suviant
Sensuelles aventures pour une même destinée 06
précédant

Par Julien Graves

 

M/f M+/f exhibition réticence humiliation boulot lent

 

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Chapitre 6. Rêve, réalité, révélation...


 
 Élise ouvrit les yeux lorsqu’Anne et Marine rentrèrent dans la chambre, l'air grave, les traits tendus de nervosité, poussant un fauteuil roulant devant elles. 
« - Madame,  nous devons vous préparer, le professeur  vous veux au bloc dans très peu de temps. Déclara Marine.
- Pardon? Répondit élise en sursautant.
- Oui vous avez bien compris. Reprit Anne.
- Mais pourquoi?
Que se passe t-il?
- Nous ne pouvons rien vous dire, car nous n'en savons pas tellement plus que vous. Dit Anne en souriant tristement. Apparemment vos examens indiquent qu'une intervention est conseillée au plus vite.
- Mais je ne comprends pas. Le professeur a dit que tout était parfait lorsqu'il est venu vérifier?
- Nous demanderons au professeur de vous parler pour vous expliquer si vous voulez. Demanda Marine doucement.
- Euh oui s'il vous plaît.
- Nous le ferons, mais pour l'instant il faut se préparer. Aller on i va. Continua Anne. » 
Elles aidèrent Élise à venir s'asseoir sur le fauteuil roulant, puis la conduisirent dans une pièce où elles la lavèrent intégralement, et l'habillèrent d'une tenue identique à celle qu’élise avait dû porter avant de rentrer au bloc opératoire la première fois.
 Elle dut à nouveau s'allonger sur un brancard inconfortable, puis fut prémédiquée comme la fois précédente. Les médicaments avaient l'air moins puissant car la jeune femme ressentait moins leurs effets. L‘angoisse l‘avait reprise avec une violence et une intensité si forte, que la jeune femme ne se contrôla plus, et fondit en larmes et en sanglots, tandis que les deux infirmières finissaient de la préparer en lui passant d’épaisses sangles autour des chevilles, de la taille, des poignets et des aisselles, lui interdisant tout mouvement. . 
« Nous devons vous laisser pour l'instant. Déclara Marine alors que le dernier cliquetis des sangles se faisait entendre.
L’une de nous deux viendra vous chercher pour vous emmener au bloc.
Reposez vous. » 
Anne déplia une couverture et en couvrit Élise, puis la remonta jusque sous son menton. 
« Ainsi vous n'aurez pas trop froid.
A toute à l'heure madame. »            

Les deux infirmières sortirent, en regardant du coin de l‘œil élise, qui pleurait et sanglotait toujours bruyamment. 
- Eh Anne, tu as vu la tête de la patiente?
- Euh elle avait quelques choses de particulier?
- Quoi tu   n'as pas vu les yeux qu'elle a faits lorsque je lui ai dit qu'elle devait retourner au bloc? Et puis son effondrement lorsqu’on la préparait?
- Ben j'ai bien vu quelle semblait pas trop en forme et que ça la paniquait mais je crois que les évènements ont été un peu trop brusques en quelques heures...
- Attend! Elle a changé de couleur! S’écria Marine.
Comme si on lui avait annoncé qu'on l'emmener à l'échafaud.
- Tu crois qu'elle a été choquée au point de pouvoir faire un malaise qui pourrait retarder l‘intervention?
- Je n'en sais rien mais vaudrait peut être mieux en parler aux  professeurs non?
- Oui je crois bien qu'il faut. »  
Les deux femmes se dirigèrent d'un pas décidé vers le bureau des deux professeurs,  et arrivées devant, elles frappèrent à la porte. 
« Oui entrer. » 
Les deux femmes entrèrent, refermèrent la porte derrière elles, et restèrent debout immobiles et silencieuses, face aux médecins, 

«  - Oui mais dames que ce passe t-il? Demanda le professeur MUTULIDA.
La patiente est elle prête?
- Euh oui mais professeur voyez vous ... commença Marine.
- Et bien? Reprit le professeur Dolose.
- Et bien en fait il y a un souci. Lorsque nous lui avons dit qu'elle devait retourner au bloc elle a faillit se sentir mal. Continua Anne.
- Pardon? S’enquit le professeur Dolose.
- Oui professeur comme si elle venait d'être frappé par la foudre. Dit Marine.
- Oui je vois. Elle s'est remise après? Demanda le professeur Mutulida.
- Euh si on peut dire. Répondit Anne songeuse.
- Mais elle voudrait qu'on lui explique ce qui se passe, et je crois sincèrement que si ça n'est pas fait elle risque fort de vraiment faire un malaise ce qui pourrait retarder à mon avis l'intervention. Continua Marine, il n‘y a qu‘à voir dans quel état elle était lorsque nous l‘avons quittée.
- Oui forcément. Acquiesça le professeur Dolose perplexe.
Ça ne nous conviendrait pas c'est vrai.
Bien je crois avoir une idée.
- Ah oui laquelle Claude? Demanda le professeur Mutulida en se renfonçant dans son fauteuil.
- Ne t'inquiète pas Gilbert.
Merci mes dames. Retournez auprès d'elle et rassurez là en lui tenant compagnie. Soyez aux petits soins sans la materner de trop non plus. Compris?
- Oui professeur! S’écria Marine.
- Bien c'est compris.

Les infirmières sortirent, fermèrent la porte derrière elles, puis repartirent auprès d‘élise, toujours submergée par l‘anxiété, qui versait maintenant des flots de larmes discontinus, inondant son visage, et le brancard sur lequel elle reposait.

Dans le bureau, le professeur Mutulida se tourna vers son confrère. 
- Bon tu vas m'expliquer ce que tu veux faire Claude?
- Voilà Gilbert.
Je crois que la meilleure solution c'est de demander à Jean Jacques et à Gilles de remplir cette tache.
- À qui? S’écria le professeur Mutulida en se levant presque.
Jean Jacques et Gilles? Mais enfin tu veux encore un désastre avec cette patiente?
- Non Gilbert. Mais réfléchis une minute qui appart eux sont le mieux placé?
Nous? Si c'est ça elle risque en comprenant de craquer complètement.
Anne et Marine? Très franchement tu les vois faire ça?
- Non c'est vrai.
- Alors je ne vois qu'eux.
- Oui sur le principe je te suis. D’accord! Mais .... Très franchement je ne sais pas si ça n'est pas risqué. Sachant de quoi sont capables ses deux gusse.
- Ne t'inquiète pas, nous allons leur expliquer exactement ce qui doivent dire et ne pas dire.
- Bon, si tu le dis, je te suis. » 

Le professeur décrocha son téléphone. 
«  Bonjour ici le professeur Mutulida.
Pouvez-vous faire monter Gilles et Jean Jacques s'il vous plait dans mon bureau?
Oui, oui.
D’accord!
Merci beaucoup
Au revoir. » 

Quelques minutes plus tard on frappa à la porte, et Gilles et Jean Jacques entrèrent, l‘embarra de la situation étant encore bien visible. 
« - messieurs, asseyez vous s'il vous plait. Leur dit le professeur Mutulida en leur indiquant deux sièges.
Et écoutez attentivement ce que nous allons vous dire.
Votre conduite de tout à l'heure a été inqualifiable vous le savez, et nous ne reviendrons pas dessus mais sachez que votre licenciement ne tiens pas à grand chose.
Si vous voulez vous faire pardonnez voilà ce que nous attendons de vous.
Nous avons décidé de ré intervenir sur la kx48C.
Il n'y a que vous pour lui expliquer clairement ce qui l'attend.
Elle risque toutefois de faire un malaise ce qui retarderait l'intervention, et  qui ne doit pas arriver.
Pour plus de sécurité je vous demande de veiller à son transfert au bloc opératoire, bien qu'elle ait déjà été prémédiquée, et sanglée.
Vous me suivez pour l'instant?
- Oui docteur. dit Gilles d’un air dubitatif.
- Oui, oui. Reprit Jean Jacques.
- Je vais laisser le professeur Dolose vous expliquer ce qu'il faudra dire à la patiente car il a plus connaissance que moi de la procédure et de cette intervention.
- Et bien l'intervention n'est pas simple et je vous demande de bien retenir tout les détails au cas où elle aurait des questions.
L’intervention consiste à faire une incision sur la ligne ........ » 

Le professeur Dolose expliqua en détails l'intervention à Jean Jacques et Gilles, qui écoutèrent silencieusement la description min scieuse qui leur était donnée.
Lorsqu’il eu fini il fixa les deux infirmiers froidement pendant plusieurs secondes avant de dire. 
« - Vous avez des questions messieurs?
- Non je pense que c'est compris. dit Jean Jacques timidement.
- Si moi j'en ai une.
Vous croyez sincèrement pouvoir faire une telle intervention de ce type et de cette ampleur sur une patiente d'une part sans son consentement, et d'autre part sans risquer des poursuites?
- Mais mon jeune ami pourquoi à votre avis, avons nous effectuer le transfert dans ce centre? Demanda le professeur Dolose en fixant Gilles droit dans les yeux.
C’est pour toutes ces raisons bien entendu.
- Attendez là, vous me dites que si on a transférer cette jeune femme c'était pour ça ?s’écria Gilles surpris.
- Mais oui pour ça comme vous dites. Répondit le professeur Dolose avec un sourire.
- Mais vous êtes fou! Reprit Gilles.
- Et Gilles calme toi mon gars!
- Non cette fois si je ne me calmerai pas. Reprit Gilles énervé.  Jusqu’à présent j'ai exécuté les ordres, j'ai fait mon boulot dans les règles, et pour contenter quoi et qui?
Deux gars vicieux et pervers qui enlèvent c'est le mot, des patientes afin d'assouvir je ne sais quelles envies!
- Je me permets de vous rappeler que ça n'est pas moi qui ai joué avec le feu le premier. répondit le professeur Dolose imperturbable.
Dois-je vous rafraîchir la mémoire?
- Et alors vous n'avez jamais fait d'erreurs vous? Demanda gilles, serrant les poings.
- Il n'est pas question de moi mais de vous.
- Et ben oui d'accord j'ai fait des erreurs et alors?
- Et alors? Vous êtes dans une situation plutôt délicate non? Demanda le professeur Dolose.
- Délicate, pourquoi?
- tout simplement parce que pour vos erreurs je peux sans mal vous renvoyer  si en contre parti vous ne suivez pas les instructions de vos supérieurs, et d'autre part vous n'avez aucune preuve de ce que vous pourrez raconter.
- Peut être aucune preuve mais je ne me rendrais pas complice de ce genre de pratique.
- Pourtant si vous n'accepter pas vous vous retrouverez sans travail.
- Je préfère perdre mon travail plutôt que d’aider à quelque chose de cette ignominie.
- Dois-je comprendre que vous refuser?
- oui parfaitement je refuse.
- Alors veuillez sortir aller prendre vos affaires et quitter ce centre.
Vous êtes renvoyé.
Ça n'est pas non plus la peine de vous représenter à l'hôpital vous n'y travaillez plus non plus.
- Mais gars arrête tu va foutre ta carrière en l'air! pense à toi un peu!
- Toi ne te mêle pas de ça!
Car si tu avais un peu de professionnalisme et de cœur tu n'accepterais pas non plus de leurs rendre service et d'obéir à leurs ordres.
- Ben oui mais bon euh enfin.....
- Je vous quitte messieurs et je vais directement à la police. S’écria Gilles en se levant et se dirigeant vers la porte.
- Allez mon jeune ami! Allez! Dit le professeur Dolose toujours aussi calme. » 

Gilles sortit en claquant la porte, laissant Jean Jacques face aux deux médecins.
Le professeur Mutulida soupira et se tourna vers Jean Jacques en le fixant sévèrement. 

« - Et vous Jean Jacques que décidez vous?
- Euh ben à vrai dire....
- Bon alors ça vient? Reprit le professeur Mutulida impatient.
- Ben, euh, euh, euh, euh, ben, oui, je vais le faire mais...
- Non soit vous accepter et il n'y a pas de mais soit vous n'accepter pas et vous prenez la porte.
- Ben euh j'accepte.
- Bien.  Enfin.
Si vous faites cette tache correctement nous envisagerons de vous permettre d'assister à l'intervention;
- Ah oui! À j'aimerai beaucoup! Dit Jean Jacques d’un air subitement intéressé.
- Alors allez y et ne tardez pas nous arrivons au bloc d'ici 20 minutes. dit le professeur Dolose.
- Bien professeurs j'y vais. dit Jean Jacques en se levant. » 

Jean Jacques sortit presqu’en courant du bureau, en oubliant même de fermer la porte que le professeur Mutulida referma doucement avant de regarder son confrère. 
« - Tu crois qu'on peut vraiment lui faire confiance?
- À mon avis oui. Il en veut! Il est comme on dit au taquet.
- Ah, ah, ah, ah, ah, Moui.
Bon buvons un café et allons nous préparer mon cher! » 

Ils  partirent pour le bloc quelques minutes plus tard et trouvèrent Jean Jacques au près d'Élise. 
« - Voilà elle sait tout professeur.
Elle ne veut pas mais bon.
- Oui je me doutais. Elles disent toute ça. dit le professeur Dolose.
Aller chercher Marine et Anne s'il vous plait.
- Oui tout de suite professeur. » 
Jean Jacques sortit tandis que Le professeur Dollose s'approcha d'Élise qui était sur la table d‘opération, son corps intégralement nu sanglé solidement, et qui sanglotait et pleurait toujours à chaudes larmes. 
« - Et bien et bien ma chère Élise, qu'avez vous?
- Je ne veux pas je ne veux pas. Articula la jeune femme.
- Mais ça n'est pas grand-chose, vous ne sentirez rien.
- Vous n'avez pas le droit.
- C’est tout c'est tout. » 
Sa main ganté passa lentement sur le pubis d'Élise et descendit progressivement entre ses cuisses. 
« Non, non, je ne veux pas. Protesta élise. »  
La main continua sa progression et bientôt les spasmes du plaisir vinrent se mélanger à la détresse, l’angoisse, la révolte la colère, la peur de la pauvre jeune femme qui ne pouvait éviter cela, et qui hurla et cria son indignation. Petit à petit, les effets des médicaments rompant les barrières de courage et de fierté qu’elle possédait encore, élise finit par arrêter de lutter, et se laissa lentement noyer sous les vagues chaudes de l’excitation qui grandissait en elle.
Juste à l'instant où Élise poussa un grognement de soulagement provoqué par un violent orgasme, Jean Jacques fit son entrée en compagnie d’Anne et Marine. 
« Bien vous êtes tous les trois prêts? Demanda le professeur Mutulida. » 
Les trois hochèrent de la tête en se rapprochant, les mains gantées de latex,  et la tête coiffée d‘un bonnet de papier. 
« Vous Marine, venez lui tenir la main. Reprit le professeur MUTULIDA.
Jean Jacques passé lui la perf.
Anne mettez lui le masc. » 

Élise senti la main de Marine attrapé la sienne, vit Jean Jacques s'approcher à travers le rideau de ses larmes et de la brume qui commençait à flottait autour d’elle, puis senti la piqure d'une aiguille dans son bras,
Tandis qu'Anne se rapprochait également, et qu’un masc. recouvrit son visage, lui obturant la vue, dégageant une odeur qui la saisit à la gorge et la fit tousser.
La jeune femme essaya de tourner la tête pour se dégager de l'emprise de cette odeur infecte qui lui faisait tourner la tète et le cœur, mais ses efforts furent vain, son corps ne lui obéissant plus que par de léger mouvement confus. 
« - Madame, calmez vous, calmez vous, là, c'est tout, c'est tout. dit Marine d’une voix rassurante.
- Non, non, non, je ne veux pas, non, je ne veux pas, je, je ne, non, je ne...
La voix d’élise s’empâta progressivement, et finit par s’éteindre dans un dernier grognement sourd. Sa tête lui tourna encore plus, et encore plus. Les voix se déformèrent, devinrent caverneuses, étranges, tel des voix de monstres sortis de films d‘horreur et de cauchemars.
Elle tenta de crier en sentant que tout tourner autour d'elle, mais aucun sons ne sortit de sa bouche, la laissant chuter toujours plus profondément dans un immense précipice sans fins s‘assombrissant encore et encore.
Les voix diminuèrent, et le silence s’installa petit à petit autour d’elle la laissant seule, isolée dans l’obscurité inquiétante.

 

Soudain, quelque chose la frôla, puis elle sentit une douce source de chaleur autour de son bras. Le silence se rompit, laissant ses oreilles percevoir un très léger bruit, qui s’amplifia lentement, pour après plusieurs secondes se transformer en une voix qu’elle connaissait.
Elle ouvrit les yeux, et découvrit qu'elle était dans une grande pièce, sous la lourde couverture  d’un lit d'hôpital. 
« Élise? Calme-toi? Élise? »  
Elle tourna la tête et aperçut  son mari à ses cotés, assis sur une chaise qui lui tenait la main. 
« - Mais? Mais tu es là mon chérie?
- Mais oui ma puce, l'intervention s'est bien passé.
- Mais, je, je.
- Chut! Chut! Là c'est tout.
Magalie est sorti prendre l'air elle ne tenait plus en place.
- Magalie est là aussi?
- Oui. La. Chut. Calme-toi. Maintenant je suis là. » 

Bernard remonta les couvertures sur Élise, et l‘embrassa tendrement, alors que cette dernière se blottissait dans ses bras.
Quelques minutes après, une jeune femme arriva, et s‘approcha d‘élise tout en buvant une tasse de café.  
« - Tiens voilà Magalie qui revient. dit Bernard.
- Ah ça y est elle est réveillée? Coucou Elise! S’esclaffa Magalie en s‘asseyant dans un fauteuil auprès du lit.
- Coucou sœurette, qu’est-ce que tu fais ici?
Un pas se rapprocha et Un infirmier les rejoignit en constatant le réveil tout récent d’élise.
« - Bonjour madame,
Je vois qu'on est réveillé? dit-il.
L’intervention s'est très bien passée. Le professeur Mutulida va venir tout à l'heure.
Je vais vous mettre dans une chambre individuelle, vous serez plus confortablement installé, et plus alaise pour discuter.
- Merci beaucoup monsieur. Souffla Bernard. » 

L’infirmier débloqua le lit et le conduisit dans une chambre, alors que  Bernard et Magalie le suivaient à quelques pas de distance. 
« Voilà, annonça l’infirmier en débloquant le lit et en revenant près de la porte de la chambre, je vous laisse vous reposer un peu je reviendrais tout à l'heure. Le professeur devrait arriver bientôt.

Élise serra la main de Bernard, et le tira faiblement vers elle pour se coller contre lui. 
« - Chérie, je l'ai déjà vu ce gars tu sais?
- ah bon? Et où ma puce?
- Euh je ne sais plus mais j'en suis sur, je l‘ai déjà vu tu me crois?
- oui ne t‘inquiète pas. Repose-toi maintenant. » 
Élise serra la main de Bernard plus fort encore, et ferma les yeux après lui avoir déposé un baisé. Elle rouvrit les yeux trois quart d‘heures plus tard après avoir dormi profondément.
Elle se réveilla en entendant la porte de la chambre s’ouvrir pour laisser entrer un homme en blouse blanche.
« Bonjour madame, je suis le professeur Mutulida. On est réveillé? » 
Élise sursauta en reconnaissant la silhouette du professeur MUTULIDA qui l‘avait autant malmené quelques heures auparavant. 
« Mais, mais! Mais! Balbutia t elle. » 
« - Et bien madame, vous avez un souci,
- C’est vous? Demanda élise se décomposant.
- Mais enfin ma puce que se passe t-il? dit Bernard l’air surpris.
- Je vous ai déjà vu non? Demanda la jeune femme.
- Euh non je ne crois pas pourquoi?
Je remplace juste le professeur Dolose pendant son arrêt de travail, enfin je reprends ses patients.
- Mais, mais, oh, je ne sais plus.
- Sachez madame que l'intervention est une réussite complète.
Je vous laisse maintenant je reviendrai pour vérifié le pansement tout à l'heure, et vous pourrez manger quelque chose en fin de journée. Reposez vous maintenant. » 
Le professeur sortit après avoir lancé un dernier regard à élise, qui détourna la tête, pour masquer son trouble.
Elle attrapa  la main de Bernard dans ses deux mains, en s'enfonçant dans ses couvertures. Elle réfléchissait à cette impression bizarre de déjà vu, à toutes les choses qu’elle avait vécues, et alors que tout se mélanger dans sa tête, et que Bernard lui caressa la joue, elle finit par murmurer : 
« Mais que ce passe t-il? 
Est-ce la réalité? 
Est-ce un rêve? » 

(à suivre)

jujudoka@free.fr

 

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