Après le fléau 100

APRÈS LE FLÉAU : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR

Adaptation Française : Perverpeper.

Chapitre 100.

Stella observait la course distraitement.
Les jeunes filles avaient terminé leur tour et avaient, pour ainsi dire ‘passé le baton’ à leurs pères qui s’excrimaient à leur tour sur les rails.
Dans le couloir numéro 2, Mr Kelly, le papa de Corina avait pris un petit avantage sur Mr Evans, le père de Tammy, dans le couloir numéro 1.
Le pauvre Mr Harvey-Stackford, plus vieux et plus mou que les autres concurrents, avait débuté en dernière place. Il était tombé en parcourant les premiers mètres et haletait en suant de tous les pores de son corps pour se maintenir sur sa rampe.
L’homme connu sous le nom de Rhino était assis à côté de Stella.
Il avait fixé la scène avec un intérêt nettement plus pronnoncé qu’elle et ses yeux avaient brillé d’un reflet vicieux. Mais maintenant, il s’était tourné vers elle, l’étudiant avec attention.
Ils étaient assis à l’arrière de la salle, sur les fauteuils bon marché, où il ne seraient pas remarqués.
Autour d’eux, les spectateurs étaient presque hystériques, invectivant les participants ou leur hurlant des encouragements, riant de tel ou tel passage.
Stella détourna les yeux de la course.

« Alors, nous avons passé un accord ? » Lui demanda-t-elle.

Rhino appuya son menton sur son pouce et son index. Le regard dans le vide, il gratta son gros nez charnu. Ses longs cheveux graisseux étaient coiffés en queue de cheval.
Il se retourna lentement vers elle et la regarda droit dans les yeux.

« C’est risqué. »

« Bien sûr. » Répondit-elle. « Légèrement, et pour nous deux. Mais je pense que tu reconnaitra que l’enjeu vaut la chandelle. »

Il caressa les poils qui ornaient sa mâchoire.
Tous deux se retournèrent vers la structure pour regarder la course. Les spectateurs poussaient des cris de délire et hurlaient de rire.
Les hommes avaient atteint la partie du parcours où les rail lisses devenaient rugueux et accidentés. Cette section n’était pas lubrifiée et sa texture ressemblait à du papier de verre.
La démarche de Mr Kelly ressemblait à celle d’un danseur. Il procédait par petit sautillements afin de préserver de son mieux son postérieur et ses testicules de la surface abrasive. Tout comme sa fille, il n’était vêtu que de son collier de chien rose et de ses hauts talons assortis. Une paire de menottes assujetissaient ses poignets haut dans son dos. Il fixait le rail avec méfiance, visiblement remué par les traces gluantes du sang qu’y avait laissé sa propre fille, Corina.
Mr Evans, de l’équipe turquoise, grimaçait avec détermination tout en rattrapant Mr Kelly, sacrifiant stoiquement la peau de ses testicules.
Un groupe de filles qui enterraient la vie de jeune fille d’une des leurs était assis à proximité de la branche abrasive du circuit. Chacune d’entre elles tenait un pistolet à eau, qu’elles avaient acheté à l’entrée. Les pistolets étaient faits d’une matière isolante et avaient été remplis d’eau sucrée bouillante.
Les deux hommes essayaient sans succès d’éviter le tir de barrage que les filles hilares leur imposaient. Les jets d’eau brûlante explosaient sur leurs parties génitales, leurs torses et leurs visages, entravant leur progression.
La foule hurla son approbation, réalisant que les filles tentaient d’aider le pauvre vieux Mr Harvey-Stackford de refaire son retard.
Un jet explosa contre l’extrémité du pénis de Mr Kellys. Instantannément, une cloque rouge apparut, dégageant de la vapeur. Il rugit de douleur et secoua la tête pour se remettre les idées en place et lutta pour continuer à avancer. Le sucre contenu dans l’eau collait à sa peau.
La scène fit rigoler Rhino, qui fit un signe d’acquiescement à Stella.

« D’accord. » Il prit sa main élégante dans sa grosse main poilue. « Marché conclu. »

perverpeper@perverpeper.com