suviant
Sensuelles aventures pour une même destinée 18
précédant

Par Julien Graves

 

f/f exhibition réticence humiliation

 

Chapitre 12 Écart de conduite.

 

Coralie se réveilla en entendant du bruit non loin d'elle.
Elle ouvrit les yeux et tenta de percer l'obscurité qui régnait dans la pièce.
Elle se demandait quelle heure il pouvait être, comme à chaque fois qu'elle se réveillait dans cette ombre qui lui perturbait sa notion du temps, des formes, des distances, et de tout ce qui l'entourait.
Elle essaya d'apercevoir son amie, qui se  tenait à quelques mètres à peine d'elle, mais ne discerna qu'une forme indistincte parfaitement immobile et endormie.
Elle réfléchit à elle, à Élise, à leurs avenirs, des questions vinrent se bousculer dans son esprit, pourquoi devaient elles être deux à servir la même personne, quel plaisir Sylvie pouvait avoir à diriger et avoir deux filles à son service?
Au plus elle y pensait, au plus elle ne comprenait pas, et au plus sa tête s'emplissait de questions qui restaient sans réponses.
Elle était là plongée dans ses réflexions sans fin de puis plusieurs dizaines de minutes, lorsqu’un bruit la tira de son songe.
Un petit gémissement se fit entendre, auquel elle répondit par un son identique.
Ce bruit, elle l'avait compris, lui signifiait que son amie était réveillait.
Les deux jeunes femmes restèrent immobiles, attendant que Sylvie vienne les délivrer, poussant de bref gémissement pour se manifester l'une à l'autre.
Sylvie arriva enfin, délivra Coralie et la fit monter à la salle de bain, après l'avoir débarrassé de sa ceinture, de son bâillon, et l'avoir fait mangé dans la traditionnelle gamelle métallique.
Lorsque Coralie fut laver, elle la fit redescendre et délivra Élise, la débarrassa elle aussi de son harnachement, la fit manger,  puis la fit monter à son tour à la salle de bain.
Pendant que celle ci se lavait, Sylvie redescendit et habilla Coralie d'un ensemble de cuir,  la chaussa, la maquilla, et la fit agenouiller dans un coin avant de sortir de la pièce afin de faire redescendre Élise après sa toilette.
Lorsqu'elle entra dans la pièce, suivit d'Élise, elle la fit avancer, puis lui enfila un bâillon anneau, ce qui ne permit plus à la jeune fille de pouvoir fermer la bouche, ni de parler.
Elle lui fit mettre les poignets au niveau de la nuque, et les relia par une paire de lourdes menottes qu’elle relia à son collier. Elle compléta l'équipement de la jeune fille en lui posant sur le bout de ses seins, de petites pinces desquelles pendaient des petits poids.
La pauvre Élise poussa un cri de surprise, lorsque les mâchoires des pinces vinrent happer ses tétons tendues par l’air frais qui courrait sur sa peau nue et encore humide de sa récente toilette.
Sylvie relia enfin le collier que portait Élise, depuis son arrivée chez elle,  à un anneau scellé dans le mur, par une chaîne assez courte qui obligea la jeune fille à rester debout face à celui-ci.
" Voilà tu es prête pour partir. lui dit-elle,   tu n'as plus qu'à attendre que Diane vienne te chercher maintenant."
La jeune fille lui lança un regard interrogatif et anxieux. Elle y répondit par un sourire.
«   Oui ma belle dans cette tenue, de toute façon tu verras que tu ne porteras pas grand-chose de plus pendant ton stage, enfin comme vêtements proprement dit. » 
Elle se tourna vers Coralie, toujours agenouillée un peu plus loin, qui regardait la scène en silence.
"- toi, Coralie tu vas commencer les travaux ménagers. Aller exécution!
- bien madame. »
Coralie se releva, et sortit de la pièce. En passant près de son amie, elle lui sourit tristement.
Une fois au ré de chaussée, elle commença à astiquer, à laver, et faire briller tout ce qui  se présentait devant elle.
Elle travaillait depuis environs une heure, quand elle entendit la clochette de Sylvie, qui lui demandait de se présenter sans retard.
Elle accourut au salon, et se prosterna devant elle.
Cette dernière lisait une revue et fit mine de ne  pas avoir  apperçut que Coralie se trouvait à ses pieds, puis posa enfin sa revue en l’observant, et lui dit :
" Ma chérie, peux tu aller me chercher à boire s'il te plaît?
- oui madame. Répondit Coralie en baissant la tête.  Que désirez-vous boire.
- comme d'habitude.
- bien madame je vous apporte ça."
Coralie se releva, repartit à reculons jusqu'à la porte et entra dans la cuisine. Elle prépara le plateau avec la bouteille et un verre, et l'apporta dans le salon, avant de s'agenouiller et de le poser sur la table.
Elle attendit le signal de Sylvie qui replongée dans sa lecture, lui fit un signe de la main, sans même lever la tête.
Coralie servit le verre et le tendit à Sylvie qui s’en saisit pour en boire une gorgée.
"- merci ma chérie. Diane ne va pas tardé à arriver. Lorsqu’elle sonnera, tu iras ouvrir, et tu lui offriras un accueil digne de son rang.
- bien madame, je ferai de mon mieux afin de vous satisfaire."
Sylvie finit son verre et le remit dans les mains de Coralie qui attendait docilement, et lui fit signe qu’elle pouvait débarrasser et reprendre ses travaux.
Coralie reposa le verre sur le plateau, emporta celui-ci à la cuisine, où elle lava le verre,  le rangea ainsi que la bouteille, et reprit son ménage.

Comme Sylvie l’avait  prévu, la sonnerie de la grille se fit entendre quelques minutes plus tard.
Coralie posa son balai, sortit de la maison, et trottina jusqu'à la grille. Elle l'ouvrit, pour laisser entrer une camionnette au volant de laquelle se trouvait Diane.
Lorsque le véhicule passa devant elle, la jeune fille fit une révérence. La camionnette s'arrêta, Diane baissa sa vitre, et tendit sa main à travers la portière.
Coralie la saisit et déposa un baisé, en s'inclinant respectueusement.
Diane retira sa main et redémarra pour venir se garer devant le perron, alors que Coralie revenait vers ce dernier en hâtant le pas, et arriva près du véhicule au moment où Diane en descendait.
Elle s'agenouilla devant elle et se prosterna servilement, marquant sa position pour affirmer sa condition de soumise obéissante mais Diane l’arrêta.
"- relève-toi!
- merci madame. Murmura la jeune fille.
- tu n'as pas changé, tu es toujours aussi respectueuse et obéissante. C’est bien.
- merci madame, c'est compliment sont trop d'honneur pour moi. répondit Coralie gênée.
- oui je sais mais je suis trop bonne. Conduit moi à ta maîtresse. Sourit Diane.
- bien madame."
Coralie se releva lentement, puis après une révérence, guida Diane jusqu'au salon où se trouvait Sylvie.
Elle frappa à la porte avant d'entrée dans le salon et baissant la tête, annonça:
"- Madame, voici madame diane qui vient vous rendre visite.
-  merci ma chérie. Tu peux retourner à tes travaux. Dit Sylvie en se levant et en allant au devant de son amie.
- bien madame. Souffla Coralie."
Coralie se recula pour laisser entrer Diane, et sortit de la pièce.
Les deux femmes restaient seules, se saluèrent tendrement, et s'embrassèrent longuement, avant de s'asseoir au salon.
" - tu as trouvé vraiment la perle ! non? Commença diane.
- tu veux parler de Coralie?
- oui naturellement. Elle est respectueuse, docile, obéissante, soumise, toutes les qualités requises.
- oui mais je n'arrive pas à la cernait complètement. je trouve que depuis qu'Élise est arrivé, elle est moins stable, elle a l'air d'hésiter, de se poser beaucoup de questions.
- Peut être, mais en tout cas, ça ne se voit pas dans son comportement à première vue.
- oui mais je ne serai pas surprise que je doive la reprendre sous peu. Reprit Sylvie soucieuse.
- peut être. Mais elle est quand même déjà bien dévouée à toi?
- oui ça je ne peux pas le nier."

Les deux femmes discutèrent pendant quelques minutes encore avant que Sylvie ne sonne la clochette afin d'appeler Coralie, qui  arriva aussitôt tel un chien qu’on appellerait  aux pieds.
" - Ma chérie, dit-elle, voici la clé de la chaîne qui retient Élise, va la chercher, et amène la ici.
- bien madame. Répondit la jeune fille en baissant la tête. Il sera fait comme vous le désirez."
Coralie saisit la clé en tremblant que lui tendait Sylvie, et descendit pour rejoindre Élise.
En entrant dans la pièce, elle souffla:
" Élise? C’est moi. "
Elise émit un petit son pour répondre à son amie, ne pouvant  faire plus, le baillon ne lui permettant pas d’articuler. De sa bouche largement ouverte, coulait un long filet de salive, qu’elle ne pouvait empêcher de tomber d’entre ses lèvres pour rouler sur son menton. .
Coralie s'approcha, lui essuya la bouche avec une serviette en papier qu’elle prit dans un petit distributeur, et détacha la chaîne du mur, avant de lui murmurer  tout en saisissant la chaîne reliée au collier:
" Madame Diane est là, et la maîtresse veut que tu te présente. Elle m'a chargé de t'emmener. Aller viens."
Elle tira sur la chaîne et guida son amie jusqu'au salon.
Les poids pendus au tétons d'Élise se balançaient et lui arrachaient de petit soupires, et de petits hâlettements.
Coralie frappa à la porte, l’ouvrit sur l’ordre de Sylvie, pénétra dans le salon toujours suivie de son amie,  et s'agenouilla devant Sylvie et Diane après avoir fait mettre Élise dans la même position.
" Madame, voici Élise, comme vous me l’aviez demandé."
"Bien merci ma chérie.
Diane examina longuement Élise, la parcourant de haut en bas à plusieurs reprises.
"- encore un très bon choix, apparemment. Constata Diane.
- oui je n'ai rien à lui reproché.
- bien nous verrons comment elle se comportera.
- oui il faudra sans doute la serrer plus que Coralie, mais elle devrait pouvoir donner quelque chose d'équivalent. Lança Sylvie.
- alors comme ça jeune fille tu es une petite rebèle ? nous verrons cela ensemble si tu le permets. dit Diane en fixant élise dans les yeux. se tournant vers Coralie, elle reprit,  emmène la à l'extérieur, nous allons l'installer pour le trajet

Coralie se releva, et entraîna lentement son amie à l'extérieur de la maison.
Élise frissonna en sentant le vent frais sur son corps nu. Le contact de ses pieds directement sur le sol froid la troubla, et la fit chanceler.
Diane les rejoignit, et après avoir ouvert les portes arrières du véhicule, fit basculer une plaque métallique qui forma un plan incliné entre le sol et le planché de la camionnette.
Elle fit signe à Coralie, et celle-ci fit monter Élise dans cette dernière, suivie par Diane qui attacha la chaîne que Coralie tenait, à une barre du véhicule. Elle redescendit, suivit de Coralie, rangea le plan incliné et ferma les portes en les verrouillant à clés, laissant élise seule dans la camionnette,.
Elle rentra enfin dans la maison toujours suivit de Coralie, et rejoignit Sylvie, qui  les y attendait
" - tu boiras bien quelque chose ma chère? demanda Sylvie.
- euh oui mais rapidement. Hésita Diane.
- vas nous chercher à boire Coralie.
- bien madame."
Coralie sortit  du salon, et revint dans la cuisine. Elle regarnit un plateau de bouteilles et de deux verres, puis les amena auprès des deux femmes, qui s’étaient rassises et discutaient.
Elle attendit le signal de Sylvie pour servir et tendit les verres aux deux femmes, qui les prirent et burent tranquillement en parlant sans faire attention à la jeune fille qui restait agenouillée à leurs pieds, attendant un ordre.
Sylvie lui fit signe de les resservir, ce qu'elle fit avec application sans attendre.
Après quelques minutes, Coralie pu récupérer les verres et débarrassa le plateau qu’elle remporta en cuisine.
Après avoir lavé les verres, et avoir tout rangé, elle retourna à son travail. Elle ne se sentait pas à l'aise, pas comme d'habitude. Elle sentait l'excitation montait en elle sans qu'elle puisse l'arrêter. Voir son amie dans cette position et amener tel un simple animal dans cette camionnette, avait semble-t-il déclencher un plaisir qui la gagner irrésistiblement.

Au salon les deux femmes continuaient à parler ne se souciant pas le moins du monde de Coralie.
Au bout de quelques minutes, Diane regarda sa montre et se leva en disant:
" Je vais y aller, je vais aller m'occuper de ta protégée.
- oui très bien ma chère. Répondit Sylvie en souriant."
Les deux femmes s'embrassèrent et se quittèrent sur le perron.
Sylvie regarda Diane monter au volant du véhicule, démarrer, remonter l'allée et disparaître  enfin, après avoir passé la grille de la propriété.
Elle rentra dans la maison, retourna au salon, s’assi dans le canapé, puis fit teinter  sa clochette.
Elle attendit quelques secondes mais rien n’y  répondit à part le tic tact régulier de la grande pendulecentenaire.
Elle recommença. Toujours seul le silence répondit à son appel, déclenchant un mouvement d’inquiétude pour sa protégée, qui répondait habituellement au premier son de clochette.
Elle parcourut donc la maison à la recherche de Coralie, partagée entre la colère de ne pas se faire obéir, et la crainte que sa protégée ait eu un souci qui l’empêchait de pouvoir répondre au commandement sonore.
Elle la découvrit dans un coin sombre d'une pièce, accroupit, cuisses largement écartées, recroquevillée sur elle-même, poussant de petits gémissements plaintifs, la sueur au front, et les larmes aux bord des yeux.
sur le moment,  elle ne réalisa pas ce qui ce passait réellement,  trop surprise de la position que la jeune fille avait prise, et cru qu'elle avait un problème.
Elle se précipita et la saisit par les épaules mais s’arrêta brusquement en comprenant la situation.
Lorsqu’elle se pencha sur la jeune fille, elle vit que Coralie tenait dans sa main une balayette et qu'elle avait plongée le manche de l'instrument dans sa boîte à plaisir,  qui suintait et innondait ses cuisses de sa liqueur intimes.
Elle se redressa violemment, et appliqua deux grandes paires de gifles sur les joues de la pauvre Coralie, qui trop excitée et absorbait par sa tâche, n’avait pas vu sa maîtresses entré dans la pièce.
Elle l'attrapa par les cheveux et la tira à travers la maison jusque dans la demeure de la jeune fille.
Coralie, terrifiée d’avoir été prise en faute, pleurait maintenant en implorant Sylvie de bien vouloir l'excuser et lui pardonner son écart de conduite, mais cette dernière, empourprée par la colère, ne l'écoutait pas et faisait preuve d'une brutalité que Coralie n'avait jamais vu encore, et qui eu tôt fait de l'effrayer encore plus.
"- je vais t'apprendre moi à te faire du bien! Rugissait Sylvie. Je vais te refroidir des envies!"
Elle la fit se déshabiller, la traîna jusqu'à un coffre qu'elle ouvrit,  dans lequel elle fit asseoir la pauvre Coralie, avant de l’y enfermer ne lui laissant sortir que les épaules et la tête, et de mettre en route un bloc attenant au coffre.
Aussitôt, la jeune fille sentit de l’eau coulait, remplir peu à peu le coffre, puis se raffraîchir jusqu’à devenir très froide, voir glacée.
Ainsi, les jambes et le bassin prisonniers, Coralie sentit très vite sa peau se refroidir, et ses muscles se nouer, s’engourdissant sous l’effet du gel.
La température descendit encore à l'intérieur du coffre, ce qui fit perdre peu à peu  à Coralie, toute ses sensation dans tout le bas de son  corps, lui arrachant  des gémissements, et des plaintes lugubres implorant Sylvie de lui pardonner son erreur.
Malgré les supliques de la jeune fille, Sylvie ne l'écouta pas, et la laissa seule, pendant une bonne heure, dans sa prison de gel.
Lorsqu'elle revint enfin, elle trouva son esclave geignant toujours, hoquetant, et reniflant doucement, le visage noyé sous sous ses larmes, qui avaient fait depuis longtemps couler son maquillage, lui donnant un air affreux. .
Sylvie arrêta le bloc électrique, actionna une manette qui fit évacuer l’eau du coffre, puis l’ouvrit, délivrant Coralie, et laissant apparaître ses jambes marquées de longues traces bleu et rouges dû au froid.

" Debout!  hurla Sylvie."
La jeune fille tenta de se redresser péniblement, mais  retomba après avoir vacillé pendant quelques secondes, sur ses jambes tremblottantes, qui ne la soutinrent bientôt plus, etla firent s’écrouler sur le sol.
Voyant son esclave à terre, Sylvie rugit de plus belle.
" Aller dépêche toi debout!"
Coralie, ne sentant que la brulure du froid sur sa peau de ses pieds jusqu’à son ventre,  parvint enfin tant bien que mal à se mettre debout, et à se maintenir dans cette position, la tête baissée, toujours renifflante et hoquettante, en versant des flots de larmes discontinus, pendant que Sylvie la fixait d’un regard noir.
«  Maintenant tu vas aller refermer la grille d’entrée, que tu aurais déjà dû fermer depuis plusieurs heures.  Vociféra-t-elle.
- mais, mais, madame … Bredouilla la jeune fille effrayée.
- - exécution !  cria Sylvie. »
La jeune fille, terrifiée de ce qui pourrait lui arrivait si elle n’obéissait pas sans attendre,  sortit de la maison toujours nue comme un vers , et courut vers la grille. Le vent qu’elle sentait sur son corps, la faisait grelottait de plus belle. Ses muscles, commençaient à se réchauffer, et lui ocasionner des douleurs encore inconnues, se mélangeant à celles infligeaient par la température très basse du coffre.
Arrivée à la grille, elle hésita. Pendant un instant elle se dit qu’elle ferait peut être bien de s’enfuir, mais se reprit immédiatement en pensant à la correction qu’elle venait de recevoir, et à celle qu’elle risquait d’avoir si elle s’enfuyait et si Sylvie la retrouvait, ou voir même si celle-ci décidait de la vendre.
Elle referma donc la grille en hâte, et revint toujours en courant dans la maison auprès de sa maîtresse.
Sylvie la saisit par le poignet et l'entraina vers un cube dans lequel elle la fit entrer complètement.
Elle lui attacha solidement les chevilles et les poignets, et lui colla sur le visage un masque duquel partait un tube par lequel la jeune fille pouvait respirait.
" Tu resteras là pendant quelques temps ça te permettras de réfléchir sur tes actes, et sur ta situation. Peut-être que je déciderai te garder avec moi, mais il faudra que tu me le prouve ."
Elle lui enfila un casque sur la tête qui lui obstrua complètement la vue et lui recouvrit les oreilles. Puis elle referma le cube qu’elle cadenassa.
La pauvre Coralie était donc complètement immobile, ne voyant et n'entendant plus rien, ne pouvant pas faire le moindre geste, complètement isolée, livrée à elle même. Elle se remit à pleurer, désespérémenttriste et désolée au plus profond d’elle-même de cet écart de conduite malheureux, qui allait peut être lui coûter son avenir avec celle qu’elle aimait plus que tout au monde à présent.
Son isolement dura plusieurs heures, lui paraissant un temps interminable, pendant le quel elle se jura de ne plus succomber à la tentation de ce plaisir, qui l'avait pour la deuxième fois fait tomber dans l'incorrection, et qui avait provoqués la colère et la déception de sa maîtresses. Elle savait que si par chance Sylvie la gardait auprès d’elle, il suffirai de la moindre faute de sa part, pour qu’elle ne se retrouve vendue à n’importe qui.
Lorsque Sylvie vint la délivrer de sa prison, la jeune fille en sortit péniblement, et écouta Sylvie sans broncher, qui la sermonna longuement, sur les bases d’une soumission qu’elle avait eu depuis plusieurs mois, et pour laquelle elle devait vivre sans concession, en satisfaisant les règles et les envies de la dominante à qui elle avait fait vœux d’allégence.
 Sylvie la conduisit vers sa cage, l'harnacha, la bâillonna,   l'enferma pour la nuit, et lui dit posément en sortant de la pièce avant de refermer la porte à clé derrière elle.
" Pour te faire réfléchir tu ne mangeras pas ce soir."
Coralie, ne sentant toujours pas ses muscles, la moitié de son corps la brulant encore fortement, et épuisée d'avoir tant pleurer, s'endormit très vite, sans avoir le temps de se faire le moindre repproche sur la conduite  qu’elle avait eu quelques heures auparavant.


 

Chapitre 13. PETITE JULIETTE , UNE GRANDE ESCLAVE .

     
Juliette était une jeune fille de 10 ans, assez mince, le corps déjà dessiné par des lignes parfaites. Elle vivait dans un tout petit village en compagnie de sa mère et de son frère, mais  ne pouvait cependant pas se mêler aux autres enfants du village, car la vie l'avait fait naître au sein d'une famille d'esclaves, et avait donc hérité de ce statut dès sa naissance.
Les premières années de sa vie, se passèrent dans un calme et une tranquilité apparente, au milieu des champs, des prés, et des sentiers bordés de fleurs en tout genre. Juliette, ne pouvant pas aller à l’école avec les autres enfants de son âge, jouait donc seul, ou avec son petit frère, sans se soucier de ce que pouvait lui réserver le destin.
Au jour de ces 10 ans, une femme frappa à la porte de la petite maison où habitait Juliette et sa maman.

" Bonjour, dit la femme, je suis Madame LOUTI, je suis envoyé par le ministère, pour me chargé d'emmener votre fille Juliette, à la pension des esclaves pour la préparer à sa nouvelle vie."
La mère de Juliette, resta un instant immobile, saisit de la brutalité de cette annonce. Elle savait parfaitement que Juliette devrait partir en éducation et quelle en serait séparée pour toujours comme sa mère l’avait été d’elle, mais malgré la certitude de cette séparation, elle ne put s'empêcher de réprimer une grimace, et un frisson d'émotion aux paroles de la femme.
" Bien, fit-elle en s'effaçant, entrez."
La femme pénétra dans la maison, et s'assit sur la chaise qu'on lui tendait.
" - Je vous donne les papiers de remise à signer s'il vous plaît.
- Merci. Répondit timidement la mère de Juliette.
- Signez ici, là, et encore ici.
Bien. Pouvez-vous appeler Juliette maintenant?
- Oui bien sur. Maxime, va chercher ta sœur s'il te plaît."
Un jeune garçon d'environs 8 ans, sortit en courant de la maison. Il en fit le tour et arriva bientôt à quelques mètres de sa sœur en criant :

" - Juliette! Maman elle veut que tu rentre!
- Pourquoi, répondit Juliette, qui cueillait des fleurs dans l’herbe bordant le chemin.
- Je ne sais pas! Continua Maxime, elle a dit de venir te chercher!
- J'arrive."
Juliette se hâta de ramasser son petit panier dans lequel elle avait déposait les fleurs qu'elle avait coupé, et partit vers la maison.
Lorsqu'elle entra dans cette dernière, elle découvrit sa mère, l'air triste, et assise face à elle, une femme, habillait de noir, à l’air sévère et stricte.
" -Tiens maman, dit Juliette en s'avançant vers sa mère, c'est des fleurs que j'ai cueilli rien que pour toi.
- Merci ma chérie. Répondit la mère en saisissant le panier et serrant sa fille contre sa poitrine."
A ce moment, Juliette aperçut une larme qui coulait le long de la joue de sa mère.
" - Maman, qu'est-ce qui se passe? Demanda Juliette en se serrant encore plus contre sa mère
- Rien ma chérie, ça n'est rien. Je t'aime, je t'aime tu le sais ma chérie.
- Oui maman moi aussi je t'aime.
- Juliette, déclara la femme qui était restait jusqu'alors silencieuse, je suis madame SLOUTI et je suis chargé de prendre soin de toi à partir de maintenant. Tu veux aller changer tes vêtements pour ceux-ci?
- Fais ce que te dis la dame, ma chérie aller dépêche toi.
- Mais, maman?
- Il n'y a pas de mais ma chérie. "
Juliette se remit debout et prit le petit paquet que lui tendait la femme. Elle partit dans la pièce à coté, puis défit le petit embalage, et y découvrit un vêtement qui ressemblait à une grande chemise. Elle enleva  ceux qu’elle portait, et enfila l'habit avec un peu de mal, ce dernier étant beaucoup trop grand pour elle.
Lorsqu’elle eût enfin réussit à passer la longue tenue, elle revint dans la pièce et s'avança vers sa mère. Celle -ci noua la cordelette qui passait autour de la taille de la petite fille.
" Viens me voir s'il te plaît Juliette. Dit la femme. On dirait que le vêtement est un peu trop grand pour toi mais ça ira quand même.  continua-t-elle en regardant la fillette qui s'approchait. Tu me montre tes mains?"
Juliette regarda sa mère, et comme celle-ci ne réagit pas elle tendit timidement ses mains vers la femme. Celle -ci les saisit, et entoura le poignet gauche de Juliette d'un bracelet de cuir.
" Bien. Tu vas embrasser ta maman, et nous  allons y aller."
Juliette s'approcha de sa mère et lui sauta dans les bras. Elle se blottit contre elle, ne comprenant plus rien à ce qui se passait. La voix de la femme la fit sursauter.
" Juliette, on va devoir y aller?
- Aller ma chérie, obéit à la dame. S'il te plaît.
- Non je veux rester avec toi maman. Je ne veux pas aller avec la dame.
- Il faut que tu obéisses ma chérie. Fais-moi plaisir s'il te plaît.
- Aller Juliette on y va, Dit la femme en se levant, en s'approchant de la fillette, et la saisissant de ses mains pour la déposer sur son épaule.
" - Non! Non! Lâchez-moi! Je ne veux pas! Je veux rester avec maman! Non!
- Aller on y va, la, c'est tout."
La femme sortit de la maison, portant toujours Juliette sur son épaule, qui se débattait, pleurait à grosses larmes, et hurlaient qu'on la laisse et qu'elle voulait être avec sa mère.
La femme la déposa sur l'un des sièges d'un véhicule, lui passa les bras dans des sangles qu'elle réunit devant le corps de la fillette, et claqua la portière.
Elle monta au volant, et démarra, tandis que Juliette pleurait toujours, voyant sa mère s’éloignait de plus en plus, puis  disparaitre enfin, et sanglota tristement, à la pensée d'être seule sans sa mère.
Après quelques minutes, la femme ne l'entendant plus, se retourna, et constata que la fillette s'était endormit. Elle la considéra, son visage d'enfant déjà bien dessiné, les yeux rougit par les larmes, la pâleur de la peau, la petite bouche entre ouverte, les cheveux soyeux qui encadré ses joues...
Après quelques heures de voyage, la voiture s'arrêta devant une grande bâtisse.
La femme sortit du véhicule, ouvrit la portière arrière, défit les sangles qui maintenaient toujours la fillette sur son siège, et la réveilla. Elle la fit descendre du véhicule, et la prenant par la main, elle l'entraîna vers la porte du bâtiment.
Elle sonna à la porte et entra. Juliette suivait la femme sans savoir ce qui allait lui arriver. Après avoir traversé de longs couloirs, la femme s'arrêta, frappa à une porte de bois massif, et ouvrit cette dernière pour entrer dans la pièce qui s'ouvrait face à elle, en poussant Juliette devant.
" Bonjour madame VLOPA, voici Juliette, qui vient d'avoir 10 ans."
La femme à qui venait de s'adresser la conductrice de Juliette, se leva, et vint se placer devant la fillette, la fixant droit dans les yeux.
" - Bonjour, merci, je m'en occupe."
La conductrice de Juliette s'éclipsa sans bruit, tandis que l'autre femme se dirigea vers un meuble et sorti d'un tiroir un  collier de cuir qu'elle vint placer autour du cou de cette dernière. Celle-ci paralysée par la terreur ne bougea pas. Elle sentit juste le cliquetis du cadenas se fermant sur le collier, et lui interdisant de l'enlever de son propre chef.
Sans un mot, la femme attrapa la main de Juliette et la tira jusqu'une grande salle, ou elle la confia à une troisième femme.
Celle-ci, la plaça sur un banc, à côté d'autre fillette de son âge, vêtue de la même manière, et portant également un collier de cuir au cou.
La petite voisine de Juliette se tourna vers la nouvelle venue et murmura :
" - Tu t'appelle comment?
- Juliette.
- Ben moi c'est Marie. T’as quel âge?
- 10 ans.
- Comme moi.
- Chut les filles. Interrompit la femme On écoute la leçon s'il vous plaît."
Un peu plus tard, Juliette put faire plus ample connaissance avec ses nouvelles camarades. Cependant le soir arriva bientôt, et le fait d'être loin de sa mère, était pour Juliette troublant au point qu'elle eut beaucoup de mal à s'endormir dans le petit lit qui lui avait été attribué dans le dortoir commun. Elle pleura en silence pendant quelques minutes, puis finit par trouver le sommeil.
Les jours, les semaines, les mois, passèrent dans l’établissement où Juliette avait été amené, et virent la fillette grandir petit à petit en compagnie de ces camarades. Elle s'était liée d'amitiés avec deux de ces compagnes de vie, marie, et Lucie. Elles passaient leurs temps ensemble, si bien qu'on les surnomma très vite les triplets.
La période de la puberté arriva, et le corps de Juliette se développa comme celui de toute les autres adolescente. A l'âge de 16 ans, elle dominait d'une tête toutes ses camarades, ses formes arrondies, et ses courbes voluptueuses étaient enviées par certaines autres jeunes filles.
A l'âge de 18 ans, Juliette était l'une des jeunes filles les plus charmantes de sa classe, et toutes ses camarades l'admiraient.
Durant les 8 années qu'elle avait passé dans l'école pour esclave, depuis qu'elle avait été séparé de sa mère, Juliette avait appris à écrire, à lire, à compter, un peu de science, et surtout les gestes des tâches quotidienne, le lavage, le balayage.....
Elle avait également, apprit qu'en tant qu'esclave, dans quelques semaines, elle devrait quitter l'école afin d'être accueillit par des personne qu'elle devrait servir durant tout le reste de sa vie.
La sentence tomba un matin. La directrice de l'école, se présenta dans la sale de classe, et énuméra les noms des jeune filles en leurs dévoilant leurs futur destinée.
Juliette se trouvait entre ses deux inséparables amies, Marie et Lucie, et leur tenait la main pour s'encourager mutuellement.
" Marie, annonça la directrice, chez le compte Du BOLGOF. Lucie, vendu au marché aux esclaves. Juliette, également vendue  au marché des esclaves. Bénédicte......"
Les trois jeunes filles se serrèrent l'une contre l'autre, en frissonant, s’imaginant déjà leur avenir.
Le lendemain, Marie partit pour rejoindre ses nouveaux propriétaires, et Juliette resta donc avec Lucie. La directrice les fit appeler quelques jours plus tard dans son bureau. Elles étaient en fait, 6 jeunes filles à partir pour la même destination.
" Mesdemoiselles, vous allez partir dans quelques heures. Vous aller remonter dans le dortoir, et vous changerez votre tenue pour celle que vous trouverez sur votre lit. Veuillez ranger correctement votre tenue dans votre placard, et vous redescendrez ensuite et vous alignerez dans le hall d'entrée. C'est bien comprit?
- Oui madame. Dirent les six jeunes filles d’une même voix."
Elles sortirent du bureau, coururent jusqu'à leurs dortoirs, et trouvèrent sur chacun des lits un petit paquet, qu'elles ouvrirent après avoir quitté leur tenue, et enfilèrent  les vêtements contenus dans le paquet.
Juliette trouva un grand drap qu'elle noua autour de ses hanches pour en faire une jupe, et fit de même avec une autre étoffe plus petite qui lui fit un soutient gorge.
Elle rejoignit les jeunes filles déjà prêtes dans le hall d'entrée et s'aligna à leurs côtés. La grande taille de Juliette faisait tomber le drap qui couvrait ses jambes, juste au dessus de ses genoux.

Lucie vint se placer à ses côtés, et lui prit la main en la serrant très fort.
La directrice arriva peu après, et délivra l'une après l'autre, chaque jeune fille du collier qu'elle portait au cou ainsi que du bracelet qu'elle avait au poignet gauche, depuis leur arrivée.
Chaque fois que l'une des jeunes filles était délivrée de son collier et de son bracelet, elle était conduite à l'extérieur du bâtiment.
Ce fut  bientôt au tour de Juliette. La jeune fille eu l'impression qu'on lui enlever un fardeau, lorsque le collier se sépara de son cou. Elle suivit l'une des assistantes de la directrice, jusqu’à un bus, dans lequel elle monta et où on l'y fit asseoir. Ses poignets furent enchaînés aux bras du siège dans lequel on l'installa, lui interdisant de pouvoir s’échapper, ou même de se lever,.
Elle vit bientôt arriver son amie Lucie, qui fut installée  à son tour dans un siège à quelques distances de celui du sien.
Le bus démarra enfin, et roula pendant plusieurs kilomètres. Lorsqu'il s'arrêta à destination, on fit descendre les jeunes filles une par une, et on les conduisit dans un long couloir sombre. 
Lucie se trouvait devant elle, à une jeune fille d'écart. Juliette avançait de quelques pas à intervalle régulier, et arriva bientôt à proximité d'un lourd rideau de velours, derrière lequel semblait régnait une luminosité éclatante.
Au niveau du rideau, un homme très imposant, poussait les jeunes filles une par une derrière le rideau. Se fut bientôt au tour de Lucie, puis de la jeune fille qui se trouvait devant Juliette. L'homme attrapa Juliette par le bras et la fit approcher de la fente au centre du rideau permettant le passage des jeunes demoiselles.
Juliette eût une grimace de dégoût, en sentant l'odeur de cet homme. Une odeur âcre de transpiration, et de moisi se dégageait en épaisse vapeurs.
Soudain, Lhomme entrouvrit le rideau, et poussant Juliette violemment, la fit passer à travers ce dernier.
Elle se retrouva  inondée de lumière, et eu mal aux yeux de ce changement brutal. Elle n'eût pas le temps de réagir, qu'elle était de nouveau empoignée, et amené au centre d'une estrade surplombant une centaines de personnes.
" Mesdames, messieurs, déclara une voix dans un micro,  l'esclave suivante,  est âgée de 18 ans, et a toujours sa virginité. Admirez ces traits superbes, ses courbures parfaitement dessinées! Mesdames messieurs, une esclave comme celle ci, n'est pas courante, il ne faut donc pas hésiter!"
Une rumeur se fit entendre dans l'assistance, lorsque une main passa dans le dos de Juliette, et dénouant l'étoffe de sa poitrine, la fit tomber au sol.
Juliette tenta de couvrir ses seins de ses bras, mais ses mains furent saisit et ramener dans son dos, offrant à la vue de tous, sa poitrine volumineuse, et les formes de ses globes arrondis, dardant leurs tétons.
Une nouvelle vague traversa l'assistance quand le pagne qui couvrait le bas du corps de Juliette tomba à son tour sur le sol.
Un genou vint se glisser entre les cuisses de la jeune fille l'obligeant à ouvrir le compas de ses jambes, offrant la vue de son intimité d'un rose délicat.
Des voix s'élevèrent dans l'assistance, encouragée par celle du présentateur.
Juliette n'écoutait pas, les joues rouges de honte, elle tentait de s'échapper sinon physiquement, du moins mentalement de cet endroit, où son corps était offert aux yeux de tous.
Elle sentit qu’on la faisait pivoter, et qu'on lui repassait les mains devant son ventre. On appuya sur sa nuque pour la faire se pencher, et une fois qu'elle eut obéi, deux mains inquisitrices se saisirent de ses fesses et les écartèrent largement, offrant cette fois ci, à l'assistance, la vue de son œillet, et l'intérieur de son fondement.
Quelques secondes plus tard, elle entendit le présentateur dire :
" Une fois, deux fois, trois fois, adjuger vendue!"

Elle réalisa que son  calvaire était finit pour l'instant, lorsque la main l'entraina  vers l'autre extrémité de la pièce et la fit entrer dans un couloir, au bout du quelle elle fut placer dans une petite salle ressemblant plus à une cellule de prison,  et dans laquelle elle fut attachée par des chaînes.
Elle attendit donc là, immobile, toujours nue, frissonnant en sentant les courant d'air lui frôler la peau.
Les minutes défilèrent petit à petit, et  Juliette vit arriver une à une d'autres jeunes filles, qu'elles ne connaissaient pas, tout comme elle nue, et qu'on attacha par des chaînes dans la salle où elle avait était conduite.
Après plusieurs heures, Juliette compta cinq autres jeunes filles qui étaient dans sa prison.
Une femme parut peu après, vêtue de cuir, tenant une cravache à la main, l'air sévère. Ses yeux brillaient d'une lueur inquisitrice, examinant les six jeunes filles.

" Esclaves! Je suis madame Diane. Je vous ai acheté afin de vous éduquer avant de vous livrer à vos maîtres et maîtresses définitifs. "

La femme fit quelques pas, et ouvrit une male que Juliette n'avait pas remarqué à cause de la pénombre ambiante. Elle en sortie ce qui sembla être pour Juliette, un enchevêtrement de sangles et de boucles métalliques. Elle passa le matériel sur la tête d'une des jeunes filles, lui fit ouvrir la bouche afin de lui insérer entre les dents une chose métallique à travers laquelle elle fit passer la langue de celle-ci. Elle referma l'équipement en fixant les sangles sur leurs boucles. Elle passa des menottes aux poignets dans le dos  de la jeune fille, ainsi qu'à ces  chevilles. Elle passa ensuite à la jeune fille suivante, et l'équipa de la même façon, puis fit de même avec la suivante et continua cette procédure sur chacune d'entre elle.
Juliette ne fut pas ex entée de cet équipement, et elle se  trouva bientôt harnachée comme ses camarades,  les mains menottées dans le dos, les chevilles également entravées, la tête criblée de sangles de cuir, la bouche barré par ce bout de métal, qui faisait baver la jeune fille, et la faisait mastiquer tel un cheval mâchant son mord.
La femme sortit de la malle de grandes chaînes, avec lesquelles elle relia les têtes des jeunes filles les unes aux autres, après les avoir mis en file indienne.
Juliette était troublée de se savoir traiter d'une telle façon en tout juste quelques heures, elle avait été rabaissée au rang d'objet, puis d'animal, ce qui avait eu tôt fait de briser en elle les restes d'assurance, et de fierté, qu'elle possédait encore.
Les jeunes filles furent conduites à travers les couloirs, puis les allées et les rues de la ville, formant comme une procession, que les passants regardaient d'un œil sournois et moqueur. Le reste de la contenance de Juliette s'évanouit en sentant ses regards se posaient sur elle, et elle baissa la tête pour tenter d'éviter de croiser ces derniers. Elle ne put cependant pas garder cette posture bien longtemps, sa tête, étant reliée à celle de sa camarade de devant, par une chaîne, qui tirait le menton de Juliette vers l'avant sous peine de lui décrocher la mâchoire.
Le groupe de jeunes filles arriva bientôt près d'une camionnette, dans laquelle la femme fit monter les jeunes filles. Elle les détacha les unes des autres, et les fit entrer dans des cages individuelles, leurs donnant quelques coups de cravaches pour leurs faire accélérer si elle jugeait que ces dernières ne se pressaient pas assez.
Une fois toutes les jeunes filles enfermées dans les cages, elle sortit, ferma les portes de la camionnette et montant au volant, elle démarra.

Une heure plus tard, la camionnette s'arrêta dans la cour d'une grande propriété. Juliette toujours harnachée, et menottée, avait été comme ses camarades, ballotée d'une paroi à l'autre de sa cage, ne pouvant s'asseoir ou s'allonger de façon stable. La seule position à peu près supportable était de se mettre à genoux, en se courbant de façon à se que sa tête ne heurte pas le plafond de la cage. Cette posture n'était cependant pas stable, et à plusieurs reprises, Juliette perdit l'équilibre et vint s'écraser sur le coté ou la tête la première contre le planché du véhicule.

Lorsque le véhicule s'arrêta, et que le moteur se tut, Juliette sentit qu'elle était arrivée à destination, et fut un  peu soulagée. Quelques secondes plus tard, les portières s'ouvrirent, et la femme apparut de nouveau. Elle ouvrit l'une des cages, et en fit sortir la jeune fille qui s'y trouvait. Elle attacha une chaine à l'une des boucles qui ornaient la tête de la jeune fille, et l'entraîna derrière elle. La femme revint une vingtaine de minutes plus tard, et délivra une autre des jeunes filles pour l'emmener de la même façon que la première. Le manège continua pendant plusieurs heures. Juliette finit par être à son tour délivrée, et emmenée au dehors de la camionnette. Le sol froid sous ses pieds nus la fit frémir, et elle suivit la femme qui la tirer sans ménagement.
Elle arriva dans une grande salle, où la femme lui débarrassa les chevilles et les poignets de leurs entraves, pour une durée très courte, puisqu'ils furent très vite entourés par de lourds bracelets de cuir. Elle dût s'allonger sur une longue table, et ses poignets et ses chevilles furent étirés et écartés en croix. De façon d'une part à ce que la jeune fille ne put plus faire le moindre mouvement, et d'autre part, qu'elle offre une vue imprenable sur son intimité. Juliette tenta de parler, mais le métal qui lui meurtrissait la bouche, et lui bloquait la langue, ne lui firent sortir que des son gutturaux incompréhensibles.
En réponse aux sons qu'elle sortit, Juliette reçu un violent coup de cravache sur la hanche, qui lui fit pousser un petit cri.
" Qui t'a autorisé à parler saloppe? Dit la femme. On va te rendre plus présentable."
À ces mots, la femme se saisit d'un rasoir, et d'une bombe de mousse. Elle aspergea le corps de Juliette de cette dernière, et commença à le raser, lui hottant le moindre poil qu'elle trouvait.
Juliette sentit le rasoir explorait tout son corps, ses jambes, son ventre, ses seins, ses bras, ses aisselles, son pubis, sa vulve, ses fesses, sa rosette.....
Elle vit ensuite la femme prendre sur une petite table, un instrument bizarre, et après avoir manipulé un ordinateur pendant quelques secondes, le faire aller et venir sur l'épaule de la jeune fille. Au début, une étrange sensation de chaleur et de picotement se fit sentir, et bientôt une douleur sournoise irradia toute son épaule, la faisant gémir, puis bientôt hurler de douleur.
La femme arrêta ces mouvements, une fois qu'elle trouva son travail réussi, et fit relever la jeune fille, après lui avoir bandée son épaule. Elle rattacha la chaîne à  l'équipement toujours fixé sur sa tête, et la tira violemment vers un couloir, qui débouchait sur une cour immense, qu'elle traversa, et entra dans un bâtiment aux murs blancs. Elle fit entrer Juliette dans une pièce de deux mètres de côtés, attacha l'extrémité de la chaîne qu'elle tenait à un anneau celé dans le mur, et sortit enfin de la pièce, laissant Juliette seule.
  La jeune fille resta longtemps immobile, n'osant pas bouger, mais se rendant compte que la femme ne reviendrait pas très rapidement, elle s'assit  dans la paille qui couvrait le sol.
Ne s'étant pas soulager, et sa vessie la pressant depuis son départ de l'école, elle se résigna assez vite, à s'accroupir dans un coin, et à se laisser aller.
Lorsque la femme revint, elle la débarrassa du mord de métal, pour permettre à Juliette de manger, une bouillie informe que la femme avait versait dans un récipient fixé au mur. La jeune fille eût du mal à manger sa nourriture, ses mains étant toujours entravées. Une fois qu'elle eût enfin finit, la femme lui refit desserrer les dents, pour lui introduire un mord semblable au premier, mais en caoutchouc. Juliette tenta de résister en gardant les dents serrées, mais en quelques gestes précis et efficaces, la femme la fit abandonner. Elle lui fit enfiler ensuite un harnais par les jambes, sur lequel, elle fixa deux petits falus, qui vinrent transpercer les orifices intimes de la jeune fille, lui faisant pousser  un gémissement plaintif en sentant les objets froids entrés en elle. La femme sortit après avoir verrouillé le harnais par un petit cadenas, afin que celui-ci ne puisse être enlevé, et faisant rejoindre celui déjà enlacé sur la tête de la pauvre Juliette.
Juliette se retrouva donc seule une nouvelle fois, toujours harnachée, et dût dormir ainsi équipée, allongée dans la paille.
 Le lendemain, comme les jours qui suivirent, Juliette dût apprendre toutes les règles et  les postures à connaître par une esclave, et dût subir les humiliations, les fantaisies et l'imagination de la femme.
Lors de ces jours d'apprentissage, elle fit la connaissance d'une jeune fille prénommé Laura, avec qui elle se lia d'amitié, et bientôt, qu'elle ne quitta presque plus.
Les jours passèrent, et lorsque la période d'apprentissage de Juliette arriva à son terme, elle croyait  qu'elle aurait dû quitter cette nouvelle amie.
Toutefois, il n'en fut pas le cas. En effet, Laura dit à Juliette alors que les deux jeunes filles se reposaient dans une pièce commune :
" - J'ai parlé à Madame Diane.
- Tu as parlé de quoi? Demanda Juliette.
- J'ai parlé de toi.
- De moi? Et tu lui as dit quoi?
- Simplement qu'il fallait te garder.
- Me garder?
- Oui te garder. Je lui ai dit que ça ne serait pas bon ni pour toi, ni pour moi,  que l'on soit séparées.
- Mais tu n'as pas peur que nous soyons vendues ensemble?
- Elle ne peut pas me vendre, puisqu’elle a des obligations par apport à moi. Elle m'a recueilli, et donc doit veiller constamment sur moi.  Donc soit je n'ai pas réussit et tu partiras comme prévu, soit j'ai réussi, et nous resterons toutes les deux ici.
- Mais qu'est-ce qu'elle t'a dit?
- Qu'elle allait y réfléchir."
La révélation de Laura, donna un peu de tonus à Juliette, et celle-ci s'en trouva dynamisée pour effectuer les divers exercices demandés par madame Diane.
Quelques jours plus tard, Juliette fut appelée par cette dernière.
" Juliette, dit madame Diane. On m'a fait une demande assez particulière à ton sujet. On m'a demandé que tu puisses rester à mon service.
Après avoir bien réfléchi, je pense que tu en es digne en effet. Tu pourras donc rester ici en compagnie de Laura, mais attention, si ta conduite se dégrade ne serait-ce qu'un peu, et que j'ai quelques chose à te reprocher, je te vends sur le champ. Nous sommes bien clairs?
- Oui Madame. Merci de bien vouloir m'accepter à votre service, et de bien vouloir veiller sur moi et sur l'esclave que je suis.
- Bien.  alors maintenant retourne à tes travaux!"
Juliette se retira en silence, et retourna finir les tâches qui lui avaient été confiées.
Lorsqu'elle croisa Laura, elle lui annonça la nouvelle, et se fut une joie silencieuse entre les deux jeunes filles, qui tombèrent dans les bras l’une de l’autre pendant quelques secondes.
Avant de s'éloigner, Laura déposa un baisé sur les lèvres de Juliette, qui se laissa faire, trop surprise pour réagir.
 Lorsqu'à la fin de la journée les deux jeunes filles se rejoignirent, Juliette murmura à son amie en se serrant contre elle.
" - Tu sais ma puce?
- quoi? demanda Laura d'une petite voix.
- Ce que tu m'as fait avant de partir tout à l'heure?
- Et bien, tu n'as pas aimé?
- ET bien, Euh justement, est-ce que tu peux recommencer?
 - Bien sûr. murmura Laura en posant ses lèvres sur celles de Juliette et en venant glisser sa langue vers l'intérieur de la bouche de son amie."
Les deux jeunes filles restèrent longtemps enlacées, s'embrassant longuement avant de s’endormir l’une contre l’autre, dans la cage qu’elle partageaient depuis quelques jours.
Le temps passa lentement, jusqu'au jour où les deux jeunes filles ne furent plus que deux en tant qu'esclaves dans la propriété de Diane.
Peu après, celle-ci les fit appeler, leur annonçant leur déménagement prochain, et les informant qu'elle devrait vivre avec plusieurs autres soumises.
Le jour dit, Juliette se présenta devant madame Diane une fois qu’elle eût déjeunéé, et sans s'en rendre compte, tomba évanouie.
Lorsqu'elle reprit conscience, elle était entourée bien sur de Laura, mais aussi de quatre autres jeunes filles, qui étaient tout comme elle et Laura, ligotées, et bâillonnée.
Elle frémit, en comprenant que tout comme le départ de chez sa mère, le départ de l'école, cette arrivée dans des lieux inconnus avec de nouvelles camarades, était encore une fois, une nouvelle étape dans sa vie.

jujudoka@free.fr

 

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