Après le fléau 11 |
APRÈS LE FLÉAU : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR
Adaptation Française : Perverpeper.
Chapitre 11.
Les esclaves prenaient leur repas deux fois par jour : Leur pâtée du matin et celle du soir. Il y avait deux séances pour chaque repas, gérées par les effroyables gardes de la société Brutus. Malheur au moindre esclave qui ne mangeait pas tout ce qui se trouvait dans son assiette ou son bol. Pas plus. Et pas moins.
Il y avait dix tables de dix places chacunes et deux gardes par table, sans compter les enregistrements vidéos qui pouvaient être consultés plus tard.
Rebecca grimaça en s’asseyant sur le rude banc en bois et regarda la pâtée graisseuse qui reposait au fond de son bol. La plupart des gens vomissaient les premières fois qu’ils prenaient leur repas. Mais on s’habituait étonnement vite. Rebecca avait toujours adoré la bonne chère. Elle avait eu l’habitude de préparer à manger pour sa famille et mangeait souvent au restaurant avec son mari. Petit à petit ils s’étaient constitué une cave à vin jusqu’à ce qu’ils aient des difficultés financières. Mais aujourd’hui, elle était toujours affamée et peu regardante. Les deux gardes grognèrent et tous les esclaves attablés avec Rebecca commencèrent à manger. Personne ne parlait, personne ne regardait nulle part ailleurs que son infecte pitance. Rebecca s’empara de sa cuillère en plastique blanc et la trempa dans le bouillon visqueux. Elle avala. Ce n’était ni pire ni meilleur que d’habitude. Tiède, légèrement savonneux, huileux, rance et métallique. Elle savait qu’ils ajoutait des nutriments essentiels et des vitamines sous forme de poudre. Ainsi, son organisme recevait tout ce dont il avait besoin. Elle porta un morceau de gras à ses lèvres et l’avala.
Face à elle, l’un des gardes sourit et se pencha sur l’épaule d’une esclave. Il s’en prenait toujours à elle. Il la trouvait difficile avec sa nourriture. Sa main s’empara de son sein droit et il ouvrit lascivement la bouche pour lacher un énorme crachat dans son assiette. Servilement, la femme continua à manger sans lui prêter attention. Elle aussi était une “Vide-couilles”, mais elle était plus jeune que Rebecca, probablement 26 ou 28 ans, et avait dû être une jolie petite blonde pleine de tâches de rousseurs.
Le garde relâcha son sein pour ouvrir sa braguette et extirper son sexe répugnant. De sa place, Rebecca pouvait voir qu’il était maculé de tâches jaunâtres et blanchâtres provenant d’anciens rapports sexuels et dus à sa négligeance.
Les gardes n’avaient pas le droit de molester les esclaves sans autorisation. Excepté les “Vide-couilles”. Il empoigna les cheveux blonds de sa victime et inclina son visage pâle sur sa bite. Rebecca ignora ce qui s’en suivit. Tous les autres occupants de la table firent de même. Ils continuèrent de manger en silence, se comportant comme si cet acte odieux était tout à fait normal, ce qui, en un sens, était vrai.