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Après le fléau 49
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APRÈS LE FLÉAU : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR

 

Adaptation Française : Perverpeper.

 

Chapitre 49.

Stella jeta un œil sur l’écran qui diffusait "E.R". Elle inspectait les installations zootechniques. Une longue ligne de gardes qui n’étaient pas en service et de consommateurs serpentait à l’extérieur des murs des enclos de reproduction.
Les hommes fumaient, mangeaient un casse-croute, échangeaient des jeux de mots et des histoires, attendant leur tour, rendus très patients par le fait que ce service était entièrement gratuit.
À l’intérieur de l’enceinte, trois femmes étaient écartelées sur des lits de camp métalliques, prêtes à recevoir les dépots de sperme.
La pornographie de masse suggérait que plus les quantités de sperme destinées à la fécondation étaient importantes, plus les chances de procréation était importantes.
En fait, les "gangbangs" perdent en efficacité en termes de conception, car les spermatozoides de chaque homme se mélangent avec ceux des autres et doit se battre pour arriver à l’ovule. Stella avait conscience que sa méthode était loin d’être infaillible, mais maintenant que Rhino l’avait pourvue de ses comprimés miracles, les A.M.P.A, elle considérait son installation comme une merveilleuse source de revenus. Il lui suffisait de sélectionner les esclaves et les Crédits allaient pleuvoir à verse en dégageant des bénéfices considérables.
Les bruits de la "chaîne de reproduction" étaient distincts ; un grognement sans fin et des gémissements féminins occasionnels ; le grincement des ressorts métalliques, les clapotis de la chair nue et les beuglements de plaisir des hommes ; sans compter le claquement des boucles de ceintures, des fermetures éclair, et le froufroutement des vêtements qu’on ôtait ou renfilait. Ainsi allait le flot des généreux donateurs.
Stella regarda intensément le joli visage de l’une des femmes dont les yeux roulaient dans leurs orbites, tandis qu’un gros homme âgé d’une bonne quarantaine d’années, la besognait. Le document attaché sur le lit de camp lui rappela qu’elle n’avait que 21 ans.
Pour d’obscures raisons, elle ne se souvenait pas pourquoi elle l’avait orientée ici si jeune. Avec un sourire, elle inscrivit les lettres "AMPA" sur la feuille.
Pourquoi attendre ?

perverpeper@perverpeper.com

 

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