Après le fléau 96

APRÈS LE FLÉAU : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR

Adaptation Française : Perverpeper.

Chapitre 96.

Pendant ce temps, l’atmosphère du studio numéro 6 était devenue électrique.
Brutus Junior s’était chargé lui même de chauffer la salle. Il avait fait un discours, leur expliquant qui il était et quels étaient ses projets, et ça avait duré longtemps, mais maintenant qu’il s’était tu, les compétiteurs avaient enfin pu prendre place sur les ‘starting blocks’.
Les premières concurrentes de chaque famille étaient les ‘jeunes filles’ :
Sur le couloir numéro 3, coloré en jaune canari, se trouvait Christina Harvey-Stackford.
La foule s’était déchaînée lorsque la jeune femme de Mark avait été présentée. C’était une jolie brune, avec un visage fin de mannequin et des petits seins pointus.
Elle était nue, ne portant qu’un collier de chien jaune autour de son cou de cygne et des escarpins à talons aiguilles assortis. Rien d’autre. Mis à part, bien sûr, la paire de menottes, reliées au collier, qui emprisonnait ses mains entre ses omoplates.
L’un des gigantesques écrans placés à chaque coin de la salle, affichait un gros plan de son sexe rasé. Ses lèvres gonflées étaient écartelées sur le rail en plastique qu’elle avait du enjamber.
Le zoom de l’objectif permettait de remarquer la petite arête qui courait le long de la rampe, telle une minuscule nageoire de requin.
La transpiration faisait luire sa peau sous le puissant rayonnement des éclairages du studio.
Au couloir numéro 2, la rangée rose fluorescente, se tenait Corina Kelly.
Elle avait reçu une immense acclamation lorsque BJ avait annoncé que cette jeune fille de 22 ans avait perdu sa virginité le jour même.
Et qu’elle était indisposée.
La pétillante rouquine, semblait moins joyeuse. Son visage constellé de tâches de rousseur affichait une grimace nerveuse. Comme Christina, elle ne portait qu’un collier et des talons assortis à la couleur de son couloir.
Là aussi, un cameraman promenait l’objectif de sa caméra sur ses seins amples et pâles et son sexe recouvert d’un duvet roux, permettant à ceux et celles qui surveillaient les écrans de mieux l’évaluer.
Enfin, au couloir numéor un, La jeune Tammy Evans, âgée de 23 ans portait un collier et des talons bleus turquoise. Malheureusement pour elle, la blonde était la plus petite des trois concurrentes et il était évident qu’elle devait étirer ses jambes pour que le cisaillement du petit aileron soit supportable. En contrepartie, sa finesse et son poids plus léger compensaient sa petite taille.
De plus, alors que les deux autres étaient handicapées par le fait qu’elles venaient d’arriver, Tammy avait depuis longtemps perdu sa naïveté et sa fierté. Ses yeux bleus luisaient d’une détermination farouche.
Tous les participants savaient que la famille qui gagnerait la compétition obtiendrait sa liberté sans conditions.
C’était une grande première. BJ savait qu’ainsi ils seraient déterminé à gagner à tout prix et que cela générerait une excitation qui aiguiserait le sens des spectateurs les plus blasés.
Sans compter le sort qui attendait la famille qui perdrait.
Brusquement, un coup de feu retentit. La course était lancée.
Aussitôt, les trois jeunes femmes se mirent à ramper sur leur rail de la façon la plus indécente. Au même moment, une cacophonie de cris et d’encouragements retentit dans la salle.

« Bouge-toi, salope ! »
« Plus vite, la jaune ! »
« On dirait un canard ! »
« C’est la mienne qui mène. »

Il y avait des cabines réservées aux paris et des tonnes de Credits avaient été engagés sur l’issue de la compétition, en fonction des caractéristiques des différentes familles.
Les jeunes filles frottaient frénétiquement leurs entrecuisses le long des rampes qui étaient lubrifiées sur les premières dizaines de mètres. Mais lorsqu’elles atteignirent la section ou le rail lisse avait été vicieusement tranformé, Tammy Evans qui était en tête poussa un cri d’horreur. Elle eut un moment d’hésitation avant de s’avancer précautioneusement. Le visage déformé par la douleur, elle s’immobilisa et perdit quelques précieuses secondes, ce qui lui valut d’être rattrapée par Christina et son collier jaune. La brune avançait en mordant ses lèvres, ignorant la douleur qui mordait son sexe récemment dépucelé.
BJ était assis sur son fauteuil de VIP. Sans aucun doute, Christina pensais à Neil, le frère de Tammy, lorsqu’elle s’installa en tête de la course. Neil, le premier à avoir déchargé son foutre dans son petit con tout neuf.
Ceci dit, Christina ne tenait probablement pas tant que ça à lui, puisque son propre frère, Colin, avait été le second à profiter de ses charmes, avant que deux autres gardes prennent la suite.
Visiblement, elle avait parfaitement compris que le seul moyen d’échapper à une destinée au cours de laquelle ce genre d’amusement serait monnaie courante, serait la victoire.
Un technicien tendit une note à BJ qui le fit sourire de plus belle. À cet instant, ils venaient d’établir un record d’audimat, plongeant les ‘Enemis Réunis’ de sa belle-mère au rang de plaisanterie.
Le visage de Stella flotta un instant devant ses yeux, eclipsant son sourire. Il observa la course un instant sans pronnoncer un mot. Cela ne faisait aucun doute, sa belle-mère était une salope de première. Elle considerait que c’était elle qui dirigeait la société alors qu’en fait c’étaient son père et lui qui s’en chargeaient.
Il ne supportait pas son engagement. Son visage se détendit lorsqu’il l’imagina, concourant elle même sur l’une des rampes sous les huées des spectateurs.
Waou ! Quel succès ça serait. Une Maîtresse réduite au rang d’esclave.
Combien de clients seraient prêts à se ruiner pour voir ça ?
Il était peut-être temps d’y réfléchir sérieusement…

perverpeper@perverpeper.com