Les ordres du Docteur (01) |
Par Parker
Parker 05: Les ordres du Docteur
Synopsis : Un psychiatre qui se fait passer pour un dentiste profite de patientes innocentes et en fait ses esclaves.
ATTENTION : Cette histoire contient des rapports non consentis, du S&M, de la torture et de l’incest forcé. Son sujet n’est pas "politiquement correct" (ou, en fait, incorrect par tous ses standards). En réalité, il s’agit plus d’une histoire d’horreur qu’une histoire de sexe. Si vous continuez à la lire malgré ces avertissements, tous les désagréments que vous pourriez ressentir seraient de votre propre faute. VOUS AVEZ ÉTÉ AVERTIS !
Les droits d’auteurs – pour ce qu’ils valent – sont de moi (Parker)
Adapatation Française : Perverpeper.
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Chapitre 01.
« Merci de nous recevoir dans un délai si court. »
Jacqueline Astor se contenta de sourire et acquiesca d’un mouvement de tête, balayant nonchalament les remerciements.
« Ça n’était pas un problème du tout. » Elle sourit. « C’est mon travail. »
Ramenant ses cheveux bruns mi-longs en arrière d’un geste de la main, la Doctoresse tendit le répertoire sur lequel ses rendez-vous étaient enregistrés. Lisa Forbes s’en empara et commença à remplir les formulaires.
Le Docteur examina ses nouvelles patientes discrètement. Il était difficile d’admettre que cette femme, âgée d’environ trente-cinq ans, soit la mère de cette jeune fille de dix-huit ans tout au plus. Avec ses longs cheveux bruns et son visage soigné, Lisa aurait pu passer pour une jeune femme de dix ans de moins. En fait, les deux patientes ressemblaient plus à des sœurs qu’à une mère et sa fille. Elles auraient même pu être jumelles – mêmes formes séduisantes et les mêmes yeux bleus éclatants – mis à part le fait qu’Anna avait les cheveux courts et blonds comme les blés. Un "cadeau" de son père, avait expliqué Lisa en grimaçant.
La doctoresse se concentra sur la jeune fille, qui était restée silencieuse tout au long de l’entretien préalable. "Elle est timide", avait expliqué Lisa. Timide ou pas, c’était une beauté.
Lisa finit de remplir les questionnaires et les rendit à la doctoresse.
« Merci, » Dit le Docteur Astor, en les examinant rapidement. « Ça devrait… » Elle s’interrompit et leva les yeux. « Il n’y a ni adresse précédente ni parents proches. »
Embarrassée, Lisa Forbes adressa un air contrit à la jeune doctoresse.
« Je suis désolée, » Dit-elle. « C’est seulement que… Et bien… Avec les déplacements et… Et tout ça… » Elle aussa les épaules, sans finir sa phrase.
Ce n’était pas nécessaire, Jacqueline Astor connaissait les moindres détails de l’installation de la mère et de sa fille dans la petite ville de "Point Hope", en Californie du Sud ; elle savait tout de la séparation tumultueuse de Lisa et de son mari alcolique et violent, et aussi de leur divorce récent avant qu’il retourne dans son Nebraska natal.
Elle avait déjà collecté tous ces détails après une petite enquête sur Internet et Nikky avait certainement enregistré tout cela sur son ordinateur.
C’était parfait.
Jacqueline se composa un sourire compatissant et regarda les deux jeunes femmes.
Il allait devoir négocier adroitement les prochaines minutes.
« Bon, très bien. » Dit-elle d’un ton ouvert et amical. « Cette information n’est pas vitale. Je comprends. »
Lisa poussa un petit soupir de libération, soulagée que ça ne soit pas un problème. Elle s’était préparée à ne pas divulguer cette information, quite à ne pas consulter ce Docteur. Même s’il fallait des semaines pour obtenir un rendez-vous chez un spécialiste et avec la situation dans laquelle elle se trouvait vis-à-vis de sa mutuelle… Et bien, elles étaient sacrément chanceuses d’avoir rencontré quelqu’un comme le Docteur Astor.
« Assurez-vous bien d’être à l’heure pour votre prochain rendez-vous, Vendredi prochain. » Dit le doteur. « Nous aurons les résultats de vos examens et nous verrons ce que nous pouvons faire pour vous trouver un généraliste aussitôt que possible. J’espère être en mesure de pouvoir vous en trouver un dans le département. »
Lisa rougit. Elle ne s’était vraiment pas attendue à autant de gentillesse ; spécialement le jour de son arrivée dans cette ville. A Lincoln, ses amis lui avaient dit de se méfier des gens que l’on pouvait rencontrer dans des endroits comme la Californie. Pourtant, il semblait que ses gens étaient mal informés. Après une dernière série de remerciements, elle entraîna sa fille, toujours aussi silencieuse, hors du cabinet.
« Nikky ! »
« Oui ? » Nikky Crawford, la secrétaire du Docteur Astor, passa la tête à l’entrée du petit cabinet. C’était une blonde d’environ vingt-quatre ans au corps athlétique.
« Voulez-vous m’imprimer une copie du dossier de la famille Forbes ? J’ai quelques détails à vérifier. »
« Tout de suite. »
« Et annulez tous mes rendez-vous après le leur Vendredi après-midi. »
La blonde sembla étonnée, mais ne fit aucun commentaire.
« J’appellerai dès demain matin. »
Elle s’interrompit une seconde, l’air pensif. Puis rajouta. « Dès que j’aurais envoyé les formulaires à la mutuelle des Forbes. »
« Oh, ne vous inquietez pas pour ça. » Ordonna la Doctoresse. « J’ai quelques détails à régler avec elles auparavant. »
Une nouvelle fois, la secrétaire eut l’air surprise. Tant que ces formalités ne seraient pas remplies, signées, et retournées, aucune consultation de la mère et sa fille ne pourrait être facturée de quelque façon que ce soit.
« Comme vous voudrez. »
Toujours aussi pensive, Nikky Crawford retourna à son ordinateur pour imprimer le fichier. Préoccupée, elle se mordit les lèvres, tandis que l’imprimante laser éjectait les documents. Lorsque ce fut terminé, elle les apporta à son employeur et rentra chez elle.
Le Docteur Astor jeta un œil à sa fenêtre, surveillant Nikky qui s’installait au volant de sa petite Toyota verte et démarrait. Elle savait que la jeune femme avait environ vingt minutes de route pour rentrer chez elle.
Puis, elle reporta son attention sur son répondeur ; une petite lumière rouge indiquait qu’il était prêt, en attente. Bien, nous verrons bien ce que nous allons voir, pensa-t-elle.
Soupirant, la doctoresse (Jacqueline Astor, maintenant que le cabinet était fermé) s’assit derrière son bureau et consulta le fichier de Lisa et Anna Forbes. Elles semblaient impeccables. Elles venaient d’aménager à Point Hope après avoir quitté le Nebraska ; en ville, personne ne les connaissait et personne ne savait qu’elles étaient ici. Un mari imbibé d’alcool et potentiellement dangereux les avait obligé à garder leur destination secrète auprès de tous leurs anciens amis. Et comme le formulaire d’assurance n’était pas parti, il n’y avait aucune trace de leur présence dans le cabinet ; seulement un fichier informatique qu’on pouvait effacer d’un simple clic de souris.
La main de Jacqueline glissa entre ses cuisses et elle se caressa pensivement en réfléchissant à la façon dont elle allait s’organiser. Elle passerait son coup de téléphone cet après-midi : peut-être à l’El-Maceia. Il y avait eu tant de temps depuis la dernière vente. Et ce n’était pas uniquement pour l’argent – bien que ça soit important bien sûr, mais il y avait d’autre choses dont elle avait absolument besoin.
Il était peut-être temps de passer un moment avec Michelle…