Sensuelles aventures pour une même destinée 24 |
Par Julien Graves
f/f exhibition réticence humiliation
Chapitre 18. Le réseau S A D.
Petit à petit, Coralie reprit conscience, et ne réalisa pas tout d'abord ce qui s'était passé. Elle voulut bouger, mais plus aucun muscle ne lui obéit. Ses yeux non plus ne percevaient que du noir. Elle tenta d'appeler à l'aide Sylvie et Élise, mais ses dents, et sa langue se heurtèrent à quelque chose de souple, mais qui l'empêcha de parler et d'appeler.
Ses sensations revinrent peu à peu, et elle comprit qu'on lui avait placé un tube dans la bouche, qu'elle avait un bandeau sur les yeux et que ses chevilles et ses poignets étaient solidement liés. L’odeur particulière dans laquelle elle baignait, la surprit tout d’abord, mais elle reconnut l'odeur bien particulière des vêtements et des objets de latex, qu'elle avait déjà manipulés ou qui avait déjà imprégné sa peau pour en avoir déjà porté à multiples reprises.
Elle observa pendant quelques instants les bruit qui l'entourraient, et après quelques secondes, reconnue le bruit d'un moteur de voiture, ou de camion.
Ne pouvant pas esquisser le moindre geste, ou même murmurer la plus petite syllabe, elle resta donc immobile, silencieuse, essayant de comprendre comment elle était arrivée là, dans cette situation.
Elle se remémora les derniers instants de conscience qu'elle avait eu avant de se réveiller ainsi ficelée.
Elle se souvint qu'elle était allée se laver, puis était redescendue, rejoignant Sylvie et Élise, et pendant que cette dernière à son tour allait se laver, elle avait mangé, puis avait suivit Sylvie dans le salon.
Après, elle ne se souvenait plus très bien. Elle revit des images assez floues, d'elle, agenouillée dans le salon, de Sylvie s'éloignant et cherchant quelque chose dans un meuble. Elle se revit ensuite s'agrippait au fauteuil le plus proche pour ne pas tomber, et après s'être redressée, elle se vit tomber sur le sol. Son esprit lui retourna du noir après cette dernière image, qui la convaincu qu'elle avait très certainement perdue connaissance à ce moment là, et qu'elle ne pourrait pas en savoir plus sur les évènements entre cet instant et celui de son réveil.
Elle sentit brusquement, que le véhicule dans lequel elle se trouvait, devait ralentir, car elle était ballotée de plus en plus fort. Elle se dit que si elle n'avait pas sentit ça avant, c'est que le véhicule devait rouler sur plusieurs kilomètres sur une route droite, et dégagée. Elle pensa à une autoroute ou quelque chose de ce style.
Après dix bonnes minutes de route, elle sentit que le véhicule s'arrêta et que l'on arrêtait le moteur.
Elle entendit un bruit métallique, et des voix. Elle reconnue celle de Sylvie, de Diane, et d'Armelle. Les trois femmes semblaient parler entre elles.
Un bruit de glissement, puis un autre, puis des pas qui s'éloignèrent, et qui revinrent. Le bruit se répéta à maintes reprises, de plus en plus net et distinct.
Elle sentit que l'on enlevait les choses qui entouraient sa prison, et après plusieurs minutes, Elle se sentit soulevée, et portée. Sous son poids, le latex se distendait, et collait sur sa peau, déjà inondée par une épaisse couche de transpiration.
On la déposa sur le sol, toujours enfermée dans sa prison, puis plus rien. Elle entendit des bruit de pas se rapprochaient, puis quelque chose que l'on posait à côté d'elle. Cette opération se répéta quatre fois, puis le silence revint, cette fois pour un long moment.
Son attention fut attirée par un sifflement bizarre. Ou plutôt, plusieurs sifflements bizards.des bruits, plus ou moins réguliers, et continus.
Plus d'une heure et demie passa, avant que l'atmosphère qui l'entourait ne change.
Des pas se firent entendre, puis des voix.
Les voix et les pas, étaient maintenant, juste à côté d'elle.
Elle sentit bientôt que l'on la palpait à travers la membrane de latex dans laquelle elle se trouvait, puis le bruit encore un peu étouffé des voix, se fit très net et précis. Elle sentit deux mains l'attraper par les aisselles, et la soulever, puis enfin la déposer sur le sol.
Elle sentit une main passer derrière sa tête et aussitôt le tube dans sa bouche fut extirpé brutalement. Elle n'eût pas le temps de réagir, que l'on lui avait déjà introduit une boule de cuir entre les dents et passé un foulard sur sa bouche qu'on avait attaché derrière sa tête.
Elle perçut des petits gémissements non loin d'elle.
On lui défit le bandeau qui était sur ses yeux, Elle se vit auprès de son amie Élise, apparemment dans la même situation qu'elle même. Autour d'elle deux, d'autres jeunes filles, tout comme elles, nues, pieds et poings liés, et bâillonnées. s'afférant autour des cinq ou six jeunes filles, Diane, Armelle, et Sylvie, finissait de débarasser quelques unes des demoiselles de leur masques leur emplissant la bouche et les joues.
Les trois femmes, après avoir enlevé les bandeaux des yeux des jeunes filles, les délivrèrent de leurs positions inconfortables, et vinrent les agenouiller, toujours chevilles liées ensemble, et poignets joints dans le dos.
Elles s’assirent ensuite dans des fauteuils qu'elles amenèrent face à leurs prisonnières, et considérèrent leur assistance.
" - Mesdemoiselles, commença Sylvie, bienvenue dans le réseau sad. Désormais, vous serez rattaché à ses locaux, et les dispositions nécessaires ont été prises pour que ses changements soit effectifs dans vos livrets. Pour celles qui n'en ont pas encore, les démarches sont en cours pour que vous en ayez un aussi.
Votre appartenance à l'une d'entre nous trois, et au réseau SAD est marqué sur votre corps, en plusieurs endroits. Pour celle dont les marques sont récentes, vous serez reprises en main, afin de pouvoir affirmer encore un peu plus ces marques.
Je pense qu'il est inutile de vous précisez, que nous avons toutes les trois droit d'autorité sur chacune d'entre vous, et de ce fait nous attendons une obéissance, une conduite sans reproche, de votre part.
Vous ne vous connaissez pas forcément entre vous, et nous vous demanderons de faire votre possible afin de cohabiter le mieux possible. Si toutefois des soucis devaient se poser, vous devez tenter de le régler entre vous avant de venir nous en faire part.
Si vous deviez en arriver à nous en référer, venez de préférence, vous confiez à celle à qui vous appartenez. En conséquence, Virginie et Mathilde, vous irez donc voir de préférence madame Armelle, Laura et Juliette, madame Diane, et Coralie et Élise, viendraient me voir.
Vous serez par couple, chargée d'un secteur du réseau, lorsque vous serez dans les locaux, ce qui sera le cas, dans 95 pourcents des cas. Le reste du temps, vous serez toutes les 6, pour vos missions extérieures, dont nous reparlerons en temps voulu, et pour l'accueil des nouveaux membres du réseau. Voilà je crois qu'en ce qui concerne la présentation générale des choses je n'ai rien oublié.
Je laisse la parole à madame Diane, qui vous donnera un bref descriptif de vos secteurs, et de vos tâches respectives.
- Merci ma chère, et bien mesdemoiselles, c'est à mon tour de vous parler, et je serai brève. Voici vos secteurs d'actions. Mathilde et Virginie, vous serez chargée du secteur hygiène, Laura et Juliette, du secteur accompagnement, et enfin Élise et Coralie, assistance, et écoute. Ses secteurs sont vagues à première vue, mais vous saurez bientôt de quoi il s’agit précisément.
Je vous donnerai à chacune d'entre vous, les détails au moment voulu. Comme vous l'a dit madame Sylvie, vous serez toutes les 6 regroupées, pour la procédure d'accueil des nouveaux membres.
Vous m'accompagnerez par deux, pour avoir une visite rapide des locaux, et des détails sur vos secteurs d'actions.
Ma chère Armelle, as-tu quelque chose à ajouter?
- Oui ma chère. Mesdemoiselles, en ce qui concerne votre emploi du temps journalier, vous serez debout à 6 heures trente, afin d'être toutes et je dis bien toutes, prêtes à 7 heures trente pour votre petit déjeuner. À 8 heures vous partirez chacune dans vos secteurs jusqu'à midi ou vous viendrez manger l'une après l'autre, de façon à ne pas laisser votre secteur sans surveillance. Vous repartirez dans vos secteurs jusqu'à 19 heures, ou même chose, vous viendrez prendre votre repas une par une. Après votre repas vous repartirez dans vos secteurs jusqu'à 22 heures, heure à laquelle vous vous coucherez. Nous vous demandons aussi, d'effectuer une garde de nuit, de façon régulière. Vous serez pour cela par deux, pas forcément du même secteur, ce qui veut dire que Coralie et Élise ne seront pas forcément ensemble, pareil pour Virginie et Mathilde, et de même également pour Juliette et Laura. Chacune d'entre vous sera amenée à faire équipe avec l'une ou l'autre de vous 6.
Les deux qui seront de nuit, devrons avoir surveillance sur les différents secteurs, et seront chargées de veiller à la tranquillité du réseau. Lorsque vous n'aurez pas de travail particulier au niveau des membres du réseau, comme les jours qui arrivent, vous devrez veiller à la propreté, à l'entretient, de vous même et de votre secteur, ainsi qu'à son bon ordre.
- Tout est compris? Demanda Sylvie d'un air grave et solennel."
Les 6 jeunes filles, qui étaient restaient immobiles, écoutant attentivement les discours des trois femmes, mirent plusieurs secondes à hocher la tête en signe d'acquiescement.
Diane se leva après quelques secondes, et après avoir délié les chevilles de Virginie, et Mathilde, Elle leur attacha une chaîne à leurs colliers, et les entraîna hors de la pièces. Après une vingtaine de minutes, elle revint, et après avoir rattaché les chevilles des deux jeunes filles, délivra celles de Laura et Juliette et les entraîna à leurs tours, derrière elle en les tirant par la chaîne qu'elle avait fixé à leurs colliers.
Elle réapparut de nouveau une vingtaine de minutes plus tard, rattacha les chevilles des deux jeunes filles, et délivra celles de Coralie et Élise. Elle fixa une des chaînes au collier des deux jeunes filles, et les entraîna derrière elle.
Coralie frissonna en se rendant compte du diamètre des instruments qui lui perforer ses trous intimes, ceux-ci oscillant à chacun de ses pas.
Les deux jeunes filles marchaient derrière Diane en écoutant ses explications, qui leurs décrivaient les diverses parties du bâtiment. Diane s'arrêta à un endroit, en leurs montrant une pièce assez grande, dans laquelle était installer des grands bacs transparents.
" Votre salle de repos, dit-elle en désignant la pièce.
" Là bas, ce sera votre dortoir, ainsi que votre salle à manger."
Elle repartit en expliquant toujours et donnant des détails sur les diverses parties du bâtiment. Coralie se dit qu'elle aurait du mal à s'y retrouver, tellement le bâtiment était vaste.
Diane stoppa une fois de plus.
" Sachez donc mesdemoiselles, continua-t-elle qu'elles sont donc vos tâches. Vous êtes comme je vous l'ai dit tout à l'heure, du secteur assistance, et écoute. cela induit donc que, si une membre du réseau est en détresse moralement parlant, si elle veut se confier, si elle veut poser des questions, si elle a besoin de quelque chose et que ceci lui est permis, c'est à vous de lui apporter, de l'écouter, de discuter, de l'aider. Il faut que vous sachiez que, comme je l'ai dit à vos consœurs, le réseau Sad va dans les jours qui viennent, se mettre en place, d'un point de vue matériel, puis vous serez envoyé en extérieur pour faire entrer de nouveaux membres que nous aurons repéré auparavant. Ensuite le réseau va naturellement au fur et à mesure s'agrandir, et vous serez amenées à devoir partager vos tâches avec d'autres, voir comme vous aurez l'ancienneté, être responsable d'équipe voir de secteur. Nous en reparlerons quand la situation sera là, mais sachez que cela arrivera sans doute. En ce qui concerne la procédure d'accueil, comme je vous l'ai dit, nous en parlerons avant de vous envoyer en mission extérieure."
Elle fixa les deux jeunes filles dans les yeux, et celles ci baissèrent la tête. Elle repartit en tirant Coralie et Élise derrière elle, en finissant de leur donner les quelques explications qu'elle jugeait manquantes.
Elle revint dans la pièce où les attendaient Sylvie et Armelle. Devant elle, Juliette Laura et Virginie était toujours alignées, à genoux, la tête baissée, regardant le sol.
Diane amena Coralie et Élise à leurs places, les fit agenouiller, et leurs lia les chevilles.
" - J'ai amené Mathilde à la douche, déclara Sylvie, ça nous fera gagner un peu de temps.
- Oui tu as raison.
- D'ailleurs je vais voir où elle en est."
Sylvie se leva, sortit de la pièce, et revint peu après en disant
" C’est bon j'emmène Laura."
Elle délia les chevilles de la jeune fille, et la tira derrière elle en disparaissant dans un couloir.
Diane s'était rassise, et contemplait les quatre jeunes filles, qui étaient toujours à genoux devant elle, en jouant nerveusement avec un cordon de sa jupe de cuir.
Sylvie revint peu après, et Emmena cette fois si, Élise derrière elle.
ce fut ensuite au tour de Virginie, puis au tour de Juliette, et enfin au tour de Coralie.
Celle-ci, suivit servilement Sylvie dès que cette dernière lui ait délivré les chevilles.
À chaque pas qu'elle faisait, Coralie sentait les instruments qu'elle avait en elle, lui taraudait les entrailles et la faisait grimasser malgré elle.
Elle suivit donc sa maîtresse jusqu'une petite pièce, y entra précédé de Sylvie, tandis que celle-ci refermait la porte derrière la jeune fille.
Elle fit face à sa protégée puis, saisit entre le pouce et l'index de chaque main l'un des côtés de la culotte de latex que portait la jeune fille, et la fit glisser le long de ses jambes.
La culotte tomba au sol dans un bruit mou. Sylvie la ramassa, et la jeta dans un grand bac, où se trouvaient déjà des culottes du même type, qui était apparemment celles que portaient les autres jeunes filles.
Sylvie fit ouvrir le compas des cuisses de Coralie, et attrapant les cylindres qui bouchaient encore les orifices intimes de la jeune fille, les retira d'un coup sec, ce qui la fit gémir lugubrement sous la douleur de ce traitement.
Sylvie lui délivra ensuite les poignets et lui hotta le bâillon, en lui disant.
" - Aller ma chérie, tu te douche rapidement, et je te prépare. Ensuite tu rejoindras Élise dans ton secteur, pour tout mettre en place, et commencer à travailler.
- Bien madame. répondit Coralie timidement.
- Tu as de la chance, en plus, ce soir tu n'es pas de garde, ce sont Juliette et Virginie. Tu feras ta première garde, demain soir, avec Mathilde.
- Oui madame, c'est noté.
- Aller file, sourit Sylvie en indiquant la cabine de douche à Coralie."
La jeune fille se dirigea vers la douche, avec une démarche un peu chaloupée, sous l'étirement résiduel de ses orifices, et des douleurs qu'elle ressentait encore.
Elle entra dans la cabine, et referma la porte vitrée derrière elle. À travers celle ci, elle aperçut Sylvie qui l'observait. La vitre était totalement transparente, et ne cachait rien de la jeune fille, de ses mouvements, et de ces postures.
Coralie fit couler l'eau et se mit dessous. Elle se lava minutieusement et après s'être rincée longuement, elle sortit et se sécha avec la serviette que lui tendait Sylvie.
Cette dernière l'attrapa par le bras, et l'entraîna vers une table comme on en trouvait chez les médecins, puis l'y fit asseoir, et commença à la préparer. Elle lui installa un lange en lui indiquant qu’avec le travail qu'elle aurait, elle ne pourrait pas se soulager lorsqu'elle en aurait envie. Elle lui enfila en suite une grande culotte de maintient, des collants blancs, un haut à longues manches blanc également, une petite jupe noire, et des souliers noirs. Elle compléta l'équipement de la jeune fille en lui enfilant de longs gants de satin blanc. Elle lui enfonça également un bonnet de tissu blanc sur la tête, qui vint lui couvrir toute sa chevelure, ainsi que ses oreilles.
" - Aller tu es prête, au boulot maintenant, déclara Sylvie en la faisant descendre de la table.
- Bien madame j'y vais tout de suite."
Coralie partit en trottinant, et rejoignit Élise. À sa grande surprise, elle vit que son amie portait exactement la même tenue qu'elle. En voyant les trois lettres, S A D apparaissant sur le devant du bonnet, ainsi que sur le devant du haut, au niveau du sein gauche, Coralie baissa les yeux sur sa propre poitrine, et vit ses mêmes lettres au même endroit, sur le haut qu'elle portait.
Élise lui montra comment elles devaient ranger et disposer, meubles, et instruments dans leur secteur.
La journée passa tranquillement, et Coralie fut même surprise lorsque Sylvie vint les chercher en leurs signalant qu'il était tant de se préparer pour la nuit.
Elle emmena Élise d'abord, puis revint chercher Coralie.
Elle la suivit jusqu'à la salle où elle avait pris sa douche le matin même, et où Sylvie la déshabilla, la lava brièvement, lui changea son lange, et lui enfila une grenouillère.
Elle suivit ensuite sa maîtresse dans la pièce attenante, et se trouva dans la pièce que Diane avait désignée comme la pièce de repos, pour les demoiselles.
Sylvie la tira vers l'un des bacs transparent. Deux d'entre eux étaient déjà occupé par Élise et Mathilde. Sylvie la fit se coucher dedans, et la couvrit d'une couverture.
Elle repartit ensuite, et revint quelques minutes plus tard avec Laura. Qu’elle fit coucher également dans l'un des bacs. Les quatre jeunes filles, de ce que pouvait voir Coralie, étaient vêtues de la même façon, et donc quasiment identique. Sylvie passa auprès de chaque jeune fille, et leur introduisit quelque chose dans la bouche. Lorsqu'elle arriva auprès de Coralie, celle-ci ouvrit la bouche instinctivement lorsque Sylvie présenta un tube devant ses lèvres.
Sylvie ferma enfin les bacs transparents par des grands couvercles, isolant ainsi les jeunes filles, et les laissant seules, livrées à elle même.
Le tube que Sylvie avait introduit dans la bouche des jeunes filles, leurs permettaient de respirer aisément, sans craindre de manquer d'air, enfermer qu'elles étaient dans leurs prisons de pvc.
Coralie ne pouvant pas bouger, mais se sentant bien n'essaya même pas de résister, et s'endormit rapidement, fatigué par la journée mouvementée qui s’achevait.
Elle fut réveillée le lendemain matin par le bruit du couvercle au dessus de sa tête. En ouvrant les yeux, elle vit Diane auprès d'elle.
" - Aller Coralie, dit Diane en souriant, à la douche dépêche toi.
- Oui madame, tout de suite. Répondit la jeune fille."
Coralie sortit de son lit de fortune, et passa dans la pièce contigüe, où Diane la déshabilla, la fit manger, lui fit sa toilette, et l'habilla enfin avec une tenue identique à celle de la veille.
Elle partit ensuite pour retrouver son amie Élise, et toutes deux reprirent leur travail.
La journée défila comme la veille, le midi Élise s'absenta pour déjeuner, et lorsque celle-ci revint, Coralie partit pour manger à sont tour.
Lorsqu'elle eût fini, et repartait à son ouvrage, elle croisa Juliette qui arrivait pour se requinquer. Elle lui sourit, et Juliette lui rendit son sourire en l'accompagnant d'un petit signe de la main.
La journée continua ainsi, et le soir arriva vite. Diane vint chercher Élise et l'emmena se préparer pour la nuit. Elle revint ensuite et guida Coralie jusqu'une toute petite pièce. Elle la fit asseoir sur un tabouret et reparti pour revenir quelques instants plus tard accompagnée de Mathilde, qu'elle fit également asseoir auprès de Coralie.
" - Mesdemoiselles, commença Diane, comme c'est votre première garde de nuit, je dois vous expliquer votre travail.
Pour l'instant, comme le réseau ne compte comme membres, que vous, votre travail ne se résume qu'à veiller à la tranquillité des locaux, en faisant chacune votre tour une ronde générale dans le bâtiment toutes les demi heures. Lorsque dans quelques jours, le réseau comptera de nouveaux membres, il vous faudra en plus de vos rondes, veiller à la sécurité des membres, et à la préparation éventuelle de certains secteurs ou certaines pièces, dont nous aurions besoin le lendemain matin. Et tout ça, dans le silence le plus complet, et la discrétion totale. C’est bien compris?
- Oui madame, répondirent les deux jeunes filles d'une même voix.
- Si vous n'avez pas de ronde à faire, ou de travaux à préparer, vous devrez être dans cette pièce, dans laquelle vous pourrez parler entre vous si vous le souhaitez, du moment que vous ne gêniez pas la tranquillité des autres. Je dois vous signaler également que comme tout le bâtiment, cette pièce est sous surveillance caméra, et donc si il arrivait quelque chose, vous seriez bien sur facilement confondue, et sanctionnées en conséquence."
Elle s'arrêta en fixant les jeunes filles dans les yeux et après une minute de silence leurs sourit.
" Bien maintenant je vous laisse et vous souhaite une bonne nuit."
Elle les salua de la main et sortit en fermant la porte derrière elle, laissant les deux jeunes filles seules.
Coralie resta quelques instants immobiles, considérant sa coéquipière pour la nuit. Cette dernière attendit quelques instants, et après s'être assuré que Diane était partie, elle se leva, et fit quelques pas. Elle se tourna vers Coralie et la regarda en souriant.
" - ça va tu vas bien? Demanda-t-elle.
- Euh oui, ça peut aller, répondit Coralie timidement.
- Oui comme moi quoi?
- C'est ça voilà, sourit Coralie.
- Je ne sais pas ce que c'est exactement ce truc SAD, mais à mon avis les filles qui vont nous rejoindre l'auront pas forcément voulu à 100 pourcents.
- Si tu veux mon avis, continua Coralie, je crois même qu’elles ne l’auront même pas voulu du tout.
- Oui, j'en ai bien peur. Acquiesça Mathilde l'air grave.
- Un peu comme nous quoi. reprit Coralie.
- euh oui si on veut.
- Oui.
- Tu sais, déclara Mathilde après un temps d'arrêt, j'ai du mal à comprendre ce que je fais là, je suis au service si on peut dire, de madame Armelle depuis juste deux mois donc tu vois ça fait pas longtemps.....
- C'est indiscret, si je te demande comment tu es arrivée chez elle? Interrogea Coralie.
- Non pas du tout, répondit Mathilde, après tu me diras ce qui t'es arrivée!
Mathilde commença à raconter l’histoire qui suit, le christal du bleu de ses yeux syntillant à l’évocation de ses souvenirs.
« Tout commença un matin où je me ……….. »
La jeune fille se retourna dans ses draps, dormant d'un sommeil tranquille. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle s'aperçut que son compagnon n'était déjà plus là, et baillant, elle étira ses bras en s'efforçant de sortir de la brume nocturne dans laquelle elle baignée. Après quelques minutes durant lesquelles elle resta immobile et songeuse, elle se décida à émerger de son lit. Elle repoussa ses couvertures, se leva, puis après avoir enfilée une robe de chambre, sortit de la pièce. Elle descendit les escaliers, et passa dans la cuisine. Sur la table, elle trouva prête à prendre, une tasse et du café. Elle se servit donc et partit avec sa tasse dans le salon. En passant devant le panier à pain posé sur le plan de travail, elle prit deux croissants.
Elle vint s'asseoir dans le canapé face à la télévision, et déposa les croissants et la tasse de café, sur la petite table non loin de là. Elle saisit la télécommande et se callant le dos avec des coussins, elle appuya sur l'un des boutons de cette dernière. Aussitôt, le téléviseur se mit en marche, et diffusa un film qui disparut presqu'immédiatement, sous les directives des doigts de la jeune fille, qui manipulait la télécommande avec rapidité.
Les différentes chaînes défilèrent, sans qu’elles n’attirent son attention. Elle arrêta finalement son choix, sur une série quelconque. Elle dégusta son café, et ses croissants machinalement, sans prêter grande attention aux images qui défilaient à l'écran.
Une fois qu'elle eût fini, elle repassa dans la cuisine pour déposer sa tasse dans l'évier. Elle reprenait un croissant, lorsque son téléphone portable sonna.
Elle se dépêcha de revenir dans le salon, et le chercha du regard. Elle le vit sur le buffet, et s'en saisissant, elle décrocha.
" - Allo!
- Ma chérie?
- Ah mon cœur!
- Tu es levé?
- Oui, je viens de boire un café. Tu es au boulot?
- Oui, tu voudrais que je sois où?
- Je ne sais pas, c'est vrai, je suis bête.
- tu vas faire quoi de ta journée?
- Euh je ne sais pas encore. Je dois appeler Cécile pour voir si elle est dispo, et je verrai bien.
- Ok On se voit ce soir?
- Biensur!
- Je t'aime ma puce!
- Moi aussi mon cœur
Bizou!
- Bizou!"
La jeune fille raccrocha, le sourire aux lèvres, les yeux brillant encore aux pensées qui habitaient son esprit.
Elle vint se rasseoir dans le canapé, tenant toujours à la main son téléphone. Elle composa un numéro, et attendit quelques instants. Une voix se fit entendre dans l'appareil.
" - Allo.
- CILOU?
- Tiens p'tite TITI? Comment va ma grande?
- Tout roule. Dit-moi qu'est-ce que tu fais aujourd'hui?
- Euh, aujourd'hui? Et bien je dois trouver un cadeau pour l'anniversaire de Jean Marc, c'est samedi.
- Ah oui, c'est vrai. Il faudra que je me mette aussi à réfléchir, C'est bientôt celui de Cyrille. Est-ce que tu veux qu'on passe un moment ensemble?
- Euh oui, pourquoi pas?
- ok! Là je dois encore prendre ma douche, me préparer, et après on peut se rejoindre chez toi, ou chez-moi.
-Et bien disons que je viens chez toi, d'ici une bonne heure et demie. Ça te va?
- Ok c'est parfait.
- Alors à toute à l'heure ma grande! Bizou!
- A toute!"
La jeune fille referma son téléphone, qu'elle déposa sur la table basse devant elle. Elle finit rapidement son croissant, se leva, remonta à l'étage, prépara ses vêtements, et passa à la salle de bain.
Elle mit le poste en marche, et celui-ci diffusa une musique douce. Elle hotta sa robe de chambre qu'elle accrocha aux porte-manteaux, puis après avoir posé une serviette sur le radiateur qui se trouvait à proximité de la cabine de douche, elle pénétra à l'intérieur de cette dernière.
Avant de faire couler l'eau, elle passa ses mains délicatement sur sa peau satinée, et les fit courir le long des courbes de son buste, de ses hanches, jusqu'à venir frôler ses cuisses. L'un de ses doigts passa négligemment dans le haut de sa toison pubienne, et vint descendre sur son entrecuisse. L'image de Cyrille se profila dans son esprit, et elle soupira de contentement lorsque son doigt trouva sa fente qui s'humidifiait déjà d'excitation. Deux autre doigts vinrent rejoindre le premier, et s'activèrent dans les replis intimes de la jeune fille, qui ne tarda pas à pousser des grognements de plaisir, et à jouir, emportée par un rapide orgasme. Elle reprit lentement ses esprits, et sa respiration avant d'ouvrir le robinet. L'eau coula sur son corps, lui faisant dresser ses tétons, et palpiter son bouton d'or, encore sensible après le plaisir intense qui venait de la traverser.
Quelques minutes plus tard, la jeune fille sortit de la douche, toute propre, et s'enveloppa dans sa serviette. Elle se sécha, s'habilla, puis finit de se préparer rapidement.
Elle était repassée dans sa chambre, et rangeait quelques affaires après avoir refait son lit, lorsque la sonnette de la porte d'entrée retentit.
Elle courut dans l'escalier et ouvrit la porte.
Une jeune femme se tenait sur le trottoir, et dès qu'elle la vit, la jeune fille lui sauta pratiquement au cou.
" - CILOU!
- TITI! Ma grande! Ça fait longtemps.
- Oh que oui. Mais vas’ y rentre! "
Les deux jeunes femmes rentrèrent dans la maison et vinrent s'asseoir dans le salon.
" - Tu veux boire quelques chose?
- Non merci ma puce, ça va aller.
- Quelque chose à grignoter alors?
- Non merci, je dois faire attention à mon régime.
- Ton régime? Mais tu n'es pas grosse?
- Mais regarde moi ça! Ces rondeurs, ici, et là, et encore là! C’est trop!
- N'importe quoi. Arrête tes bêtises.
Bon sinon tu veux aller où pour le cadeau de Jean Marc?
- Je ne sais pas trop en fait. J'irai bien voir dans le centre ville, pour commencer, et puis ensuite aller voir dans le quartier de LAUBREUGE.
- Oui pourquoi pas? Mais tu as une idée ou non?
- Euh et bien non pas tellement. Mais ça nous permettrait de pouvoir manger en ville tranquillement.
- Oui ça peut être bien."
Les deux jeunes femmes continuèrent à parler pendant un moment, et finirent par se retrouver en ville une heure plus tard.
Elles firent plusieurs magasins, sans que l'une ou l'autre ne trouve quelque chose pour elle même ou pour leurs moitiés.
Elles déjeunèrent dans une petite brasserie, et après avoir payé, elles continuèrent leurs recherches, dans les multiples boutiques qui les entouraient.
Vers 15 heures, elles sortaient du centre ville, et se dirigeaient vers un quartier plus calme, dans lequel se trouvaient des boutiques plus petites, mais souvent beaucoup plus intéressantes, et pittoresques.
Elles passèrent dans une petite rue, et Elles s’arrêtèrent devant deux ou trois boutiques. Soudain l'une des deux jeunes filles s'écria :
" - TITI! Regarde!
- quoi?
- Ici! Je ne connaissais pas cette boutique?
- Moi non plus.
- Tu sais que ça peut être un beau cadeau?
- Ah oui et quoi?
- Et bien un soin!
- Oui pour une fille! Mais pas pour un homme!
- Non pas pour lui directement. Mais, je sais que la dernière fois, j'ai investit dans un soin intégral pour moi, avec une jolie petite tenue bien sexy, rien que pour lui, avec un bon petit repas, et du coup un cadeau un peu moins important, et bien Jean Marc était tout aussi comblé et heureux, que s'il avait eu un gros cadeau!
- Ah oui tu crois?
- Biensur! J’en suis certaine.
-Tu veux qu'on rentre pour voir les tarifs?
- Euh oui pourquoi pas? De toute façon même si je ne fais pas ça comme cadeau, je peux le faire pour moi.
- Tout à fait."
Les deux jeunes filles entrèrent dans la boutique, et une jeune fille brune, pas plus âgée qu'elles, vint à leur rencontre.
" - Bonjour mesdemoiselles, je peux vous renseigner?
- Oui, nous voudrions connaître vos tarifs s'il vous plaît.
- Tout dépend de ce que vous désirez faire.
- Et bien nous venons juste à titre de renseignements et nous ne savons pas trop encore exactement.
- Je vais vous donner une brochure si vous le permettez? Voilà.
- Merci. Nous vous appellerons si besoin est. Au revoir.
- Au revoir mesdemoiselles à votre service."
Les deux jeunes filles sortirent de la boutique, et poursuivirent leurs recherches. Elles dénichèrent finalement des cadeaux pour leurs amours respectifs, et se retrouvèrent bientôt assise à la terrasse d'un café.
Elles commandèrent des boissons, et tout en buvant ces dernières, elle papotèrent paisiblement.
" - Tu sais CILOU, je crois que je vais me laisser tenter par un petit plaisir dans ce salon de beauté.
- Mais vas’ y fais-toi plaisir ma puce. Tu voudrais faire quoi?
- Et bien je ne sais pas trop. Je vais voir ce qu'il propose. "
Les deux amies finirent par se séparer, après s'être longuement promis de se contacter plus souvent qu'elle ne l'avait fait depuis plusieurs mois, et chacune rentra chez elle.
La jeune fille surnommé TITI regagna donc son domicile, et une fois rentrée, se mit à l'aise, avant de s'allonger négligemment dans le canapé en feuilletant la brochure récupérée au salon de beauté.
Après l'avoir lut attentivement, elle se décida pour un soin à faire en plusieurs fois.
Elle prit son téléphone portable, et composa le numéro indiqué sur la brochure. Presqu'aussitôt, la voix de la jeune fille qui l'avait renseignée dans la boutique lui répondit.
" - Salon spirit bonjour.
- Bonjour, je suis passé tout à l'heure dans votre boutique, et j'aimerai prendre rendez-vous pour un soin s'il vous plaît.
- Oui, biensur. Vous savez déjà lequel?
- Oui, c'est le soin méga light plus.
- D'accord. À 139 €, c'est ça?
- Oui.
- Vous seriez libre quand?
- Et bien je ne sais pas trop, je n'ai pas d'obligations cette semaine, tout dépend de vous.
- Si je vous dis, après demain, 18 heures 30?
- Oui parfait.
- votre nom?
- MUDOT Mathilde.
- Bien c'est noté. La première séance durera une heure, les suivantes, seront un peu plus courtes.
- D'accord.
- Voilà et bien à après demain alors.
- merci à après demain.
- Au revoir."
Elle referma son téléphone le sourire aux lèvres.
Lorsque son ami rentra le soir, elle décida, de ne pas en parler à son ami, afin de pouvoir lui faire une surprise.
Le lendemain, alors qu'elle se levait, elle reçut un message de son ami, la prévenant que sa société l'envoyait en déplacement urgent dès le lendemain et qu'il serait absent pour plusieurs jours. Elle pensa immédiatement, que cette absence lui permettrait de finir son soin, sans qu'il ne se rende compte de rien. La journée passa tranquillement sans d'autre incident.
Le jour d'après, celui où Mathilde devait aller commencer son soin, Elle trouva sur la table lorsqu'elle se leva, un petit mot de son ami, qui lui disait combien il l'aimait, et combien elle lui manquait déjà.
Elle fit du rangement dans la maison durant la journée, et vers 17 heures, pensa à se préparer pour son rendez- vous.
À 18 heures 30 tapantes, elle entrait dans la boutique.
Elle s'avança et la jeune fille qui l'avait renseigné lorsqu'elle était venue avec son amie, deux jours auparavant, vint à sa rencontre.
" - Bonsoir madame. Dit-elle. Je peux vous être utile?
- Bonsoir, je suis mademoiselle MUDOT, j'ai rendez-vous à 18h30.
- Oui! Très bien veuillez me suivre mademoiselle."
Mathilde suivit la jeune fille, dans le petit couloir qui partait du fond de la boutique, et arrivée devant deux portes, emprunta celle de droite, suivant toujours la jeune fille.
Elle arriva dans une pièce de petite taille, assez éclairée, au centre de laquelle se trouvait une table d'examen du type de celle que l'on trouve chez les médecins. Les étagères qui garnissaient les murs, étaient pleines de flacons, de bouteilles, de tubes, et de machines, que Mathilde ne connaissait pas.
La jeune fille lui indiqua une chaise dans un coin, au dessus de laquelle se trouvait, accroché au mur, un porte manteau.
" Mettez-vous à l'aise, dit-elle, l'esthéticienne va arriver, le temps de finir avec la personne avant vous."
Elle sortit, laissant Mathilde seule. Celle-ci, s'assit sur la chaise, et hotta sa veste, son pull, ses chaussures, et son pantalon, qu'elle accrocha au porte manteau. Un des miroirs de la pièce lui renvoya le reflet de son corps vêtu uniquement de son teeshirt, et de sa culotte.
Elle attendit quelques minutes, et après un moment, elle entendit du bruit dans le couloir. Des bruits de voix qui s'éloignaient, puis des pas qui revinrent vers elle. La porte s'ouvrit, et une femme entra.
C'était une femme qui devait approchée la quarantaine, rousse, assez grande, d'une beauté qui surprit Mathilde.
" - Bonsoir Mademoiselle. Dit la femme en la regardant d'un œil expert.
- Bonsoir Madame, répondit Mathilde.
- Excusez- moi du retard, mais les gens sont bavards, reprit la femme en souriant. Alors vous désiriez nos services?
- Euh, et bien oui.
- Bien. Le soin que vous avez choisi, se fait en plusieurs séances. Aujourd'hui, je vais examiner votre peau, afin de pouvoir choisir les produits les plus adaptés, et nous commencerons.
- D'accord.
- Mettez vous à l'aise, enlevez votre haut."
Mathilde obtempéra, tout en sentant le rouge lui montait aux joues, troublée de se montrer quasiment nue devant cette femme, puis se leva et vint s'allonger sur la table à son invitation.
Cette dernière commença à passer ses mains sur les épaules de la jeune fille, puis poursuivit son examen sur le dos, les bras, le visage, et le ventre de la jeune fille.
" - vous avez une peau vraiment délicate. Dit la femme en examinant le bas du dos de Mathilde. Mais on voit que vous en prenez soin c'est bien.
- Oui enfin j'essai. Répondit Mathilde.
- Je me permets. Continua la femme en abaissant le haut de la culotte, découvrant ainsi le haut des fesses de la jeune fille, et la naissance de leurs formes arrondies.
En sentant un doigt suivre la courbure de ses reins, Mathilde frémit, à la fois gênée, mais sentant une étrange sensation en elle. Elle ne protesta pas de cette caresse, et fut même un peu frustrer lorsqu'elle s'arrêta.
La femme vint une fois son examen fini, prendre un flacon contenant une crème bleutée, et s'en versant dans les mains, elle l'étala sur le dos de la jeune fille.
" Cette crème va assouplir encore plus votre peau, et va la préparer pour la suite."
Mathilde ne broncha pas, et apprécia même avec plaisir les sensations que procurait cette crème sur sa peau. La femme prit un petit appareil sur une table non loin d'elle, et appuyant sur un bouton, elle commença à parcourir le corps de la jeune fille avec l'appareil, en le tenant à 5 centimètres de celui-ci.
Après quelques secondes, Mathilde sentit que les zones de sa peau survolées par l'appareil, la picotaient légèrement. Elle grimaça imperceptiblement, mais cela n'échappa pas à la femme.
" Ne vous en faites pas, c'est normal.
- ça n'est pas grave.
- Et puis comme on dit, il faut souffrir pour être belle! Dit la femme en souriant, les yeux brillant d'un éclat très particulier.
- Oui c'et vrai. Sourit Mathilde."
La femme poursuivit ces gestes au dessus de la jeune fille, et après quelques minutes, elle l'invita à se retourner. Mathilde obéit, et s'allongea sur le dos. La jeune fille allait s'allonger, lorsque la femme l'arrêta soudain et d'un geste précis, décrocha les fixations du soutient gorge de la jeune fille. Celui-ci tomba sur ses avant bras, et se retrouva très vite avec les autres vêtements de Mathilde, accroché au porte mentaux.
" Vous serez mieux, et le soin sera intégral et donc plus uniforme et plus beau. ajouta-t-elle."
La jeune fille se laissait faire, comme hypnotisée par cette femme au charme évident, et qui ne la laisser pas indifférente. Lorsque cette dernière passa l'appareil sur son corps, et que d'une main, elle retroussa la culotte de la jeune fille, celle -ci ne réagit pas.
" - Oh pardon! S'exclama la femme. Je suis allé un peu trop loin.
- C'est à dire? Demanda Mathilde en redressant la tête.
- Et bien, je voulais passer juste sur le haut du pubis, mais je crois que le rayon a dévié un peu et du coup ça risque d'être assez compliqué de rattraper.
- Ah, et que pouvez vous faire?
- Il y a bien une solution, mais c'est à vous de voir. Biensur, il n'y aura pas de frais supplémentaire puisque la faute viens de ma part.
- C'est à dire?
- Il faudrait passer le rayon partout.
- Partout? dit Mathilde ne comprenant pas ce que voulais dire la femme.
- Oui pour uniformiser votre pilosité. Sinon vous aurez des traces du rayon.
- Mais je ne sais pas trop. Hésita Mathilde Vous ne pouvez pas faire autrement?
- Et bien non j'en ai bien peur. Répondit la femme embarrassée.
- Bon, et bien je crois que je n'ai pas trop le choix.
- Vous verrez ça n'est pas forcément désagréable, voir même ça en devient plaisant. En plus les hommes sont assez friands de peau très lisse.
- Vous croyez?
- Oui de par mon expérience, beaucoup de clientes m'en parlent, et me disent que leurs conjoints aimeraient les voir ainsi. avoir une femme complètement imberbe, symbolise l’enfance, la jeunesse, l’innocence, et ceci est un fantasme très répendu."
La femme continua donc son ouvrage, s'interrompant juste pour faire glisser la culotte de la jeune fille sur ses cuisses, puis jusqu’à ses chevilles, découvrant ainsi toute son intimité.
Elle lui fit écarter un peu le compas de ses jambes afin de passer son appareil entre celles-ci, puis acheva son travail en enduisant tout le corps de Mathilde d'une solution rafraichissante, et hydratante.
" Voilà, nous allons arrêter là pour aujourd'hui, vous pouvez vous rhabiller. Dit-elle, une fois qu'elle eût fini son ouvrage. Nous nous revoyons dans deux jours. Ça vous conviens?
- Euh oui.
- Bien alors je vous laisse voir avec Virginie pour l'heure. Dit la femme en raccompagnant Mathilde dans la boutique, une fois celle-ci rhabillée, en désignant la jeune fille qui avait accueillit Mathilde à son arrivée."
La femme salua Mathilde, disparut dans le couloir, et entra dans la pièce adjacente de celle qu'elle venait de quitter.
La jeune fille, désignée comme s'appelant Virginie, passa derrière un comptoir, prit un épais carnet, le feuilleta, et Annonça:
" - Après demain, à 14 heures 30, ça vous conviens?
- Euh oui, ça devrait aller.
- D'accord c'est noté.
- Bien merci. Bonne soirée!
- Bonne soirée! "
Mathilde sortit de la boutique, et regagna son domicile.
En arrivant, elle déposa ses affaires, et monta à la salle de bain. Elle se déshabilla, rangea soigneusement ses vêtements, et enfila une nuisette, puis une robe de chambre.
Elle redescendit, se prépara rapidement un petit plateau repas, et s'installa devant la télévision.
Elle monta dans sa chambre vers 23 heures, et se mit sous les couvertures. Très vite, elle se décontracta. Sa main passa négligemment sous sa nuisette, caressa la peau lisse de son ventre, et descendit jusqu'à son pubis. La sensation que lui procura ses doigts sur sa peau maintenant complètement imberbe de tout poil grâce au travail de l'esthéticienne, se changea très vite, et sa main ne tarda pas à venir passer entre ses cuisses qu'elle ouvrit largement. Il ne fallut pas longtemps pour que la jeune fille gémisse de plaisir, et soit emporter par un orgasme assez violent.
Elle s'endormit peu après, ravie, et subjuguée par ses nouvelles sensations.
Le surlendemain, elle se présenta à l'heure dite, dans la boutique pour son deuxième rendez-vous.
Cette fois, la jeune fille fut amenée dans la pièce de gauche, et découvrit qu'elle était semblable à celle dans laquelle elle était entrée lors de sa première venue.
Elle se déshabilla, et la femme la rejoignit.
Elle la fit s'allonger, et recommença le même traitement que la fois précédente. Elle lui appliqua ensuite un masque sur le visage, et l'invita à le garder pendant une dizaine de minutes.
Elle lui enleva, et s'attacha à débarrasser la peau du visage de la jeune fille de toutes ses impuretés.
Mathilde se vit proposer un café, qu'elle accepta volontiers. En portant le gobelet à sa bouche, et buvant une gorgée de celui-ci, il lui sembla que le café n'avait pas le même goût que celui qu'elle buvait habituellement. Elle retint une grimace, et le finit d'une traite. La séance se finit tranquillement sans souci. Lorsqu'elle sortit de la boutique, Mathilde avait prit son dernier rendez vous pour le lendemain.
Elle se dirigea vers sa voiture, ouvrit la porte, et faillit tomber, en perdant brusquement l'équilibre. Elle se rattrapa de justesse en agrippant le toit de son véhicule. Sa tête lui tournée, et elle eût du mal à se tenir debout pour reprendre un temps soit peu ses esprits. Tout en se retenant à la portière, elle s'assit sur le siège, ferma la porte de la voiture, et essaya de retrouver son calme et sa respiration. Ses yeux s'assombrirent soudain, sa tête partit en avant, et vint heurter le volant. Elle resta immobile, inconsciente.
Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle ne comprit pas ce qu'il s'était passé. Elle était allongée, nue, sur quelque chose de froid, et ne pouvait plus faire le moindre mouvement.
Elle tenta d'appeler à l'aide, mais personne ne lui répondit. Elle se résigna à attendre en se disant que si elle était comme ça, c'est qu'il y avait une raison, après avoir tenté pendant près de 20 minutes, d'attirer l'attention d'une éventuelle personne non loin d'elle.
Au bout d'un moment qui lui parut des heures, elle entendit un bruit de pas furtif, puis vit apparaître auprès d'elle, la jeune fille de la boutique, elle aussi nue, portant au cou un large collier métallique.
" - Rebonjour Mathilde.
- Mais que se passe-t-il?
- Chut! Sinon tu vas avoir des problèmes et moi aussi.
- Mais Je voudrais comprendre? Que faites-vous? Expliquez-moi!
- Chut! Je t’ai dit. Je vais t'expliquer, mais tais-toi s'il te plaît.
Voilà, en fait, je suis Virginie, et maintenant je suis ta camarade. Nous appartenons à Madame Armelle, que tu as rencontrée par deux fois, et qui a décidé de te prendre à son service.
- Mais je ne suis au service de personne!
- Maintenant Si."
En disant ces dernières paroles, Virginie passa autour du cou de Mathilde, un collier métallique identique à celui qu'elle portait elle-même. Elle bâillonna ensuite la pauvre jeune fille, qui l'implorait du regard.
" Écoute maintenant reprit-elle. Tu n'as pas le choix. Tu dois te livrer à Madame Armelle, sans discuter, ou alors tu le regretteras amèrement. De toute façon, que tu le veuille ou non, tu devras te soumettre.
Repose-toi, je reviendrai avec madame Armelle tout à l'heure."
Virginie sortit, laissant Mathilde, immobile, sans qu'elle puisse faire ou dire quoi que se soit.
Comprenant que les paroles de Virginie devaient être très sérieuses, elle laissa échapper une larme, puis une deuxième... Elle pleura en silence, et lorsque Virginie revint, la jeune fille avait encore les yeux humides. Suivant Virginie, la femme qui avait soigné Mathilde à la boutique d'esthétique, entra. Elle s'approcha de Mathilde en souriant.
" Alors, ma chérie, tu es très sexy comme ça tu sais?"
Les mains de la femme se posa sur le corps de Mathilde et commença à le caresser langoureusement. La jeune fille, se contracta en sentant son corps parcourut par ses doigts qui la dégoutaient maintenant, mais ne pu retenir bien longtemps des gémissements et des soupirs de plaisirs. Elles jouit brutalement en grognant lorsque les doigts de la femme vinrent investir son orifice vaginal. Elle resta le corps secoué par des spasmes, haletante. Elle fut détachée, et emmenée chez Madame Armelle, qu'elle suivit sans oser protester.
Durant les jours qui suivirent, Elle dût apprendre sa nouvelle condition, et les règles qui la régissaient. Virginie devint sa confidente, et toutes deux se lièrent d'amitié.
Elle reçut des anneaux aux seins, au clitoris et aux lèvres intimes, ainsi qu'un tatouage sur l'épaule, sur les fesses, et sur les lèvres de sa chatte. Ces symboles que portaient déjà Virginie, rapprocha encore plus les deux jeunes filles, et les fit devenir inséparables.
Un jour, Madame Armelle les fit venir à elle, et leur expliqua qu'elles devraient toute trois déménager, afin de s'installer dans un complexe, en compagnie de deux amies, et qu'elles devraient vivre, avec les soumises de ses dernières.
Peu après, Mathilde rangeait le domicile de Madame Armelle, lorsqu'elle fut appelée. La femme la fit agenouillée, et la ligota, après lui avoir fait enfiler une culotte de latex munie de deux falus qui vinrent combler son intimité. Elle lui piqua ensuite la cuisse à l'aide d'une seringue, et la jeune fille tomba inconsciente. Lorsqu'elle se réveilla, elle était toujours ligoter, et était enfermée dans un grand sac de latex. Lorsqu'on l'en sortit, elle se trouva dans une pièce, aux côtés de cinq autres jeunes filles, dont Virginie, tout comme elle, ligotées et bâillonnée. Devant elle, se trouvaient Madame Armelle et ses deux amies, qui parlèrent longuement. Elle suivit son ami virginie, lorsque l'une des amies de Madame Armelle les fit se lever, et les guida à travers des couloirs et des salles interminables. Elle observa attentivement tout ce qui lui était montré, car elle devinait bien qu'elle risquait de gros ennuis si elle n'était pas à la hauteur de ce qu’on lui demanderait.
Elle revint dans la salle où se trouvait les autres jeunes filles, et partit ensuite dans une autre pièce où elle fut lavée puis changer. Une fois apprêtée, elle partit rejoindre Virginie, pour découvrir sa vie au sein de ce complexe, que Madame Armelle avait désigné comme Réseau S A D.
En finissant son récit, Mathilde essuya une larme qui venait d'apparaître au coin de ses yeux.
" - je comprends. Dit Coralie en souriant et en posant sa main sur celle de Mathilde. Il est temps de faire la première ronde, si tu veux je la fais. Repose-toi, reprends tes esprits. Je te raconterai mon histoire plus tard en revenant.
- Oui d'accord je veux bien. Merci. Répondit Mathilde."
Coralie se leva, et partit dans les couloirs. Elle traversait de multiples pièces, de toutes tailles, et de toutes formes, contenant, des meubles et des instruments de tout genre et de tous types. Elle marchait lentement, en faisant attention de ne faire aucun bruit. La faible luminosité délivrée par les veilleuses, disposaient à distances régulières dans les couloirs, lui permettaient à peine de voir devant elle.
Elle passa devant la pièce où dormaient ses camarades, et en tournant la tête, aperçut les corps de ses compagnes dans leurs prisons transparentes. Elle continua sa progression, et après quelques minutes revint dans la pièce d'où elle était partie.
Lorsqu'elle entra, elle trouva Mathilde, assoupit sur son tabouret. Elle posa sa main sur son épaule.
" Mathilde? Mathilde? murmura-t-elle."
La jeune fille tressaillit.
" - Oui? répondit-elle en sursautant.
- Tu t'étais endormie.
- Oh excuse-moi. dit la jeune fille confuse.
- ça n'est rien, mais fait attention, si ça avait été l'une des maîtresses, tu aurais pu avoir des ennuis.
- Oui tu as raison, se reprit Mathilde. Tu me raconte ton histoire?
- Si tu veux, En fait, J'ai rencontré madame Sylvie......."
Coralie raconta toute son histoire à Mathilde, comment elle était tombée dans les mains de Sylvie, comment s'était modifiée sa vie, comment elle avait connue Diane et Armelle, comment Élise était arrivée.....
Mathilde écoutait à la fois intéressée, mais aussi stupéfaite, des choses que Coralie avait subit et vécue.
La nuit se poursuivit lentement, et les deux jeunes filles parlèrent de leurs propres expériences, de leurs aventures....
Leurs discutions étaient entrecoupées des rondes régulières, qu'elles accomplissaient chacune leur tour.
A 6 heures, Diane entra et les conduisit dans une pièce adjacente afin de les faire manger et les envoya directement à leurs travaux.
Élise arriva quelques minutes plus tard, rejoignant son amie. La journée se déroula comme celle de la veille, mais cependant Coralie, n'ayant pas dormi depuis plus de 36 heures, commençaient à peiner dans ses travaux, ressentant les effets inévitables de la fatigue.
Lorsqu'à la fin de la journée, Armelle vint la chercher pour la préparer pour la nuit, elle fit signe à son amie, en lui souhaitant bon courage pour sa première garde, et ne se fit pas prier pour se changer, et se mettre au lit. Le couvercle fut à peine refermé qu'elle fermait les yeux et plongeait dans un sommeil profond.
Deux semaines passèrent à ce rythme, et Coralie et ses amies commencèrent à s'habituer à ce nouveau type de vie.
Elle avait eu l'occasion de faire connaissance avec Virginie, Laura, Mathilde, et Juliette, lors de ces gardes de nuit, et avait sympathisé avec elles, toutes comprenant qu'elles devaient s'entraider si elles voulaient pouvoir tenir dans cette atmosphère.
Un soir, Sylvie Armelle et Diane, les rassemblèrent toutes les 6 dans la pièce où elles avaient étaient amenées le premier jour.
" - Mesdemoiselles, commença Sylvie solennellement, voici plus de deux semaines que vous êtes dans le réseau SAD. Il est temps d'accueillir de nouveaux membres parmi nous. Pour cela, Voici comment cela va se passer. Contrairement à ce que vous nous avions dit le premier jour, vous ne serez pas toutes les 6 mais nous vous diviserons en deux équipes. Les trois premières iront sur place en mission extérieures, afin d'aller cueillir la fleur que nous voulons, et les trois autres attendrons ici, afin de prendre soin de la fleur à son arrivée et de l'accueillir. C’est bien compris?
Voici les équipes pour ce soir, à savoir qu'elles changeront régulièrement. Élise, Virginie, et Laura, vous irez sur le terrain. Coralie, Juliette, et Mathilde, vous accueillerez la nouvelle à son arrivée.
Les demoiselles partant sur le terrain veuillez suivre madame Diane et Madame Armelle, les autres restaient ici, avec moi nous allons nous préparez pour accueillir la nouvelle."
Virginie, Laura, et Élise, se levèrent lentement puis suivirent Diane et Armelle.
" Nous allons attendre que vos camarades se préparent et sortent avant de nous préparer à notre tour. Déclara Sylvie. "
Quelques minutes plus tard, elle emmenait Coralie, Juliette, et Mathilde, chacune leur tour à la douche et les rhabiller avant de les faire revenir dans la pièce.
Elle leur expliqua la procédure d'accueil qu'elle avait mis au point avec Diane et Armelle, et une fois qu'elle se fut assurer que les trois jeunes filles eurent compris elle les amena dans un grand hall au bout du quel, se trouvait une porte pouvant laisser passer une camionnette.
" Maintenant, il faut attendre. Déclara Sylvie d'un air grave."
Les quatre femmes attendirent pendant plusieurs dizaines de minutes.
Coralie ressentait à la fois une honte immense de participer à ce genre d'action, mais éprouvait aussi une excitation immense.
Soudain, Sylvie se tourna vers les trois jeunes filles en leurs disant :
" Reculez vous, Elles arrivent. "
Coralie et ses deux compagnes eurent le temps de reculer pour laisser le passage à une camionnette qui vint s'arrêter devant elles. La porte s'ouvrit et Élise, Virginie, et Laura apparurent, complètement recouverte d'une combinaison de latex noire, encadrant un brancard, sur lequel gisait le corps d'une jeune fille inanimée.
Lorsque le brancard fut sortit du véhicule, Sylvie déclara
" Mesdemoiselles c'est à vous."
Coralie et ses amies s'avancèrent, se saisirent du brancard, le poussèrent vers l'intérieur du bâtiment,
Et disparurent bientôt après avoir tournée le coin du corridor qui les amenait au véhicule.