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Après le fléau 38
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APRÈS LE FLÉAU : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR

 

Adaptation Française : Perverpeper.

 

Chapitre 38.

« Salut tout le monde ! Et bienvenue à cette autre édition… de… ??? »

La voix sucrée du présentateur monta dans l’attente d’une réponse, s’adressant aux spectateurs présents dans le studio tout en souriant à la caméra deux.

« … Ennemis réunis !!!! » Répondit à l’unisson l’audience excitée.

Il lança quelques mauvaises blagues pour chauffer l’ambiance en attendant le début du show. L’assemblée grogna à l'unisson de ces blagues foireuses.

« Bien, » Dit-il. « Il est temps de faire connaissance avec nos concurrents… »

Deux assistants escortèrent une esclave jusqu’à l’estrade.

Les spectateurs poussèrent des cris d’acclamation et de raillerie.
La femme était vêtue d’une robe de cocktail noire brillante, des talons aiguilles de 10 centimètres et des bas noirs. Ses cheveux bruns étaient soigneusement coiffé et elle était outrageusement maquillée avec un rouge à lèvre criant qui, visiblement, ne lui plaisait pas.

« Alors… Dis-nous ton prénom, chérie. » Demanda le présentateur.

« Heu… Liz. » Répondit-elle, jetant des regards nerveux sur lui, sur les caméras et sur l’audience qui l’observait silencieusement.

« Liz… » Répéta-t-il. « C’est un joli prénom. Mariée Liz ? Célibataire ? »

« Célibataire. » Répondit-elle d’une petite voix. C’était une jolie femme de 24 ans au corps élancé.

« Célibataire – ahhh ! » La railla-t-il.

« Ahhh ! » Répétèrent en choeur les spectateurs.

« Et depuis combien de temps es-tu devenue esclave, Liz ? »

« Douze jours. »

« Douze jours ??? Et déjà sur le point de devenir une star ? »

Elle nia de la tête, les yeux pleins de larmes. La foule applaudit. Il y avait un énorme écran derrière la scène sur lequel s’affichait en gros plan le visage de Liz, permettant aux spectateurs de voir chacune de ses réactions en détail.

« Je prends ça pour un oui. » Poursuivit-il en lorgnant l’assistance. « Qu’est-ce que tu aimes le plus, Liz : Le sexe oral, anal ou l’ennuyeux rapport à la papa-maman ? Hmmm ? »

Elle refusa à nouveau de la tête, ce qui lui valut une paire de gifles.

« Réponds à ma putain de question, Liz. Ce n’est pas compliqué. » L’audience s’esclaffa.

« Le… Vag… Le con. »

Il approuva de la tête. « Tu t’attendais à quelque chose d’ennuyeux, Liz ? Lève donc ta robe et montre-nous ta jolie chatte. »

Réalisant que toute résistance serait vaine, elle releva l’ourelet de sa robe avec tant de lenteur qu’on eut cru qu’elle pesait trop lourd, révélant ses bas maintenus par un porte-jarretelles et l’absence de tout autre sous-vêtement. Son sexe bombé était imberbe et son pubis potelé et accueillant.
L’audience s’echauffa et les sifflets fusèrent. Des hurlements de loups percèrent à travers le studio.

« Bordel, quelle bombe ! »

L’homme tendit le bras et glissa un doigt entre ses lèvres, l’agitant doucement tout en posant la question suivante.

« Maintenant, Liz. Est-ce que tu connais ce jeu ? »

À nouveau, elle remua la tête négativement, suivant avec horreur les doigts qui écartelaient son intimité devant les caméras. « N… Non. »

Il lui sourit et adressa un clin d’œil entendu à la caméra, doublé d’une moue cruelle.

« Dis-moi Liz, tu as des enemis ? Y a-t-il quelqu’un qui te déteste vraiment dans tes relations. Quelqu’un que tu aurais vraiment poussé à bout par le passé ? »

Elle en oublia de refermer la bouche. « N-non… Personne. »

« Et que dirais-tu de quelqu’un que tu as importuné sans t’en rendre compte. Où encore, que tu as dérangé sans y accorder d’importance. Peut-être même sans y faire attention.

Elle remua encore la tête. Où bien y avait-il un bref soupçon qui commençait à apparaître dans ses yeux noisette.

« Devons-nous inviter quelqu’un sur la scène ? » Demanda-t-il en se tournant vers le public. « Mesdames et messieurs, il est l’heure de… ? »

Les spectateurs connaissaient les paroles par cœur.

« … Enemis réunis !!!! » Hurlèrent-ils de toutes leurs voix.

Deux autres hommes escortèrent une nouvelle femme jusqu’à la scène. Elle portait une tenue très sévère, un petit corset en cuir noir qui découvrait son décolleté et son nombril et un minuscule short en PVC de la même couleur, des bas résile et des talons aiguilles. En dépit de sa tenue, elle n’était pas très jolie, sans être moche, elle n’était certainement pas une beauté. Elle faisait plutôt penser à une femme d’intérieur accueillante à la beauté cachée. Elle semblait avoir la trentaine, peut-être un an ou deux de plus que Liz, et son ventre pâle ondulait sous la ceinture de son short lorsqu’elle s’avançait.

Elle sourit et s’inclina devant l’assemblée.

Liz s’était tétanisée, bouche ouverte, les yeux écarquillés. Elle avait relâché l’ourlet de sa robe et fixait la nouvelle arrivante.

« Alors… » Dit le présentateur en s’adressant aux deux jeunes femmes. « Vous vous connaissez ? Hmmm… Liz ! Vous pourriez-vous nous dire le prénom de votre… Heu… Votre amie ? »

« Beth. » Marmonna celle-ci. « B-Beth… Richards. »

« Mes amis, voici Beth Richards !!! » Répéta-t-il à la cantonade, s’adressant aux spectateurs et aux caméras. « Alors Beth, pouvez-vous nous dire dans quelles circonstances Vous avez fait la connaissance de notre Lizzie ? »

Excitée, parlant rapidement, Beth débita son histoire.

« Et bien voilà, moi et Liz nous connaissons depuis longtemps. C’était ma copine au lycée, mais voilà, un jour j’ai rencontré un gars qui me plaisait bien. Nous nous sommes parlé et… Vous savez… Voilà, j’étais amoureuse de lui, mais il n’arrêtait pas de regarder Liz. Je veux dire… Vous voyez non ? »

Les nombreuses femmes présentes ce soir eurent un murmure d’approbation connaisseur.

« Pourtant, » Continua-t-elle, « Un jour, Liz a en quelque sorte décidé qu’elle l’aimait aussi et que c’était comme ça. Il me plaisait bien. Vous savez, il a rompu du mieux qu’il a pu. Je suis désolé pour lui, vraiment. Elle l’a séduit et est retrouvé pris dans sa toile. Ils sont sortis ensemble, vous voyez, pendant quelques mois. Après ça, il a voulu se remettre avec moi, mais j’ai refusé. Je veux dire que je ne suis pas un prix de consolation, j’ai ma fierté. Toutes les filles devraient avoir leur fierté, non ? »

Le présentateur resta silencieux un instant, intéressé.

« Et maintenant, ça va non ? »

« Bien sûr. Je me suis trouvé un petit copain très bien. » Répondit-elle en désignant un jeune homme qui toussait au premier rang. « J’ai aussi trouvé un bon boulot dans une compagnie de crédit. »

« Et est-ce que Liz sait ce que vous avez ressenti lorsqu’elle vous a… Heu… Piqué votre petit copain ? »

A cette question, pour la première fois, Beth regarda fixement Liz dont le visage luisait de transpiration sous la chaleur que dégageaient les lumières éclatantes du studio.

« Non, j’ai caché mes sentiments. J’ai fait comme si j’avais, moi aussi, voulu rompre avec lui. J’ai dit que c’était mieux. Comme je l’ai dit, les filles doivent avoir leur fierté. »

« Mais, » Intervint l’homme en clignant de l’œil aux caméras. « Peut-être que notre Liz n’a pas de ferté… Peut-être qu’elle n’a pas d’amour propre… » Il ponta un doigt sur la jeune femme.

À ces mots, tous les participants se mirent à glousser de plaisir et à ricaner, tout comme les milliers de téléspectateurs habitués au show. Seule, Liz semblait contester cette idée. Mais elle resta silencieuse.

« Et alors, Beth, qu’avez vous prévu pour l’aider à comprendre ses… Ses égarements passés ? »

Beth grimaça et chuchota à son oreille pendant une quinzaine de secondes.
Il sourit et, soudain, le jingle de l’émission retentit. Regardant les caméras avec un sourire malicieux, il annonça : « Je vous promets que ceci promet de bien belles réjouissances, nous nous retrouvons après une petite page publicitaire pour la suite de… »

« Enemis réunis !!! » Hurlèrent les spectateurs survoltés.

perverpeper@perverpeper.com

 

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