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Tatiana Carvella (01)
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Adaptation française par Perverpeper le 13/07/14

 

 

Avant-propos : Ce conte entièrement fictif est l’adaptation française de l’œuvre américaine d’une auteure dont le pseudonyme est "Annie the slick".
Après avoir contacté Annie par email, elle m’a donné l’autorisation d’adapter son texte en français et de le publier. Sachez qu’il fait l’objet d’un copyright et ne doit donc pas être posté sur d’autres sites sans autorisation formelle.
Malheureusement, ce récit est incomplet.

PP



Syopsis : Une mère, sa fille et une mystérieuse voisine embarquent pour une merveilleuse aventure charnelle en haute fantaisie lesbienne. Tous les personnages sont imaginaires. Toute ressemblance avec des évènements existants ou ayant existé est purment fortuite (et, il faut l’avouer, vraiment involontaire, même si ça serait vraiment formidable).

F/F (Euh… toutes les combinaison avec le grand F et le petit f que j’ai pu trouver, mais essentiellement F/f et F/F)

 

Nos stars :

Linda Moore – Fille mère, travaillant dur pour élever sa fille Sarah. Blonde aux yeux bleus avec un corps convenable malgré de légers affaissements dus aux efforts qu’elle produit dans son travail.

Sarah Moore – La fille de Linda, 18ans, Brune aux yeux marrons avec un corps joliment proportionné avec sa poitrine aux mensurations 35C. Toute pleine d’innocence et de potentiel.

Tatiana Carvella – Leur nouvelle voisine, Rousse de la tête aux pieds avec des yeux verts très pénétrants. Elle a des plans pour ses voisines… bons pour elle, mauvais pour elles.

Dania – Mannequin de Tatiana voir… plus ?

By annie_slick©

 

 

Carvella

 

Chapitre 01 – Maman, sa fille et une voisine mystérieuse s’embarquent dans l’aventure.

Rêve.

Ce rêve est toujours le même. Je rentre de l’école, mais je ne me rends pas chez moi, mais dans la maison d’à côté. La porte est ouverte et je me contente d’entrer. Je crie un, “Coucou… Il y a quelqu’un?” Mais il n’y a pas de réponse. Pour je ne sais quelle raison, je monte l’escalier. Il y a du bruit dans la salle de bains. Je m’approche de la porte et la franchis sans m’arrêter. Il y a beaucoup de vapeur et j’ai du mal à distinguer ce qui s’y passe, mais j’aperçois la silhouette de quelqu’un derrière la vitre de la douche.

Je m’approche de la porte en verre et l’ouvre. Tout d’un coup, la douche est gigantesque, de la taille d’une pièce. J’y pénètre et mes vêtements disparaissent, je suis nue, la vapeur réchauffe mon corps, je peux sentir l’humidité et son souffle brûlant sur mes seins et, étrangement, sur mon sexe aussi.

À travers le brouillard, je vois quelqu’un. Sa silhouette se précise, alors que je m’avance prudemment sur le carrelage glissant. Il y a deux personnes, enlacées, sous la cascade que déverse la douche. Ce sont deux femmes, et leurs bouches sont plaquées l’une contre l’autre dans un baiser passionné.

L’une des femmes me tourne le dos, la main de son amante caresse ses fesses et son majeur glisse le long de sa raie, s’aventurant dans ses parties honteuses. C’est alors que celle qui me fait face fixe ses yeux sur moi par-dessus l’épaule de son amante. Je la connais, mais n’arrive pas à me souvenir… Elle me fait signe d’avancer en repliant son index. Je réponds à son appel.

Je m’approche de la femme me tournant le dos et je place délicatement mes bras autour d’elle, l’enlaçant à mon tour, collant mes seins, mon ventre et mes jambes contre son dos. Sa croupe admirablement courbée se cale délicieusement contre mes hanches et mon pubis.

J’embrasse son cou.

L’autre femme nous fait pivoter avec douceur, de façon à ce que nous retrouvions face à face et nous nous embrassons passionnément en pressant nos seins l’une contre l’autre. Nos mains vagabondent sur nos dos et nos fesses.

Lorsque nous interrompons notre étreinte, je fais un pas en arrière et ouvre mes yeux…

C’est ma mère.

****

Cela commença comme de nombreuses histoires, innocemment. Une nouvelle voisine aménagea dans la grande maison située à côté de chez les Moore : Tatiana Carvella.

Tatiana était une femme mystérieuse, Les Moore ne savaient pas ce qu’elle faisait pour vivre, mais visiblement elle organisait une grande partie de ses journées comme elle l’entendait et son emploi du temps était varié. Son train-train quotidien ne se résumait certainement pas à travailler dans un bureau.

Le voisinage dans lequel les Moore, et maintenant Mademoiselle Carvella vivaient, était un quartier luxueux de Los-Angeles où il était plus courant d’avoir une piscine que de ne pas en avoir. Les Moore furent impressionnées de voir cette jeune femme qui vivait seule venir habiter une maison si luxueuse dans ce faubourg huppé.

Linda More savait à quel point la vie était chère dans ce genre d’endroit, et même avec la pension que lui versait son ex-mari, elle avait parfois du mal à boucler ses fins de mois. Elle avait envisagé de déménager vers un lieu qui lui permettrait de vivre mieux, mais sa fille unique, Sarah, adorait vivre ici. Aussi elle avait jugé que cela méritait bien quelques sacrifices. Après tout, jusqu’à présent elle avait bien réussi à joindre les deux bouts.

Pourtant, les Moore étaient loin d’imaginer à quel point leur vie allait changer.

 

****

 

« Sarah ! On y va ! » Cria Linda en regardant le haut des escaliers. Elle portait un plateau de gâteaux qu’elle destinait à leur nouvelle voisine.

Sarah répondit depuis sa chambre. « J’arrive maman ! » La jeune, vêtue d’une robe d’été légère dévala les escaliers.

Elles se mirent en route et longèrent la rue en se dirigeant vers la maison de la nouvelle voisine. Tatiana Carvella, Ce nom intriguait Linda.
Précédant sa mère, Sarah grimpa deux à deux les marches de l’entrée et sonna à la porte.

Elles eurent l’impression que c’était immédiat, à moins qu’elles aient perdu la notion du temps, mais la porte s’ouvrit soudainement et Tatiana Carvella se tint devant elles. Elle était vêtue d’un chemisier crème, en soie, que Linda jugea immédiatement à la fois merveilleux et beaucoup trop cher pour elle. Un élégant pantalon noir et une paire de talons noirs complétaient la mise de la femme.

La tenue élégante et classique de la voisine ne avoir pour seul but que de mettre en valeur son corps magnifique. De mémoire, Linda n’avait jamais rencontré personne avec des cheveux aussi roux, à part peut-être dans une bande de punks. Deux grands yeux verts se fixèrent sur elle, et sa voix s’étouffa.

Tatiana tenait la porte ouverte et regardait les deux femmes qui lui faisaient face avec un air légèrement désapprobateur.

« Oui ? » Fut le seul mot qu’elle prononça.

Elle avait un accent Italien ? Russe ? Linda était incapable de trouver la réponse. Sans savoir pourquoi, elle baissa les yeux, incapable de soutenir le regard pénétrant de la femme.

La confiance en elle qui exsudait de la rousse la surplombant l’intimidait.

« Bonjour, n… nous… »

Elle s’éclaircit la voix et tenta de reprendre ses esprits.

« Bonjour, nous sommes vos voisines et nous souhaitions uniquement vous souhaiter la bienvenue. »

Les yeux de Tatiana alternèrent quelques secondes de la mère à la fille avant que son air sévère ne se transforme en sourire.

« Mais bien sûr. Entrez donc. »

Et elle ouvrit la porte en se décalant de côté pour les inviter à entrer.

Linda franchit le seuil et remarqua le parfum qui émanait d’elle.

Chanel n°5 ? Se demanda-t-elle. Bien sûr c’est forcément du Chanel n°5.

Sarah suivit sa mère et sursauta presque lorsqu’en passant devant leur hôtesse, elle sentit une légère pression sur le bas de son dos, presque trop bas, qui la guidait dans l’entrée. La main ne s’attarda qu’un bref instant, mais lorsqu’elle se retira, elle fût sûre de pouvoir ressentir encore sa présence contre elle.

« Soyez les bienvenues. » Déclara Tatiana en leur tournant le dos pour les précéder jusqu’à la cuisine.

Encombrée par son plateau, Linda la suivit gauchement, traversant la grande entrée dont le sol en marbre, un chandelier en cristal et trois immenses peintures sur les murs, dégageaient une impression d’opulence.

Les tableaux représentaient des femmes nues et semblaient avoir étés exécutés par un grand peintre. Les modèles étaient alanguis sur un divan, étendus sur une couverture lors d’un pique-nique, une fleur semblant tomber avec douceur de la main de l’une, un livre était abandonné sur la poitrine d’une autre. La seule chose qui prouvait que ces toiles n’étaient pas des classiques résidait dans les modèles eux-mêmes. Elles étaient fines et visiblement des jeunes femmes modernes, loin des formes arrondies en vogue à l’époque de la renaissance.

« Jolies peintures. » Dit Linda, tandis que Sarah, les observait avec hébétude.

« Ah oui ? Merci. C’est une de mes passions » Encore ce léger accent que Linda n’arrivait pas à identifier.

« Vous les collectionnez ? » Renchérit Linda, alors qu’elles arrivaient dans la cuisine.

« Non, ma chère. Je les peins moi-même. »

Linda ne sut quoi répondre. Elle se contenta de suivre sa mystérieuse voisine à l’intérieur de la cuisine.

C’était une pièce superbe. Entièrement équipée avec les appareils les plus modernes.

« Vous pouvez mettre les gâteaux ici, sur le plan de travail. »

Linda obtempéra et les posa à l’endroit désigné.

Tatiana leur fit signe de s’asseoir, tandis qu’elle allait leur préparer un thé glacé.
Au même moment, une jeune fille âgée de 19 ou 20 ans tout au plus, entra dans la cuisine. Elle portait un peignoir de bain et une serviette sur la tête. Visiblement, elle sortait de la douche.
Tatiana lui fit face et s’adressa à elle dans une langue incompréhensible pour Linda et sa fille.
La fille sembla stupéfaite, ses yeux allant de Tatiana aux deux inconnues qui étaient assises contre le plan de travail.

Puis elle esquissa un sourire bref.

« Boundjiour ! » Déclara-t-elle en inclinant légèrement la tête.

« Bonjour » Répondirent les deux Moore dans un parfait ensemble.

« Voici Dania. Pardonnez son piètre Français. »

Dania sourit en inclinant à nouveau la tête.
Tatiana lui parla encore dans cette langue rapide et chantante et la congédia de la main.
Visiblement réprimandée, la fille sortit rapidement en baissant les yeux.

« Mon dernier modèle. » Rajouta Tatiana en se penchant dans le frigidaire pour en sortir le thé glacé et en verser dans les verres qu’elle venait de préparer.

Un silence s’installa, pesant, se prolongeant une petite seconde qui mit Linda mal à l’aise. Elle toussa.

« Comment trouvez-vous le voisinage ? » Demanda-t-elle.

« Ça va. Surtout avec des voisines aussi charmantes. » Sourit Tatiana.

Linda se sentit à nouveau gênée par le regard vert profond qui venait de se braquer sur elle. Elle détourna les yeux et regarda Sarah, qui restait silencieusement assise, subjuguée par le charisme de leur hôtesse.

« Sarah et moi brûlions de faire votre connaissance. »

« Pourquoi ? » Demanda Tatiana

« Heu… Et bien… Ça n’est pas tous les jours qu’une heu… Qu’une femme seule… Heu… Vous voyez… »

« Ah. Je vois. Vous croyez que je vais être à la hauteur ? »

« Hmmm. Et bien… Heu oui, j’imagine. » Répondit Linda en tentant un petit rire, reprit aussitôt par Sarah.

« Bien. C’est une façon comme une autre de voir les choses. Je suis professeur à l’académie des Beaux-Arts de Paris, et je suis en visite à l’U.C.L.A. Cette maison fait partie de l’accord entre les universités. Elle est un peu modeste à mon goût, mais j’arriverais à m’en contenter. »

La mère et la fille se regardèrent.

Alors elle est Française. Pensa Linda. Pourtant son accent n’y ressemble pas…

« Waow. À côté du votre, mon métier va vous paraître trivial. »

« Trivial ? Humm. Qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ? Ahh. Je vois, quelconque, banal, ennuyeux ? »

« O… Oui… » Linda se sentit quelque peu rabaissée par la remarque. »

« J’aime bien ce pays. Vous autres Américaines êtes si simples et si  naïves, c’est très mignon. » Elle but une gorgée de thé. « Vous aimeriez visiter mon studio ? »

La mère et la fille se regardèrent, se firent oui de la tête et Linda répondit acquiesça.

« Très bien. »

Tatiana but une autre gorgée de thé et regarda tour à tour les deux femmes, les faisant toutes deux détourner les yeux et se leva pour sortir de la cuisine.

« Prenez votre thé. » Lança-t-elle en quittant la pièce.

La pièce paraissait froide et insipide une fois qu’elle fut partie. Les deux Moore se retrouvèrent presque irrésistiblement à sa suite, leur verre de thé à la main.
Elle les guida jusqu’à l’escalier qui jouxtait l’entrée et qu’elles montèrent sans un mot pour déboucher dans une pièce au plafond haut et aux larges baies vitrées par lesquelles la lumière abondait.
Y jetant un coup d’œil, Linda remarqua qu’elles surplombaient le jardin de Tatiana, mais aussi le leur.

La pièce était immense, aussi grande que leur salon. Sur l’un des murs, de nombreuses toiles étaient appuyées les unes contre les autres. Rangées avec soin, une pile contenait celles qui étaient encore neuves, une autre celles qui étaient terminées ainsi que quelques unes visiblement en cours.

Plusieurs chaises et divans étaient disséminés un peu partout dans la pièce, visiblement des accessoires sur lesquels les modèles devaient poser.
Un chevalet trônait au milieu de la pièce et sur la toile qu’il portait, on pouvait reconnaître Dania. Elle était assise sur une chaise en velours rouge, figée dans une pose choquante, regardant directement le spectateur, comme pour le provoquer, l’inviter à regarder entre ses jambes légèrement ouvertes et son sexe exposé.

« Oui, je dois dire que c’est un modèle magnifique, vous ne trouvez pas ? » Demanda Tatiana en s’approchant de la peinture. « Éhontée, c’est le mot qu’on emploie en Anglais, il me semble. Oui c’est ça, impudente. Cette façon qu’elle a de s’exposer devant vous, de presque vous provoquer, vous défier d’avoir le courage de regarder ses parties honteuses. » Et elle effleura les contours visage de Dania avec ses mains. « Ces yeux dédaigneux, » Elle fit glisser ses mains plus bas, « Ces petits seins fermes, » Elle descendit encore, presque à en empoigner l’entrejambe de son modèle. « Et pourtant elle se montre, elle vous EXHIBE son corps. »

La mère et la fille s’étaient raidies, un peu nerveuses, tandis que l’artiste leur commentait son travail le plus récent. La description explicite de la pose et le message qui transparaissait dans la toile les mettaient mal à l’aise
Tatiana fit quelques pas en arrière sans lâcher la toile des yeux.

« Oui. Indécente. »

Puis, elle resta silencieuse pendant quelques minutes.

Les Moore se sentirent de plus en plus gênées, tandis que le silence semblait durer éternellement, à tel point que Linda finit par tousser.

« Hmmm ? » Elle sembla s’éveiller d’une transe. « Ahh oui. Je vous avais oubliées, vous deux. »

Elle se retourna vers les Moore et, cette fois, Linda et Sarah eurent toutes deux l’impression que son regard les transperçaient. Jusqu’à présent, elle n’avait pas semblé leur accorder une si grande attention, mais maintenant ? Maintenant elle semblait ne plus penser qu’à elles deux.

Elles se sentirent hypnotisées par son regard, incapables d’esquisser le moindre geste. Était-ce de la politesse ? Était-ce du respect ? Ou de la crainte.

Finalement, le malaise s’évanouit finalement lorsque Tatiana leur proposa d’assister à une fête qu’elle donnait le samedi soir prochain. Elle devait y exposer ses derniers travaux.

Linda se surprit à accepter l’invitation. Incapable de comprendre la raison qui l’y avait poussée, elle suivit Tatiana lorsqu’elle les raccompagna à la porte. Comme dans un rêve, les Moore s’acquittèrent des civilités. Elles prirent le chemin du retour sans échanger un mot, à un rythme pour le moins nonchalant.

« Dania ! » Hurla Tatiana en pivotant sur ses talons après avoir claqué la porte.

La jeune fille au teint pâle se présenta en haut de l’escalier et se pencha vers l’entrée.

« Oui Maîtresse ? »

« Au studio. À poil. » Tatiana Carvella  venait de trouver l’inspiration. « J’ai envie de peindre. »

 

perverpeper@perverpeper.com

 

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