Charlotte 01 |
Par Parker
Parker 04 : Charlotte
Synopsis : Une malheureuse fille offense une riche cliente et débute une vie misérable.
ATTENTION : Cette histoire contient du bondage, du sexe sans consentement, du sado-masochisme, de l’humiliation et d’autres éléments de ce genre. Si vous n’aimez pas lire ce genre de récit, ARRÊTEZ VOUS ICI (avant que ça soit trop tard) OK ? Vous avez été prévenu(e).
Copyright 1993 par moi (Parker) et ???
Adaptation Française : Perverpeper
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Chapitre 1 :
« Excusez-moi, Madame, mais nous arrivons au port.
Francesca D’Abrette ouvrit les yeux pour découvrir le visage barbu du capitaine sur l’écran large qui était suspendu au plafond de sa cabine opulente.
« Merci, Bole. » Elle s’étira comme un chat, chassant les restes de la nuit de son corps. « Donne-moi environ une heure pour me préparer, et nous irons à terre. Oh… Et dites à l’équipage que ce soir c’est la fête. »
Le coin de la bouche du capitaine se déforma légèrement, comme pour esquisser un sourire. « Tout de suite, Madame. » Il acquiesca de la tête et l’écran redevint noir.
En baillant, la jeune milliardaire glissa hors de la couchette confortable et planta ses pieds dans la moquette épaisse. La cabine était vraiment somptueuse, mais le luxe passait innaperçu ; en près de trente ans d’existance, elle avait appris à ne manquer de rien. Bien entendu, elle n’aurait rien toléré de moins. C’est pourquoi, après avoir hérité du petit yatch : Le "Monaco Nymph" lorsque son frère était mort (dans des circonstances quelques peu mystérieuses), Francesca s’était personnellement assurée qu’il soit entièrement rénové.
Une grande armoire ornée d’un miroir occupait tout un pan de mur de son immense cabine/chambre, et Francesca prit un moment pour admirer son reflet avant de l’ouvrir pour y sélectionner quelques vêtements appropriés. Ce n’était pas une jolie femme, mais on la remarquait. Ses cheveux noirs et courts encadraient un visage un peu émacié et sévère. Son corps, quoique mince et musclé, n’offrait pas suffisamment de formes pour être attirant ; de plus, elle n’avait presque pas de poitrine. Francesca aurait pu aisément faire rectifier ça grace à la chirurgie esthetique, mais finalement, elle n’était pas tellement attirée par l’idée de séduire le type d’hommes qui était captivé par les grosses poitrines. En fait, elle n’avait aucune envie de séduire les hommes quels qu’ils soient. Elle prenait son plaisir ailleurs. Et si elle décidait qu’elle voulait un homme (ce qui ne lui arrivait qu’à de rares occasions), elle s’était rendu compte que l’argent était beaucoup plus aphrodisiaque que le sex-appeal.
Et de l’argent, elle en avait en abondance.
Souriant à son reflet, elle fit glisser la porte de l’armoire. Sur le côté, une grande variété de chemises de nuit étaient suspendues, certaines étaient longues et coûteuses et d’autres étaient courtes et coquines. A côté, se trouvaient ses ‘vêtements d’intérieur’ ; une gamme de robes sexy qu’elle pouvait porter ou faire porter par une ‘amie’ pour toutes les fantasies qu’il lui plaisait d’inventer. La deuxième moitié du placard contenait ses vêtements de jour et de soirée qui provenaient des plus grands couturiers. Elle sortit un petit ensemble blanc de chez ‘Channel’, un cadeau d’une de ses anciennes petites amies. Elle adorait sa coupe parfaite et sa simplicité, et décida qu’il serait parfait. Dans un endroit comme Sainte-Maxime, la simplicité était souvent plus distinguée que le strass et les paillettes.
Et Francesca d’Abrette adorait qu’on la remarque.
Après une douche rapide, elle enfila un caraco en soie, une petite culotte et des bas résille blancs, passa sa robe et se maquilla. Une fois prête, elle appela le capitaine sur l’interphone du bateau.
« Êtes-vous prêt ? » Demanda-t-elle.
Ayant obtenu une réponse affirmative, elle gagna le pont supérieur. De là, elle s’arrêta brièvement pour admirer la vue. Le port de St Maxime était constitué d’une petite baie parfaîtement nichée entre une petite colline à l’est et une digue artificielle à l’ouest. La ville elle-même – grand nom des destinations moins connues pour les people – était baignée d’un éventail pitoresque de couleurs et de lumière, qui débutait au nord avec la fameuse "Promenade des Anglais" et s’étendait vers les hauteurs, composée de nombreuses villas magnifiques, jusqu’aux magnifiques coteaux du sud de la France.
Le second – l’un des six hommes d’équipage du yacht – hocha respectueusement la tête en l’aidant à decendre la petite échelle afin qu’elle prenne pied dans la vedette qui ondoyait dans la Méditérannée agitée. L’équipage lui était entièrement dévoué. L’une des raisons de cette fidélité était qu’elle avait pour habitude de leur organiser de petites "fêtes" dans nombre de leurs escales. Celle de ce jour était l’une de leur préférée ; cinq d’entre eux (celui qui avait tiré la paille la plus courte restait à bord – elle lui enverrait de la "distraction" plus tard) les rejoindraient à terre plus tard, une fois que le capitaine et elle auraient terminé les démarches. Comme d’habitude, Francesca ne participerait pas, mais elle aimait assister à leurs amusements.
Cette soirée promettait d’être mémorable.
Le capitaine Sud-Africain, Nedrick Bole, avait réservé une table dans l’un des plus fameux restaurants de la ville – trois étoiles au guide Michelin – qui se trouvait sur la partie la plus fréquentée de la Promenade des Anglais. La réservation avait, bien entendu, été acceptée dès qu’il avait appelé – alors qu’il fallait habituellement plus d’une semaine d’attente – mais le nom "D’Arbette" ouvrait beaucoup de portes.
Lorsqu’ils entrèrent dans l’établissement, le maitre d’hotel se dirigea aussitôt vers elle, ignorant les solicitations d’au moins un autre client.
« Mademoiselle d’Abrette ! » L’accueillit-il dans un anglais parfaît. « C’est si merveilleux de vous recevoir à nouveau ! » Il les escorta jusqu’à une table isolée.
Durant le dinner, le capitaine et elle discutèrent de l’organisation de la fête qui attendait l’équipage plus tard dans la soirée. Pour ces occasions, Francesca mettait à leur disposition des logements luxueux, de l’alcool a profusion et nombre de prostituée pour leur plus grand plaisir. Elle ne participait que rarement, se contentant habituellement de regarder. Cependant, ce soir, elle envisageait quelque chose d’autre. Quelque chose de special.
De quel genre cependant, elle n’était pas sûre.
Dès que le serveur eut discrètement débarrassé les restes de leur repas, Francesca et le capitaine se dirigèrent vers les cabines téléphoniques pour organiser la suite de la soirée. Comme c’était presque toujours le cas en Europe, les compartiments étaient ornés d’un assortiment d’auto-collants plaqués sur les vitres. Chacun d’entre eux avait été imprimé en anglais et en français, et divulguaient les services de différentes ‘escort-girls’ exerçant dans les environs.
JE SUIS UNE JEUNE BLONDE. JE M’APPELLE NICKY. APPELLE-MOI AU 04.94.XX.98.17
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MASTERCARD ET VISA
« Capitaine… Jetez un coup d’œil sur celle-là ! »
Bole, qui détaillait les clientes les plus séduisantes, pointa sa tête dans la petite cabine. Francesca lui tendait une paire de cartes.
« Laquelle vous intéresse ? Je pense que je devrais passer un coup de fil à l’écolière ! »
« Hmmm ! Rigola Bole. Il aimait cet aspect de son boulot. « J’avais pensé à elle moi-aussi ! Les hommes aiment tous ce genre de fantasme. Et que pensez-vous de Debbie ? »
« Debbie ? Mais pourquoi Capitaine ? » Le taquina Francesca, « Un homme à poitrines… Je n’aurais jamais pensé… »
Bole grogna en haussant les épaules. « Je pensais seulement au bien-être de mes hommes, » déclara-t-il avec vigueur.
Francesca rit. Après un dernier regard aux autres annonces, elle glissa les deux cartes qu’elle avait choisi dans son sac et sortit des cabines téléphoniques. Quelque chose l’ennuyait… Il lui fallait quelque chose de différent ce soir, mais elle ne savait pas quoi…
Bah… Elle verrait bien.