Après le fléau 102 |
APRÈS LE FLÉAU : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR
Adaptation Française : Perverpeper.
Chapitre 102.
Les pères s’effondrèrent sur la ligne d’arrivée en donnant le signal du troisième round.
En dépit des efforts des spectateurs, les Harvey-Stackford étaient toujours derniers, même s’ils avaient refait une bonne partie de leur retard.
Mark, le mari de Christina, s’élança à la suite de Colin Kelly et Neil Evans, les deux qui avaient baisé sa femme, quelques heures plus tôt.
Chacun des jeunes hommes avait été délicieusement masturbé et agacé par des ‘Vide couilles’ avant leur entrée en scène. De ce fait, ils progressaient sur leurs rails respectifs en balançant leurs érections de droite à gauche devant eux.
Pour mettre l’accent sur la couleur de l’équipe à laquelle ils appartenaient, chacun d’entre eux avait un ruban de couleur attaché étroitement autour de son membre dressé, en plus des colliers et des talons aiguilles, bien sûr.
Colin Kelly, qui menait la course avec quelques mètres d’avance, se dandinait aussi rapidement que possible en agitant son ruban rose comme un drapeau, une couleur qui dépareillait avec ses cheveux roux et sa peau blafarde.
Il s’immobilisa un instant, semblant faire une pause. En fait, il venait de reconnaître son ex-petite amie, assise au premier rang avec son nouveau fiancé. Quelque chose vola sur lui et il fut momentanément aveuglé. La fille venait de lui lancer sa petite culotte, probablement en souvenir du temps où ils sortaient ensemble. Il secoua la tête, le nez impregné par son odeur intime et par l’humidité du string, faisant chuter l’objet sur le sol. Elle lui tendit son poing, le majeur dressé.
Du coin de l’œil, il aperçut Neil Evans, au couloir numéro 1, qui gagnait du terrain. Il glissa, perdit l’équilibre et gémit de douleur lorsque la partie aiguisée de la rampe lui labourra le coccyx. Il perdit encore du temps, suffisamment pour apercevoir, de l’autre côté, Mark, au couloir numéro 3, qui le rattrapait aussi.
La course se déchaîna.
Plus loin, sur les fauteuils, il y avait deux places libres. Leurs voisins étaient trop préoccupés par ce qui se passait sur la scène pour le remarquer.
Mais Stella avait à faire.
Tandis que Rhino devait s’acquiter de quelques préparations.