Après le fléau 115

APRÈS LE FLÉAU : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR

Adaptation Française : Perverpeper.

Chapitre 115.

« Et pour finir cette journée, Mesdames et Messieurs, le lot Quatre-vingt-dix-sept ! »

Le comissaire priseur regarda un instant le couple à travers ses lunettes, puis sourit aux enchérisseurs.
Stella écoutait distraitement son ton monotone.

« Ces deux-là peuvent être achetés ensemble ou séparément. Cependant, je dois insister sur le fait qu’ils ont été spécialement entraînés par leur précédant propriétaire pour… Heu… Dispenser certains heu… Services… Ensemble.

Il sourit à nouveau lascivement à l’assemblée.

« Techniquement, c’est un couple marié, même si elle a visiblement… Badiné avec heu… Des… Petits copains, si on peut les appeler comme ça.
Elle s’appelle Jane, ving-huit ans et demi, un mètre soixante-cinq, sportive et, comme vous pouvez le voir, un corps magnifique. Ah, les merveilles du régime, du sport et de la science moderne… »

Près de Stella, quelques spectateurs murmurèrent, pointant son corps à la taille fine et aux seins ornés de deux immenses anneaux en métal.

« La vendeuse m’a assuré que cette esclave n’a aucune limite, qu’elle fera tout ce qu’on lui demande avec n’importe qui et n’importe quoi.
D’un autre côté, voici James ou Jim, de toute façon vous pourrez l’appeler comme vous le souhaiterez. Âgé de 31 ans un mètre soixante-dix-sept et, c’est difficile de ne pas le remarquer, un sexe particulièrement heu… Musclé ? »

Les participants rigolèrent du petit gland et des testicules flétris et frissonnants qui pendaient entre les jambes de l’homme.

« Bien, qui veut commencer ? Combien proposez-vous ? L’enchère débute à 1 Credit ? »

Un autre murmure de rires parcourut les spectateurs. Tous les habitués avaient commencé à quitter la pièce silencieusement. Visiblement la vente aux enchères était terminée pour eux. La plupart d’entre eux connaissaient Stella, au moins de réputation.
Ce couple n’intéresserait  que les gens de peu de moyens, les petits enchérisseurs, les pires, les plus malades, les plus pervers et les plus vicieux.
Au premier rang, un vieux couple, la soixantaine bien tassée, se poussèrent du coude. L’homme leva timidement la main.

« Allez-y, Mesdames et Messieurs. J’ai la certitude que la vendeuse aimerait être sûre qu’ils attérissent dans une bonne maison. Leur vente ne rapportera rien, il s’agit simplement de s’assurer que leur avilissement atteindra un nouveau degré. Qui m’en proposera plus ? »

Stella se pencha en avant et se servit de sa cravache pour tapoter l’épaule du vieil homme.

« Elle est un peu usée, maintenant, mais je vous promets qu’elle vaut le coup. »

L’homme se retourna vers elle. Son sourire édenté l’écoeura. Il leva le bras.

« Merci, Monsieur. » Déclara le commissaire priseur. « Nous avons 1 Credit à droite, qui dit mieux ? »

Sur l’estrade, des larmes ruisselaient sur le visage hagard de Jane. Elle incarnait parfaitement l’illustration la plus réaliste du mot ‘misérable’.
Pensive, Stella ferma les yeux, et écouta la vente se poursuivre.
Il était temps de rentrer.

***  Fin  ***

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