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La louve (1)
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Auteur inconnu – numérisation Perverpeper

 

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Avant propos : J'ai trouvé ce texte sur internet (malheureusement, je n'ai aucun souvenir du site et je ne sais même pas s'il existe toujours) il y a de nombreuses années. L'auteur était spécifié comme inconnu. Si vous êtes l'auteur de cette jolie fable, veuillez me contacter (ici). Si vous ne souhaitez pas que je le publie, je le retirerai immédiatement.

PP

 

Synopsis : Une jeune femme visite une dominatrice qui fait d’elle son esclave vicieuse et consentante.

 

 

Chapitre 1 : Soumise

 

         Quand je lui ai dit que je viendrais ce soir chez elle, elle ne me cru tout d’abord pas. Elle ne semblait pas être convaincue de ma soumission et c’est vrai que dans nos échanges épistolaires j’avais plutôt donné de moi l’image d’une esclave exigeante. D’après moi, il faut être exigeante dans le choix d’une Maîtresse car seule une Maîtresse extraordinaire est susceptible d’obtenir tout d’une esclave extraordinaire.
J’ai toujours voulu dépasser la triste "normalité/banalité" dans laquelle se complaisent trop de femmes et d’hommes. Le monde de la soumission sexuelle, et strictement sexuelle, m’attirait, me troublait et me fascinait ; il me fallait l’investir.

En rencontrant l’annonce de La Louve je crois avoir trouvé ce que je cherchais : une femme de caractère, une femme autoritaire. Il semblait donc évident qu’il me fallait être matée, qu’il me fallait me faire dresser et qu’il me fallait goûter à l’obéissance absolue. J’aimais ce mot : absolu, pour son caractère complet et définitif. Je voulais de l’absolu, de l’amour absolu dans une domination absolue. La louve m’avait promis l’absolu et j’avais eu envie d’être entraînée par elle au plus profond de l’humiliation. Je voulais qu’elle m’y pousse, je ne voulais pas y descendre seule et libre. La Louve devait avoir la force de m’abaisser à ce niveau extrêmement bas dont je rêvais depuis si longtemps. Plutôt que de bassesse on doit y découvrir une sorte de grandeur, celle de pouvoir descendre au plus bas tout en restant un être humain qu’il est indispensable d’avoir en son pouvoir. La Louve me faisait peur et j’aimais ça, elle me parlait avec force, ne m’écoutait que pour mieux me posséder, distillait son imagination perverse au travers de petites confessions qui semblaient anodines et osait s’aventurer dans des images de désirs intempestifs. Je fondais sous ces mots, exposée nue devant ma fenêtre sans rideaux, accrochée au combiné téléphonique. Car c’est nue et exposée qu’elle voulait m’entendre. J’habitais alors un luxueux immeuble du centre de la ville, je savais déjà mes voisins au courant de mes manies exhibitionnistes. Il ne se passait pas un jour où je ne déambulais pas dans une tenue affriolante devant ma fenêtre mais il ne m’était pas encore arrivé de me caresser la lumière pleine et les rideaux écartés. C’était La Louve qui m’y avait menée et, même si je ne l’avais pas encore rencontrée, une force surnaturelle me poussait à lui obéir alors même que j’aurais pu lui mentir, lui prétendre faire ce que je n’oserais pas. Mais voilà, j’avais osé et je m’en portais fort bien. Il ne me fallait finalement qu’une courte excuse pour verser dans ce vice qui m’était naturel. Les cuisses écartées, la taille prise dans un petit corset de cuir noir, les seins offerts, les jambes gainées de noir et les pieds posés dans des escarpins de cuir verni à hauts talons telle était ma tenue à ma fenêtre. La voix de ma Maîtresse me pénétrait les sens, j’étais déjà très humide…

Je pris donc la décision de me rendre chez La Louve. Je portais du cuir noir comme indispensable écrin. Ma jupe était courte, mes talons étaient hauts. Ma bouche était peinte en rouge vif, mes escarpins brillaient d’un noir criard. Chaque pas me rapprochait de l’inexorable tentation qui allait faire de moi une esclave complète. Mon pas était déterminé, mon regard était fier, mon sourire ravageur et mon corps bientôt ravagé.

— Alors Carla, tu as fait le pas !

— Oui Maîtresse

— Quelle est ta peur ?

— Elle est celle que je mérite

— Quels sont tes mérites ?

— Je n’en ai qu’un : celui de bientôt devenir vôtre

— Jusqu’où seras-tu à moi ?

— Jusqu’au bout, jusqu’où vous l’exigerez, jusqu’à rompre sous le poids de votre autorité

— Mets toi à genoux, prosterne-toi, tends tes lèvres, je veux sentir ta langue s’enrouler autour du cuir de mes bottes, je veux entendre ta respiration battre au rythme confus de ta soumission !

 

Ma langue n’était plus mienne, elle ne connaissait plus le dégoût, plus ses limites, plus de décence, elle se lovait sur le cuir pour terminer sa route sur les semelles crasseuses de La Louve. J’avalais et je salivais. Je me sentais salope et j’aimais ça.

Non qu’il faille qu’une esclave soit une salope mais il me fallait être, moi, une salope. Je ne voulais pas faire de différence entre ma soumission et mon profond besoin de perversion. Il y a des esclaves respectables, je ne voulais pour ma part faire l’objet d’aucun respect. Il ne me fallait pas attendre quelque chose de la sorte de la part de La Louve.

— Relève toi, regarde moi dans les yeux, garde la bouche ouverte, écarte légèrement les cuisses, relève ta jupe, baisse ton slip, mets-toi un doigt dans la chatte et dis moi que tu es une salope puante !

— Je suis une salope qui pue de la chatte !

— Agite bien ton doigt, touche-toi sans vergogne, il te faut perdre toute pudeur ma salope !

— Je veux m’offrir à vous !

— M’offrit ton sexe ?

— Non. M’offrir toute entière, vous donner mon corps, mon âme, mon obéissance

— Je préfère cela car je n’aurais de ton sexe qu’un usage limité. En disposant de tout, je pourrais tirer profit de ton cul, de tes cuisses, de ton dos, de ta bouche, de ton humidité, de ta langue

 

Pendant que je m’agitais l’intérieur de la chatte, La Louve fit quelques pas dans son appartement. Tout y était noir : les murs, les bibelots, les chaînes, les fauteuils en cuir, La Louve,… Ses cuissardes la firent sortir de la pièce où je mouillais. Je n’eus aucune envie de profiter de son absence pour mettre un terme à la fouille de mes doigts d’autant plus que La Louve pouvait revenir à tout moment et constater mon manque d’obéissance.

 

 

perverpeper@perverpeper.com

 

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