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Cher journal intime (1)
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Par Parker

 

Parker 01: Cher journal intime

 

Synopsis : Voici le premier épisode du feuilleton de Parker : Deux filles arrogantes se perdirent, furent capturées et dressées à être des esclaves de maison.

ATTENTION : Cette histoire décrit des scènes de bondage, Sado/Masochisme, rapports non consentis, Domination/Soumission et toutes ces sortes de bonnes choses. Si vous ne voulez pas lire ce genre de prose, il serait mieux de stopper maintenant. Je le pense vraiment. Cette histoire n’est PAS POLITIQUEMENT CORRECTE (bien que j’espère qu’elle soit correcte grammaticalement).

Copyright 1993 de Parker (moi).

Adapatation Française : Perverpeper.

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Le 22 mai.

 

Cher journal,

 

           L’évênement le plus extraordinaiçre t le plus extraordinaiçre eut lieu ce matin. J’étais dehors, dans le jardin, à tailler quelques plantes (le jardin semble si prometteur cette année – les roses devraient être merveilleuses) lorsque deux filles apparurent à l’entrée de la propriété. Elles portaient de gros sacs à dos. Je dis des filles mais en fait, elles ressemblaient plus à des jeunes femmes ; elles grandissent si vite ces derniers temps. La plus âgée semblait avoir une bonne vingtaine d’années tandis que la plus jeune en avait peut-être dix-huit, dix-neuf tout au plus. Quoi qu’il en soit, elles étaient certainement trop agées pour traîner dans les champs de cette manière.

            Aussi insolentes qu’une paire de jeunes turques, le couple se promenait en se dirigeant vers moi et – sans la moindre civilité – demanda à se servir de mon téléphone. Évidemment ! Les raisons de leur manque de manières m’apparurent immédiatement : Des Américaines ! Je n’avais jamais visité leur horrible pays, vivant parfaitement heureux dans mon petit domaine de Braemor (bien que, pour être honnête, il me faille confesser une passion pour notre cher petit appartement Londonnien), mais Nigel m’avait rejointe ici plusieurs fois, quand son travail le lui permettait et il s’était montré en grande forme et en présence de cette architecture coloniale. En fait, aujourd’hui, il avait été obligé de quitter l’état pour raisons professionnelles.

            Je décidai donc que ces deux pimbêches méritaient qu’on leur inculque un peu de savoir vire. Et puis les choses étaient si calmes depuis que Nigel était parti, que, faute de mieux, cela me procurerait un peu de distraction.

« Qu’est-ce qui vous amène en écosse ? » Demandais-je, en guidant les deux Américaines vers l’arrière de la maison, où je leur fis traverser l’office et la cuisine des domestiques.

            La plus âgée – elle se prénomait Karen (elle avait fini par se présenter ; la plus jeune s’appelait Jennifer) – expliqua qu’elles faisaient une randonnée sauvage à travers l’Écosse et qu’elles s’étaient retrouvées séparées du groupe au cours d’une balade à travers la campagne. Apparemment elles avaient erré, perdues, pendant une grande partie de l’après-midi. Elles n’avaient absolument aucune idée de l’endroit où elles se trouvaient.

            Les pauvres chéries.

            Je les invitai à s’asseoir à la petite table des domestiques pendant que je leur préparai une tasse de thé. J’imagine qu’il n’était pas convenable de recevoir quelqu’un dans les quartiers des gens de maison, mais vraiment, je n’eus pas le sentiment qu’elles méritaient mieux. Nigel dit que je suis terriblement snob en ce qui concerne ces choses mais c’est comme ça que je le ressentis.

            Elles n’avaient pas l’air de s’en formaliser.

            J’allais dans la salle à manger pour sonner Darcy. C’est vraiment un trésor ; il ne cilla même pas lorsque je lui demandai de dissoudre une demi-douzaine des comprimés de somnifères dans le thé. Comme toujours, il était le parfait maître d’hotel, présentant la théière avec distinction et remplissant soigneusement trois tasses.

            Je fis semblant de boire le mien tandis que les filles, évidemment assoiffées par leur longue marche dans la campagne, expédièrent rapidement le contenu de la théière. Dans les minutes suivantes, elles étaient toutes les deux sonnées et ne tardèrent pas à s’endormir, leurs têtes abandonnées sur la table.

            Je donnais quelques instructions à Darcy et il transporta les filles à l’étage, jusqu’aux chambres des invités afin de les préparer pendant que je m’occupai de leurs sacs à dos.

PLUS TARD…

            La moins jeune s’appellait Karen Jensen. Selon son permis de conduire, elle venait d’une ville nommée Point Hope en Californie. Son amie était, elle aussi, de la Californie. J’aurais dû m’en douter ; elles étaient toutes les deux très bronzées. Une teinte assez inhabituelle dans cette partie du monde, puisque le temps est plus souvent nuageux qu’autre chose en Écosse. Bon, j’espérai que les bronzage allaient s’effacer suffisamment rapidement au cours des prochains mois.

            Sur la photo de son permis, les cheveux blonds de Karen étaient longs et raides, mais depuis elle les a coupés très courts. Sale gosse ; c’est tellement plus féminin quand ils sont plus longs. Serait-il nécessaire de les laisser pousser à nouveau. Elle a vingt-cinq ans et, d’après le document, mesure 1m 70 et pèse 50 Kgs (je me demande combien ça peut bien faire en "stone*" ?). Darcy, qui venait de préparer nos invitées à l’étage, émit l’hypothèse qu’elle était une athlète ou une danseuse quelconque. Il déposa les vêtements des filles sur la table (absolument horribles ; je lui ordonnai de brûler ces tenues répugnantes dans le jardin) ainsi qu’une énorme bague de fiançailles qu’il avait trouvée sur la main gauche de Karen. Je la trouvai plutôt tape à l’œil, mais bon, c’était des américaines. Je lui demandai de jeter cette chose criarde dans l’étang au fond du jardin ; notre Karen n’en aurait plus jamais besoin.

            La plus jeune – Jennifer Blackstone – venait aussi de Californie, mais d’une autre ville : Baskersville. Elle a des cheveux bruns bouclés qui lui tombent sur les épaules. Je dois dire que je préfère son style de coiffure à celui de sa blonde amie. Jennifer à vingt ans (oh la la… et j’avais pensé dix-huit ou dix-neuf) ; elle est plus petite que sa copine – 1m 60 – et 47 Kgs. Pas de bague de fiançaille pour elle, aussi j’en conclus qu’elle était libre. C’est peut-être naïf de ma part ; avec les jeunes femmes d’aujourd’hui, les raffinements du mariage sont souvent ignorés. Pourtant, je préfère continuer à avoir la meilleure opinion des gens. C’est l’une de mes faiblesses.

            Darcy vient de m’informer qu’il s’est acquité de sa tâche comme je le lui ai ordonné. Il semble qu’il est temps de m’occuper de mes nouvelles obligations.

PLUS TARD…

            Elles étaient encore endormies lorsque je risquai un œil et apparemment elles en avaient encore pour un moment. Peut-être que nous avions exagéré avec les doses de somnifère. Peu importe ; elles se réveilleraient bien assez tôt.

            Darcy a fait un excellent travail. Elles sont toutes deux entièrement nues et enchaînées, écartelées, sur leur lit dans deux chambres séparées. Après un coup d’œil sur le corps dénudé de Karen, je comprends d’où lui vient son opinion sur la profession de la jeune fille.

            Il a mis en œuvre les différents gadgets que le malheureux (et je devrais ajouter, averti) Nigel a collecté en matière de méthode d’élevage des chiens. Chaque fille porte un collier de chien en cuir autour de sa gorge et leurs quatre membres sont étroitement assujettis à un coin du lit par un bracelet en cuir fixé à une courroie.

            Darcy est le meilleur pour ce genre de travail. À la vue des filles, il me vient une foule d’idées quant à l’utilisation de l’équipement délaissé de Nigel. Je suggérai quelques idées à Darcy et il se mit au travail pour effectuer les modifications nécessaires. J’espère que Nigel ne se formalisera pas.

            Nous pourrions même trouver quelque nouvelle utilisation à ses vieux chenils.

            Je dois avouer que la vulnérabilité de ces deux petites chéries fit naître dans mon esprit fécond des idées plutôt perverses. Je rougis en écrivant cela, mais si je ne peux être honnête avec moi-même, avec qui pourrais-je l’être ? Je me sens souvent si seule lorsque Nigel s’absente pour ses voyages d’affaires. C’est un homme très compréhensif, et, durant notre dernier voyage à Londres, nous avons visité quelques boutiques dans Soho pour acheter (c’est un peu embarrassant) quelques ustensiles à tendance plutôt sexuelle.

            Ils sont si précieux lorsque Nigel n’est pas là.

            Je décidai de les essayer sur les filles. Karen eut le vibromasseur rose ; le gros. Eh bien, elle est- ou était – fiancée, et sans aucun doute a un plus qu’une petite expérience. (Les filles dans son genre en ont toujours.) Il fallut le lubrifier quelque peu pour le faire pénétrer, mais finalement il fit son chemin, comme un lapin dans son terrier. Puis je réglai la minuterie sur deux minutes de fonctionnement et trois de repos avant de le mettre en marche. Il se mit aussitôt à bourdonner au sein de son… (Je ne sais vraiment pas quel est le bon mot pour décrire ça) "truc". Elle gémit et sa tête s’agita un peu, mais ne s’éveilla pas.

            Pour Jennifer, il fallait quelque chose d’un peu plus petit, mais dans le fond je procédai de la même manière et actionnai le bouton de mise en marche. Le délicieux ronronnement était clairement audible dans le noir lorsque je refermai la porte.

            J’ai tellement hâte d’être à demain.

 

* La "stone" est une unité de mesure anglaise équivalente à 6, 35Kg.

 

perverpeper@perverpeper.com

 

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