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Après le fléau 113
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APRÈS LE FLÉAU : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR

 

Adaptation Française : Perverpeper.

 

Chapitre 113.

Une autre porte, une autre inscription :
‘Recherche génétique – Entrée strictement interdite à toute personne non autorisée.’
C’était une épaisse porte métallique au centre de laquelle une fenêtre en verre renforcé se trouvait à hauteur d’yeux. Un logo de la société de Rhino était affiché sous le judas.
Derrière la porte, Neil Evans dégraffa sa braguette et plaça son pénis turgescent au-dessus de l’entonnoir. Sa vessie était gonflée par le jus de pamplemousse et le café matinal qu’il venait d’ingurgiter. Cela faisait près de 24 heures qu’il se retenait et son envie devenait insoutenable.
Il sourit en baissant les yeux sur la forme attachée, incapable du moindre mouvement, sur la table d’opération. Le corps était enfermé dans une gangue en latex qui ne comportait d’ouvertures qu’au niveau des seins et des parties génitales, ainsi que de petites fentes pour les oreilles et les yeux.
Les yeux lui adressèrent une supplication silencieuse.
Il sourit et laissa échapper quelques gouttes qui coulèrent dans l’entonnoir. L’odeur de son urine âcre et foncée chatouilla ses narines et il en savoura les effluves rances.
Puis il se laissa aller et relâcha un jet qui gicla au fond du récipient, en éclaboussant les bords. À la base du récipient, une valve à sens unique produisit quelques bulles. Pendant dix, vingt, trente, quarante secondes, il vida sa vessie, jusqu’à ce qu’il n’ait plus qu’à se secouer pour évacuer les dernières gouttes. Patiemment, il attendit que l’intégralité du liquide amère disparaîsse dans les toilettes humaines qui se trouvaient sous le masque en caoutchouc.
Soulagé, il se rebraguetta et sourit à sa sœur, Tammy. Elle était assise derrière l’écran de l’ordinateur et y écrivait un message électronique.

« Tu as fini ? » Demanda-t-il.

« Pas encore. »

Il pinça son nez et en expulsa le résidu dans l’entonnoir. Le visage emprisonné dans le masque en latex était complètement immobilisé. Neil fit glisser ses mains sur les seins bourgeonnants qui dépassaient sur la poitrine de sa victime. Les tétons étaient encore petits, visiblement masculins, mais les seins eux mêmes se développaient bien. Les drogues développées par la société de Rhino étaient décidément bien efficaces.
Bientôt, ils pourraient passer au stade de la silicone et cette salope aurait des nichons gigantesques. Pourtant son intérêt se focalisa rapidement sur le sexe rasé. Ce n’était pas vraiment ce qu’on peut appeler une belle petite chatte, mais juste une fente et un fourreau qui remplaçaient le pénis aujourd’hui disparu. Mais, pour l’instant, c’était quand même encourageant. Le traitement avait exacerbé les terminaisons nerveuses, si bien que le fourreau lubrifiait correctement. Évidemment, il n’était pas question d’orgasme, mais de toute façon, il n’était pas prévu d’implanter un clitoris.
Le régime aux hormones et l’exercice forcé avaient déjà permis de remodeler le corps, lui donnant une allure féminine avec des cuisses larges, une taille fine et des seins décents.
Neil s’empara du bloc posé au bout de la table d’opération et le parcourut.
Plus tard dans la matinée, dix esclaves Américains frustrés auraient quelques minutes chacun pour se soulager dans la fente toute neuve du transexuel.
Pour l’après-midi, un point d’interrogation terminait la suggestion selon laquelle dix autres le feraient dans son anus.
Avec un sourire moqueur, il plaça la feuille au-dessus des yeux du visage masqué, lui montrant quel serait le programme des réjouissances de la journée. Puis, s’emparant d’un stylo rouge, il inscrivit soigneusement quelques lignes à la suite du point d’interrogation.
Tammy se leva et se dirigea vers l’imprimante. Elle attendit que l’impression se termine et en retira une image en couleur.
C’était une photo numérique.

« Une nouvelle photo ? » Demanda Neil.

« Elle approuva. « Oui, Stella vient de me l’envoyer. »

C’était un portrait de famille. On y voyait la mère, Joelle, son mari, Pierre et leur adorable petit bébé.

Ils la placèrent devant les fentes du masque afin que les yeux humides du captif puisse la voir.

« Regarde bien… » Murmura-t-elle en se penchant. « Le jeune Pierre junior. Ils l’appellent PJ. Tu ne trouves pas que sa mère a l’air heureuse d’avoir enfin retrouvé l’homme qu’elle aime. Il paraît qu’ils font sans cesse l’amour. Peut-être qu’ils nous enverront quelques photos osées. »

« Ils ont beaucoup aimé celle sur laquelle on te voit baiser. » Poursuivit Neil.

« Ou plutôt celle où on te voit te faire baiser ! » Se moqua-t-elle.

« Tu as déjà répondu à Stella ? » Demanda Neil.

Tammy lui fit signe de s’approcher de l’écran.

« Qu’est-ce que tu penses de ça ? »

Au-dessus des quelques lignes qu’elle avait rédigé, on pouvait voir une pièce jointe. Un double-clic révela la photo d’un homme d’une vingtaine d’années souriant, portant des lunettes lui faisant une tête de "premier de la classe". Il avait l’air heureux malgré les boutons d’acné et le duvet qui constellaient son visage, même si son sourire éclatant semblait quelque peu forçé.
Le cliché avait été pris cinq mois auparavant.

« Chère Stella, » Lit Tammy à voix haute. « Merci pour ton email. Dis à papa combien je l’aime. Je vais très bien, comme tu as pu le remarquer su ma dernière photo. Attends encore un peu avant de venir me chercher. Je suis toujours en train d’explorer ma libido. J’ai découvert mon côté féminin et je suis très heureux de pouvoir faire quelque chose pour la société.

Je t’embrasse.

BJ. »

Neil ricana. « Parfait. Il devrait être prêt d’ici un mois ou deux. Quelque chose à ajouter. » Demanda-t-il alors que tous deux se retournaient d’un même mouvement vers la forme figée qui, indubitablement, les écoutait.

« Non ? Je pense que tout est dit. » Rajouta Tammy en cliquant sur le bouton d’envoi.

perverpeper@perverpeper.com

 

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