Servante moderne (2) |
Adaptation française par Perverpeper le 27/06/14
Avant-propos : Ce conte entièrement fictif est l’adaptation française de l’œuvre américaine d’une auteure dont le pseudonyme est "Annie the slick".
Après avoir contacté Annie par email, elle m’a donné l’autorisation d’adapter son texte en français et de le publier. Sachez qu’il fait l’objet d’un copyright et ne doit donc pas être posté sur d’autres sites sans autorisation formelle.
Malheureusement, ce récit est incomplet et ne comporte que les trois premières parties.
PP
Synopsis : Pauvre Jasmine, elle a répondu à la MAUVAISE annonce. Découvrez de quelle manière elle apprend à devenir la parfaite "Servante moderne".
Deuxième partie.
Dans son petit appartement, Jasmine s’éveilla en sursautant. Un poing tambourinant sur sa porte d’entrée produisait un tapage infernal. Elle se leva en catastrophe et alla ouvrir sans prendre le temps de se couvrir. Elle portait son pantalon de pyjama en flanelle et un débardeur blanc.
À peine eut-elle ouvert, que Carol, l’assistante personnelle de Maîtresse Bradley, entra en coup de vent, suivie de plusieurs hommes tenant chacun un bloc-note à la main.
Jasmine n’en revenait pas.
« Que… Que ce passe-t-il ? »
« Comment ça "Que se passe-t-il ?" Pourquoi n’es-tu pas prête ? » Demanda Carol d’un ton ulcéré.
Jasmine bégaya. « Heu… Je n’ai pas… » Mais Carol la coupa.
« Nous n’avons plus de temps pour les explications, jeune fille. Habille-toi vite, nous sommes attendues chez le tailleur dans quelques minutes, et les Bradley ne seront pas contents si nous sommes en retard à notre rendez-vous. »
Dans le même temps, elle attrapa Jasmine par le poignet et la traîna dans sa chambre.
Jasmine se demandait ce que ces étranges hommes faisaient dans son salon, mais avant qu’elle put demander à Carol, celle-ci attrapa la ceinture de son bas de pyjama et l’abaissa brusquement sur ses chevilles. Déséquilibrée, Jasmine bascula sur son lit, exposant son derrière à peine recouvert par sa petite culotte à la femme au tailleur strict.
« Ça ne va pas le faire comme ça. » Lança Carol en finissant d’ôter le pantalon de la jeune fille abasourdie.
Jasmine pivota sur le dos, mais elle n’eut pas le temps d’empêcher Carol d’attraper l’ourlet de sa culotte et de l’ôter, elle aussi, la déchirant dans le même temps.
Maintenant, Jasmine avait peur. Elle ne portait plus qu’un débardeur léger et presque transparent devant cette femme qu’elle n’avait vu qu’une fois et qui venait de la deshabiller comme une petite fille.
Que lui arrivait-il ?
Elle était choquée et humiliée, mais, telle une biche prise dans le faisceau des phares d’une voiture, elle ne se défendit pas, ne tentant même pas de cacher sa nudité des yeux de la femme.
« Il faut t’habiller rapidement et partir immédiatement, mais ces sous-vêtements étaient juste atroces. »
Carol fouilla dans les tiroirs de la jeune fille et dénicha la seule culotte sexy qui s’y trouvait. Elle la jeta à Jasmine. »
« Dépèche toi d’enfiler ça, il faut qu’on parte. »
Jasmine était soulagée. Affreusement honteuse de sa nudité, elle était prête à mettre n’importe quel sous-vêtement pour la dissimuler.
Elle nota distraitement qu’il s’agissait de son string et le fit glisser sur ses jambes le plus rapidement possible, tandis que son jean lui atterissait sur la tête.
« Ça aussi. » Lança Carol.
Jasmine enfila le plus rapidement possible son pantalon, tandis que Carol lui enfilait une paire d’escapins et alors qu’elle finissait à peine de boucler les boutons de son jean, lui attrapa à nouveau le poignet et la fit sortir de la pièce.
La jeune fille portait toujours son léger débardeur, mais Carol ne lui laissa pas le temps d’y penser, la guidant vers l’ascenseur.
Sans un instant de répit, Jasmine n’eut même pas le temps de lui demander où elle l’emmenait.
Une limousine les attendait dans le parking souterrain. Sans cérémonie, Carol poussa la jeune fille sur le siège arrière et le véhicule démarra aussitôt.
Lorsqu’elles furent en route, Jasmine commença à protester, mais Carol leva la main pour lui intimer le silence et composa un numéro sur son portable, l’ignorant complètement.
Jasmine resta silencieusement assise contre la porte de la voiture, se demandant comment tout ça avait pu lui arriver, convaincue qu’elle mettrait un terme à cette folie dès que possible. Il n’y avait rien de plus sûr que ça.
L’interlocuteur de Carol décrocha.
« Oui Madame, elle est là. »
Après un instant de silence, Carol se retourna et jeta un bref regard sur Jasmine.
« Un léger débardeur et un jean. »
« Oui Madame. »
Son interlocutrice lui parla un long moment. Carol sourit légèrement.
« Bien Madame. »
Puis elle raccrocha et se laissa aller en arrière sur le fauteuil.
Jasmine l’observa, notant qu’elle souriait légèrement.
« Qui était-ce ? »
« Ta Maîtresse. Elle nous a invité à déjeuner. Elle sera avec Monsieur Bradley. »
« Ça n’est pas MA Maîtresse, et il n’est pas question que je déjeune avec vous. »
Jasmine commençait à retrouver sa combativité, elle se pencha vers le chauffeur avec l’intention de lui demander de s’arrêter.
Elle n’eut pas le temps de finir son geste. Carol se jeta sur elle, la plaquant contre le sol, et s’emparant de ses poignets pour les lui retourner dans le dos. Jasmine se retrouva bloquée contre le plancher, le visage collé dans la moquette.
Carol se pencha vers l’oreille de la jeune fille.
« Écoute-moi bien petite salope ! Je n’ai pas de temps à perdre. Madame m’a demandé de te déposer chez le tailleur, puis de te récupérer une heure plus tard pour aller manger avec Monsieur Bradley et elle. »
Elle tordit méchament le bras de Jasmine dans son dos, la faisant couiner de douleur.
« Est-ce que je me fais bien comprendre ? »
Jasmine ne réussit même pas à répondre. La douleur était insupportable et elle se mit à pleurer.
« Est-ce que je me fais bien comprendre SALOPE ? » Hurla Carol dans l’oreille de la jeune fille.
Jasmine acquiesca faiblement d’un signe de la tête.
Carol s’agenouilla sur son dos et lâcha ses poignets.
« Bien ! Il est temps que tu apprennes ta place, et c’est EN DESSOUS de moi. Tu es à mes pieds et c’est là ta place. »
Sur ce, elle se redressa et se rassit au fond de la banquette.
Puis, s’emparant à nouveau de son téléphone, elle composa un nouveau numéro, ignorant les sanglots de Jasmine. Celle-ci se redressa péniblement et s’assit à son tour, face à sa tortionnaire. Elle essuya tant bien que mal ses larmes, tentant d’étouffer ses hoquets de détresse.