Après le fléau 35 |
APRÈS LE FLÉAU : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR
Adaptation Française : Perverpeper.
Chapitre 35.
Avec la chute de l’année 2010, le continent Américain s’était divisé en deux alliances principales ; la région formée par le nord-est des USA et l’est du Canada avait formé l’état indépendant de Puritanie.
La large bande restante qui avait été l’ensemble du Sud et de l’Ouest Americain, ainsi que l’Ouest du Canada et l’Alaska avaient formé "La Grande Alliance Américaine".
La Puritanie était le refuge intellectuel de "L’Ancien Monde" (en ce qui concernait les anciennes valeurs datant d’avant le fléau). L’esclavage y était interdit et un gouvernement démocrate élu y tenait les commandes. Malheureusement, l’économie – basée sur les produits d’une activité en baisse constante – s’effondrait.
Pendant ce temps, "La Grande Alliance Américaine", dont le gouvernement siégeait dans le sud, avait rétabli l’esclavage avec des accents de "Nous avons toujours été dans le vrai". Toutefois, les innégalités raciales n’étaient pas réapparues. Il y avait les Maîtres et les Maîtresses d’un côté et les esclaves, quelle que soit leur tendance ou leur ethnie, de l’autre. Et, de la même façon que "L’Alliance du Nord" outre Atlantique, le pays était dirigé par des bureaucrates non élus.
Cependant, là où l’Europe avait abrogé les droits de l’homme et introduit un esclavage abject, les Américains protegeaient toujours leurs propres esclaves à l’aide d’une charte limitée à des privilèges basiques : L’amendement de 2009, leur accordant le droit de refuser d’être exploités sexuellement contre leur gré ou d’être utilisés comme cobayes pour la recherche de médicaments et de drogues.
C’était une disposition controversée, suscitant des manifestations et même des émeutes, mais les bureaucrates dirigeants tenaient bon. Pourtant, à des fins d’appaisement, ils avaient récemment autorisé le commerce d’esclaves non Américains vers et hors du territoire. En conséquence, le nombre des esclaves étrangers (essentiellement venus d’Europe et d’Asie), qui n’étaient pas protégés par la charte, étaient en croissance constante. Les Européens réagirent en interdisant aux Américains le commerce des esclaves lors des enchères paneuropéennes.
Cette situation fut rapidement nommée "La guerre du négosclave", si bien qu’un deuxième marché officieux se développa, garantissant d’énormes profits aux négociants d’esclaves Europeens.
Bien entendu, la société "Brute" était une des entreprises leaders de ce nouveau marché.