une bonne surprise pour toi. Je t’accorde quelques heures de repos, une bonne douche et un beau maquillage avant les festivités de ce soir. Je suis sûre que tu meurs de savoir ce qui t’attend, mais il va te falloir attendre le prochain épisode de notre petite histoire avant de le découvrir. »